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Critiques de Kurt Vonnegut (208)
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Barbe-Bleue

J'ai lu ce livre après mes études d'arts - celles-ci m'ayant rendues très critiques à propos de l'art en général, et les écoles d'art en particulier. J'ai trouvé dans ce récit de belles et féroces critiques, que j'ai particulièrement appréciées.

Un récit très bien écrit, drôle, intelligent, et un auteur que j'ai adoré découvrir - et qui est devenu en un livre une de mes idoles !!
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Abattoir 5

J'ai eu du mal à me glisser dans le roman, mais cela en valait la peine.

Le voyage dans le temps et le côté science fiction du zoo des tralfamadoriens donnent un aspect décousu, déstructuré au récit, mais ce voyage en saut de puce dans la vie de billy pelegrin illustre bien l'incompréhension des choix humains.

Billy décrit sa vie avec détachement, et nous interroge sur les valeurs posées par sa société.



En quoi le passage à la douche du camp de prisonniers en Allemagne a plus de sens que celui au zoo extraterrestre ?

En quoi les morts du bombardement de Dresde entrent dans le récit héroïque des pays vainqueurs de la guerre ?



La vision du temps peut changer les perceptions. Inverser le sens de lecture du documentaire sur le bombardier le rend bien plus beau que l'original : démanteler des bombes et enfouir les matières premières plutôt que l'inverse..



Une fiction étrange mais captivante.
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Abattoir 5

Un roman fabuleux où on voyage beaucoup et par tous les temps et qui restera longtemps dans ma mémoire, tels "catch 22" de Joseph Heller et le film "M.A.S.H." de Robert Attman, qui deviendra une série, Abattoir 5 se moque aisément du jeux de massacres et d'absurdités qu'est la Guerre. Un classique de la littérature, à lire absolument.

Et comme tout a été dit sur ce livre,

"Ainsi vont les choses."



À noter que l'adaptation sortie le 15 mars 1972 de George Roy Hill ressortira le 18 avril 2023 en dvd et blu-ray.
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Abattoir 5

ABATTOIR 5 de KURT VONNEGUT

Billy Pilgrim est un soldat américain prisonnier dans l’abattoir 5 au moment du bombardement de Dresde en Allemagne en 1945. C’est le fil rouge du livre issu directement de la vie de Kurt Vonnegut. Mais Billy est un homme étrange à capacités multiples dont celle de voyager dans le temps et l’espace. Billy va donc nous raconter sa guerre, puis sans transition, d’un clignement de paupières, passer à son enlèvement par des extra terrestres qui le propulsent sur la planète Tralfamadore. Lors de cette aventure il sera publiquement exposé dans une cage au zoo avec une star du X la pulpeuse

Montana Patachon avec laquelle il s’accouple. Retour à la guerre puis Billy est opticien dans les années 60, survivant d‘un accident d’avion en 68 ou marié et en voyage de noces, et retour sur Tralfamadore. On se perd à tenter de le suivre, le récit est heurté, tout s’enchaîne sans logique. Si, la logique c’est la guerre, cette folle propension des humains à se battre, les bombes au phosphore sur Dresde, ces gamins armés perdus dans ce délire qui fera près de 300000 morts plus qu’Hiroshima et Nagasaki.

C’est un récit dans lequel il faut plonger sans réfléchir , suivre Billy où qu’il soit dans ses aventures absurdes mi tragiques mi comiques, faire connaissance avec Kilgore Trout, personnages qui traverse plusieurs des livres de Vonnegut en référence à Théodore Sturgeon, un des maîtres de la SF des années 50.

A la fois œuvre de science fiction, dénonciation de la guerre, c’est un roman inclassable qui créera la polémique curieusement 30 ans après sa sortie. Certains essayeront de le faire interdire, il y’aura procès jusqu’à la cours suprême des États Unis et certaines bibliothèques continuent de le boycotter. Incroyable.
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Abattoir 5

Curieux roman, pas vraiment de SF, où l’auteur balade son lecteur dans des zigzags temporels, spatiaux et spatio-temporels. Ce n’est sans doute pas de la grande littérature mais un livre tout à fait honorable et respectable par nos tristes temps.

