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Critiques de Jung (327)
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Couleur de peau : miel, tome 1

Jung est né en 1965 à Séoul, en Corée du Sud. A cette époque, beaucoup de femmes devaient abandonner leur bébé pour des raisons économiques ou sociales. C'est ce qui est arrivé à Jung qui a appris à se débrouiller seul dans les rues. A cinq ans, un policier le recueille et l'emmène à l'orphelinat. Quelque temps plus tard, il est adopté par une famille qui habite en Belgique. Entouré de cinq frères et sœurs, il grandit élevé par des parents adoptifs plutôt stricts et se passionne par le Kung-fu, le dessin et le Japon, tout en se promettant un jour de retourner dans son pays natal, en Corée.



J'avais lu beaucoup de critiques positives de ce roman graphique en noir et blanc et son thème étant pour moi peu conventionnel, j'ai eu envie de le découvrir à mon tour.

Cette lecture a été sympa, le graphisme est intéressant. Le titre de cet album assez étrange, est expliqué dès le début, il fait référence à la couleur de la peau du personnage principal d'origine asiatique.

Il y a de nombreux éléments historiques expliqués au fil de l'album sur la Corée, ces millions d'enfants abandonnés, cette approche est instructive.

Néanmoins, je dois reconnaître que je n'ai pas eu non plus de grand coup de cœur pour cet album même s'il est sympa, je pense que j'ai été heurtée aussi par la découverte de la masturbation expliquée ici en détails et qui n'a pas sa place ici selon moi.

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Couleur de peau : miel, tome 3

Une bande dessinée (ou roman graphique) autobiographique, c'est rare! L'auteur, recueilli à l'âge de 5 ans dans une rue de Séoul, abandonné, perdu ou orphelin (il ne le sait lui-même), raconte l'histoire de son adoption par une famille belge.

Ce 3ème tome (sur 3) clôt l'histoire de Jung par l'évocation des ses années de jeunes adulte, et revient également sur la démarche de retourner dans son pays d'origine à la recherche de ses racines longtemps reniées.

Histoire intéressante et touchante, à lire par tous ceux qui cotoient des personnes adoptées, et en particulier à conseiller aux parents ayant adopté, ou sur le point de le faire.

Une grande réussite, déclinée en un film que je vous recommande également très chaudement.
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Couleur de peau : miel, tome 2

Une bande dessinée (ou roman graphique) autobiographique, c'est rare! L'auteur, recueilli à l'âge de 5 ans dans une rue de Séoul, abandonné, perdu ou orphelin (il ne le sait lui-même), raconte l'histoire de son adoption par une famille belge.

Ce deuxième tome (sur 3) se focialise sur l'adolescence de Jung.

Histoire intéressante et touchante, à lire par tous ceux qui cotoient des personnes adoptées, et en particulier à conseiller aux parents ayant adopté, ou sur le point de le faire.

Une grande réussite, déclinée en un film que je vous recommande également très chaudement.
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Couleur de peau : miel, tome 1

L'histoire et très belle et touchante, en effet on fait la connaissance de Jung à l'âge de 4 ans lorsqu'il fait les poubelles pour survivre, puis on le suit dans ce tome ci jusqu’à l'âge de 13 ans.

Entre temps on le voit évoluer après l'adoption au sein de sa famille, on le voit se questionner et chercher sa place, des moments pas facile.

J'ai également apprécié que l'auteur nous expliques certains détails qui font partie de la culture générale comme par exemple pourquoi la Corée du Nord et du Sud ou pourquoi certains pays adopte plus que d’autre etc.., cela à permis de mieux se situer et mieux comprendre les choses.

En conclusion une lecture très agréable et intéressante avec des pointes d'émotions, certains dessin m'ont vraiment touché car en tant que mère de famille il est dure de rester insensible.

Mon seul regret est que l’auteur va à certains moment trop vite et je mis suis un peu perdu.
Lien : http://cindylecture.over-blo..
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Nos adoptions, tome 1 : Nous t'avons adopté

De la bienveillance, c'est ce que les auteurs, coréens et adoptés, nous offrent à travers ces pages bouleversantes parcourues du motif des racines, celles de ces enfants replantés loin du foyer qui les a vus naître.



