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Critiques de Gotlib (240)
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J'existe, je me suis rencontré

Plus jeune, je ne lisais pas vraiment Gotlib dans Pilote, Je trouvais sa Rubrique à brac trop foutrac !

Mais ici, le facétieux dessinateur nous livre une partie de ses souvenirs d’enfance et il le fait à la fois avec pudeur et humour. 




Né dans une famille d’immigrants juifs hongrois en 1934, il n’a qu’une huitaine d’années lorsque son père est arrêté puis déporté et assassiné en camp de concentration . S’en suivront la fuite en province du jeune Marcel, caché chez des sortes de Thénardier puis la pension.


Cassant toutes les structures d’un récit biographique classique, usant d’ellipses, de flash-back, projetant ses fantasmes ou ses constructions hypothétiques, Gotlib réussit à nous attendrir, à nous faire sourire au point d’oublier les horreurs qu’il a vécues.


En tout cas, il tâche de retrouver sa vision d'enfant de ces événements petits ou grands.


Malgré ou à cause de sa plume alerte et sans affèteries littéraires, nous avons l’impression de marcher aux côtés d’ un ami chaleureux, de comprendre pourquoi il parle beaucoup plus de gamines en fleur et de premiers émois sexuels plutôt que de son père disparu.

Sincère, drôle et touchant, on regrette qu'il ne continue pas au-delà des années 50.
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Rubrique-à-brac, tome 4

Gotlib atteint ici le sommet de son art, se statufie de son vivant, s’octroie des lauriers pour recevoir les jeunes dessinateurs débutants… Bougret et Charolles continuent d’enquêter, en sabir franco-english like Sherlock Holmes ou sur des extra-terrestres. Le professeur Burp se fait rare. Gotlib s’intéresse à quelques professions médicales, à commencer par l’acupuncture.

Une grosse réussite : une version hilarante du petit chaperon rouge racontée par un dessinateur qui en a oublié la chute. Quant à la coccinelle, elle fait un festival d’interventions ubuesques.

A noter, une histoire plus profonde que les autres « Désarmorçage  :, où comment les media mettent les guerres et famines à la une avant de progressivement s’en désintéresser. Le petit enfant du Biaffrogalistan, os saillants sous la peau, est un rappel fort du mode de fonctionnement de notre société. Une image qui reste dans la rétine après avoir clôt l'album.

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Les Dingodossiers, tome 3

On ne refait pas les Dingodossiers. Ils relèvent d’un but ouvertement revendiqué : celui de raconter n’importe quoi à propos de n’importe qui en donnant à ses paroles un air de science infuse.





« Le Dingodossier est solidement documenté et d’autant plus instructif que les auteurs n’hésitent pas à nous apprendre des choses qu’ils ignoraient un quart d’heure avant. »





Ceux qui ont grandi imbibés des livres pédagogiques pour enfants seront ravis de voir Gotlib et Goscinny démonter en pièce l’édifice de propagation du savoir naturel qui se décompose en catégories, genres et sous-genres normés. Le troisième volume des Dingodossiers est celui de la prolifération exubérante des types soumis à l’aléatoire. Caricature et parodie de tous les genres dans des situations aussi dérisoires que les vacances à la plage, le pique-nique en campagne, le voyage en bus ou en train ou les embêtements de la vie quotidienne. C’est aussi la mise en évidence du narcissisme des petites différences dans la déclinaison des différents types humains : sociologie des élèves d’école primaire, sociologie de l’acheteur ou du dessinateur de bande dessinée en manque d’idées. Les grands mythes de l’ère populaire sont décortiqués comme une transposition légère du projet balzacien de la Comédie humaine.





Et comme on trouve vraiment de tout et de n’importe quoi dans ces Dingodossiers, on découvrira également un dossier biographique sur Gotlib et Goscinny, qui semblent avoir d’autres points communs que celui de partager un pseudonyme aux initiales similaires.

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Rubrique-à-brac, tome 1

Comme son nom l’indique, on aborde tout dans cette rubrique : de l’invention du trombone à la vie du cochon, de l’enfance de Tarzan s’il avait été élevé par des hippopotames à l’oeuvre de Marceline Desbordes-Valmore. Gotlib a fait hurler de rire des générations de lecteurs et a contribué à donner ses lettres de noblesses à la BD. Délirant, hilarant, indispensable.
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Rubrique-à-brac, tome 1

Rubrique-à-brac ou RAB pour les intimes, ce n'est pas un bédé pour les lopettes; ouais là faut vraiment atteindre un haut degré de réflexion mentale subtilement distillés à travers un mixeur à café chauffé à blanc. RAB n'est pas une bd mais une série de strip illustré par Maître Marcel Gotlib (plus connu sous le pantonyme de Gotlib mais que perso Marcel je trouve c'est cool aussi).



