AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Beaux Arts Magazine (108)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Beaux Arts Magazine, n°456

Hélas, difficile d’y échapper….. un article sur l’art qui glisse sur une peau de banane !!… tout ça pour nous dire qu’il vaut mieux en rire …. Jaune sans doute, si encore il lui avait mis un gilet à cette pauvre banane !



Sinon j'en retiendrai :

- Un article sur Edward Hopper

- Un article sur Andrea Mantegna « l’homme de pierre » (expo à Turin) qui aura ma préférence

Commenter  J’apprécie          60
Beaux Arts Magazine, n°415 janvier 2019

Retenir :



- « Le voyage miraculeux » de Damien Hirst à Doha au Qatar. Bravo l’Hirstérique !

- Le patrimoine, autre victime de la guerre au Yemen « Ravagé par quatre ans de conflit, le pays doit faire face, outre le lourd bilan humain, à la destruction de ses biens culturels. Dans une indifférence quasi générale».

- «Franz Marc et August Macke (1909-1914)» L’orangerie.fr + Hors-série Beaux Arts Éditions

- Rétrospective Vasarely au Centre Pompidou. "A l’époque, dans les grands magasins, on vendait du Vasarely «au mètre». Papier peint, nappe, vaisselle, foulard, montre, vase, logo, tapis, tête de lit, bikini…." Pas trop fan, mais l’article est assez intéressant avec le recul.

- Giovanni Bellini et Andrea Mantegna, beaux-frères à la ville, sont avant tout deux ténors de la Renaissance italienne…. «La présentation au Temple» : de toute beauté !! (hélas à la National Gallery)

- Reportage : Shanghai : explosion artistique d’une ville monde.

- Rendra-t-on ses chefs-d’œuvre à l’Afrique ? Le point sur un dossier explosif. Contexte, œuvres concernées, cadre juridique, pays demandeurs…

- Découverte de Kerry James Marshall.

Commenter  J’apprécie          60
Beaux Arts Magazine, n°408

Encore un numéro comme ça... Demain j'arrête BAM, il y va de ma santé mentale et visuelle !!
Commenter  J’apprécie          60
Beaux Arts Magazine, Hors-série : Francis Bacon

Francis Bacon. Pourquoi ai-je acheté cette rétrospective des oeuvres de Francis Bacon, peintre anglais dont la violence des scènes choque?

Je m'interroge encore car ses huiles (beaucoup de corps tronqués et de visages déformés) et ses triptyques parlent de mort, de chair, de torture et de sang. Ils crient, hurlent, gueulent, luttent sans doute, peuvent rebuter mais ne laissent jamais indifférent.

Il a quelque chose qui fascine, un côté animal sanguinolent, une folie sous-jacente (liée sans doute à une vie de dérives), un talent empreint de douleur qui émerge directement de sa boite noire.

Décorateur londonien dans les années vingt, il s'adonne par la suite à la peinture mais détruit toutes ses oeuvres en 44, le succès vient après.

Francis Bacon (hors série Beaux arts magazine en partenariat avec le Centre Georges Pompidou richement illustré de planches couleur et photographies de l'artiste) constitue une bonne approche pour qui a envie de connaitre ou comprendre une âme d'artiste écorché vif et étudie sa "relation privilégiée" avec Michel Leiris et ambivalente avec le public.
Commenter  J’apprécie          60
Les secrets des chefs-d'oeuvre de la BD

Je remercie Babelio et BeauxArts Éditions pour l’envoi des secrets des chefs-d’œuvre de la BD. Un choix de 22 bandes dessinées éclectiques qui plaira au plus grand nombre. Certaines ne sont plus à présenter comme Black et Mortimer tandis que d’autres m’étaient inconnues…après, je ne suis pas la plus calée sur le sujet !



On plonge dans le processus d’élaboration avec les problématiques du moment. Par exemple, l’importance du contexte historique. Dans le Lotus Bleu, il a été recommandé de ne pas mettre de natte à ses personnages, symbole d’esclavage.

L’évolution de la technologie : Akira est la première BD colorisée par ordinateur.

La publication : Maus qui traite de l’Holocauste a eu de grandes difficultés à trouver un éditeur.



Cet ouvrage est riche d’informations. Le vocabulaire dédié est expliqué, de quoi parfaire ses connaissances. Chaque œuvre ayant son histoire particulière, il n’y a pas de redondance et le plaisir est renouvelé à chaque nouvelle BD.



