Gros premier coup de cœur de 2020. De l’humour, des personnages bien construits, une quête noble et de l’amour. Le cocktail est excellent et on est vite emporté dans cet univers médiéval. A découvrir de toute urgence
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J'ai beaucoup apprécié ma lecture, ce fut agréable de suivre l’aventure d’Aldobrando à la découverte du monde. L'histoire est très bien développée, de l’enfance de notre héros, à sa découverte de la vie adulte.
C’est une BD qui se rapproche davantage à un conte. Les mises en couleur sont magnifiques, elles s'harmonisent très bien avec la gentillesse, innocence et la pureté qui caractérisent Aldo.
Même si l’histoire est assez classique, ce fut un bon one-shot avec une belle réalisation.
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'(MAB971) Oui collège, lycée.
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Voici la meilleure œuvre que j'ai lu de Gipi qui ne cesse de s'améliorer d’œuvre en œuvre pour atteindre une sorte de virtuosité. C'est franchement une bonne lecture pleine de surprise, de sensibilité et d'intelligence.
Le dessin de Critone m'a convaincu sur cette époque moyenâgeuse où le roi gouvernait sans partage sur le petit peuple. L'aquarelle apporte une belle touche colorisée.
J'ai également apprécié cette intrigue autour d'un jeune orphelin recueilli par un sorcier. Cela monte en puissance tout au long de ces 200 pages pour un final que l'on attendait. A noter des dialogues particulièrement ciselés et bien pensés.
Bref, une réussite à tous les niveaux. Que j'aime la bd italienne !
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Aldobrando est confié tout jeune à un paysan, son père doit aller défendre son honneur dans la fosse et sait qu'il ne reviendra pas. Les années passent, Aldobrando doit partir à la recherche d'une plante pour son maître. Il ne connaît pas le monde et se retrouve dans des situations compliquées.
Il va défendre l'honneur d'une princesse et comprendre qu'il aura le même destin que son père.
Histoire et graphisme font passer un bon moment de lecture.
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Voici un conte de fées d'une terre lointaine et cruelle sous le soleil du sud : le roman graphique "Aldobrando" raconte la victoire d'un garçon naïf sur la tyrannie. Mais , rassurez-vous l'amour s'avère plus fort que toute magie. Le roman graphique sous la plume de Gipi, avec les dessins spectaculaires de Luigi Critone , est une aventure médiévale intrigante, ironique et émouvante, l'odyssée passionnante d'un jeune orphelin élevé par un sage et envoyé courir le monde à la rencontre à son sort, sans protection ni préparation d'aucune sorte. Un roman de passage à l'âge adulte, capable de parler au cœur des lecteurs de tous âges.
Dans un environnement hostile, où règne la cruauté, Aldobrando chemine avec loyauté et sacrifice, animé d'un sens profond de la justice. Mais il ignore les embûches qu'il rencontrera en chemin : meurtriers et guerriers brutaux, princesses et demoiselles d'honneur, ruses et intrigues de pouvoir à la cour du Roi des Deux Fontaines...
Ayant grandi en tant qu'orphelin, il n'a aucune idée du monde, des combats, de l'amour ou de la ruse des gens. Mais il possède les trois choses qui font partie de l'équipement de base de tous les héros depuis le "Seigneur des Anneaux" , aussi discrètes soient-elles : du courage, un cœur juste et un mystérieux anneau sur une chaîne...le jeune garçon naïf triomphera avec la force de l'innocence et, malgré l'oppression subie, ne perdra pas sa détermination et sa candeur.
Belle histoire, beaux personnages, même s'ils restent relativement simples, mais très attachants et puis que dire des dessins et des couleurs. J'ai profondément aimé le "changement de scène", nuits pluvieuses, forêts claires, paysages enneigés, donjons sombres, pièces éclairées par des feux vacillants - chaque panneau ressemble à un petit tableau.