Donc Marcel, à l'instar des éditions Marvel , est un mec malin et il est en charge dans les années 1970 d'illustrer les premières pages de Pilote, magasine référence à l'époque de la bande dessinée; du coup il nous fait des sketchs de deux pages A4 qui vont se retrouver réunies dans 6 albums bd car des histoires il y en a. Faut se re-situer à l'époque c'est du dessin en format case , donc pas de découpage à la ouane-eugéne pas comme celle d'aujourd'hui ou c'est rempli de découpage cinématographique et ou finalement le contenu se lit affreusement vite ... non ici on dans l'humour second degré, jeux de mot, calembour, beaucoup d'humour et de lecture ; Ne vous attendez pas à lire un des tomes en une cuillère à pots; nan! faut un peu de temps ma bonne dame !



Au niveau du dessin c'est très très bien choisi, savant mélange de caricature et de réalisme, un vrai précurseur qui avait tout compris dans le dynamisme du dessin. Complexe et dépouillé à la fois, Gotlib nous balance du zoom, dé-zoom, private joke que ce soit au niveau du dessin que du texte, le tout réhaussé de sel-poivre et de personnage secondaire récurrent qui vont faire vivre tout cela (la coccinelle philosophique) . Comme exemples, imaginez des dessins réalistes mais ou tous les personnages prennent des poses humoristiques ou plus simplement imaginé Thorgal en train de raconter la blague du peintre qui tient l'échelle et qui ... vous voyez le genre.



Qualitativement, je n'ai chopé et lu que les deux premiers tomes. Le 1er j'ai trouvé que les gags nétait pas toujours soutenu mais le 2e tomes est un délice de délire surtout que les gags sont accompagné d'un dessin délirant remplis de jokes et running jokes et second degré. Une éclate pour la rétine et le cerveau. C'est un humour autre que les Gaston Lagaffe et tous ceux qui sorte maintenant, c'est assez inexplicable dans le genre tellement c'est absurde ... voilà, le mot est dit, c'est de l'absudisme-décalé au second degré :)



Subversif à souhait, je ne saurai trop vous conseiller de plonger sur le "taume deux" et les autres récits et si vous adorez, évidemment de vous faire plaisir et d'acquérir les autres (je crois même qu'il y a un intégrale).



Sur ce , je replonge faire un petit coucou à Isaac Newton, Glolarzan, le test QI et j'en passe qui sont des merveilles d'information éducative :) En fait, si je devais résumer RAB, je dirais que c'est du Monthy Python en mieux!



Bonne lecture les zamis.
Lien : http://lacasebd.overblog.com..
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Gai-Luron, Tome 1 : Gai-Luron ou la joie de..

Je retrouve avec joie Gai-Luron qui a bien égayé ma jeunesse. J'ai découvert ce personnage et son créateur Gotlib avant de plonger dans les Dingodossiers et Rubrique à brac.



J'ai toujours aimé ce personnage un peu décalé, lymphatique mais rempli d'humour et de gentillesse. Il s'agit du premier album de la série. Au début, Gai-Luron est le faire-valoir de Jujube. Les gags sont répartis sur une planche soit une page puis passent au format supérieur soit deux pages.



Gotlib se met en scène à travers les propos de ses personnages, faisant dans l'autodérision. Il rompt avec les règles de la BD, s'affranchit de certaines contraintes : les héros peuvent sortir de la case, soulever le cadre, chercher dans la case du dessous.



Chaque case est un vrai régal de par sa précision et sa composition. Et que dire des dialogues ? Gotlib aime les jeux de mots mais aussi les allusions à des œuvre s de référence (cf. la Fable du renard et des raisins).



C'est le type de BD que l'on déguste, que l'on peut lire d'une traite, mais aussi au compte-goutte. Pas besoin de lire dans l'ordre, chaque histoire peut se déguster de manière indépendante.



On peut relire Gai-Luron 30 ans après et y prendre autant de plaisir. J'apprécie toujours autant le travail de scénariste et de dessinateur de Gotlib. Gai-Luron a des faux airs de Droopy de Tex Avery, il a l'air aussi éveillé que lui mais j'aime beaucoup sa philosophie de vie et son goût de la paresse avisé ou de savoir utiliser son énergie à bon escient.
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Coluche - La BD hommage

Un collectif d'auteurs des éditions du Soleil a consacré un hommage appuyé au célèbre humoriste des années 70 et 80 à savoir Coluche. J'ai trouvé l'adaptation particulièrement réussie car inventive par moment. La vie exemplaire de Michel Colucci, alias Coluche, a été très riche en raison de l'activité multiple du bonhomme à la salopette jaune : comique, provocateur, acteur, musicien, homme de coeur, de scène, de radio, de télévision et de cinéma.



