AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gipi (225)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Baci dalla provincia, Tome 1 : Les innocents

Un homme passe la journée avec son neveu. Initialement, il était prévu qu’ils aillent au Parc pour que Andréa puisse s’y amuser. Mais son oncle a reçu un coup de fil imprévu, un appel d’un vieil ami qu’il n’a pas revu depuis longtemps. Ils ne se sont pas revu depuis plus de 10 ans, c’était avant qu’ils n’aillent prison, avant qu’ils ne deviennent adulte…
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          20
Baci dalla provincia, Tome 1 : Les innocents

Dans la voiture qui les conduit vers son ami d'enfance qui vient tout juste de sortir de prison, Giuliano, accompagné de son neveu Andrea, fait route le long de la côte. Ce dernier, avide de connaître le passé de son oncle, lui pose des questions sur son enfance, ses amis mais aussi sur les raisons de l'incarcération de Valerio. Le petit garçon lui demande alors si tous ses amis sont devenus délinquants. Giuliano confirme mais souligne que son copain était innocent. C'est alors qu'il lui raconte le destin de ce pauvre gamin... Lorsqu'ils étaient gosses, ils traînaient souvent dans les rues de la ville. Valerio était le plus calme d'entre eux. Alors qu'une politique anti-terroriste était mise en place, deux nouveaux policiers sont arrivés. Sans raison apparente, ils ont commencé à s'en prendre à la bande. Peut-être juste pour s'amuser ou faire passer le temps. Toujours est-il que depuis le jour où Valerio a passé une nuit en garde à vue, il n'a plus été le même. Un couteau au fond de son jean, l'esprit vengeur et bagarreur, il s'en prend à tout le monde...



Gipi signe un premier opus sombre dans une Italie corrompue et en proie au terrorisme. Le regard naïf et innocent que l'enfant porte sur les malheurs d'autrefois apporte une certaine légèreté mais n'enlève en rien le côté tragique et noir de cette histoire. Giuliano transpose les faits à son neveu tels qu'il se les rappelle et ne comprend peut-être qu'aujourd'hui ce qui a pu arriver à son ami. Le lien qui se noue entre l'oncle et le neveu n'en est que renforcé grâce à ces confidences. L'auteur suggère plus qu'il ne dévoile. Gipi réalise un travail remarquable en distinguant parfaitement les deux époques. D'un côté, l'on retrouve un trait fin, des planches épurées en noir et blanc lorsque Giuliano évoque son passé. De l'autre côté, le trait de Gipi est plus affirmé et les planches en bichromie sont de toute beauté. Le silence apaisant se veut empreint de liberté.



Baci dalla provincia, Les innocents...je plaide coupable...
Commenter  J’apprécie          420
Baci dalla provincia, Tome 2 : Ils ont retr..

Lecture jeune, n°119 - Le téléphone sonne. « Ils ont retrouvé la voiture. J’ai pas compris. Bien sûr que t’as compris ». Ainsi commence la nuit de deux hommes qui vont devoir résoudre une histoire débutée sept ans plus tôt. Peu de choses en somme. Une affaire sérieuse à régler imagine-t-on, et entre-temps, des discussions sur Dieu ou la qualité de la nourriture américaine. Qui sont ces hommes ? Jamais nommés, ils sont « l’homme calme », « l’homme qui croit en Dieu » et à tour de rôle « l’homme qui a le pistolet ». Gipi démontre une nouvelle fois son sens étonnant de la narration. Tout ici sert le récit. Nous sommes plongés dans une histoire qui a commencé sans nous et dont on ne sait quasiment rien. Mais l’intrigue se construit, à l’économie, et le suspens affleure. Le procédé narratif est singulier et impose un rythme : dialogues au rasoir des cases et style indirect reprenant ces derniers en dehors. Les aquarelles gris-bleu installent l’ambiance de cette nuit froide et pluvieuse, oppressante et sans fin. Les cadrages enfin, inventifs et surprenants, nous captivent et nous entraînent jusqu’au dénouement de cette nuit fatale. Une fois encore, nous ne pouvons que vous inviter à découvrir l’univers de cet artiste de talent. ? Hélène Sagnet
Commenter  J’apprécie          00
Baci dalla provincia, Tome 2 : Ils ont retr..

