AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Louis (257)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Mon père ce poivrot

BD adulte : Mon père ce poivron, Louis et Daviet, Bamboo, 2019



Cette BD excelle dans l'art de raconter la mélancolie du dépressif suicidaire, cet "À quoi bon ?" qui éloigne de la vie et des vivants et ici surtout cette illusion de la boisson comme paumade. Car non, il n'y a pas de baume au coeur dans les addictions. Jamais.

À tous les "Lulu". Celui-ci aura tenu longtemps :(
Commenter  J’apprécie          20
Red Sun, tome 2 : Ma soeur

Déçu par cette suite qui n'est pas mauvaise loin de la. Mais je m'attendais à autre chose. En effet, il y a un trou de 4 ans entre le début du premier tome et le seconde. Je m'attendais au développement de cette partie au lieu de ça on se retrouve avec l'héroïne qui n'était finalement rien au yeux des autres avec un grade de maître suprême. C'est vraiment dommage car on sent qu'il manque des explications. Mais une chose est certaine la jeune dessinatrice italienne Allesandra De Bernadis est talentueuse. Ses dessins sont somptueux. J'ai pris la version collector de cet album je regrette de n'avoir pas demandé une dédicace... J'espère qu'on pourra encore la voir dans de futurs projets bd.
Commenter  J’apprécie          20
Edgar Allan Poe : Hantise

Boston, 1827



Jeune chroniqueur au Boston Chronicle, Edgar Allan Poe vit un cauchemar éveillé.



A ses heures perdues, il écrit, des scènes de meurtres aussi vraies que nature, et se perd plus que de raison dans la divine boisson.



Mais un jour, son esprit va lui jouer des tours, à moins que... mais jugez plutôt : d'horribles meurtres plus atroces les uns que les autres deviennent le quotidien de Boston.



Mais le fait le plus troublant, ils correspondent tous, jusqu'à présent, aux récits d'Edgar Allan Poe !!!

Heureusement qu'il n'ont pas été publiés, tout l'aurait accusé, mais voilà qui condamne aussi ses ambitions d'être publié un jour, on lui reprocherai d'avoir trouvé son "inspiration" dans de tragiques faits divers, alors que c'est tout le contraire



Déjà confronté à de lourds tourments depuis la mort de sa mère, de quelle manière Edgar Allan Poe peut-t'il, ou non, être directement impliqué dans ces meurtres ? Qui aurait pu avoir accès à ses récits sinon ? ...



Edgar Allan Poe doit bien malgré lui devenir le premier enquêteur de cette affaire, avant d'en devenir.... le principal suspect que tout accuse.
Commenter  J’apprécie          20
Red Sun, tome 2 : Ma soeur

L’inhibiteur de violence a été vaincu! L’humanité a repris son destin en main avec à sa tête Cass, qui ne s’est toujours pas remise de la perte de son frère. Alors que la guerre de reconquête dans le système Trappist fait rage, les choix binaires de vengeance sont remis en question par des avis divergents au sein de la rébellion mais aussi parmi le Conclave des Nations aliens dont un émissaire s’apprête à rendre visite au commandant suprême des forces humaines…



Le premier album avait été une très agréable surprise. Cette conclusion marque une rupture assez nette avec ce dernier dans un étonnant scénario assez ambitieux et construit donc en deux parties qui abordent des questions tout à fait différentes. Le style même est autre puisque après avoir parcouru les couloirs des stations spatiales des mineurs et assisté au conflit entre le frère et la sœur, on bascule ici en plein cœur d’une guerre spatiale où seule l’extinction totale d’une des deux parties semble un aboutissement possible. Alternant les séquences de dogfights et de bombardements d’aliens étonnamment faibles et les discussions stratégiques musclées entre Cass et son Etat-Major, l’album se lit agréablement en provoquant d’intéressantes réflexions sur la destinée de la guerre et le concept de libre-arbitre. Car le sujet de la série est bien celle du choix et des compromis nécessaires pour vivre en communauté. Si le trouble jeu des aliens reste camouflé jusqu’à une conclusion plutôt réussie (ce qui n’est pas toujours le cas dans le genre SF), assez tôt l’héroïne dont la solitude est palpable se retrouve confrontée à la contestation de ses hommes, des premiers Dots, mais aussi en conflit intérieur. La discussion sur l’idée de chef suprême avec l’ambassadeur alien est à ce titre tout à fait passionnante avec en filigrane l’argument défendu par Cass que les humains ont besoin d’un chef autoritaire et tout puissant. A l’heure où les nations semblent remettre en question les vertus de la démocratie cette BD a le gros intérêt de nous interroger mine de rien sur un choix majeur des sociétés humaines. Désormais scénariste chevronné, Stephane Louis montre sa très bonne maîtrise des structures scénaristiques pour proposer une lecture fluide.[...]