Il est vrai qu'au-delà de la bd, ce bouffon génial manque beaucoup. Pourtant, il y a actuellement pléthore d'humoristes mais aucun qui ne lui aille à la cheville. Je me souviens d'une réflexion qu'il avait eue et qui m'a particulièrement marqué : « la misère humaine a une dimension inhumaine », un constat qui a été celui des Restaurants du coeur. le monde a bien changé depuis sa disparation où on n'ose plus se moquer de la religion qui est devenu la référence morale de secours après la faillite des idéologies.



J'aime beaucoup la couverture qui en dit long sur la double facette de ce personnage hors norme. Dans ce genre d'ouvrage réalisé par un collectif, il y a des hommages qui sont mémorables et d'autres qui sont à peine passables. C'était inévitable.
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 Gai-Luron en écrase méchamment - La Fabuleuse ..

Cet album a été édité pour la première fois en 1976, mais en réalité, les histoires ont été écrites entre 1965 et 1969 et publiées dans Pif Gadget, et sont antérieures à la rubrique-à-brac (démarrée en 1968 pour le journal Pilote). On découvre dans cet album les prémices de l'humour de Gotlib, encore bien sage. C'est une série destinée à un public jeune, avec un héros qui n'est pas sans rappeler le Droopy de Tex Avery, nonchalant, inexpressif, endormi, un peu fainéant et maladroit... Les histoires s'étendent sur deux pages en noir et blanc et finissent par une chute. C'est plutôt plaisant, amusant, mais pas au point de se tenir les côtes. Quitte à passer pour sacrilège, certaines choses chez Gotlib ont malgré tout un peu vieilli.
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Pervers pépère

On peut rire de tout... mais il faut au moins que ça soit drôle.

Je n'ai pas ri une seule fois à ces aventures de "pervers pépère" plutôt "roi des relous" qu'autre chose.

Le côté muet enlève toute possibilité de finesse intellectuelle : c'est bête, gras et froid. 0.5 pour l'encre.
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Rubrique-à-brac, tome 2

Avec ce deuxième tome, le délire RAB continue, mais Gotlib évolue doucement, derrière la guignolade se présente l'auteur complet. Toujours autant d'absurde dans les présentations zoologiques du professeur Burp (plus ou moins distingué selon les épisodes), mais aussi quelques rubriques un peu à part, presque poétiques : « le journal d'un conquistador », sur les premiers jours d'un bébé et son éveil à l'univers qui l'entoure, « le matou matheux », fantaisie sur un monde irréel à la Fred ou à la Lewis Caroll, ou « Chanson aigre douce », rappel d'une enfance en temps de guerre, où les moments d'insouciance étaient limités.

Gotlib n'était pas qu'un gars doué pour la poilade, un amuseur public au trait habile et précis ; c'était aussi un grand bonhomme à l'analyse fine.
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Les Dingodossiers

Je me souviens, avec quelque nostalgie, de ces doubles-pages des Dingodossiers dans le Pilote de la deuxième moitié des années 1960.

Le ton restait assez sage, les Dingodossiers s'adressant plus à des ados et pré-ados. Mais qu'est-ce que c'était drôle!

Goscinny, rédacteur en chef et scénariste de génie, savait trouver LE desinateur qui convenait pour raconter ses histoires... Gotlib était de ceux-ci, grâce à son style inimitable.
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Rubrique-à-brac, tome 1

Pendant de nombreuses années, il appartenait à Gotlib de réaliser les deux premières pages de Pilote, le mythique journal des années 60.

Naquit alors Rubrique à brac, sorte de chronique dessinée fantaisiste ou l'auteur raconte et explique, souvent avec l'aide d'Isaac Newton et toujours de sa coccinelle, le monde qui nous entoure.

Mais avec Gotlib, le sérieux n'est pas de rigueur et la rubrique à brac, tout droit sortie de son imagination délirante, est devenue la BD la plus drôle qui soit.

Ce premier album est une compilation de ces planches formidables...
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Hamster jovial et ses louveteaux

Pas la peine de connaître par coeur l'histoire du scoutisme ni la biographie de Baden Powell pour apprécier ce recueil de planches parues dans le mensuel "Rock & Folk" au cours des années 70...