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Abattoir 5

Ce livre est une spirale à pente à folie.s douce. Des retours et avancées dans le temps. Un avant-goût quantique. C'est pas mal fait, pas mal amusant. Même si on ne comprend pas tout. Et c'est bien normal.

Kurt Vonnegut est effectivement reconnaissable et mérite un détour.
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Les Sirènes de Titan

J'ai commencé le livre en ne sachant absolument pas dans quoi je m'embarquais et je ne le regrette absolument pas. Supposément, ce livre a été créé durant un party en une soirée! J'ai adoré! Une histoire très farfelue mais que je conseil à tous!
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Tremblement de temps

Dans cet ultime roman, paru en 1997, Kurt Vonnegut semble s’être surtout donné pour objet caché d’écrire ses mémoires. Il y a bien un argument romanesque ténu dans cet ouvrage, amené par l’inénarrable Kilgore Trout, alter ego de fiction de l’auteur. La majeure partie de ce livre est composée de souvenirs, drôles ou plus tragiques, d’aphorismes, de blagues souvent potaches. Bref c’est davantage l’œuvre d’un homme vieillissant mais toujours follement amoureux de la vie, et qui demanderait volontiers une rallonge (même sous forme de « rediffusion ») qu’à proprement parler un roman. J’ai trouvé cette lecture sympathique, sans plus.
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Nuit mère (Nuit noire)

Ce roman est une fiction. Il est basé sur un journal fictif, le journal d'un accusé de crimes de guerre.

Mais ce journal est-il une pure affabulation d'un criminel voulant faire croire qu'il était un agent recruté par les Américains ? Est t'il un menteur doublé d'un manipulateur ? Une victime ? Un jouet ?

L'homme est auteur de théâtre et je cite :



Nul n’est meilleur menteur qu’un homme qui a su tisser des vies et des passions sur quelque chose d’aussi grotesquement artificiel qu’une scène de théâtre.



Cela fait beaucoup de "fiction" non ? Vous vous sentez perdu ? Je l'ai été.

Mais grâce à une citation, Kurt Vonnegut m'a éclairé sur le but du roman (s'il y en a un) :



Les mensonges prononcés au nom de l’effet artistique (au théâtre, par exemple, et dans les confessions de Campbell, peut-être) sont parfois, dans un sens plus profond, les formes de vérités les plus envoûtantes



Je pense que pour lui toute cette fiction est là pour exposer une vérité. Mais quelle vérité ?



Il expose avec gravité, ironie, justesse, suspens tous les compromis ou compromissions qu'un homme peut faire en temps de guerre. Le personnage trahit ou rejette tour à tour ses pays, ses valeurs, sa famille, ses amis et sa femme. Il fait de sa vie une pièce de théâtre dans laquelle on ne sait s'il est acteur, metteur en scène ou simple spectateur.



Je n'ai pas trouvé de réponse à la question que je pense posée par le roman :

"Sommes-nous ce que nous racontons de nous-mêmes et de notre propre vie ?"

mais j'ai trouvé la question bien amenée...



C'est fin, subtil, ironique et cruel. Une parfaite lecture donc !
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Le petit déjeuner des champions

Le petit déjeuner des champions est sans aucun doute la crème de la littérature américaine, le café noir de la lucidité. L'écriture et le regard sur le monde de Kurt Vonnegut ne manquent pas de piquant ni d'efficacité, et on le verrait bien parler du monde aux générations futures ou aux sociétés extraterrestres. C'est déjà plus ou moins ce qu'il fait ici, avec les quelques petites illustrations qui viennent appuyer son texte pour représenter quelques objets et choses caractéristiques des humains, en s'adressant à un public qui pourrait ne pas connaître la vie sur Terre. Très critique et pourtant parfois presque candide, Kurt Vonnegut s'impose en narrateur omniscient et présent dans son récit, tel quel et sans enjoliveurs, en Grand Créateur un peu dingue qui voudrait à la fois un monde meilleur et plus de ce monde du tout. Ce petit jeu amène des situations de mise en abyme assez loufoques voire surréalistes, et fait réfléchir sur le pouvoir d'un auteur et sur la vie des personnages.