Lire sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          20
Seul survivant, tome 2 : Bossa Nova Club

La seul survivant de l’avion, Jennifer, se remet doucement de cet accident. Mais, tout comme Max, la perte d’un être cher va la faire basculer petit à petit dans la folie... meurtrière.

Un second tome assez égal au premier au niveau de l’intensité, même si l’incendie de la boîte de nuit est un peu moins réaliste que l’accident d’avion et les personnages un peu moins intéressants.

Le point fort de la BD est la description de la psychologie du survivant/meurtrier qui devient de plus en plus obnubilé par sa mission destructrice.
Commenter  J’apprécie          20
L'amour est une haine comme les autres

L'amitié improbable de 2 jeunes. En Louisiane, fin des années 30, un noir et un blanc. L'histoire est dure mais puissante. Par contre, j'ai moins aimé les dessins.
Commenter  J’apprécie          20
Mon père ce poivrot

Une BD sur l’alcoolisme et ses ravages. Le personnage principal, Lulu, est un poivrot. Un homme seul, qui noie son mal être dans l’alcool, un vrai pilier de bistrot… Un soir au bar, Lulu voit quelque chose à la TV qui l’interpelle. Il déclare alors au barman : « j’arrête de boire, je dois sauver quelqu’un ». Lulu a-t-il perdu la tête ? Est-il sérieux ? Et s’il voulait plutôt se racheter et renouer avec sa femme et son fils dont il s’est éloigné…

L’alcoolisme est une maladie. Voilà une histoire est touchante, où l’auteur ne porte aucun jugement sur l’alcoolisme, il tente d’expliquer la descente aux enfers de cet homme, et les conséquences sur sa vie de famille, en effet sa femme et son fils sont des victimes de cet alcoolisme.

L’auteur s’est librement inspiré du réel et de sa vie.

Un bémol pour le dessin et les couleurs vives de l’album que je trouve en contradiction avec l’émotion que dégage le sujet.
Lien : https://aproposdelivres.word..
Commenter  J’apprécie          20
Martin Bonheur

Si vous aimez les bluettes foncez car l'amour est au rendez-vous.

Sur fond de tendresse on trouve des personnages caricaturés sans complexités: le bon, le méchant et la donzelle.Le manque de crédibilité m' a consternée même si le village de Veules en Normandie existe vraiment.

Un "feel good" en bd un peu puéril.

Commenter  J’apprécie          20
L'amour est une haine comme les autres

Nous sommes aux Etats-Unis dans les années 1930. Alors que le racisme est omniprésent dans cette société où les noires sont victimes de discriminations, de menaces et de traitement corporels très durs et dramatique qui conduisent à la mort de beaucoup d'entre eux, une amitié se noue entre deux hommes que soit disant tout oppose ... Un homme blanc et un homme noir et dans cette société une telle amitié n'est pas possible. C'est le récit de deux hommes courageux qui ont bravé les interdits et essayé de faire avancer les choses. Parce que nul ne devrait être discriminé pour sa couleur de peau, ses croyances ou encore sa sexualité. C'est un récit choc, il y a des scènes difficiles et violentes qui nous replongent dans les plus sombres période de l'histoire, mais qui est porteur d'espoir.
Commenter  J’apprécie          20
Mon père ce poivrot

Une bande dessinée toute en tendresse que ce "Mon père ce poivrot" parue chez Grand Angle et scénarisée/dessinée par Stéphane Louis. Une bande dessinée en guise de déclaration d'amour posthume d'un fils à son père... Une bande dessinée qui réussit l'exploit de dénoncer l'alcoolisme et ses conséquences tragiques sur les malades et leur entourage sans verser ni dans le "j'accuse", ni dans le pathos, chaque personnage gardant une belle Humanité. Une jolie réussite à mettre entre toutes les mains...
Commenter  J’apprécie          20
Seul survivant, tome 2 : Bossa Nova Club

Scénario un peu horrifique avec un dessin classique, dynamique et expressif.

Cela fait penser au film où une bande de jeunes échappe à la mort qui se charge de les rattraper rapidement.

En fait je n'aime pas ce type d'histoire donc mon jugement est forcément très subjectif.
Commenter  J’apprécie          20
Androïdes, tome 5 : Synn

Reprenant la thématique du robot aspirant à l’humanité, Stephane Louis nous livre un récit original et captivant qui nous interroge sur notre propre humanité avec un subtil changement de paradigme.