Porté par un trait surréaliste en ocres et en bleu gris, le récit de trois couples d'adoptants basé sur de véritables témoignages déroule avec tendresse les souvenirs qu'ils ont de cette expérience d'accueil et du partage au quotidien de cette place de parent dans la vie de ses enfants. Empathie et don de soi sont au cœur de ces trois histoires et du florilège de lettres de parents adoptants aux familles d'origine.



Je referme à peine ces pages que j'attends déjà de pouvoir lire les points de vue complémentaires des adoptés et des familles maternelles, rapportés avec autant d'émotion et de justesse. Une superbe découverte !



Merci aux éditions Delcourt/Encrages et à Babélio pour cet ouvrage, reçu à l'occasion de l'opération Masse Critique Privilégiés de septembre 2023.
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Couleur de peau : miel, tome 1

Un bande dessinée autobiographique très touchante et pleine d'autodérision ! Un petit souffle de légèreté sur une thématique identitaire et familiale qui ne m'a pas laissée indifférente, d'autant que, pour des raisons personnelles, je me suis maintes fois posée la question de l'adoption.

Jung Sik est un petit garçon originaire de Séoul qui s'est fait adopter à l'âge de 5 ans par une famille belge de Wallonie. Il raconte, avec beaucoup de subjectivité sans pour autant tomber dans le pathos, son arrivée dans sa nouvelle famille, avec les moments de joie et de peine. La maladresse parfois, de ses parents et des adultes en général.

Le regard innocent et fragile de Jung Sik rend la lecture émouvante et invite à la réflexion.

Beaucoup pensent apporter une vie plus douce, plus simple, plus sereine à des enfants orphelins, quel que soit le motif de leur solitude.

Mais qu'en pensent les premiers concernés, à savoir les enfants qui subissent l'abandon puis le déracinement pour s'acclimater à une nouvelle famille, avec souvent, une fracture culturelle ?

Jung Sik nous livre son vécu et son interprétation à travers son expérience, en toute franchise et honnêteté.

Certes, sa réponse n'est pas la vérité, mais elle traduit son propre ressenti, qui sera vrai pour certains et faux pour d'autres.

Ce partage, est un moyen pour lui d'exprimer la souffrance que le sentiment d'abandon a provoqué chez lui, raconter son expérience est une des voies qu'il utilise pour se (re)construire. Un autre chemin qu'il empruntera, sera celui de se rendre à Séoul, de découvrir ce pays où il a vu le jour.

Une belle leçon de vie, et j'ai hâte de découvrir la suite en lisant les deux autres tomes.
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Babybox

Claire avait quatre ans quand ses parents on quittés la Corée pour venir vivre en France. Des années plus tard, ils ont donné naissance à son petit frère, Julien. Elle est devenue depuis une jeune femme volontaire de 28 ans, et son petit frère un adolescent étrangement épris du film Braveheart et de Mel Gibson.

Suite à un accident de voiture qui provoque le décès de sa mère et plonge son père dans un profond coma, Claire, obligée de consulter les documents familiaux, apprend qu'elle est une enfant adoptée...

Souffrant de ne pas connaître son histoire personnelle ni la raison pour laquelle elle a été abandonnée, elle décide alors d'entreprendre avec son jeune frère un long voyage qui la mènera jusqu'à Séoul dans l’espoir de retrouver sa mère biologique.

Le dessin, qui utilise toute la graduation du crayon de graphite, est adouci par un lavis sensuel à l'encre de Chine. Il est ponctué ça et là de rouge violent symbolisant la féminité, le besoin de chaleur, de survie, de l'action et de l'amour.

La vie est belle… et les larmes me viennent aux yeux.

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Couleur de peau : miel, tome 1

Un sujet très intéressant, celui de l’adoption de milliers de petits coréens est abordé sous forme d’autobiographie. L’histoire est très touchante et très édifiante, on apprend beaucoup de choses, assez révoltantes parfois et les années 60 sont évoquées, aussi bien du côté belge que du côté coréen avec beaucoup de talent, et de justesse, surtout au niveau de l’éducation familiale. Je regrette un peu le manque de rythme et l’uniformité du dessin, ce qui m’a empêcher d’être totalement embarqué par l’histoire. À découvrir tout de même.
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Couleur de peau : miel, tome 1

Jung nous raconte ici son histoire, né en Corée du Sud en 1965, il se retrouve à la rue à l'âge de 5 ans. Il rencontre un policier qui le conduit au grand orphelinat américain la "holt, dirigé par Bertha et Harry Holt.