Bande dessinée courte en noir et blanc où je n’ai pas vu le moindre intérêt : je n’ai pas compris où était la voiture ni même l’intérêt de la rechercher…. J’ai juste retenu qu’on ne devait pas s’en faire si on devait aller en enfer, car s’il existe, il y a quatre-vingt-dix chances sur cent pour qu’il soit encore en construction.

On passe à autre chose ! Vite Lu, vite oublié …

Commenter  J’apprécie          10
Baci dalla provincia, Tome 2 : Ils ont retr..

Cet album est le second tome de la série Baci dalla provincia. Je vous avais présenté le tome 1 (Les Innocents) il y a trois ans. Mon sentiment était mitigé sur ce premier tome mais je souhaitais découvrir la suite du récit. Malheureusement, le voyage n’a pas été à la hauteur de mes attentes bien que l’on plonge très rapidement dans ce thriller.



On découvre deux hommes, deux anciennes racailles dont l’un semble avoir refait sa vie. Suite à la découverte d’une carcasse de voiture, les services de police sont sur le qui-vive, ce qui semble inquiéter l’un des deux hommes. Ils s’engagent dans une expédition punitive visant à effacer les dernières traces de leur délit et ainsi empêcher les forces de l’ordre de remonter jusqu’à eux.



Le lecteur ne tarde pas à donner du sens au titre de l’album. Gipi propose ici un huis-clos assez pesant. On est face à un rapport de force assez primal entre dominant et dominé, le second semblant appréhender les réactions du premier. La tension monte crescendo, elle suggère au lecteur que le dominant peut-être imprévisible, dangereux… On ne saura rien du passé de ces hommes, on devinera seulement qu’ils ont fait équipe à l’occasion d’un braquage ou quelque chose du genre. On devine aussi que le groupe s’est cassé suite à ce délit et que chacun a fait sa vie de son côté.



L’intrigue en elle-même s’étale sur une période très restreinte, une poignée d’heures tout au plus. L’action se déroule principalement dans une voiture. Plusieurs scènes présentent ainsi les deux hommes côte-à-côte, une disposition qui facilite les confidences et limite certaines effusions. J’ai vraiment apprécié la manière dont Gipi utilisait cette configuration pour travailler l’atmosphère.



En début de lecture, je pensais que nous étions face à deux amis qui se retrouvaient après une longue séparation mais les événements nous forcent à revoir constamment notre analyse et l’idée que nous nous faisions des liens qui les unissent.



Malgré tout, ça n’a pas pris. Je suis restée assez extérieure à cette histoire. A ce jour, la série Baci dalla provincia ne comporte que deux tomes.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Bons baisers de la province

Voici deux histoires de vengeance entre voyous, gangsters dans une ambiance feutrée, grise, superbement servies par le travail au lavis de Gipi, qui n'est pas sans rappeler le cinéma néoréaliste italien. L'ambiance est inquiétante, tendue, avec des personnages superbement dépeints dans leur doutes, leur acceptation ou non de la violence, c'est intimiste, on s'y attache. Gipi arrive à faire passer leur mal-être en quelques mots, quelques dialogues concis et qui semblent déconnectés de l'intrigue, incluant des détails qui n'apportent rien à l'action mais qui prennent tout leur poids pour créer une atmosphère, décrire des caractères. Avec un dialogue sur le café ou sur un gâteau industriel, on interprète le milieu dans lequel les personnages évoluent, leur passif, leur monde. C'est une description du monde social, de la culture de ces gens. Sur la violence, la mafia, et le côté aventureux, Gipi reste au contraire très pudique, on n'en saura pas beaucoup plus sur les actions qui les ont menés là où il sont aujourd'hui, le doute reste, surtout pour la deuxième histoire, ce n'est pas ce qui importe. Gipi à un talent indéniable pour dépeindre ces petites gens au parcours chaotiques, des gens simples qui vivent des choses graves, marquantes. Ces histoires qui pourraient presque paraître anecdotiques sont fortes et intenses.

