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Citations de Fabcaro (1246)


Il précise "Je suis berrichon" comme Chabloz m'avait précisé qu'il était bourguignon, comme si l'origine provinciale était un gage indiscutable de confiance et d'honnêteté, un passeport de valeurs ancestrales, on pourrait presque se contenter de ce bagage dans un CV. Expérience professionnelle : berrichon.
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VICÉVERTUS :
Au revoir, mes amis. Je reviendrai demain me réapprovisionner. Ce village dégage une vibration merveilleuse...
Belle journée, prenez soin de vous ...

OBELIX :
Tiens, voilà l'autre providentiel...

ASTERIX :
C'est qui, au juste , ce romain?

CÉTAUTOMATIX
Un voyageur qui cherchait du poisson faisandé pour faire de la colle...
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Aaah, Voilà, ça c'est du sanglier qui virevolte !
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Nous vous informons que nous circulons actuellement avec un retard de vingt sabliers suite à la chute de plusieurs châtaignes sur l'un des chevaux.
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Un légionnaire heureux est un légionnaire combatif, pour ça, rien de tel que la pensée positive et une alimentation saine...
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Ceux-là, ça fait tellement longtemps qu'ils n'ont pas vu la mer que s'ils se , réveillaient, il faudrait leur réapprendre à nager!
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-Eh, Abraracourcix, tu la connais , celle-là ? C'est un Numide, un Ibère, un Goth et un un Gaulois qui sont dans une galère...
-Je vois pas où c'est drôle.
-Et alors le Goth dit.. euh, non c'est le Numide qui dit.. Oui, non, parce que d'abord le Gaulois demande aux autres... euh, ah oui, non, c'est le Goth qui.. Attends.. c'est quoi déjà ?
-Ils ne semblent pas être seuls dans la galère !
-Je la connaissais avec un Belge..
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"Les Goths et les couleurs, hein...."
"J'ai passé l'âge de jouer avec les Goths"
(p. 5)
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 Fabcaro
- Les manifs de profs, ça vaut quand même pas les manifs de routiers.. Qu'est-ce qu'on a pu se marrer avec les routiers, à se saouler en bouffant des merguez... Encore mieux que la fête du parti communiste... Ces gars-là ont un humour terrible - les routiers pas les communistes... Avec les profs c'est pas pareil... C'est que des coincés. Le seul truc qui les excite c'est les 1er mai qui tombent un vendredi alors tu penses s'ils doivent pas se poiler tous les jours.
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si lors d'une première rencontre on présentait aux deux futurs amoureux un échéancier prévisionnel des événements à gérer à deux, comme on le fait pour les remboursements d'emprunt ,on porterait un coup fatal à la natalité.
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- Signes particuliers ?
- J'aime bien regarder des photos de Renault 16 TS sur internet...
- Non, je parlais du fuyard...
- Ah, pardon... Petit, les cheveux gris, la quarantaine...
- Et les vêtements ?
- Oh, vous savez, je suis plutôt classique : chemise et pantalon de toile.
- Non mais le fuyard...
- Ah oui pardon...Un jeans et un gilet à capuche.
- Quelle couleur ?
- J'aime bien le marron.
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Rien n’est moins intéressant que les gens qui vous parlent de leurs travaux, voilà typiquement le genre de sujet (avec les résultats scolaires de ses enfants) qui n’intéresse que celui qui en parle.
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La réalité n'était pas catastrophique, elle n'était que normalement médiocre. J'étais rassuré.
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Isabelle appartenait à cette génération d’étudiantes qui voulait partir en Afrique, à cette époque c’était une fatalité qui s’abattait sans prévenir sur une certaine frange de la population féminine, on n’y échappait pas l’acné à 12 ans, l’Afrique à 19, elles attrapaient l’Afrique comme on attrape la varicelle. On les voyait, du jour au lendemain, transfigurées, transmutées, déambuler, vêtues de sarouels informes, le vêtement le moins sexy qui soit, transformant le campus en immense course en sac. Tout juste sarouélisées, elles vous toisaient, vous écoutaient à peine, vos problèmes n’en étaient pas vraiment pour elles que la plaie suivante de l’Afrique empêchait de vivre sereinement.