Ce livre m’a permis d’appréhender différemment ces classiques connus ainsi que de découvrir de nouveaux auteurs car les planches sont suffisamment longues (avec des histoires complètes) pour en apprécier les dessins et le contenu. Tout ça pour dire qu’au-delà d’apprendre sur le processus de création, le lecteur est immergé dans l’univers étudié.



Je trouve le livre qualitatif dans sa forme et son contenu, très bien conçu pour les férus ou non de BD. La curiosité suffit à s’intéresser au sujet et son traitement à s’en passionner.

Un beau livre à offrir.
Commenter  J’apprécie          50
Beaux Arts Magazine, n°422 Août 2019

A retenir :

- Intéressante rubrique « culture numérique » : le meilleur d’instagram : inventif à souhait !



- « Bien avant l’ère du selfie et des emojis, les sentiments humains ont engendré une époustouflante iconographie. Des temps antiques jusqu’aux mythologies contemporaines, Beaux Arts décrypte pour vous leurs plus savoureuses expressions. » :

L’art des émotions : article intéressant, et qui débute par Jean-Jacques Lequeu et son « Jeune homme faisant la moue » … (pas moi !)



- Tous les visages du rire. « On a longtemps ri jaune en Occident. L’hilarité y était associée au mal et à la folie. En Chine, le rire fut, pour un artiste comme Yue Minjun, une arme contre la censure dès le début des années 1990.

Tour d’horizon de Bruegel l’Ancien à Roland Topor en passant par Maurizio Cattelan. »

J’en ris encore.



- « Quand nos désirs font désordre » … : « Depuis Zeus et Picasso, rien de plus pittoresque que de se prendre pour une bête. La preuve en quelques scènes de genre musclées. »

Les faunes sont lâchés….



Belles découvertes : JP MIKA : talentueux, drôle et rafraîchissant, pour ne pas dire euphorisant.

Et Franz Xaver Messerschmidt, sculpteur : magnifique !



Un numéro riche au fond et intéressant. J’ai particulièrement apprécié ce menu dit « grand format » dans le sommaire, et qui consacre au dossier annoncé en accroche couverture, la moitié de l’espace magazine. Au moins là, on peut fouiller un peu le sujet et pas seulement le survoler.

Commenter  J’apprécie          50
Beaux Arts Magazine, n°410

Vue depuis l’édito, la promesse était pourtant belle…. Peut-être allions nous au Louvre, entrer dans l’aile de Flore et contempler des raretés d’art graphique réservées d’ordinaire aux amateurs qui en font la demande, lettre de motivation à l’appui …et qui sait contempler « un dessin de Raphaël copiant la Joconde de Vinci ! » Salive !

En guise on a droit à des pornos japonais, quelques autres zizis à Naples, une galerie de meubles à Fontainebleau fermée à double tour et accessible en visite « privilège » (on voit bien !) dont on nous fait l’aumône d’un méchant fauteuil, etc. etc. le reste à l’avenant, flanqué de titres aguicheurs pour remplir… et le clou : l’ « œuvre » de Damien Hirst exposée sur Mars …extraterrestre qui compte donc pour du beurre.



Je ne retiendrai pour ma part qu’un intérêt pour les tapisseries des Gobelins et UNE (une ça suffit, faut pas pousser !) peinture de l’ancien musée des Colonies, indépendamment des circonstances de leurs réalisations respectives.

Commenter  J’apprécie          50
Beaux Arts Magazine, Hors-série : Jardins

Un petit volume intéressant, pour se plonger ou replonger dans l'ambiance de l'exposition "Jardins" au Grand Palais. Oui, car tout le monde n'a pas les moyens de mettre 50€ dans un catalogue d'exposition, alors j'apprécie Beaux-Arts qui fait très régulièrement ces fascicules, bien fait à prix raisonnable.

On ouvre le livre par un entretien avec les commissaires d'exposition. C'est très appréciable pour mieux cerner la scénographie, le parti pris scientifique de l'exposition.

Mention pour l'article "Le jardin de A à Z" qui permet de balayer quelques œuvres se référençant au vocabulaire du jardin : Air et "Etude de nuages" de Constable, Flore et "Iris" de Patrick Neu, Terre et "Coursegoules" de Dubuffet.

On termine par les jardins d'artistes mythiques : Fragonard, Monet, Caillebotte, Klimt, Matisse, Magritte, Redon, Picasso. Ceux là on droit à des représentation particulièrement grandes et à un petit paragraphe explicatif.

