Critiques de David B. (261)
Les dessins de David B que j’affectionne toujours autant ne me sauveront pas de l’ennui qui me traine à chaque page lu. Trop d’informations, d’évènements, de personnages. Aucun travail de synthèse ? Obligés de revenir en arrière sans arrêt pour comprendre, je n’arrive pas à me concentrer.
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Dans une atmosphère fantastique, David B mène l’enquête sur “les incidents de la nuit” : un vieux journal écrit par un drôle de personnage, Travers, qui joue à cache cache avec la mort et qui rend hommage au dieu du néant. David B sait créer du mystère à travers un dessin très détaillé et un jeu sur le motif, un noir et blanc expressif et un scénario bien ficelé.
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Ce deuxième tome de "Terre de feu" poursuit l’étrange huis clos qui se déroule dans un coin perdu de l’Amérique du Sud, là où, pour l'instant, la terre côtoie encore les icebergs. C’est donc en bordure du monde, au milieu de plaines désertiques en rupture avec la civilisation, que David B. et Hugues Micol poursuivent cet étrange western, situé de l’autre côté de l’équateur.
Les règlements de comptes dans la pampa patagonienne servent à nouveau de toile de fond à ce western complètement décalé, où de nombreux éléments et personnages atypiques viennent se mêler à une aventure toujours aussi surprenante. David B. revisite et s'approprie le genre du western pour lui donner cette dimension onirique si singulière qui le caractérise.
Malheureusement, les nombreuses pistes développées lors du tome précédent sont abandonnées au profit de nouvelles ... qui n’aboutissent pas beaucoup plus. Alors que le premier tome se concentrait sur Lord Wales et sa troupe de chasseurs d’indiens, sur Nathan Lowatt, un aventurier américain parti au loin pour savourer le plaisir de rentrer chez lui, sur Lord Hexam, l’homme qui a commandité l’éradication des indiens et sur "l'archer rouge", ce guerrier de légende que craignent les autochtones, cette suite ne semble pas vraiment vouloir éclaircir les desseins de chacun. David B. préfère lancer de nouvelles intrigues et se concentrer sur de nouveaux personnages. Que ce soit le message codé des services secrets autrichiens qui intrigue les «Noctambules», cette nouvelle équipe de tueurs chiliens, ou les rôles surprenants de Monsieur Gris, un nain intriguant, et du dieu Huecuevo, l’auteur donne l’impression de vouloir en faire trop ... de vouloir surprendre à tout prix, mais sans avoir l’intension de répondre aux questions que suscitent tous ces développements. Si l’originalité est indéniable et que le récit s’avère malgré tout intriguant et prenant, il laisse cependant un goût d’inachevé.
Le graphisme demeure par contre irréprochable. Les superbes dessins en noir et blanc d’Hugues Micol confèrent au récit une ambiance oppressante. L’auteur dépeint les steppes de Patagonie dans toute leur authenticité et semble dissimuler un danger permanant dans les hautes herbes. Le dépaysement procuré par les décors crépusculaires et envoûtants s'allie à une atmosphère de bout du monde pour un visuel en tous points remarquable.
Un Far West bien différent, celui du Sud ... mais surtout celui de David B et Micol.
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C’est encore sous le charme de l’excellent "Martha Jane Cannary" que j’ai craqué pour ce nouveau western de chez Futuropolis.
Le récit nous propulse dans un décor peu exploité en bandes dessinées, au milieu de plaines désertiques en rupture avec la civilisation. Tout comme c’était le cas dans le "Rio negro" d’Iwan Lepingle, cette aventure se déroule dans ce coin perdu de l’Amérique du Sud, là où la terre côtoie (pour l’instant) encore les icebergs.
C’est donc en bordure du monde que le lecteur va pouvoir suivre un groupe de gauchos chasseurs d’indiens qui tentent de débusquer les derniers autochtones. Outre ces règlements de comptes dans la pampa patagonienne qui servent d’intrigue de fond, David B livre surtout
un western complètement décalé, dans la lignée de parutions telles que "Gus" ou "Big Foot". De nombreux éléments et personnages atypiques viennent ainsi se mélanger à l’aventure de manière surprenante et cohérente.
Les superbes dessins en noir et blanc d’Hugues Micol plongent le récit dans une ambiance oppressante. A l’aide d’un graphisme dépaysant, l’auteur dépeint les steppes de Patagonie dans toute leur authenticité et livre des décors crépusculaires envoutants et des hautes herbes qui dissimulent un danger permanant. Une atmosphère de bout du monde très réussie.
Excellent mise en place qui permet aux lecteurs de découvrir un autre Far West, celui du Sud.
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super saga (3 tomes) où j'ai appris plein de trucs ; dont le 1er contact de l'Amérique avec la zone du Moyen-Orient :
la piraterie que les 1ers bateaux USA (suite à leur indépendance) ont eu à régler avec la Libye, la Tunisie et le Maroc : les américains, sûrs d'eux, n'ont pas voulu transiger comme les Européens et se sont donc engagés sur le terrain de la guerre (leur 1er guerre à l'extérieur, c'est contre des musulmans ...) ;
et comme ils ne connaissaient pas leurs ennemis (car trop loin de leur territoire), les américains se sont pris leur 1ère défaite !...
Bien connaître son ennemi avant le combattre a été la leçon / morale de cet rencontre ...
Et ça dure comme ça depuis 1792 ;)
Je conseille donc la lecture de ces 3 T. pour ceux et celles qui veulent mieux comprendre les relations internationales dans la zone
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L'histoire pour que l'on puisse la comprendre. Belle démarche, mais vu le bazar des politiques décrites et les nombreux conflits en résultant j'ai été un peu déçu, ça va trop vite, trop superficiel. Le premier tome était déjà limite. Toutefois vu le manque d'ouvrage didactiques sur ces sujets je ne peux pas trop cracher dans la soupe
Une réédition complétée serait la bienvenue.
Au final c'est tout de même fort recommandable pour comprendre enfin comment on a pu en arriver à ce monde de guerre, de fureur et de terreur. Beau bilan sanglant pour les empires du monde.
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Dans l'Ascension du haut mal, David B. (également cofondateur de la très chouette maison d'édition L'association) nous raconte la vie familiale qu'il a connu, de son enfance à l'âge adulte, alors que son frère Jean-Christophe souffre d’épilepsie. Il nous y décrit notamment les sentiments qu'il a éprouvé face à la maladie alors qu'il était enfant ainsi que les innombrables traitements subis par son frère, mais aussi parfois par le reste de la famille, dans l'espoir d'une guérison.
Les graphismes, tout en noir et blanc, sont exceptionnels. Une très chouette lecture.
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