Jung y restera quelques temps puis sera adopté par une famille belge de quatre enfants. Dans ce premier tome, il nous raconte son enfance dans cette famille l'éducation qu'il a reçue, les joies partagées avec ses frères et soeurs, mais aussi cette tristesse de ne pas connaître ses racines, sa mère biologique.

Une BD touchante qui traite avec humour et ironie le sujet de l'adoption et une plongée dans l'histoire de la Corée très intéressante. Je vais tout de suite entamer le tome 2
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Couleur de peau : miel, tome 1

Une bande dessinée (ou roman graphique) autobiographique, c'est rare! L'auteur, recueilli à l'âge de 5 ans dans une rue de Séoul, abandonné, perdu ou orphelin (il ne le sait lui-même), raconte l'histoire de son adoption par une famille belge.

Ce premier tome (sur 3) se focialise sur les jeunes années de Jung.

Histoire intéressante et touchante, à lire par tous ceux qui cotoient des personnes adoptées, et en particulier à conseiller aux parents ayant adopté, ou sur le point de le faire.

Une grande réussite, déclinée en un film que je vous recommande également très chaudement.
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Couleur de peau : miel, tome 2

Deuxième tome : l'adolescence. L'auteur évoque un certain détachement envers sa famille, ses rapports compliqués avec les filles, ses complexes et sa nouvelle passion pour le dessin.



Jung a su retranscrire cette période pas toujours facile avec beaucoup d'honnêteté et de recul sur lui-même. Le déracinement se fait encore plus oppressant pendant cette période où les questions se multiplient. Il parle d'ailleurs de tout ceux qui n'ont pas pu les affronter et qui ont préféré en finir. C'est immensément triste.

Pour autant, l'auteur adopte le plus souvent un ton d'autodérision qui rend un tout petit peu plus léger ce qu'il raconte.
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Couleur de peau : miel, tome 2

L'adolescence est une étape difficile pour Jung, dont le déracinement se fait encore plus cruellement ressentir... Dans ce second tome, il y a un peu moins de légèreté et de fantaisie que dans le premier, où l'enfance s'y prêtait mieux. Là, l'introspection s'invite davantage, sans nuire à ce joli récit très sensible.
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Couleur de peau : miel, tome 1

J'ai lu les trois tomes, moi qui n aime pas les Bd

Un très tout en délicatesse qui aborde les thèmes fondamentaux liés à l'adoption



En plus je ne connaissais rien ou si peu sur la Corée contemporaine



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Couleur de peau : miel, tome 1

Cinq frères et sœurs, un nouveau père et une mère pas toujours facile… et sa vraie mère, inconnue et mille fois imaginée. Une nouvelle culture à laquelle il faut s’adapter, à laquelle il faut trouver une place à côté de celle de ses origines.

Comment se construire en se sentant différent de ceux qui nous entourent ? Comment vivre alors que nos racines ont été coupées ?



Le premier tome se concentre essentiellement sur son enfance. Du petit garçon errant dans les rues de Séoul recueilli par des « longs-nez », Jung devient un jeune adolescent qui fait des bêtises seul ou avec ses frères et sœurs, qui se passionne pour le Japon, qui découvre la sexualité, qui commence à dessiner, qui recherche ses origines et sa place en Europe.

Le second est plus sombre, un peu moins drôle. Jung se penche alors sur son adolescence, l’éloignement avec sa famille qu’il n’aime pas moins pour autant, ses amitiés, ses amours, et toujours ses interrogations qui parfois trouvent des réponses.

Et enfin, dans le troisième et dernier tome, sorti en 2013, Jung est devenu un homme qui, pour la première fois depuis quarante ans, retourne en Corée à l’occasion du tournage du film adapté de la BD. Ayant oublié sa langue et la culture de ses ancêtres, c’est un univers à réapprendre. On ouvre avec lui le mince dossier archivé par la Holt, l’orphelinat qui l’a recueilli. Des photographies émaillent le récit.



Je ne suis pas adoptée et je n’ai jamais été confrontée à l’adoption. Grâce à Jung, j’ai aperçu ses conséquences : les bonnes, les heureuses, mais aussi les mauvaises, les interrogations sur qui l’on est et d’où l’on vient, sur sa différence d’avec les personnes qui nous entoure. Il nous montre les ravages que de telles zones d’ombre ont causés sur d’autres Coréens adoptés de sa connaissance et notamment sur sa petite sœur.

