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Critiques de Gipi (225)
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La Terre des fils

Sinistre et angoissant.

Si vous n'avez pas trop le moral en ce moment, n'ouvrez surtout pas cette BD.

L'atmosphère est lourde, cafardeuse et déprimante.

Nous sommes dans un monde post-apocalyptique et la dystopie est rarement joyeuse me direz-vous.

Oui mais là avec des dessins minimalistes, très peu d'écrit, nous ressentons la désolation et la folie.

J'ai lu jusqu'au bout, un peu hypnotisée et accablée par ce monde à l'abandon et sans aucun espoir.

Ce n'est pas un lecture agrèable non, mais remuer le lecteur était certainement l'intention de l'auteur et bien, avec moi, il a réussi son objectif.
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Aldobrando

Lorsque la préparation d'une potion ne se passe pas comme prévu, Aldobrando est envoyé chercher l'herbe du loup... Mais le jeune homme n'était jamais sorti avant ce jour là. La découverte du monde sera une grande aventure semée d'embûches pour lui...



Aldobrando est une aventure médiévale de Gipi et Luigi Critone.

Il y a quelque chose d’épique dans dans cette épopée. Gipi nous propose un scénario riche et intelligent.

La BD est illustrée avec précision et finesse. Et pour accompagner ce dessin, deux coloristes ont aussi apporté leur touche à la BD. Francesco Daniele et Claudia Palescandolo donnent une ambiance à l’histoire




Lien : https://www.7bd.fr/bd-aldobr..
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Aldobrando

Enfin je lis Aldobrando et je reste un peu sur ma faim. L’histoire est un beau conte et les dessins sont magnifiques, surtout les paysages.

Aldobrando est un candide, il découvre le monde de force, confronté très vite à la bassesse des hommes, il se retrouve embrigadé dans une histoire qui le dépasse. Il rencontre le mensonge, la tromperie, la haine, le meurtre, l’amour mais traite ces facettes de l’humanité avec un regard neuf que nous lecteur n’avons plus.

La conclusion est tout autre que celle que l’on pouvait imaginé, c’est une jolie message d’espoir sur les hommes.

Pourtant je ne me suis pas attaché à Aldobrando, le personnage paraît fade à côté de tout les autres. En étant détaché du personnage je ne me suis pas retrouvé embarqué dans l’histoire et les aventures s’enchaîne sans vraiment d’importance.
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La Terre des fils

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Aldobrando

Ce roman graphique initiatique de plus de 200 pages se lit d'une traite. Nous sommes sur les pas d'un jeune adolescent Aldobrando, un peu naïf et simple qui n'a jamais quitté son maître (mage) à qui son père l'a confié enfant. A la suite de la blessure de celui-ci, Il va devoir parcourir le monde qui l'entoure afin de rapporter l'herbe du loup, seul remède pour le guérir. Ce sera surtout pour Aldobrando le moyen de découvrir qui il est tout en restant lui même.

Dans ce conte, le héros par son honnêteté, sa simplicité, son courage, sa sagesse et sa détermination sauvera le royaume d'un tyran, rencontrera l'amitié et l'amour.

Les dessins sont assez réalistes et un peu flous et les couleurs chaudes nous emmènent en Italie. Les paysages sont un peu vaporeux.

On découvre un héros qui ne comprend pas toujours ce qui lui arrive mais qui par chance et par sincérité va réussir à faire changer ceux qui l'entourent. C'est un conte cruel, représentatif d'une vision où les femmes sont une monnaie d'échange, une "récompense" pour les héros valeureux et là, c'est dommage après une si belle lecture, mais je suis restée bloquée sur ce mot.



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Aldobrando

J'ai beaucoup apprécié ma lecture, ce fut agréable de suivre l’aventure d’Aldobrando à la découverte du monde. L'histoire est très bien développée, de l’enfance de notre héros, à sa découverte de la vie adulte.

C’est une BD qui se rapproche davantage à un conte. Les mises en couleur sont magnifiques, elles s'harmonisent très bien avec la gentillesse, innocence et la pureté qui caractérisent Aldo.

Même si l’histoire est assez classique, ce fut un bon one-shot avec une belle réalisation.
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Aldobrando

Voila parfaitement le genre de récit que j'adore : brodant quelque chose de classique sur le thème du conte, dévoilant progressivement des ficelles narratives assez évidentes mais qu'on suit avec plaisir, jusqu'à un final satisfaisant même s'il joue sur une fin heureuse. Le tout dans un récit prenant et servi par un dessin agréable. Que demander de plus ?