Un petit plaisir pour les yeux.

Commenter  J’apprécie          50
Beaux Arts Magazine, Hors-série : Blake et Mo..

Est-ce parce que la première aventure de Blake et Mortimer fut publiée en 1946, l'année de ma naissance, que je suis devenue, mais bien plus tard, une inconditionnelle ? Donc, je me suis ruée sur ce nouvel ouvrage d'exégèse, publié par la revue Beaux-Arts et dont la rédaction en chef a été confiée à Vincent Barrière.

Comment comprendre les thèmes majeurs de la saga en huit étapes ? Cette fois, il est fait référence non seulement à l'oeuvre originelle d'Edgar P. Jacobs mais étalement à ses successeurs : Ted Benoît, André Juillard, Chantal de Spiegeleer, Jean Dufaux, Jean van Hamme, Yves Sente, René Sterne, Antoine Aubin et Etienne Schréder. Car tous ont assimilé avec humilité et créativité les codes du créateur.

Hommage est tout d'abord rendu à l'art de coloriste d'E.P. Jacobs, son extraordinaire maîtrise du décor et des lumières, fruit de son expérience d'homme de théâtre. Mais aussi à ses fantasmes récurrents : la sensation d'enfermement dans les profondeurs souterraines, la foi dans la science, l'aversion pour les totalitarismes, la dimension relative de l'espace-temps chère à Einstein.

On retrouve donc avec plaisir les dinosaures fantasmagoriques, les mystères toujours opaques de la construction des pyramides, le destin énigmatique de Judas, les techniques de manipulation mentale (très à la mode en ce moment avec le transhumanisme), les engins extraterrestres, les richesses convoitées de l'Antarctique, les méthodes de cryptage …

La série d'aventures de Blake et Mortimer revisite les mythes de la culture contemporaine. Cinquante années de recul nous permettent de mesurer combien l'art de la prévision – et de la science-fiction – est aussi l'art de se tromper. Les sources de E.P. Jacobs sont claires : H.G. Wells (la machine à explorer le temps date de 1895), mais aussi le cinéma hollywoodien. Les références sont passionnantes … Tous se sont largement trompés, sauf peut-être Isaac Asimov dans « Fondation » (1969). Mais leur mérite est aussi de nous replonger dans l'atmosphère de la guerre froide.

Cet ouvrage érudit et abondamment illustré est une pépite pour les aficionados du grand blond et du teigneux roux ! A lire sans modération.


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          50
Beaux Arts Magazine, n°380

Je retiens pour ma part dans ce numéro :

- Une guerre sur le terrain du patrimoine : « En quelques années, le Proche-Orient a perdu les fleurons de son patrimoine, victime des guerres et du vandalisme en Syrie, en Irak ou au Yémen. La communauté internationale peut-elle y faire face ? ». Eléments de réponse.



- La peinture figurative aujourd’hui : « après des années passées à s’incliner devant les tenants de l’abstraction, nombreux sont les artistes à s’adonner désormais à une peinture ancrée dans le réel. » Les nouveaux hérauts d’une figuration dépoussiérée.



- Inventaire des vanités contemporaines : « Nature morte néo-pop ? Haiku de supermarché ? Entre saturation rutilante et objets bizarres, la palette des peintres se charge d’un fatras insolite.»



- « A la découverte d’un herbier cosmique » : Rincez-vous l’œil avec ce fac-similé d’un traité enluminé du XVe reproduit par les Editions d’art Moleiro. Superbe.

- Le monde selon Bosch : Une exposition à l’occasion des 500 ans de sa mort, rassemble la quasi-totalité de son œuvre. (Noordbrabants Museum 13 février- 8 mai) Pour les chanceux.

- Bande dessinée : Festival d’Angoulême (qui se termine bientôt)



Ces trois derniers articles valent à eux seuls tout l’intérêt de ce numéro.

Commenter  J’apprécie          50
Beaux Arts Magazine, n°368

Edito de Fabrice Bousteau « Une image ne tue pas » et un premier et discret article en « Hommage à Charlie Hebdo » (« à l’unisson de la planète, Beaaux Arts ne pense qu’à ça »)

- Comme le cubisme a irrigué la peinture, le « tubisme » étend son emprise sur l’architecture : Rotterdam a son Markthal, premier marché couvert des Pays-Bas : « la grande halle de l’indigestion »

- Publicité : France-Culture, chaque samedi 14h-15h Jean de Loisy : « Les regardeurs-Rendre présentes les œuvres du passé »

- Dossier « le pouvoir de la couleur » : après être sorti victorieuse du combat qui l’opposait au dessin depuis la Renaissance, la couleur triomphe au XXe siècle….