Et puis la partition originale de "Flamme pure" nous est fournie d'entrée...

Quant aux différents arrangements de l'original par le chef scout "Hamster Jovial" à la manière de Jethro Tull, de Joe Cocker, des Rolling Stones, de Franck Zappa, de Magma (en Cobaïen, s'il vous plaît...), des Who, d'Alice Cooper. J'en passe... C'est tout simplement hilarant ; même l'arrangement style Yvette Horner dans la rubrique "Spécial Goude Vibréchen"...

Quant aux dessins de Gotlib : du grand, du très grand art.

A lire par les jeunes et les moins jeunes à qui cela rappellera l'ambiance d'une époque au foisonnement musical incomparable.
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Trucs-en-Vrac, tome 1

Un album de planches non publiées dans les Dingodossiers et les Rubrique-à-brac. Fonds de tiroirs ,peut être mais les fonds de tiroirs de Gotlib et Cie valent les œuvres premium de beaucoup . J’adore les rubriques animalières (« L’éléphant » « L’autruche » « Le caméléon ») et ,au top, « Crise de croissance » en collaboration avec Reiser.J’en ris encore !
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Les Dingodossiers, tome 2

Deuxième volume de la série : le dessin de Gotlib s’affirme (c’est net dans « Dressez votre chien ») ,la couleur commence à apparaître. On retrouve des noms connus (Chaprot,Jean-pierre Liégeois) .Les parodies ( « Les belles histoires de mémé Chaprot »),les devoirs scolaires («Rédaction » « Le rusé Renard ») Le cinéma («Au second plan » « Drôle de cirque » « Les génériques »).
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Les Dingodossiers, tome 2

Loufoque mais tellement amusant. Comme la BD date un peu, elle commence à constituer aussi un témoignage sur la vie et les mœurs dans ces années-là.
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Hamster jovial et ses louveteaux

Cet album de Gotlib est un chef d'oeuvre, d'imagination d'abord, mais aussi d'humour.

La reprise des standards du rock et de la pop pour rythmer la vie de la patrouille scout d'Hamster Jovial est géniale.

La page cartonnée centrale qui reprend des pastiche de pochette vinyl de l'époque est à elle seule un bel objet.

Pour les jeunes qui ne connaîtraient pas cet album il faut vous le procurer afin de découvrir le petit bijou indispensable de l'auteur de "la rubrique à brac".
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Rubrique-à-brac, tome 2

Cultissime. Voilà ce qu'il faut lire si jamais un jour vous êtes fatiguer des lire des romans ou des essais. Moi je fais des breaks avec une bonne BD, et celle-là ne peut décevoir personne.

Gotlib sait tout dessiner, et tout avec son propre style.

C'est très bien écrit, et on se marre du début à la fin. Ce "taume" 2 est hilarant et riche. Reste une énigme : pourquoi le Moïse en couverture a-t-il 6 doigts à une de ses deux mains?
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Les Dingodossiers

Aussi délirant que la Rubrique-à-brac, les Dingodossiers en constituaient une version « tout public », moins ciblée adulte. Cette manière de faire des gags, encore bon enfant, quoique novatrice, est signée Goscinny. Gotlib se lâche aussi moins dans le dessin, qui n'est pas encore encombré de coccinelles. Ce premier tome contient quelques gags très réussis, à commencer par « si bébé parlait » (et oui, il en aurait des choses à dire) ou « les corrections » (ou de l'influence des conditions de travail du prof correcteur de copies dans la notation et les appréciations, un récit bien vu). Les Dingodossiers, c'est déjà l'excellence du gag; Gotlib franchira l'étape suivante avec la RAB.
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Rubrique-à-brac, tome 1

Retour vers la grande œuvre de Gotlib, quelque jours après son décès : la Rubrique-à-brac, ou une accumulation de gags improbables et de personnages inattendus. Après une série de gags où Gotlib se joue des particularités de nombreux animaux, castor et pélican en tête, il introduit le professeur Burp, spécialiste animalier, personnage amené à devenir un invité récurrent. Un érudit bavard et capable de parler de n'importe quoi, puisque justement ce qu'il dit est n'importe quoi. Autre personnage frappant, comme peut l'être une pomme tombant de son arbre, Newton, présent dés les premiers gags, et revenant à la moindre occasion. Un exemple d'humour de répétition. Mais c'est l'absurde qui prédomine, avec des gags cultes comme ceux du pluvian et celui du premier avril zoologique.
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