Aldobrando est une histoire captivante, adaptée à tous ceux qui sont capables d'apprécier l'ironie, qui cherchent un sens de la justice derrière toute mesquinerie et qui veulent toujours être des héros et partent dans des missions désespérées à la recherche de princesses à sauver.
Aldobrando c'est chacun de nous, quand on a besoin d'une raison pour sortir de sa coquille et découvrir le monde !
Je recommande à 1000 %, coup de coeur!
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Quand on a adoré un livre, on est irrésistiblement tenté de s’emballer sur sa critique, risquant ainsi de faire miroiter de divines oasis regorgeant d’outres plantureuses, gorgées de nectars infinis, pour d’autres sensibilités que la nôtre et donc d’autres attentes, d’où cruelles déceptions.
Je tenterais donc le braquet en-dessous pour vous parler de ce que j’ai : adoré, (ou "particulièrement apprécié", en se résignant à des précautions oratoires.)
Pour la somme profondément ridicule de 23 misérables euros (ou pour peau de balle dans toute bonne médiathèque) vous pourrez lire 200 pages fantastiques ("particulièrement intéressantes", en langage diminué, auquel je ne me résigne pas), orchestrées par un couple de génies ("très bons auteurs ") italiens, Gipi et Critone (oui, génies ! Maestro…).
Nous sommes il y a fort longtemps, mais les hommes y sont les jouets d’intemporels ballets, hélas bien connus, rythmés par la partition d’airain de la naissance et de la fortune ainsi que par les lois plus fantasques du hasard et de la bonne fortune. L’amour se réservant néanmoins la part du lion, au mépris du PIB personnel ou de toute autre prérogative gonflée à l’hélium du pouvoir.
Par son aspect poussinesque marqué, le jeune et frêle Aldobrando convoque des bouffées adoptives si vous êtes un brin mère poule ou père pélican ; on n’aura de cesse qu’il se sorte de toutes les situations où il va se fourrer, guidé par une loyauté et une candeur peu compatibles avec cet univers si banalement régi par les hyènes.
D’autres personnages magnifiques nous transportent dans la chaleur réconfortante du royaume du bien, les auteurs assumant pleinement un univers où le mal sous toutes ses formes finit en vermisseau courbaturé et anémique, en dépit de toutes nos craintes les plus légitimes. On en ressort huilé de bien-être, un sourire dalaïlamesque aux lèvres et le cerveau vidangé de tous ses miasmes prosaïques.
La subtilité est reine dans l’expression des visages et dans de nombreux retournements de situations et de caractères.
La beauté d’âme d’Aldobrando irradie doucement mais inexorablement et brise la coque des carnes les plus accomplies, dégelant en eux le ruisselet puis le fleuve de la conscience de l’autre.
Réussissant tranquillement à faire du neuf avec des vieilles lunes, les auteurs nous panent dans la chapelure du féerique (ayest je m’emballe encore, donc : "nous convainquent très sûrement") et nous font pâmer d’aise, pour une longue séance de béatitude.
"C’est très réussi" . Non, c’est génial ! :)
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Avant de combattre, sachant qu'il serait vaincu, le père d'Aldobrando le confie à un mage en lui donnant pour mission d'en faire un homme bien.
On suit donc les aventures du jeune orphelin vivant dans un cocon protecteur et à qui l'on confie tout à coup une quête qui lui fera vivre diverses aventures et rencontres.
De très beaux dessins pour cette BD en un seul tome avec des touches d'humour et dont le final est plutôt surprenant.