Un grand classique, sans aucun doute puisque remis au goût du jour avec une nouvelle traduction, de la culture américaine dans son Empire et son déclin, dans toute sa splendeur, son absurdité, sa cruauté, son racisme, sa tricherie, son capitalisme. A classer à côté de Chuck Palahniuk et de Tom Robbins (également chez Gallmeister), pas loin de John Irving et de Will Self (même si lui c'est un anglais).



(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Le petit déjeuner des champions

Voilà bien le type de roman qui me plait, inclassable (s'agit t'il d'une autobiographie romancée, d'une comédie de mœurs, d'un exercice de style ?)

original, drôle, grinçant, déjanté, présentant une galerie de personnages plus ou moins barrés, et en plus il y a des dessins, que demande le peuple ?
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Le petit déjeuner des champions

Kilgore Trout est écrivain, la science-fiction est son domaine de prédilection par contre c'est dans des revues spécialisées qu'il est publié, spécialisée pour adulte j'entends. Il a publié pas moins de 117 romans et a un fan à la mesure de son talent: le tendre et loufoque Eliot Rosewater rencontré dans Dieu vous bénisse, monsieur Rosewater. Lors d'un festival il va rencontrer Dwayne Hoover qui est concessionnaire Pontiac à Midland City et relativement dingue.



Le roman s'articule autour de ces deux personnages notamment de leur rencontre et d'un troisième personnage qui n'est autre que l'auteur lui-même qui se met en scène comme le créateur suprême de cet univers loufoque, dans ce roman délirant dans lequel des petits dessins viennent de temps à autre expliquer un mot. Alors dans ce roman on s'amuse bien-sûr mais n'oublions pas que l'auteur sait parfaitement se jouer de nous pour aborder des thèmes délicats, ici l'auteur se sert de l'histoire d'une belle brochette de personnages pour en faire une "charmante" critique sociale.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Elle est pas belle, la vie ? Conseils d'un ..

Kurt Vonnegut, romancier américain, consacré après la publication d’Abattoir 5 en 1969, est de ceux dont les étudiants se souviennent. Il devint ainsi un des orateurs les plus appréciés pour la remise de diplômes dans les universités américaines.

Très proche de cette jeunesse, avec une bonne dose d’humour, de délire verbal et de simplicité, ce brillant orateur n’en dénonce pas moins quelques dérives de la société américaine. Les gouvernements, journaux télévisés, les profiteurs de la guerre, les vedettes de télévision ou l’Eglise sont parfois critiqués au détour d’une phrase.

Il critique les outils modernes et la dépendance aux énergies fossiles.

» Et de grâce éloignez-moi cet enfant des ordinateurs, de la télé, à moins que vous ne vouliez en faire un imbécile solitaire. »

» Nous sommes tous accroc aux énergies fossiles et, sans nous l’avouer, à deux doigts d’être en manque. »

Humaniste, Kurt Vonnegut prône le pardon et la nécessité de savoir apprécier les moments simples de bonheur. Et pour cela, il cite son oncle Alex, qui, heureux de boire une limonade sous un pommier l’été disait : » Elle est pas belle la vie? »

« Remarquez quand vous êtes heureux, et sachez quand vous êtes satisfaits. »

» Quand les choses se passent en douceur et de façon paisible, arrêtez-vous un instant, de grâce, et dites à voix haute : » Elle est pas belle, la vie? » »

Il refuse que la haine soit le moteur d’une génération.