Le style du conte me convient à merveille, c'est sans doute une façon de raconter les histoires qui me convient encore plus que les autres et j'en suis toujours heureux lorsque c'est bien fait. Aldobrando combine à merveille le récit de Gipi, dont j'ai lu peu d'ouvrages, mais qui arrive ici à combiner parfaitement les différentes trames de son récit pour en tirer une histoire intéressante à suivre, où chaque scène participe à la construction du final. Le personnage d'Aldobrando est attachant par son innocence dans un monde qui ne le permets pas, même si progressivement c'est cette innocence qui sera sa force et changera le monde.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste et conviennent parfaitement au récit, tous autant qu'ils sont. Il y a de merveilleuses idées et des questionnements bien sentis, quelques touches d'humanités dans les dialogues et les situations, des caricatures qu'on pourrait dire grossière mais qui sont efficaces par leurs fonctions. Le dessin sert tout ce propos, entre représentations presque monstrueuses de certains (j'ai adoré le personnage du tueur qui se révèle petit à petit) et la princesse, dont le dessin et la colorisation en font un personnage d'une grande beauté mais aussi d'une grande fragilité. Chapeau l'artiste !

Notons, puisque je l'évoque, que la colorisation n'est pas en reste et joue habilement sur les environnements et les lumières pour raconter par la couleur. Une très bonne réussite graphique qui m'a vraiment plu.



Pour tout les amoureux de conte, de roman picaresque et de belles histoires, cette BD est faite pour vous. Une agréable surprise que je ne m'attendais pas du tout à connaitre !
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Notes pour une histoire de guerre

J'ai beau essayer, je ne suis pas vraiment rentré dans cette BD. Le problème est plus personnel que directement causé par la BD, mais je n'ai pas accroché à ce récit.



Le premier point qui m'a gêné est l'absence de repères, voulu par l'auteur de façon assez nette, mais qui ne m'a pas permis de comprendre les enjeux du conflit, la place de ces jeunes, de la milice et de leur environnement dans tout cela. De la même façon, l'absence de repères m'a perturbé sur le personnage de Félix, qui semble avoir des contacts partout même là où il n'est pas. Un personnage qui semble très puissant sans qu'aucune explication ne soit donnée, et ça m'a perturbé dans ma lecture.

D'autre part, j'ai un gros doute également sur la fin. Elle m'a paru un peu trop simple, dans le sens où le message n'est pas très clair sur toute l'histoire et sur ce qu'en pense l'auteur. Et une absence de position claire sur un tel sujet, ça ne m'intéresse que très peu. Il manque le corps de l’œuvre, le message que l'auteur tente de faire passer. On sent une critique de ce que l'on devient en temps de guerre, mais elle manque de piquant. Au final, ces gamins qui font leur loi par la violence, l'auteur les admire-t-il, regrette-t-il qu'ils ne puissent vivre comme tout un chacun, les condamne-t-il ? C'est plutôt flou et dans le contexte j'aurais aimé quelque chose de plus concret. Surtout sur un tel sujet, encore une fois.



Pour le reste, je ne suis pas aussi critique : le dessin tient la route même si ce n'est pas particulièrement ma tasse de thé. Et les personnages sont touchants par leur jeunesse et leurs idéaux, ils sont bien campés et rien que leurs personnalités m'ont donné envie de lire jusqu'au bout ce récit.



Ce qui me dérange le plus, je crois bien, c'est qu'au final, sans le titre et les rapides deux-trois allusions à la guerre, ce récit aurait tout aussi bien pu être une histoire de jeunes qui glissent lentement dans la mafia napolitaine ou n'importe quelle autre, de celles qui transforment de vraies zones de paix actuellement en guerre presque ouverte. Et c'est le point où je trouve que cette BD atteint des limites dans le propos. C'est dommage, parce que j'ai senti quelque chose dans ma lecture, mais ne pas l'avoir vu plus que cela me dérange. C'est probablement que je suis passé à côté, tout simplement.
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Vois comme ton ombre s'allonge

Bizarre bizarre Silvano Landu resemble étrangement à l auto portrait de GIPI dans ses œuvres les plus autobiographiques comme « ma vie mal dessinée ».

3 eme œuvre de l’auteur pour moi et une impression étrange que je n’ai pas connu en lisant « moments extraordinaires sous faux applaudissements » ou « ma vie mal dessinée ».



