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EAN : 978B0BHQBFXGX
(07/10/2022)
4.43/5   7 notes
Résumé :
Sept nouvelles sombres et macabres.

Sept individus confrontés à des situations cauchemardesques.

Sept destins basculant du côté obscur.

Sept vies à tout jamais bouleversées.

Un recueil où la noirceur de l'âme humaine se révèle de façon crue et violente.
Un monde où l'horreur et la folie
n'ont plus de limite.

Oserez-vous vous y aventurer ?
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est attirée par la couverture que je me suis plongée dans la lecture de ses sept nouvelles.
Malheureusement, nombreuses sont les histoires de ce recueil à ne délivrer aucune chute satisfaisante, tant le clap final se dessine dès le départ.
Jour après jour”, celle qui ouvre le bal en est ainsi un excellent exemple ; ne prenant même pas la peine de se renouveler *jour après jour* (vous m'excuserez pour la blagounette). Tout est devinable assez tôt dans le récit, le reste étant du remplissage avec des dialogues toutefois sympathiques.
Si “Dans leurs yeux” confirme un phrasé qui n'est pas toujours des plus esthétiques chez Gabriel C. lorsque vient l'heure d'accélérer la tension, je m'avoue également déçue du peu de crédibilité avec lequel les cadres universitaires et psychiatriques sont décrits. À tel point que les dialogues (fonctionnant pourtant dans “Jour après jour”) s'avèrent ici sonner faux. Même le côté fantastique ne fonctionne pas, avec ce fameux don transmis par un chef Jivaro offrant un final attendu et réchauffé.
Et puis, tant qu'à m'attarder sur les autres nouvelles, j'ai trouvé “Plumes ensanglantées” assez amusante, en dépit d'un énième problème de tension, là où “En attendant les vagues” et “La ballade de Rosie” ne m'ont pas franchement inspiré de bon mot.
J'ouvre une petite parenthèse avec “Ouija”, où j'ai trouvé burlesque que le personnage de Jeff s'énerve de la sorte suite à une pétarade de questions dont son frère est l'instigateur. J'ai en effet retrouvé à diverses reprises cette manie déplaisante chez Gabriel C. À de nombreux moments, l'auteure vient ainsi ponctuer sa narration de multiples questionnements destinés à instiller le doute chez le lecteur, à l'image du bloc qui suit : “Mais c'était quoi cette histoire ? Avec qui Hélène était-elle ? Il n'avait pas reconnu la voix de l'autre personne. D'ailleurs, il n'était même pas sûr d'avoir entendu quelqu'un d'autre. Sa fiancée se moquait-elle de lui ? le menait-elle en bateau ?”
Une technique dont je doute de la pertinence, et qui a également le don de m'agacer. Jeff, t'es pas tout seul.
Heureusement, ma ténacité sera récompensée par “L'horoscope”, une franche réussite acide prenant même la peine de délivrer quelques punchlines mémorables (sur la couleur des cheveux de Tina et Mia).
Difficile toutefois de refermer le recueil avec le sentiment d'avoir été pleinement conquise
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Bonjour,

Mon retour sur( im)pulsions de Déborah Deborah Coladonato ( Gabriel.C
Pour m'y être collé plusieurs fois, je sais combien est difficile l'art de la nouvelle. Déborah en connaît tous les codes et a su offrir 7 nouvelles fascinantes. Voguant dans un univers toujours sombre, l'auteure nous entraîne dans les méandres de l'horreur et de la folie. Chaque paragraphe nous conduit vers cette chute qui fait qu'une nouvelle est ou non réussie. C'est un sans faute là. Bien sûr il y en a certaines que j'ai vu venir, d'autres carrément pas.
Avec une écriture très incisive, sans état d'âme, Déborah nous offre un voyage où finalement chaque (im)pulsions entraîne ses protagonistes vers la noirceur et la cruauté.
Mention spéciale à En attendant les vagues sur l'amnésie et jour après jour qui parle d'un couple un peu particulier !
Une chose est certaine, je vais très vite découvrir les autres écrits de Déborah . Moi qui aime les plumes vraies, sans chichi, et percutantes, j'ai trouvé ce qu'il me faut avec cette auteure.
Un univers noir à découvrir donc.


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« La peur gagne Mia. Elle voudrait pouvoir partir mais sincèrement elle est fascinée par le récit de son amie. C'est de la folie mais ça ressemble à une folie hypnotique »

Attention ! Ce livre est particulier ! C'est un hommage à notre regrettée disparue Sandra DEMOULIN, en effet, GABRIEL C. offrira la moitié de ses ventes afin de réaliser le rêve de Sandra. Je vous mets par la même occasion, le lien en suivant, pour les cagnottes qui malheureusement n'avancent pas. Donc je tiens à remercier avant tout GABY pour sa générosité, en espérant qu'elle fera des émules. Sinon ce recueil est composé de 7 histoires qui dépeignent la folie, la violence de l'âme humaine quand elle perd ses repères. Encore une fois, l'autrice nous emmène avec sa plume diabolique dans nos pires cauchemars.
C'est fluide, cela coule comme du sang bien chaud, et c'est vite lu. C'est d'ailleurs l'un de mes regrets, j'aurais aimé lire encore quelques récits supplémentaires avant de refermer ce livre. Vivement le prochain donc !
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Où se situe la limite entre raison et folie ?
Pour quels motifs basculons-nous de l'autre côté ? Est-ce dû aux accidents de la vie ?...
Et si des forces obscures nous poussaient à commettre l'irréparable ?
Embarquez pour un voyage de 6 escales avec Gabriel C, et accrochez-vous pour la septième qui sera un terminus bien surprenant !!!
Une plume, très fluide, vraiment agréable à lire, et plus aboutie je trouve que pour "le bal des psychopathes ".
Des intrigues bien menées même si parfois on devine l'épilogue....mais la dernière nouvelle vous laissera pantois, un final très bien amené
Une belle réussite et une auteure que je continuerai à suivre avec grand plaisir ( "les yeux crépusculaires")
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Tu comprends pourquoi je ne voulais plus la voir ?
- Oui, je comprends mon amour. Je comprends tout à présent, répondit-elle.
Elle serra plus fort l’homme de sa vie et se dit qu’elle attendrait les prochaines vagues plus sereinement.
À cette pensée, elle sourit.
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Tina est grande. Elle, elle est d’une taille qui passe inaperçue. Son amie est blonde (une couleur de blé, comme elle aime à le répéter), Mia, c’est plutôt un blond sale (comme les autres aiment à le préciser).
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« La peur gagne Mia. Elle voudrait pouvoir partir mais sincèrement elle est fascinée par le récit de son amie. C’est de la folie mais ça ressemble à une folie hypnotique »
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[…] l’aile D. «D» comme Dangereux, précisa le Docteur Diane.
Elles en vinrent à parler du professeur Durand.
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