» Trop de gens, dont les lycéens et les chefs d’Etat, obéissent au code d’ Hammourabi…oeil pour oeil, dent pour dent. »

Né à Indianapolis, il rappelle aux étudiants que de grandes choses sont aussi possible dans leur lieu de vie » N’oubliez pas d’où vous venez »

Et pour faire le mieux, là où on est, il est nécessaire de participer aux communautés. Savoir élargir sa famille au delà d’un couple. Et comme les artistes, savoir faire d’un petit bout de l’univers ce qu’il devrait être.

A ce moment crucial, où de jeunes passent un des rites de passage vers l’âge adulte, un tel orateur qui sait captiver son public avec un rythme dynamique, un humour grinçant, un charisme exceptionnel ouvre les yeux de futurs responsables aux dérives de la société et aux moyens de garder les pieds sur terre.

» Si d’aventure vous avez un discours à faire, commencez par une blague, si vous en connaissez une. »

Et les messages, qui sont toujours d’actualité, font ainsi leur chemin.



Ce recueil m’a donné envie de découvrir les romans de cet auteur.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Abattoir 5

Par le biais d'éléments de SF et de scènes à la fois grotesques et farfelues, Vonnegut aborde en toile de fond l’absurdité de la guerre et du penchant humain à l'autodestruction de ce qui l'entoure. Plutôt difficile d'accès de par la volonté de raconter le bombardement de Dresde en prenant des détours sans cesse plus inventifs et loufoques, ce roman se lit tout de même aisément mais sans toutefois transcender comme l'on pouvait s'y attendre après avoir lu l'accroche : "chef d'oeuvre de la littérature américaine".



Récit de la fin du temps de l'innocence, si tant est qu'il ait un jour existé. Tragique et intemporelle croisade des enfants. C'est la vie.
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Le pianiste déchaîné

Uchronie et dystopie, voilà deux termes un peu techniques mais qui caractérisent bien ce roman.

Uchronie : l'Histoire ne se passe pas comme elle s'est réellement passée. Imaginez ici les États-Unis "soviétiques", plannifiés rationnellement par les administrateurs et les ingénieurs, dopés au machinisme...

Dystopie : contre-utopie, ou ici utopie qui ne vise pas le bonheur des gens. Pourtant il n'y a pas de chômage, non : les bons à rien sont embrigadés dans les Corps de Reconstruction et Récupération (sorte de corvée médiévale) ou dans l'Armée...



Bref un roman effectivement dans la veine du Meilleur des Mondes, de 1984. La critique de la société américaine est féroce, et toujours d'actualité.
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Abattoir 5

Un roman de science fiction qui a quelque chose de profondément célinien; témoignage révolté contre la guerre et l'abrutissement militaire, même rage impuissante devant la bêtise de masse devant laquelle la dérision reste la seule réaction saine parce qu'il est interdit à tout homme resté homme de donner un sens à l'horreur. Pour exorciser le monstre en nous, un voyage au bout de la nuit avec la quatrième dimension en plus.
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Abattoir 5

Très loin de ce à quoi je m'attendais. Un livre un peu confus mais contenant de petits bijoux.

J'admets toutefois que je n'ai pas tout saisi et je m'en porte quand même très bien.

Je classe ce livre parmi ceux qui nécessitent une analyse ou un cours complet pour vraiment comprendre toutes ces nuances...
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Tremblement de temps

« Tremblement de Temps » est un ovni littéraire. Les amateurs de science-fiction seront certainement déconcertés, car nous nous trouvons ici entre autobiographie — une succession d'anecdotes plus ou moins loufoques et réelles — et des récits tirés de l'imagination de l'auteur : de petits canevas de romans ou de nouvelles dispersés ici et là. L'humour est omniprésent, tout comme une nostalgie malicieuse à laquelle personne n'échappe en approchant du point final. Ce roman est une merveille.
Lien : https://bw.heraut.eu/user/Ba..
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Abattoir 5

Troisième lecture, mais je vais être honnête : tout comme les deux dernières fois (quand j'avais 16 ans et quand j'en avais 51), ce livre ne m'a pas vraiment captivé, le ton est trop cynique pour moi et le bombardement d'absurdismes trop grand. Mais si vous démêlez tout et que vous le remettez en place, alors c'est un roman assez impressionnant. Et pas si simple à situer, même s'il est rangé dans des catégories comme la science-fiction, l'absurde ou le roman (anti-)guerre (je ne pense que ce soit vraiment un roman anti-guerre). Et, bien sûr, c'est tout cela, mais après la troisième lecture de ce livre, il m'est clair que c'est essentiellement un roman philosophique.