On dit souvent que les livres sont des portes vers d’autres cultures, d’autres personnes, qu’ils nous permettent de découvrir ce dont nous n’aurions pas idée autrement. Ce roman graphique le prouve encore une fois en faisant découvrir ce qu’est l’adoption, du point de vue d’un adopté.



A travers une histoire individuelle, on rentre également dans la grande Histoire alors que le film ne l’effleure que très superficiellement. On redécouvre la guerre de Corée, on apprend la condition des femmes, on entrevoit les raisons dans ce gigantesque et terrible abandon de milliers d’enfants. Ce n’est pas un cours d’histoire, ce n’est qu’une évocation des événements historiques qui ont conduit à un bouleversement de sa vie.



J’avais adoré le film, j’ai – sans grande surprise – encore plus aimé la bande dessinée. Le ton est parfois sombre, parfois léger quelle que soit la gravité du sujet, le regard acéré. Des passages durs sont suivis de moments de tendresse. A tout moment, une question surgit ; simples ou plus complexes, elles ne sont jamais loin, toujours flottantes en arrière-plan.

Si la langue et les mots sont beaux, les dessins sont sublimes. Fins, facétieux, obscurs, précis. Je suis tout simplement en admiration devant certaines planches.
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Couleur de peau : miel, tome 1

Dans les années 1950, alors que la guerre de Corée se finit, des deux cotés de la frontière, des millions d'enfants deviennent orphelins. Jung Sik est parmi l'un d'eux. À l'âge de cinq ans, il est trouvé par un policier dans les rues de Séoul. Jung se retrouve alors dans un orphelinat. C'est le début de sa vie, comme l'auteur le signale lui-même. Il est ensuite adopté par une famille belge qui compte déjà 4 enfants.



L'auteur nous raconte son enfance et les sentiments qui l'ont habités, ainsi que ses blessures identitaires. Jung aborde l'adoption du côté de l'adoptant en nous montrant que c'est un filiation qui est difficile à établir. Dès le début de sa nouvelle vie belge, Jung entretient des rapports conflictuelles avec sa mère adoptive. Il parle aussi de ses nouveaux frères et soeurs, qui l'ont aidé à se construire, contrairement aux adultes ou à d'autres enfants notamment des enfants coréens adoptés. J'ai beaucoup aimé le ton de l'auteur et la distance qu'il a voulu entrependre pour parler de son adoption, de son identité et de son déracinement. L'auteur aborde sa double identité à la fois avec humour et gravité. La plume de Jung est vraiment très belle, que soit pour l'écriture que pour les dessins. Couleur de peau : miel est un récit bouleversant !
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Couleur de peau : miel, tome 1

Signant un document graphique d'une grande qualité, Jung offre un regard grave et complexe sur l'adoption, les conditions dans lesquelles il est arrivé dans sa nouvelle famille, les liens complexes qu'il entretient avec ses origines et sa famille d'adoptants. Ici, c'est le regard de l'enfant qui prime, celui de l'adolescent déçu qui fait face à celui qu'il était dans les rues de Séoul. Un portrait attachant et tendre, parfois fragile souvent drôle. Un document complexe, où perce l'émotion, des textes durs où transparait une mélancolie dénuée de jugement, tout en nuances. Un point de vue inédit sur l'adoption, à découvrir !
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Couleur de peau : miel, tome 2

Après avoir partagé les bêtises du turbulent petit Jung, nous le retrouvons en proie aux affres de l'adolescence : l'attirance pour les filles mais la peur de se lancer, les problèmes familiaux et identitaires de cet âge, accrus par son statut d'adopté et son origine coréenne dans ce pays d'Europe.



Le ton est beaucoup moins drôle que dans le premier volet, même si l'auteur a un regard acéré et sans complaisance sur ses états d'âme, et pratique pas mal l'auto-dérision. Certaines pages sur l'adoption sont poignantes, voire glaçantes, et le graphisme des étreintes mère/jeune enfant reste aussi bouleversant que dans le précédent opus.