Rehaussé par les couleurs de Sébastien Lamirand, son trait dynamique met en scènes avec virtuosité des scènes d’actions particulièrement bluffantes mais laisse aussi place à l’émotion à l’état brute qui marqueront durablement le lecteur…



Ce cinquième opus d’Androïdes est indéniablement un excellent album de SF dont la dimension dépasse largement celle l’histoire elle-même… Un album incontournable pour tout amateur de SF…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
Commenter  J’apprécie          20
L'amour est une haine comme les autres

Quelle intensité dans ces pages. L'on sent la passion, la tension, les faux-semblants, et l'on craint le pire tout au long du récit. Bien mené (flash-back pas ennuyeux, narration intelligente), haletant, dénonciateur et brassant des thématiques fortes, j'ai vraiment passé une lecture impliquée et émotionnelle.
Commenter  J’apprécie          20
L'amour est une haine comme les autres

Quelle réussite ! Quel bel ouvrage ! Je découvre ce duo d'artiste, Stéphane LOUIS (scénario) et Lionel MARTY (dessin) par la grande porte, sur la Louisiane raciste des années 30, période glaçante qui me fascine.



Sans jamais nier les horreurs, entre fausses pistes et flash-backs, le scénario nous tourmente, nous chamboule, nous fait craindre le pire, ne laisse jamais indifférent. On croit en permanence à la simple histoire, on croît toujours savoir comment tout cela finira, mais les surprises seront nombreuses lors de la lecture. C'est vraiment brillant. La narration est créative, fluide, et fonctionne à merveille. Ça nous prend aux tripes comme rarement. On perçoit une multitude de caractères bien trempés, les personnages - principaux comme secondaires - sont d'une précision au scalpel. On sent les manigances, les faiblesses, les limites de chacun. Et c'est bien là-dessus que Stéphane LOUIS - toujours un coup d'avance sur le lecteur - appuie pour jouer avec nos craintes. Une leçon de scénario.



Côté neurones, le livre traite autant du racisme que de l'amitié, la force de conviction, la religion, l'anticonformisme, la carcan de la société et l'homosexualité. Rien que ça ! On pourrait craindre le trop-plein de thématiques, l'ambition trop haut placée, pas du tout, tout est fin et maîtrisé, et donne une profondeur criante à l'ouvrage. Porteur de messages forts et de bienfaisance, ça vaut franchement le détour !



J'ai trouvé le dessin remarquable, beau et laid quand il le faut, extrêmement puissant dans les scènes violentes, ce qui procure une impression de mouvement fulgurante, une sacrée claque. Les décors d'intérieur, les extérieurs, les textures, les détails, tout pue l'authenticité, nous fait voyager géographiquement et temporellement. La vivacité du scénario et du dessin offrent un élan rarement égalé à cette bande dessinée de haut vol.



Je suis dithyrambique, sans retenue, totalement conquis (j'écris pourtant a chronique un mois après sa lecture ! mais tout me reste intact et intense). Pour qui s'intéresse à cette époque ségrégationniste américaine, c'est de loin la meilleure BD que j'ai eu la chance de lire (et j'en suis friand). Sa portée historique me semble d'autant plus forte, utilitaire et nécessaire. A mes yeux, avec cette richesse pédagogique (en plus d'un artistique aux petits oignons), les enseignants devraient s'en emparer dans nos lycées et collèges pour aborder le sujet.



Rares sont les cinq étoiles que j'attribue sur ce site. Cette fois, je n'hésite pas et me jette dès que possible sur leur nouvelle création, Road Therapy. Un duo d'artistes à suivre les yeux fermés !
Commenter  J’apprécie          20
Red Sun, tome 1 : Mon frère

Un nouveau système solaire fut découvert : Trappist-1. Plus de 600 années plus tard, l'humanité est en voie d'extinction. Toute violence et esprit de révolte a été annihilé par l'ajout d'un inhibiteur dans la séquence ADN des individus. Chaque être humain est désormais sous la coupe d'extraterrestres qui les utilisent comme esclaves pour extraire du minerai dans les champs d'astéroïde du « soleil rouge ». Jusqu'au jour où apparaissent les « Dots » un groupe d'hommes et de femmes qui ont réussi à se libérer de ce carcan, à la suite d'un mystérieux accident…



Pour l'une de ses premières oeuvres, les éditions Kamiti ont fait appel à une valeur sure, Stéphane Louis alias Louis. On a pu le voir officier dernièrement dans Road Therapy mais il a aussi travaillé sur Kookabura, Khaal ou encore Sept. Bien qu'il soit également dessinateur, c'est en tant que scénariste qu'il intervient sur ce dyptique (qui correspondrait à un premier cycle). Le dessin, quant à lui, est réalisé par une jeune autrice dont c'est le premier album mais que l'on devrait revoir dans les prochains mois, Alessandra de Bernadis alias ALE.