- Soto, l’artiste qui a fait bouger les lignes

- « Chercher l’art où il n’est pas » : bienvenue dans le musée conceptuel 100% foutraque qu’a imaginé le Palais de Tokyo.

- Bande dessinée / Festival d’Angoulême : les 6 meilleurs albums de l’année

- Exposition Caravage Petit Palais 24 février – 24 mai

- Enquête : pourquoi le marché de l’art se dispute le street art ?



Un bon cru.

Commenter  J’apprécie          50
Beaux Arts Magazine, Hors-série : Musée Soulages

Rodez est une commune française située dans le Midi de la France, près de Toulouse, dans le Rouergue. C’est là, le 31 mai 2014, que le Musée Soulages a ouvert ses portes au public. C’est un édifice en cinq volumes recouverts d’acier Corten, une sorte d’écho à l’œuvre du peintre abstrait français. Il est la création de l’agence RCR arquitectes. Il accueille les visiteurs avec ses 1700 m² d’exposition permanente, et ses 505 m² dédiés aux expositions temporaires et aux artistes contemporains. Le reste de la surface totale (6600 m²) est dévolu à l’accueil, la librairie, l’administration, les réserves, la brasserie, bref, tout ce qui se trouve dans un musée digne de ce nom.

Pierre Soulages (1919 - ) est le pape du noir. Il a donné en 2005, puis en 2009, une collection exceptionnelle de plus de 500 pièces (estampes, peintures sur papier, huiles sur toile, cartons pour les vitraux de Conques ainsi que des dessins au brou de noix). Visiter le musée est donc un parcours dans la vie de cet homme sobre, de ses premières peintures figuratives jusqu’aux grands monochromes de ces dernières années. De son propre aveu, Pierre Soulages est né deux fois : la première à Rodez, la veille de Noël, puis à la peinture contemporaine. Et la biographie est évoquée en huit dates clés vers le milieu de la revue. Ainsi que l’esthétique propre aux œuvres de Soualges : le noir est une couleur comme les autres ; il n’y a pas un noir mais bien des noirs (ce que Vincent Van Gogh avait remarqué en regardant les tableaux de Frans Hals). Enfin, sept œuvres majeures sont commentées par Pierre Encrevé, auteur du catalogue raisonné des pentures de Pierre Soulages. Pour ma part, j’ai un faible pour « Peinture 256 x 360 cm, 14 avril 1964 ». Un article consacré aux vitraux de l’abbaye Sainte-Foy de Conques clôt l’ensemble.
Commenter  J’apprécie          50
Beaux Arts Magazine, Hors-série : Léonard de Vi..

Magnifique numéro spécial entièrement consacré à Léonard de Vinci, peintre, humaniste, ingénieur.

Au sommaire je retiens tout particulièrement (en plus de tout le reste) :



Un génie dans son temps

- Le roi bâtisseur et le prince des songes : Gonzague Saint-Bris **

- La Renaissance : un souffle nouveau sur le monde : Alain Vircondelet

Dans l’atelier du maître

- Pénétrer l’esprit de Léonard pour percevoir le cheminement de sa création

Genèse de la Sainte Anne

Restaurer et authentifier Vinci

- redonner à la Sainte Anne ses splendides couleurs originelles fut un véritable défi scientifique.

- La Joconde éclipsée par sa doublure du Prado.

Les écrits de Léonard : le mystère sans fin.



Je ne résiste pas à partager l’éditorial « Le suprême visionnaire », qui lui rend un hommage que je trouve des plus délicats et des plus beaux, le plus juste que l’on puisse lui faire :



« Savoir voir ; tel était le credo de Léonard de Vinci. Semblable projet paraît évident, presque naïf. L rapport le plus immédiat à la réalité environnante passe en effet par la vue et, sans cesse, nous l’examinons pour nous y repérer, nous y mouvoir, l’investir et l’habiter. Certes… Mais Vinci songeait à une tout autre chose, autrement plus ambitieuse. L’œil humain, « fenêtre de l’âme » selon ses mots, n’était pas seulement à son sens un organe pour évoluer dans l’Univers ; il était un outil pour le comprendre.