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Un secouriste est impliqué dans la mort de dizaines de personnes. Chaque fois qu'il pratique un massage cardiaque, l'accidenté meurt. Il finit par être soupçonné d'homicide et aussitôt mis en garde à vue, jusqu'à ce qu'on découvre la raison des décès : à l'école de secourisme, on lui avait enseigné le massage cardiaque selon une technique bien précise de pressions sur le thorax suivant le rythme de Stayin' Alive des Bee Gees, or lui, tout au long de sa vie, avait confondu Stayin' Alive et Born to Be Alive. Il finira par être relâché mais ne s'en remettra jamais vraiment. Un roman sur la reconstruction, la résilience et l'échec de l'orientation scolaire. (Références : cette infirmière qui donnait la mort à ses patients, Alerte à Malibu).
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Et Denis lance un Yes qui sonne jeune et me fait vieillir instantanément, et je maudis ce C’est parfait qui a pourri toute mon existence, qui jaillit malgré moi, incontrôlable, dès lors que s’impose à moi une opportunité dont je ne veux pas, c’est parfait à la coiffeuse qui a coupé trop court, c’est parfait à ma mère qui m’a fait un ourlet cinq centimètres au-dessus de ma chaussure, c’est parfait à ma baguette calcinée, c’est parfait à Hélène qui me dit On reste amis ? Mon épitaphe est toute trouvée : C’était parfait.
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- Oui, un polar très noir et très angoissant sur une actrice qui se réveille un matin et quelqu’un lui a dessiné une bite sur la joue.
- Oh excellent, c’est une métaphore de la place de la sexualité et de ses dérives dans une époque dominée par l’immédiateté et l’éphémère où la célébrité s’impose autant comme générateur de fantasmes que de frustration en incarnant des modèles factices inaccessibles.
- Non non, juste elle a une bite sur la joue.
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Comme disait ce philosophe dont j'ai oublié le nom : Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu.
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Mais si tu sais, j'avais toujours un pull à col en V avec un sous-pull à col roulé qui me faisait un gros visage et un survêtement marron qui moule les cuisses avec un petit élastique sous la plante des pieds pour que ça remonte pas alors que tout le monde avait des Adidas Challenger et toi tu passais tes récrés à traverser la cour. Avec ta copine, Sandrine Fréau, vous faisiez des aller-retours, vous marchiez côte à côte, lentement, et vous faisiez en sorte que vos pas soient réglés, au millimètre près. C'était comme un ballet, et j'aurais pu passer des heures à regarder ça. Je vous trouvais super mûres de passer vos récrés à marcher lentement en discutant au milieu de tous ces gens qui sa battaient, courraient, jouaient au foot, et je me faisais des scénarios où tu étais en train de lui parler de moi. Tu lui disais que tu pouvais pas me regarder parce que sinon tout le monde allait comprendre que tu étais amoureuse de moi. Tu voulais que ça reste un secret, un secret entre Sandrine Fréau et toi. C'est pour ça que tu me regardais jamais, et moi je te répétais mentalement que si, tu peux me regarder, les autres verront rien. Tu avais une veste un peu longue, bleue, genre K-Way. J'aurais pu trouver ça moche et pourtant je trouvais ça magnifique. Ça te donnait une personnalité à part, une hauteur que n'avais pas les autres filles. Et en classe, je passais mon temps à te regarder de trois quarts arrière. C'est pour ça que le jour où monsieur Basset m'a interrogé sur l'année du début de la cinquième république, j'ai répondu un truc qui n'avait rien à voir. J'avais pas entendu la question parce que j'étais en train de te regarder, en imaginant que tu m'embrassais derrière les sapinettes, avec les yeux qui se ferment. Et c'est, parce que, tu vois, si on me demande aujourd'hui l'année du début de la cinquième république, je saurai pas répondre. C'est une date que je saurai jamais, que je pourrai jamais retenir, parce qu'elle est parasitée à vie par cette image de toi en train de m'embrasser derrière les sapinettes avec tes yeux qui se ferment.
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C'est à ce moment-là que je l'ai menacé de faire une roulade arrière.
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Pour quelle raison Fabrice s'est il mis au ban de la société ?

Il a grillé un feu rouge
Il conduisait avec plus de 0,50 g
Il a oublié sa carte de fidélité
Il a volé des fraises Tagada au LIDL
Il a voulu payer ses courses en liquide

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