J'avais abordé l'oeuvre de Gipi avec “Vois comme ton ombre s'allonge”, un récit plus fantastique, plus éthéré, ce n'était pas la bonne manière pour découvrir cet auteur. Je n'avais pas accroché, mais maintenant que je le connais mieux, et que j'apprécie vraiment son travail grâce à “Bons baisers de la Province”, “Le Local” ou “La terre des fils”, je pourrais peut-être le relire avec un oeil différent.
Commenter  J’apprécie          190
Bons baisers de la province

Cet album rassemble deux nouvelles de Gipi. Deux histoires sur le temps qui passe, deux histoires de vengeance, deux histoires de destin. C'est toujours très bien raconté et superbe à regarder. C'est beau, intense et vraiment réussi.
Commenter  J’apprécie          00
Bons baisers de la province

En reprenant et affinant quelques-uns de ses thèmes fétiches, l'auteur de Notes pour une histoire de guerre propose avec Bons baisers de la province un album intense et maîtrisé.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          10
Bons baisers de la province

C’est beau, intelligent, subtil et profond. Cet album est simplement une preuve de plus que Gipi est un très grand de la bande dessinée.
Lien : http://www.bodoi.info/bons-b..
Commenter  J’apprécie          40
Bons baisers de la province

Un univers froid, malsain, des histoires de mafieux, des dialogues courts, pas vraiment intéressants. Les deux souvenirs racontés ne procurent pas de bien être, juste des vies de mecs louches.
Commenter  J’apprécie          10
En descendant le fleuve et autres histoires

C'est un album qui entre dans la catégorie des histoires un peu glauques que dépeint très bien GIPI. Quelques petites histoires plus ou moins bien avec des techniques de dessin différentes.
Commenter  J’apprécie          10
En descendant le fleuve et autres histoires

je m'étonnais du peu d'écho reçu à la sortie de ce nouveau Gipi. Compilation de courts récits de plusieurs époques, ce n'est en effet pas un ouvrage indispensable. Une première histoire réussi, sur fond d'amitié et de voyage, une romance à distance contrariée, une relation intime avec une fille en plastique représentent les meileurs moments de ce recueil, alors que d'autres récits sont beaucoup plus dispensables, voire inintéressants.
Commenter  J’apprécie          10
En descendant le fleuve et autres histoires

Sur le site de Futuropolis il est dit que ce recueil est composé d’une douzaine d’histoires courtes réalisées sur dix ans. L’éditeur précise que c’est « un livre essentiel pour comprendre les racines de l’inspiration d’un des plus étonnants auteurs contemporains de bande dessinée. »



Etonnant recueil en effet. Je n’ai vraiment apprécié que trois histoires (allez, quatre…), celle qui donne son titre au recueil, Le boxeur et Rendez-vous à Venise. Trop peu. Deux de ces histoires ont pour point commun, les dessins réalisés avec des aquarelles. Technique que j’aime beaucoup chez cet auteur. Le boxeur, quant à lui, est dessiné en noir et blanc, et c’est très réussi, ça colle parfaitement à l’histoire, au contexte, on ne pouvait imaginer cette histoire en couleurs.



J’avais beaucoup aimé Vois comme ton ombre s’allonge, BD de qualité qui résiste, mais que je comprenais. Ici, j’avoue ne pas avoir compris la moitié des histoires. Je me suis perdue. Je saisissais ce que pouvaient ressentir mes élèves qui déchiffrent un texte sans en comprendre le sens. J’avais beau m’arracher les yeux à décrypter les illustrations, rien, ni les mots, ni les dessins, le plus souvent au crayon, n’ont réussi à éclairer ma lanterne.