Par exemple, il y a une vision très spécifique et ingénieuse du temps. Pour cela, les Tralfamadoriens, entre autres, sont mis en scène : ils ne connaissent pas le temps linéaire (un instant après l'autre), mais voient tout d'un coup d'œil, du début à la fin ; un peu comme Dieu selon Augustin dans ses Confessiones. La causalité est une notion qui n'est tout simplement pas pertinente : « Les Terriens sont les grands explicateurs, expliquant pourquoi cet événement est structuré tel qu'il est, indiquant comment d'autres événements peuvent être atteints ou évités. Je suis un Tralfamadorien et je vois toute l'éternité comme vous verriez une chaîne des Rocky Mountains. L'éternité est l'éternité. Cela ne change pas. Il ne se prête pas à des avertissements ou des explications. Ça existe. Regardez-le instant après instant et vous verrez que nous sommes tous, comme je l'ai déjà dit, des insectes dans l'ambre."



Cette façon « divine » de regarder imprègne tout ce roman. Ainsi, le passage clé pour comprendre Abattoir 5 me semble donc être celui-ci, où le Tralfamadorien parle des livres qu'il a lus : "chaque bouquet de symboles est un message bref et urgent - décrivant une situation, une scène. Nous Tralfamadoriens les lisons tous en même temps, pas les uns après les autres. Il n'y a pas de relation particulière entre tous les messages, si ce n'est que l'auteur les a choisis avec soin, pour que, vus tous ensemble, ils produisent une image de la vie belle et surprenante et profonde. Il n'y a pas de début, pas de milieu, pas de fin, pas de suspense, pas de morale, pas de causes, pas d'effets. Ce que nous aimons dans nos livres, ce sont les profondeurs de nombreux moments merveilleux vus en même temps.



Eh bien, je pense que c'est comme ça qu'il faut lire ce livre de Vonnegut : toutes ces bribes d'histoires absurdes (dans le présent, dans le passé, dans le futur, à Dresde, aux États-Unis, sur la planète des Tralfamadoriens...) ensemble, et alors vous obtenez cette "profondeur de ces nombreux moments merveilleux".



Cela fait de ce roman un postmoderne par excellence. Et cela est mieux illustré dans la grande scène dans laquelle Billy voit un documentaire de guerre à l'envers. Non seulement ce livre est postmoderne, mais dans la mesure où les États-Unis personnifient la modernité, ce roman est également anti-américain de part en part : Billy est un anti-héros, la vie est absurde (la guerre et l'héroïsme étant la quintessence de l'absurde), la gérabilité et la malléabilité de la vie et de la réalité sont des illusions. Et central et plus fondamental : la notion de libre arbitre est une illusion absolue, car tout est comme il est, « ainsi vont les choses ». Et tout cela est servi par Vonnegut dans une sauce d'humour sec.



Vu sous cet angle, ce livre semble assez impressionnant. Mais je vais le répéter : ça ne m'a toujours pas plu. Peut-être suis-je encore trop coincé dans (l'illusion) du modernisme ?
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Abattoir 5

Un vétéran de la seconde guerre mondiale qui a connu le bombardement de Dresde a été enlevé par des extraterrestres, les Tralfamadoriens, et voyage dans le temps de sa vie, passant de 1945 à 1968, de sa retraite à son adolescence en un bond involontaire. Quand il choisit de raconter son expérience à la télé, il est évidemment pris pour un fou. « C’est la vie ». Un roman surprenant !
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