Vinci écrit un jour que « la peinture est un art et une science » et il ajoute qu’elle est « parente de Dieu ». C’est que la peinture est précisément l’exercice infiniment exigeant grâce auquel le regard, bientôt relayé par la main, s’ouvre enfin assez pour saisir la nature dans toute sa complexité. Art et science se pénètrent mutuellement et quand Vinci crée, il se glisse, quoique simple mortel, dans l’esprit du Créateur… Le peintre est donc cet être héroïque dont les efforts titanesques, quand ils n’échouent pas (et ils échouent souvent), finissent par dessiller l’Humanité entière.



Pourquoi y a-t-il urgence à poser les yeux sur une œuvre de Léonard de Vinci, et plus encore sur une œuvre magnifiquement restaurée, conforme aux intentions initiales de son auteur, comme l’est aujourd’hui la Sainte Anne du Louvre ? Parce qu’elle nous permet de voir plus distinctement le monde. Regarder le cosmos avec Vinci, le regarder vraiment, c’est pénétrer, jusqu’à l’invisible, jusqu’au concept, jusqu’au rythme secret et divin, l’intelligence et la beauté. »



Cela compensera car je vais devoir me faire violence pour ne pas poster trop de citations tant ce magazine regorge d'informations intéressantes que j'aimerai retenir. Croyez-moi, ce magazine vaut titre de livre, tant par sa teneur que par sa richesse d'illustrations.



**A noter pour ceux qui l'ignorent que la famille Saint Bris est propriétaire depuis 1854 du Manoir du Clos Lucé, résidence de Léonard.

Commenter  J’apprécie          52
Beaux Arts Magazine, Hors-série : Brancusi

English édition.

Sûrement acheté lors d'une visite du Centre Pompidou, ce livre d'art sur Constantin Brancusi (sculpteur roumain né en 1876 et mort en 1957) est d'une pure beauté.

"Anti-Picasso", il a vécu à Paris à partir de 1904 et a fréquenté Marcel Duchamp, Erik Satie,Fernand Léger.. Empreint d'un certain "mysticisme" et d'une vision "cosmique" du monde, il a essayé de capter l'invisible dans son art.

Corps,visages, formes ovales douces donnant envie de les toucher, Brancusi, biographie (vie et expos) richement illustrée de photos(atelier artiste au travail) et oeuvres, permet une bonne approche de ce sculpteur hors pair dont les célèbres sculptures en forme d'oeuf: Newborn (en marbre),Head of child (en bois), Sleeping Muse (en bronze) sont fort connues.
Commenter  J’apprécie          50
Beaux Arts Magazine, n°407

Pour mémoire :

- « Les applis mobiles font le jeu de l’art.

Explorer les musées et découvrir des œuvres tout en s’amusant ? Beaux Arts Magazine

a sélectionné des expériences ludiques à tester sur tablette ou smartphone. »



Bien aimé cet article : le pire et le meilleur…. à chacun de choisir…



- Grant Wood (1891-1942) Un roman américain.

Porté aux nues pour avoir su cristalliser dans « American Gothic » l’esprit pionnier de l’Amérique, puis méprisé pour ses mêmes raisons, l’enfant prodige du Midwest fait aujourd’hui l’objet d’une rétrospective majeure à New York. (Portrait).



- Très intéressant et très bon article sur le street art, dont je suis friande

- Et aussi fort intéressant l’article sur les fragilités de notre légendaire Mona Lisa.

Commenter  J’apprécie          40
Beaux Arts Magazine, Hors-série : Matisse&Rod..

Présentation classique comme c'est souvent le cas pour les catalogues d'exposition des musées. Toutefois, il s'agit d'une bonne introduction aux oeuvres des deux artistes.
Commenter  J’apprécie          40
Beaux Arts Magazine, n°383

Ce numéro, nous promet un « tour du monde des murs » mais tous les tours du monde (pas plus que leurs murs) ne se ressemblent, ici ce sera plutôt un petit tour (pour mon appétit du moins), même s’il nous emmène de Delhi à Bogota via Naples et Atlanta…. Ce qui ne veut pas dire inintéressant pour autant, ni que j’aie boudé mon plaisir…

D’autant qu’il pose la question pertinente : « Récupéré à la fois par les promoteurs immobiliers, les responsables politiques et le marché de l’art, le Street art va-t-il survivre à sa gentrification annoncée ? Saura-t-il résister et devenir autre chose qu’un joli papier peint urbain à forte valeur ajoutée ? » …. et donne ses raisons d’y croire.