Et puis certains sujets m’ont laissée perplexe, comme Le-père-qui-pue ou encore et surtout Une histoire de merde (au sens propre du terme), qui reprend pourtant la première histoire.



L’histoire de La fille en plastique m’a touchée, mais il m’a fallu plusieurs lectures de la dernière planche pour bien en comprendre la fin.



Et pourtant des questions essentielles sont posées, comme : qu’est-ce que le génie ? ou encore dans la bouche d’un boxeur, « Sommes-nous juste des figurants dans la vie d’autrui ? », des thèmes d’actualité sont traités, comme : le refus du droit d’asile.



Pour conclure, je pense que le travail de Gipi est peut-être trop subtil pour moi.



Merci à Masse critique pour cet envoi.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
Commenter  J’apprécie          52
En descendant le fleuve et autres histoires

Une excellente surprise, cette b.d. éditée chez Futuropolis, ils assurent en général. D'ailleurs un immense merci à eux et à leur staff réactif (reçu le livre en 2 jours !... alors que certains cherchent peut-être encore mon adresse...?) et à Babelio pour ses opérations Masse Critique de qualité.(et tant pis pour les ratés du mois d'octobre... ^^)

Bon, revenons à ce livre... C'est beau, c'est étonnant, c'est vivant, mais qu'est-ce que c'est ? C'est du Gipy... Je ne connaissais pas. Shame on me... Il est italien et il fait de la bd en autodidacte depuis pas mal de temps : Notes pour une histoire de guerre - Vois comme ton ombre s'allonge, et bien d'autres.

La découverte est plus que plaisante : 12 nouvelles, parfois colorées en eaux fortes, parfois dessinées au simple stylo, parfois maladroitement (Le boxeur), mais toujours avec un sens aigüe du mouvement, et sonnant toujours juste, vrai.

Gipi nous conte des morceaux de sa vie. Elle est aventureuse et hors cadre, sa vie. J'aime, ça sent la liberté et les conneries. Mais ça sent aussi le type qui en a dans la tête et dans le coeur accessoirement.

On se promène au long du fleuve de la vie, un bout de chemin avec ce dessinateur de talent inclassable. C'est drôle, émouvant, poétique, bizarre, beau... C'est "En descendant le fleuve et autres histoires", une vraie bonne bande-dessinée qui change vraiment de ce qu'on peut lire d'ordinaire.

(Mes histoires préférées sont : En descendant le fleuve - La fille en plastique - Moi, toi et le démon de la magie noire - Une histoire de merde.)

122 pages.
Commenter  J’apprécie          150
En descendant le fleuve et autres histoires

J'avais entendu du bien de l'auteur de cette BD, et devant la couverture et le bel objet des éditions Futuropolis je l'ai cochée entre autre BD, lors de la masse critique spéciale BD de chez Babelio !

Merci beaucoup ♥ j'ai été retenue !



Recueil d'histoires ou plutôt d'historiettes car je dois dire dans un premier temps que celles-ci peuvent être sans queue ni tête et c'est bien cette impression qui a dominé pour moi lors de se lecture.



Déstabilisée oui je l'ai été... Et c'est bien pour ça que j'ai préféré certaines histoires... Mon esprit trop cartésien sans doute...



J'ai préféré celles qui me racontaient quelque chose, celles qui avaient une trame lisible et compréhensible.



Autre indice de préférence, se cumulant avec le premier ci-dessus cité, le dessin et l'utilisation de technique comme l'aquarelle.



Sur les 12 histoires ma préférence à moi va à l'histoire donnant le titre à la BD "En descendant le fleuve " où deux ados (dont GIPI j'imagine) réalise un périple en canoë sur un fleuve dans l'idée d'atteindre la mer. Ils n'atteindront pas la mer se laissant abuser par la beauté et la douceur d'un petit village et de ses charmantes "sirènes".



Le deuxième nouvelle (qui en fait est ex æquo avec En descendant le fleuve) est celle de " La fille en plastique".