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Dans un Moyen-Âge complètement imaginaire, un chevalier partant dans un combat qu’il sait perdu d’avance, confie son enfant à un sorcier. Celui-ci devra l’élever, en faire un homme et le lancer dans le monde. Mais l’enfant est malingre et simplet. Qu’a ne tienne, Aldobrando est envoyé d’urgence rechercher un plante pour soigner son maître. Il se retrouve confronté à un monde brutal et violent, un monde de turbulences face au roi en place, marié avec sa fille adoptive. Le garçon est vite accusé d’avoir assassiné le fils du roi. Mais son innocence et sa fragilité seront paradoxalement ses meilleures armes face à cet univers totalement inconnu pour lui. Sur un scénario intelligent et joyeux de Gipi et des dessins somptueux de Critone, cette bande dessinée est une heureuse surprise de ce début d’année 2020. De nombreux personnages parfaitement définis parsèment cette bande dessinée pour notre plus grand plaisir. Et ce qui ne gâte rien, l’histoire se termine à la fin de l’album, ce qui n’est pas évident dans la bd contemporaine ! Une bande dessinée qui peut faire penser au « Grand pouvoir du Chninkel » de Rosinski et Van Hamme tant au niveau scénario que du graphisme, en tout cas un album appelé à devenir un grand classique du 9e art.
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Le titre m'interpellait. La couverture me fascinait..... mais une fois en main je l'ai trouvé un peu épais.
J'ai pris le temps avant de l'ouvrir. J'ai tout de suite été sous le charme du dessin. Chaque personnage a son "caractère" physique, c'est assez étonnant. Aucun ne se ressemble et surtout cela colle parfaitement à leur caractère.
C'est un joli conte, rude mais plein d'espoir et d'amour.
C'est finalement très optimiste.
J'aime beaucoup.
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Une bd qui m'a été recommandée il y a 1 an.
J'ai eu du mal à plonger dedans mais finalement je me suis prise à l'histoire. Par contre je m'attendais à une autre fin et du coup j'ai été déçue...
Aldobrando a été confié à un vieux sorcier par son père avant de mourir. Devenu un homme, il doit partir en quête d'une herbe spéciale. Il se retrouve alors confronté au monde extérieur. Il se retrouve mêlé à une sombre histoire... va-t-il mener sa quête au bout?
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Sur le point, il le sait, de mourir pour défendre son honneur et une cause juste dans la Fosse, le père d’Aldobrando confie son fils à un mage, qui devra l’élever puis le lâcher dans le vaste monde. Plusieurs années après, alors que le sorcier veut enseigner un secret à Aldobrando devenu un adolescent toujours enfermé dans la cabane, le sortilège tourne mal et, grièvement blessé à l’œil par un chat, le mage lui ordonne de partir très loin en quête de l’herbe du loup, qui seule pourra le soigner. Pour la première fois, Aldobrando quitte la maison et la seule personne qu’il ait jamais connue avec son père. Sur le chemin, il rencontre l’assassin d’un prince qui se fait passer pour le prince lui-même et qui en fait son écuyer. Le retrouvant avec l’arme du crime, c’est Aldobrando que les soldats emprisonnent et que la princesse Bianca vient interroger…
Splendide objet inspiré d’un jeu italien que cet album au dessin tantôt au trait précis tantôt emprunté à la ligne claire, aux couleurs étudiées et au récit initiatique avec une belle amplitude. Nous voilà transportés dans une Italie moyenâgeuse, sur les pas de ce jeune homme naïf, honnête et courageux, qui va découvrir un monde extérieur particulièrement violent, avec ses hommes assoiffés de désir et de pouvoir, mais également l’amour.
Petit coup de cœur pour cet album au message humaniste pour les plus jeunes et les moins jeunes.
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Enfin je lis Aldobrando et je reste un peu sur ma faim. L’histoire est un beau conte et les dessins sont magnifiques, surtout les paysages.
Aldobrando est un candide, il découvre le monde de force, confronté très vite à la bassesse des hommes, il se retrouve embrigadé dans une histoire qui le dépasse. Il rencontre le mensonge, la tromperie, la haine, le meurtre, l’amour mais traite ces facettes de l’humanité avec un regard neuf que nous lecteur n’avons plus.
La conclusion est tout autre que celle que l’on pouvait imaginé, c’est une jolie message d’espoir sur les hommes.
Pourtant je ne me suis pas attaché à Aldobrando, le personnage paraît fade à côté de tout les autres. En étant détaché du personnage je ne me suis pas retrouvé embarqué dans l’histoire et les aventures s’enchaîne sans vraiment d’importance.
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