Ayant lu en début de l'oeuvre que le système solaire, utilisé comme décors de cette aventure, s'appelait Trappist-1, je me suis demandé si le scénariste avait suivi la même méthode que celle préconisée par John W Campbell à ses auteurs, c'est-à-dire toujours partir de faits scientifiques réels. C'est pourquoi, intéressé, j'ai effectué quelques recherches pour en savoir plus. Néanmoins, sur les différentes sources que j'ai consultées pour recouper mes informations, les dates mentionnées pour la découverte de ce système n'étant pas identiques, j'ai donc posé la question à Michael Gillon, astronome et astrophysicien, qui a très gentiment accepté de répondre à ma demande. Il m'a précisé que son équipe et lui, avaient découvert les 3 premières planètes du système fin 2015, et publié cette découverte en 2016, rebaptisant par la même occasion l'étoile en TRAPPIST-1. Puis en 2016, ils avaient trouvé quatre autres planètes dans le système, et publié ce résultat en 2017.



L'idée de départ de cette bande-dessinée, provient de l'éditeur qui la confié à Louis. Ce dernier l'a transformée en nous proposant un scénario de science-fiction orienté space opera. Connaisseur reconnu du genre, il utilise les ingrédients classiques pour concocter une bonne histoire SF, qui traite en filigrane de sujets d'actualité comme l'esclavage dont on commémore cette année les 170 ans de son abolition. Les différents axes de réflexions intégrés à cette BD, donnent un deuxième niveau de lecture à ce récit, déjà, agréable à lire. Dans le premier tome, l'auteur pose les bases qui vont servir de fondation à la fois du deuxième tome mais aussi à l'univers que le scénariste a prévu de développer. Cela ne me semble pas déconnant car il y a de nombreuses idées à explorer et qui, à mon sens, ne pourront pas tous être traitées dans le deuxième volet de ce dyptique.



La jeune autrice ALE s'est inspirée de références aux films de SF, aux romans mais aussi aux jeux vidéo auxquels elle joue (notamment Mass Effect) ou encore aux illustrations de H.R. Giger. Son coup de crayon est agréable, détaillé et s'adapte plutôt bien aux décors spatiaux, aux vaisseaux et aux aliens. L'efficacité de son style s'illustre également dans sa façon de faire passer des émotions dans les visages des personnages. En lisant le making-off en fin de l'album, on apprend que Stéphane Louis a accompagné Alessandra dans la construction des enchainements de cases en lui proposant un découpage, basé sur sa propre expérience de dessinateur. Bien que la dessinatrice (également coloriste) ait essayé de jouer sur les contrastes chromatiques en fonction des lieux, je trouve les couleurs très sombres voire trop saturées parfois pour les extérieurs. Je ne peux pas m'empêcher de me demander quelle ambiance aurait été donnée si les couleurs avaient été réalisés par Vera Daviet, compagne et coloriste attitrée de Louis.



Pour être honnête, deux autres points m'ont un peu gêné. Dans ce premier tome on trouve quelques coquilles et fautes d'orthographes. Mais je pense que c'est juste un péché de jeunesse de cette toute nouvelle maison d'édition qui va surement rectifier le tir, en intensifiant son attention sur la relecture, pour le deuxième tome et les futures œuvres de son catalogue. Une autre chose qui m'a perturbé, cette fois-ci dans la narration, correspond à un enchainement de planches qui nuit à la lisibilité. Je pense que c'est un effet de style de l'auteur qui a voulu être original mais j'ai trouvé que les planches 26 et 27 s'intercalent de manière trop abrupte entre 2 séquences. Peut-être pour surprendre le lecteur en effectuant une transition auquel il ne s'attend pas ? Toujours est-il que l'on se demande, au final, s'il n'y a pas eu une erreur dans la composition de l'album et si une inversion de l'ordre des pages (d'ailleurs, elles ne comportent pas de numéro) ne se serait pas produite lors de l'impression.