Un homme s'achète une poupée en plastique plus vraie que nature et il va ainsi s'attirer la suspicion et la jalousie d'autrui.



Ces deux nouvelles ont ma préférence car elles cumulent histoire et graphique très réussis. Les aquarelles sont très belles.



Les autres histoires m'ont laissée très dubitative, voire septique (comme la fosse... surtout dans "Une histoire de merde"... ) : que dire de la fille renarde, du Génie...



Le drame Marocain lui touche du doigts les problèmes des migrants.



Un peu déçue de me sentir trop septique et décontenancée...

Cette BD m'aura tout de même apportée des plaisirs esthétiques certains.



Reste à poursuivre la découverte de cet auteur de façon plus poussée

et de découvrir un album qui me plairait dans sa globalité.

Vous avez peut-être des idées à me proposer ?










Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          120
En descendant le fleuve et autres histoires

« Confrontés à la beauté sauvage de la nature comme de la ville, les personnages de Gipi, le plus souvent adolescents, sont en quête d’eux-mêmes. Publiés pour la première fois en volume, ces douze récits sont autant de fulgurances de la vie bien dessinée de l’auteur. Gipi accompagne le sillon de nos vies, travaille le motif de la mémoire et du passage d’un âge à l’autre, ses thèmes favoris que, de titres en titres il file, tissant ainsi le motif universel du temps qui passe… Chez Gipi, les hommes ont aussi le défi d’être heureux dans le présent mais le souvenir d’un drame est souvent plus fort. Trait simple et texte à l’os ; on se souvient longtemps de ses histoires de petits héros ordinaires… » (synopsis éditeur).







Un recueil de huit nouvelles.



La première nouvelle donne son nom à l’album. Deux hommes en canot, ils descendent la rivière jusqu’à la mer. Parcours difficile en raison des intempéries. La pénibilité de la tâche est compensée par le plaisir d’être ensemble et la beauté des paysages traversés. Beaucoup de silences et de respirations graphiques. D’une page à l’autre, le temps est laissé au temps, celui d’un voyage fluvial sans heurts et le travail d’illustration réalisé à l’aquarelle donne une impression de quiétude, une sorte d’harmonie entre l’homme et la nature, deux hommes parfaitement en accord d’ailleurs jusqu’à ce qu’ils décident de faire une halte dans une maison abandonnée. Au réveil, la tension accumulée par la nuit passée en ce lieu brise l’osmose entre eux, au point qu’ils ressentent le besoin de se séparer – le temps d’une journée – pour évacuer la tension accumulée durant la nuit. Solitude. Puis, les retrouvailles les conduisent dans un havre de paix que seules des sirènes fréquentent… métaphore. Voix-off, celle du journal intime, celle du témoignage, des mots que l’on couche sur le papier pour ne garder que pour soi. Aucun échange, seulement du narré sous le filtre de celui qui écrit. Un journal vivant, enrichit d’aquarelles réalisées lors du voyage. Un carnet de voyage.



Peu de récits se détachent du « lot » durant la lecture. Aucun fil rouge ne les relie excepté l’inspiration de l’auteur, ses errements silencieux, ses pensées… Des scénarios pas toujours construits, certains semblables à un premier jet qui mériterait d’être développé.



« C’était sûrement une idée pour une histoire. Un de ces trucs qui te rentrent dans la tête, tu sais pas pourquoi, mais qui ne partent plus »



Des notes sorties de carnets de croquis que l’auteur transporte sur lui en permanence. Des idées pour plus tard et puis des projets succèdent aux projets. Des histoires laissées en jachère que Gipi partage dans cet album patchwork. Croquis, aquarelles, pinceaux… tout y passe. Les souvenirs d’adolescence et de beuveries, les fictions à l’état pur, des sujets plus engagés comme celui des migrants, des univers oniriques. Le sexe, l’amitié, l’amour, le deuil… Autant de friches narratives que le lecteur peut ainsi découvrir. Un travail d’une rare sincérité que certains trouveront intéressants. Pour ma part, je n’ai pas accroché.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          00
Extérieur nuit