C est comme si j’avais reçu un paquet de névroses mal rangé.

Au lieu de m’inspirer pour transcender les miennes, je ressens là une sorte de malaise.

Bien sûr le travail graphique est affreusement dépressif.

Cela me fait donc douter : est ce une prouesse de l’auteur/ dessinateur ou bien est ce un roman graphique dans lequel il manque quelque chose dans la narration ?
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Aldobrando

Aldobrando est confié tout jeune à un paysan, son père doit aller défendre son honneur dans la fosse et sait qu'il ne reviendra pas. Les années passent, Aldobrando doit partir à la recherche d'une plante pour son maître. Il ne connaît pas le monde et se retrouve dans des situations compliquées.

Il va défendre l'honneur d'une princesse et comprendre qu'il aura le même destin que son père.

Histoire et graphisme font passer un bon moment de lecture.

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Aldobrando

Une "chanson de geste" un peu moyennâgeuse, d'un réalisme légèrement magique et savoureux, avec son lot de gnomes, géants, légendes et retournements de situation.

J'ai beaucoup aimé le dessin très expressif, les personnages d'une naïveté ou d'une roublardise révélant des histoires à faire frémir.

Critique sociale et historique avec de la tendresse qui triomphe où on ne s'y attendait pas.
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La Terre des fils

J'ai été complètement surpris par la terre des fils. Peut-être parce que je le lis avec du retard et, sans lire un résumé trop pressant au dos ?

En tout cas, que l'on aime ou non, Gipi a un style. Moi, ça me plaît bien. Il faut se laisser porter par ce monde post-apocalyptique qui m'a rappelé le comic book Sweet Thooth, de Jeff Lemire.

L'histoire est universelle, avec cette méfiance du père, qui éduque du mieux qui peu ses fils. Une façon sauvage et aimante. Les deux feront l'affaire. Il n'a plus le choix. L'homme a déjà fait le sien. Il n'y a plus qu'à subir mère nature.

Cet auteur italien fait encore actuellement l'actualité (moments extraordinaires sous faux applaudissements, ou encore, Aldobrando). J'irai voir du coup.
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Aldobrando

Avant de combattre, sachant qu'il serait vaincu, le père d'Aldobrando le confie à un mage en lui donnant pour mission d'en faire un homme bien.

On suit donc les aventures du jeune orphelin vivant dans un cocon protecteur et à qui l'on confie tout à coup une quête qui lui fera vivre diverses aventures et rencontres.

De très beaux dessins pour cette BD en un seul tome avec des touches d'humour et dont le final est plutôt surprenant.
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Aldobrando

Aldobrando est une histoire de Gipi aux temps des chevaliers retraçant le parcours du jeune Aldobrabdo, fils du roi déchu qui est élevé par un sorcier jusqu'à l'âge adulte. La seule mission du vieil homme est d'aider le jeune homme à devenir un homme, mais c'est une personne frêle qui a peur de l'inconnu. La découverte du monde lui sera peut-être bénéfique.

Le côté graphique réalisé par Critone est superbe avec une très belle réalisation à l'aquarelle et des plans et des couleurs somptueuses. Une série de planches montre un passage sous la pluie et les couleurs utilisées et les différentes techniques mettent en valeur l'ouvrage.

On passe un très bon moment avec ce roman graphique de 204 pages.
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Aldobrando

Un glaive en bois contre l’adversité.

Aldobrando, jeune disciple d’un sorcier, semble n’avoir quasiment rien retenu de l’enseignement dispensé mais le vieux mage a donné sa parole naguère au père qui savait sa fin proche. Il devait en faire un homme. Malgré ses doutes face aux capacités d’Aldobrando, il persévère et s’apprête à lui révéler un secret en touillant son chaudron mais un chat prévu dans la recette refuse d’être ébouillanté vif. Il lacère le visage du vieil homme qui somme son apprenti de lui rapporter de l’herbe de loup sinon il perdra la vue et peut-être la vie. Malgré sa méconnaissance du dehors, le jeune homme se lance dans le monde armé seulement d’un glaive en bois. Chichement vêtu, il doit s’abriter du froid mordant mais à peine abrité, il doit déjà rendre des comptes. Rien n’est gratuit dans ce bas-monde et il faut savoir défendre sa place et lutter pied à pied contre toutes les perfidies et les coups du sort.