Il n'en demeure pas moins que ce premier album remplit parfaitement son office, notamment en lançant des pistes et en laissant des zones d'ombres à exploiter. Il est agréable à lire et j'attends la suite pour savoir si le deuxième tome vient confirmer le potentiel de cet univers qui reste à explorer.




Lien : http://www.artefact-blog-bd...
Commenter  J’apprécie          20
L'amour est une haine comme les autres

En 1948 la Louisiane est un état où la ségrégation est bien présente, Abélard est noir sur les première planche de cette BD nous le voyons se faire "massacrer" par trois blancs. Au loin son meilleur ami Will ne fait rien pour lui venir en aide, pourquoi? Il est blanc lui aussi.

Un petit retour en arrière et c'est une histoire d'amitié qui est évoqué, Abélard se remémore les bons moments passés avec son ami d'enfance, leur rencontre et les événements qui ont renforcé leur amitié. L'un d'eux lui revint en mémoire, lors d'un instant d'inattention Abélard glisse et tombe à l'eau, il ne sait pas nager mais Will lui porte secours en échange Abélard lui apprendra à lire (chose extraordinaire pour un jeune noir des années 20), écrire et compter afin qu'il puisse plus tard reprendre l'affaire familiale.



Ce qui marque le plus dans cette amitié est leur détermination a gardé contact, la mère d'Abélard déteste les blancs et le père de Will est un membre du Ku Klux Klan. Leur amitié restera secrète jusqu'à la fin.



Le racisme étalé sur plusieurs planches avec en préambule un homme noir se faisant massacré par trois hommes sans cervelle, il y a de quoi percevoir cette BD du mauvais oeil ... et pourtant au delà de ce thème désolant c'est surtout une belle histoire d'amitié qui née et grandit par delà les interdits. Le titre de cette BD L'amour est une haine comme les autres devient plus clair après la lecture d'autant que celle-ci est inspiré de faits réels, alors oui c'est dur à voir tout n'est évidemment pas rose mais la haine est un élément très présent, la haine des noirs envers les blancs, des blancs envers les noirs, la haine envers son propre fils et une amitié entourée de haine.



Ces deux enfants insouciant ne voyant aucun mal à être ami et s'entraider finissent par grandir et être contraint de vivre selon ce que la société décide, c'est ce que l'on voit lorsque Will fait passer Abélard pour son larbin. Des dessins mettant en valeur l'insouciance du départ et la noirceur des êtres humains.

Très belle découverte.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          20
L'amour est une haine comme les autres

(SC971) Un sujet qui me semblait prometteur et pourtant un peu déçue à l'arrivée. Un peu manichéen, voire caricatural, avec de nombreux allers-retours entre passé et présent qui risquent de "perdre" nos jeunes lecteurs. Avis réservé pour Prix.

(LX971) Assez déçu aussi par cette BD. Le récit est haché et emberlificoté ; on a un peu de mal à suivre mais surtout à croire à cette histoire qui se termine comme un conte de fées digne du cinéma hollywoodien. Cet album aura du mal à trouver son public : la couverture aux traits arrondis et le titre moralisateur (ou mielleux) semblent la désigner pour un jeune public tandis le contenu, parfois très violent et libidineux, la réserve à un public adulte qui, à mon avis, n'y trouvera pas son compte... Non pour le Prix.

(JG971, élève 2nde LGR) J'ai moyennement aimé. Les personnages vont bien avec l'histoire. Les dessins sont bons ainsi que le scénario et les dialogues. Par contre, ce livre n'est pas adapté à un jeune public en raison des scènes de nus. Le rythme est un peu lent. Pourquoi pas en lycée.

(IK971) Pas convaincue non plus par ce récit au scénario un peu convenu, très "américain" dans sa conception. Les flashs backs sont un peu confus ( du moins pour nos élèves) et le graphisme de bonne facture, manque d'originalité. Non pour le prix.
Commenter  J’apprécie          20
Martin Bonheur

Une jolie histoire, des personnages attachants et un zeste d'humour

Ode à la simplicité validée
Commenter  J’apprécie          20
Martin Bonheur

Une comédie romantique agréable, qui réussit sa mission de divertir et redonner le sourire, sans prétendre à autre chose.
Lien : http://www.bodoi.info/martin..
Commenter  J’apprécie          20
Tessa agent intergalactique, tome 1 : Sider..

Une bande dessinée très plaisante, avec une jeune héroïne très attachante. C'est bourré d'humour. Une super bd à offrir aux fans de bonne sf cool.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Louis (657)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres d’Alexis Aubenque ?

... jours à River Falls ?

3
5
7
9

10 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Alexis AubenqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}