A retenir aussi dans ce numéro et dans le désordre :

- Une chronique de Nicolas Bourriaud : « La France est-elle globalement dépassée ? N’en déplaise à Time Magazine, la culture français n’est ni morte ni moribonde. Mais elle doit adapter ses représentations esthétiques et politiques au chaos de notre monde globalisé si elle veut rester dans la course. Il n’est pas trop tard. »

- Une critique par moi remarquée à propos du livre de Shlomo Sand : « La fin de l’intellectuel français ? De Zola à Houellebecq », et titrant « Les artistes plus engagés que les intellectuels ? De Zola à Michel Houellebecq, l’historien israélien Shlomo Sand s’émeut, dans un essai caustique et autobiographique, du sort de l’intellectuel français, dont la « décadence » surmédiatisée pourrait bien annoncer la fin. »

- « Giorgione, la beauté de l’insaisissable », comme l’appelait André Chastel : Qui était-il ? Que racontent ses œuvres ?

- Récit d’une enquête qui a révélé certaines mœurs du marché de l’art : « A Drouot, des cols rouges pas très nets « Nestor, Porcinet & Co. La mafia des Savoyards de Drouot » « chargés de la manutention des œuvres vendues à l’Hôtel Drouot, les célèbres « cols rouges » sont jugés pour vol et recel en bande organisée devant le Tribunal de Grande instance de Paris. » …. Une enquête pour le moins insolite et édifiante.

- Non moins édifiante la rubrique « Ces Rembrandt que la France a failli perdre » ….

- Eva Jospin et sa forêt de carton qui donne le frisson…

Commenter  J’apprécie          40
Beaux Arts Magazine, n°372

Découverte pour moi de l’Américain Henry Darger (1892-1973) auteur d’une épopée visuelle monstre « déployée sur plus de 15 000 pages et révélée en 1973 à la faveur d’un hasard improbable, une saga de fillettes hermaphrodites, devenue trésor inestimable de l’art brut. » Un monde étrange, troublant voire dérangeant. (Exposition au Musée d’art moderne de Paris du 29 mai au 11 octobre)



Intéressante la rubrique archéologie consacrée à la Grotte Chauvet Pont d’Arc en Ardèche (à noter qu’un HS Beaux arts lui est consacré)



Déçue par contre par le dossier « une histoire du détail dans l’art » thème du numéro. Je l’ai trouvé insuffisant tant en qualité qu’en volume, avis personnel bien sûr.

Commenter  J’apprécie          40
Beaux Arts Magazine, n°367

Dans ce numéro :

- Le talent est-il héréditaire ?

- Livres : gros plan sur l’art flamand (ne pas s'affoler : 2 pages)

- zoom sur « l’art à vue d’œil » Beaucoup d’artistes ont été et sont encore fascinés par les yeux, symbole, mystique ? ce numéro tente de nous aider à y voir plus clair, … personnellement les choix artistiques ne m’ont pas fait palpiter.

- Exposition Jacques Monory pour les amateurs, dont je ne suis pas.

- Alors reste le Kama Sutra, le livre des sens que tout le monde connaît, du moins de nom…. Tiens, tiens, pas inintéressant du tout !

- Quant à sa présentation des grandes expositions 2015 ? Une sélection.

Commenter  J’apprécie          40
Beaux Arts Magazine, n°307

Je retiens dans ce numéro :

- La présentation du livre de Bernard Marcadé « 53 œuvres qui (M’)ébranlèrent le monde » (éditions Beaux-Arts éditions) « Rencontre avec ce critique aux gais savoirs »

- Vol des œuvres d’art : enquête sur un trafic qu’Internet et les nouvelles technologies sont en train de bouleverser. Très bien.



Egalement si intérêt :

- Pour les amateurs de Lucian Freud, (accroche « tapageuse » en couverture), ne vous précipitez pas pour rechercher ce numéro, vous n’y trouverez hélas qu’un encadré d’à peine ½ page…



- Pour ceux qui apprécient Boltanski un article que j’intitulerais volontiers pour ma part : Quand l’art réhabilite les petits métiers : aujourd’hui, les chiffonniers



Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Beaux Arts Magazine (269)Voir plus

Quiz Voir plus

Rhinocéros de Ionesco

Qui prononce la première réplique de l'oeuvre?

Jean
L'épicière
Bérenger
La serveuse

10 questions
291 lecteurs ont répondu
Thème : Eugène IonescoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}