Gipi, auteur et scénariste transalpin de bandes dessinées a conçu un conte initiatique dans une Italie médiévale de la plus belle eau. Il reprend les ingrédients classiques du conte mais en change les valeurs. Le chevalier au grand cœur est un freluquet inexpérimenté, désargenté, ingénu. Le roi est écrasé par sa charge pondérale et la trahison de la princesse qui est elle-même orpheline. Les épreuves pour atteindre l’amour sont multiples, tragiques, fatales sans aide extérieure. Aldobrando, dans sa naïveté non feinte, sait toucher le cœur des brutes endurcies en les mettant face à leurs contradictions. Il n’hésite pas à descendre dans la terrible fosse alors que ses chances de survie sont nulles. En prenant le contrepied du conte, Gipi apporte de la crédibilité à son histoire. Malgré l’humour, la mort rôde. Les sentiments font mal et la fin n’est pas enchanteresse pour tout le monde. Luigi Critone surprend sans cesse par son graphisme expressif, léger, parfois bringuebalant mais toujours maîtrisé, l’excellence de ses cadrages et la maîtrise de la perspective. La mise en couleur est une totale réussite, apportant matière aux ambiances sombres des prisons et des égouts, lumineuses dans la nature. Narrée à hauteur d’homme, l’histoire est prenante tout le long des deux cents pages.
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Moments extraordinaires sous faux applaudis..

Gipi nous propose ici une œuvre complexe et unique. Par son dessin et son écriture, il nous fait suivre le parcours émotionnel d’un homme qui accompagne sa mère dans les derniers jours de sa vie. À travers différentes histoires, il aborde le cheminement intellectuel et sentimental lors de la perte d’un être cher.



La mise en page avec ses espaces tout au long du livre sont comme une profonde respiration entre chaque chapitre. Le travail graphique est superbe, nous passons du noir et blanc à la couleur, du crayon à l’aquarelle, de la simplicité au sublime.



Ce livre ne se laisse pas facilement attraper. Rien que le titre en fait quelque chose de spécial. La lecture est déroutante, étonnante, singulière, puissante et le trouble au fil des pages se fait sentir... C'est un véritable ovni.



Nous avons aimé cet album qui a su faire écho en nous. Lorsque nous avons tourné les dernières pages... l'émotion nous a emporté...
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Aldobrando

Sous une pluie battante, un homme à cheval se tient face à un vieillard. Pour effacer sa dette, ce dernier n'aura qu'une parole à donner : s'occuper de son fils et en faire un homme. Un terrible combat l'attend dans la fosse et il sait déjà qu'il n'en reviendra pas. Le vieil homme n'a d'autre choix que d'accepter tandis qu'Aldobrando regarde partir son père...

Des années plus tard... Aldobrando n'a jamais quitté la demeure de son maître. En ce jour crucial, alors qu'il veut lui enseigner un secret, le maître est malheureusement blessé par un chat récalcitrant refusant de se faire ébouillanter. Griffé à l'œil, le maître lui somme d'aller lui chercher l'herbe du loup sans laquelle la plaie pourrait s'infecter et le rendre aveugle. Timide et un peu gauche, Aldobrando n'hésite pourtant pas à courir, courir dans la neige et le froid, se réfugier dans un abri pour la nuit … d'où il sera vite chassé par un jeune homme qu'il prend pour un messire. Devenu son écuyer, ils vont ensemble parcourir une longue route semée d'embûches...



Aldobrando, ce jeune homme naïf, parfois benêt, gringalet, ignore le monde qui l'entoure, ayant passé la plupart de son temps cloîtré chez son maître. Mais lorsque celui-ci lui demande, quitte à parcourir le monde, de lui ramener de l'herbe de loup, il n'a d'autre choix que de partir et, finalement, de se heurter à tout ce qu'il ne connaît pas. Si l'on devine que certains, à commencer par ce soi-disant sire Gennaro Montecapoleone de Deux Fontaines, oseront abuser de cette naïveté, l'on imagine sans mal que ce brave et, finalement, courageux Aldebrando sortira grandi de cette épopée. Les multiples personnages qui peuplent ce conte médiéval sont remarquables, riches et très expressifs. Que ce soit Gennaro et ses dents longues, ce roi obèse et paresseux, cette armoire à glace au grand cœur, la douce princesse Bianca ou cet insondable Gueulevice. Toute une galerie de personnages dont Gipi s'amuse, pour notre plus grand plaisir, à faire emprunter des chemins tortueux, n'hésitant pas sur les retournements de situation. Un album dense et original qui aborde, avec intelligence et finesse, le courage, la loyauté, l'amitié, l'amour, l'honneur, entre autres. Graphiquement, le trait, tantôt expressif, tantôt vaporeux ou esquissé de Luigi Critone est remarquable. De même que les couleurs riches et variées de Francesco Daniele et Claudia Palescandolo qui nous plongent dans des ambiances tour à tour sombres ou éclatantes de lumière.

