Citations de Andreas (146)
Je voudrais me trouver un pouvoir. Faire bouger des objets à distance, lire la pensée des gens, voir à travers les murs, cette sorte de chose…
Deux heures d'interrogatoire par ce que la ville compte de plus cynique et de plus prétentieux. Pourquoi l'argent en abondance atteint-il l'âme à ce point ?
Peut-être qu'à mon âge on devrait rester à la maison et, confortablement installé dans son vieux fauteuil, lire le journal et siroter du thé à la mauve ... mais j'ai envie de voir ... de savoir ... de ...
Croyez-vous vraiment qu'on élimine aussi facilement une entité dont la naissance précède celle des étoiles ?
Je reconnais dans les dessins de vieilles légendes qui se racontent dans mon peuple depuis des siècles. Voilà Moodt et son compagnon Torrg avant leur rencontre. Et là, l'être censé naître de leur jonction. La pierre elle-même semble avoir des racines qui puisent l'énergie au centre du monde.
Ces couloirs sont habités. Quelque chose les hante ! Plus on descend, plus on sent cette présence peser sur les pensées. L'homme à qui j'avais acheté cet immeuble me l'avait laissé pour une bouchée de pain. Il semblait s'enfuir de l'endroit. D'ailleurs il est mort peu de temps après avoir quitté ces murs. Il a dépéri, comme par manque de nourriture, ou privé d'une drogue…
Souvenez-vous ! Un de nos chercheurs !! Tombé dans le coma après avoir manipulé l'Objet ! Il vient d'être touché par des câbles de haute tension. Il devrait être mort, à l'heure qu'il est. Au lieu de cela, il a sauté par la fenêtre de sa chambre et s'est évanoui dans la nature. Il serait un sujet d'étude fantastique pour les savants du Dispositif. Il me suffirait de quelques hommes…
Il vient du fond de l'océan. Ça se passe quelque part dans l'Atlantique pendant plusieurs nuits. Des pécheurs remarquent d'étranges lumières. Au début, personne ne prend leur récit au sérieux. Mais après quelques mois et devant l'insistance de leurs affirmations, une petite station de recherches maritimes dépêche un navire d'exploration sur place. Les lumières s'étant à nouveau manifestées - cette fois-ci sous les regards scrutateurs de plusieurs chercheurs - on descend un bathyscaphe capable de supporter les pressions formidables des grandes profondeurs. Or, contrairement à toute attente, plus la capsule étanche plonge vers le fond marin, plus la température de l'eau augmente, chaleur qui émane d'un objet à la luminosité blanchâtre. Grâce à de grandes pinces d'acier et de câbles solides, le bateau remorque la chose trop brulante pour être hissée à bord. Le navire n'atteindra jamais son port d'origine. Coulé corps et biens, probablement par un vaisseau du Dispositif, il disparait sans trace. L'objet refait surface peu de temps après, dans cette base souterraine.
C'est dans ma ruelle où je dors. Il y a les meilleurs cartons. On dort bien. Si un jour vous savez pas où aller, c'est là qu'il faut venir. Je me réveille et y a ce chat. D'abord, je le vois pas bien. Pis, il vient vers moi. Y m'aiment bien les chats ! Et là, je le vois mieux, et il est tout blanc et lisse. Comme de la porcelaine dans les vitrines des magasins chers. Il fait chaud, d'un coup. Je tends mes mains au chat e il vient3 quand je le touche, c'est comme du fer chauffé à blanc. Du coup, mes mains brûlées se couvrent de ce truc vert ! alors, ça fait moins mal, mais mes mains y fonctionnent plus. Et pis là, voyez, ça avance le long des bras. Je sais pas ce que ça va me faire, mais j'ai pas peur, docteur ! le chat, il est parti dans le terrain vague derrière ma ruelle. Pis, je sais plus…
Méfie-toi des trois ! Gare aux six carrés ! Tu es l'un, mais tu n'en es qu'un ! Un dieu mourra pour toi ! Rien ne se répète ! Leur élément de l'est pas !
Ce sont les déçus, les rejetés, les laissés-pour-compte de ces temps difficiles. Mais au lieu de dériver sur le fleuve chargé des débris de l'effondrement de notre ère, ils nagent à contre-courant. Ce sont les expatriés du Soleil et de la Lune, du ciel et de la lumière. Ils vivent là où le monde extérieur ne peut leur nuire. Dans les égouts et tous les autres passages creusés à travers les siècles par les hommes qui peuplaient ces lieux avant nous. L'homme jaune, l'homme noir, l'homme blanc, l'homme rouge et… d'autres avant eux.
Il n'y a de pieu sinon la vie.
Il a le nez d'un détective. Et le reste du visage n'est pas très joli non plus.
Je viens du pays des dieux. D'Argentine. Là où le soleil est une orange géante et où le ciel est si vaste qu'il est un reflet du paradis.
Toute influence est immorale.
Cromwell Stone s'avère vite bien moins simple qu'il en a l'air.
Bonjour Monsieur Franck, vous avez bien dormi ?
Notre corps est une fleur qui s'épanouit quelque peu puis se flétrit.
– Il faut assainir l'Espagne, je suppose, lâcha Falcó pour le sonder, en le regardant de côté.
– Je préfère l'assainir sur le front. Ce que nous voyons là pue la revanche et l'ignominie.
La démagogie est à la démocratie ce que la prostitution est à l'amour.