Une plongée dans les premiers récits de Gipi, un des auteurs les plus fascinants de ces dernières années. On y retrouve déjà tout ce qui fait son style, le tout doté d'une étonnante maturité. Loin d'être anecdotique, ce recueil est tout aussi indspensable que tous les autres titres de Gipi, qui fait parie des favoris pour la prochaîne édition du festival d'Angoulême avec son formidable "Vois comme ton ombre s'allonge"
Commenter  J’apprécie          10
La Terre des fils

Une très belle bande dessinée post-apocalyptique dans laquelle un père et ses deux fils tentent de survivre, l'histoire est bien menée et intrigante, le noir et blanc est parfaitement maitrisé Bref, c'est encore une fois une vrai réussite.
Commenter  J’apprécie          20
La Terre des fils

Un bien étrange album à la limite du supportable, une parenthèse entre un avant et un après qui n'est pas défini. Une parenthèse violente et noire où chaque jour est un combat et une incompréhension. Les 3 personnages principaux : le père et ses 2 fils survivent tant bien que mal dans ce milieu hostile et, semble t il, contagieux.



Autour d'un cahier rempli par le père, les 2 frères vont essayer de comprendre comment leur monde en est arrivé là.



Les dessins nerveux, à l'encre bille noire sur-ajoutent à cette ambiance poisseuse et morbide.



Une BD qui me laisse perplexe.


Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          20
La Terre des fils

On ne sait pas ce qui est arrivé à la Terre. Elle semble déserte et dénuée d’humanité. Et pourtant, quelques rescapés tentent d’y survivre. Entre la chasse et la pêche, un père et ses deux fils voient leurs vies s’écouler. Pas de noms pour les nommer, ces deux adolescents parlent un langage dénué de tout. Le père n’a pas daigné à leur enseigner ni la langue, ni la lecture. À quoi cela servirait… Il leur apprend plutôt à se défendre, à traquer les bêtes et à rester en vie.



Et pourtant ce père bourru, violent, qui interdit aux enfants d’utiliser le terme « aimer » cache un secret. Il écrit dans un cahier. Ses fils l’ont découvert mais il refuse de dévoiler les lignes patiemment écrites. Quand le père meurt de ce qu’on comprend être un malaise cardiaque, le plus futé des fils aura à cœur de connaître ce qui est écrit dans ce cahier noir. Mais où trouver des lecteurs parmi les rescapés devenus sauvages? La question se pose: Rester dans leur vieille maison ou partir à la rencontre des autres, quitte à risquer leurs vies? Décidés à braver les dangers, les deux frères partent sans retour en arrière.



En un mot: captivée. Captivée par ces deux fils analphabètes et leur père au cœur dur. Captivée par ce monde fichu et détruit. Captivée par ces survivants dont les instincts primaires rejaillissent pour survivre.



Gipi offre une oeuvre sensible et violente. Elle m’a totalement envoûtée par la force de ses traits et ses personnages hors-normes. J’ai parcouru les paysages dévastés en espérant que ces deux frères pourraient trouver de l’aide et non être confrontés à la bêtise et la barbarie des Hommes.



Ce roman graphique arrive à tirer sa beauté de simples choses. Le vocabulaire utilisé est des plus basiques, des erreurs de syntaxe qui donnent à penser que le monde n’est plus, une fois le langage perdu, il ne reste rien. Je dois énoncer que la fin m’a déconcertée, à nous de nous faire nos propres interprétations.




Lien : https://pagesversicolores.wo..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gipi (1054)Voir plus

Quiz Voir plus

Les lauriers de César

Où se situe Astérix et Obélix dans les premières cases de cette histoire?

Rome
Lutèce
Le village Gaulois
Dans un bateau

10 questions
32 lecteurs ont répondu
Thème : Astérix, tome 18 : Les Lauriers de César de René GoscinnyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}