Une belle réussite !
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Moments extraordinaires sous faux applaudis..

Landi, la cinquantaine, se retrouve face à sa vie, comme une sorte de bilan, sa mère est en fin de vie, il ne pourra jamais avoir d’enfant, il est humoriste… Des scènes, sans rapport apparent s’intercalent dans le récit de cet homme, les réflexions d’un militaire, conseillé miliaire sur le film “Il faut sauver le soldat Ryan”, une expédition d’exploration sur une autre planète, une homme des caverne, et les scènes avec Landi semblent déconnectée de la réalité, les extraits de son spectacles ne sont absolument pas drôle, il parle parfois à lui-même enfant…



Le dessin est en aquarelle, brumeux, liquide, sauf pour les scènes de science fiction, réalisée au trait de stylo noir, tout aussi étrange que le récit.

C’est le genre de lecture qui nous perd, nous donne à réfléchir, à creuser, ça m’a fait penser au film de Luis Buñuel “Le charme discret de la bourgeoisie”, le titre lui-même est un clin d’œil au cinéma surréaliste, il ramène le futile au niveau du tragique, c’est d’ailleurs le véritable sujet de cette histoire, sa préoccupation de savoir si c’est bien une Fiat Punto qu’il vient de croiser est au même niveau que l’agonie de sa mère, ses moments de spectacles ressemblent plus au cauchemar classique, celui où on se retrouve face à une foule, et chaque phrase que l’on prononce provoque de grands éclats de rire, alors que l’on est très sérieux.



C’est perturbant, perturbé, plein de parasites comme ceux qui bloquent la communication des cosmonautes, c’est l’incompréhension qui nous submerge, un ode à la futilité de la vie, drôle et déprimant, un cri qu’on arrive pas à sortir, comme celui de l’homme des cavernes. Ce n’est pas le genre de lecture qu’on aime où qu’on aime pas, c’est juste une expérience de sensations, d’impressions, d’épiphanies fugaces. Oui, je crois que j’ai aimé, mais je ne pourrais vous le jurer.



Parfois, mettre les mots sur nos impressions nous ouvre les yeux, et les étoiles augmentent au fil des lignes.
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La Terre des fils

Cette bande dessinée raconte un monde post-apocalyptique, ou en tout cas une monde où seuls quelques individus vivant séparés les uns des autres dans les marais sont les survivants du monde d’avant. Ils sont peu nombreux et doivent se méfier les uns des autres car dans cette situation de survie chacun est une menace potentielle, il n’y a pas d’amis, pas de confiance.



Un père et ses fils vivent ensemble mais les garçons n’ont pas connu ce monde du passé. Le père écrit tous les jours dans un cahier mais les garçons, des adolescents, ne savent pas lire et ne souhaitent qu’une chose : savoir ce qu’il y a dans ce cahier et plus tard, trouver quelqu’un qui le leur lise.



C’est noir, très noir… Il y a de la violence, psychologique et physique. Il n’y a pas de bons sentiments et il ne faut pas croire que la bonté a sa place dans ce monde où dans sa tentative de reconstruction, la société transforme le sadisme en une nouvelle religion.



C’est noir et en même temps, c’est une histoire d’apprentissage, de découverte du monde, de prise de conscience de ce qu’est l’humanité.



C’est noir et pourtant, même si parfois c’est horrible, c’est aussi beau et touchant.



Les dessins sont d’une grande force aussi.
Lien : https://ennalit.wordpress.co..
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Aldobrando

Un garçon abandonné par son père est élevé par un maître.

Dans l'histoire, tout nous amène à s'attacher à ce pauvre enfant simplet.

Et cela porte ses fruits. On s'y attache et nous vivons l'aventure avec lui.

Du début à la fin, nos émotions sont dirigées de main de maître.



L'illustration aquarelle de l'italien Critone est incroyable, un clair obscur maîtrisé à la perfection, la lumière se reflète et nous éblouit.

La narration de Gipi est clairement respecté par son ami Critone.

Le suspens et le retournement de situation nous maintiennent en haleine, et les 204 pages de la B.D défilent à toute allure.

Une belle histoire, comme je les aime !
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