Bizarre, bien que le 1er tome ait été un coup de coeur, j'ai laissé passer deux semaines avant d'avoir envie d'ouvrir celui-ci. Je n'ai plus qu'à redécouvrir les deux albums à la suite, pour en avoir une vision globale. La fin peut laisser espérer un troisième opus ?

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Nos adoptions, tome 1 : Nous t'avons adopté

Ce premier tome met en avant l'adoption du côté des parents adoptifs. Le livre est découpé en 3 histoires et se termine par un recueil de lettres. Ce dernier est clairement un point positif car il permet d'apporter un échantillon conséquent afin de prendre du recul par rapport aux 3 histoires sélectionnées et romancées.



À ce titre, j'imagine que le travail de Laëtitia Marty est à mettre en avant car la qualité de la narration est présente. Cela permet d'appuyer un style graphique marqué et agréable. Les racines sont prépondérantes et ne cessent de faire le lien entre les enfants adoptés et la famille biologique. Ce lien reste indéfectible ; tout comme celui qui se forme avec la famille adoptive.



J'ai davantage apprécié la première histoire : un rythme bien maîtrisé, des planches et un propos efficace.

La deuxième histoire m'a moins touchée. J'ai trouvé le rythme plus saccadé (trop de grandes planches, je n'ai pas réussi à me mettre à la place des protagonistes ou comprendre leur ressenti).

La troisième histoire est présente, à mon sens, pour l'exercice de style avec le voyage de la lettre. Il est bien réalisé et les couleurs donnent une certaine mélancolie et légèreté.



Pour finir, cette série m'a permis de comprendre une partie du point de vue des parents adoptifs. La bienveillance est présente et rend la lecture vraiment plaisante malgré les histoires riches en émotions vécues par toutes ces personnes. J'ai cependant trouvé qu'en faisant le choix de montrer des histoires où les enfants arrivent à retrouver leurs géniteurs, cela pouvait biaiser un peu la réalité. J'ai donc grandement apprécié certaines lettres qui permettaient de nuancer avec en particulier celle d'Olivier, où on ressent quand même une part de colère ; ou encore celle adressée à Soo où on comprend qu'il y a eu de nombreux moments violents.



Merci à Babelio de m'avoir proposé la lecture de ce livre.
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Le voyage de Phoenix

Encore une fois après Couleur de peau : miel, cet auteur a réussi à m'émouvoir avec ce voyage du Phoenix. Encore une fois, j'ai été pris aux larmes devant cette histoire dramatique très touchante. C'est encore un véritable coup de coeur car cet album est véritablement sublime.



Il concerne ceux qui ont perdu un être cher, ceux également qui ne sont jamais arrivé à combler le vide laissé par l'abandon, mais également ceux qui arrivent à pardonner les erreurs et enfin ceux qui fuit l'oppression. Oui, cela fait beaucoup de monde et autant de thèmes qui sont traités autour de deux histoires parallèles qui ont quelques points communs.



Le dessin en noir et blanc est de toute beauté avec une délicatesse du trait hors du commun. Jung parvient à entrer dans le coeur des gens grâce à cette sensibilité hors du commun qui se manifeste par de petits détails tel par exemple le nombril d'un enfant adopté qui constitue le dernier lien visible entre la mère et son fils. Il a le don de transcrire magnifiquement les émotions que traversent les personnages que l'on va croiser du Minnesota à la Corée du Sud.



Le voyage de Phoenix nous entraîne certes vers la mort mais également vers une forme de rédemption. C'est tellement beau et puissant !
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Couleur de peau : miel, tome 1

Cette BD autobiographique nous raconte l'adoption d'un enfant coréen par un couple de Belges. L’humour de l'auteur arrive à désamorcer ce sujet grave qui a touché plus de 200 000 enfants coréens entre 1948 et 1970. En effet, suite à la partition de la Corée beaucoup de familles se sont retrouvées séparées et des enfants esseulés ont été proposés à l'adoption. Le phénomène a perduré à cause de la misère de l'après guerre et jusqu'aux années soixante. Ensuite une réforme du code de la famille a été tellement rétrograde pour les droits des femmes que beaucoup d’entre-elles ont préféré abandonner leur enfant plutôt que d'être mises au ban de la société.



Le tour de force de l'auteur est d'arriver à vous passionner avec ce sujet par ses dessins, qui sont superbes, et son ton très léger qui fait souvent sourire.
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