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3.33/5 (sur 228 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro , le 16/09/1936
Mort(e) à : Rio de Janeiro , le 16/04/2020
Biographie :

Luiz Alfredo Garcia-Roza est un écrivain brésilien

Venu tard à l'écriture, il consacre 35 ans à enseigner la psychanalyse à l'Université fédérale de Rio de Janeiro, puis commence par publier des essais, puis un premier roman, Le silence de la pluie, qui connaît un franc succès au Brésil et aux Etats-Unis.

Ce roman marque l'entrée en scène du commissaire Espinosa, qui réapparaitra dans plusieurs de ses ouvrages.

Après Le Silence de la pluie (2004), Actes Sud a publié quatre enquêtes du commissaire Espinosa, Objets trouvés (2005), Bon anniversaire, Gabriel! (2006), Une fenêtre à Copacabana (2008) et L'Etrange cas du Dr Nesse (2010).

Source : RFI
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Bibliographie de Luiz-Alfredo Garcia-Roza   (8)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

[Luiz Alfredo Garcia-Roza : Objets trouvés]
Sur une plage de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Olivier BARROT présente le roman de Luiz Alfredo GARCIA-ROZA "Objets trouvés". le comédien Richard BOHRINGER en lit quelques lignes. Insert quelques images de la ville de Rio.

Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
Quand un fou dit qu'il est persécuté, son persécuteur peut être imaginaire, mais le sentiment de persécution est réel.
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-La police a besoin de suspects pour pouvoir les transformer en coupables.
-C’est l’église qui aime bien les coupables. La police cherche les criminels.






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A quatre heures de l'après-midi, le petit restaurant était vide. L'unique serveur, à une table du fond, se partageait entre une pile d'assiettes devant lui et le poste de télévision dans un angle de la salle. Les yeux fixés sur l'écran, il prenait une assiette, y vaporisait de l'alcool, l'essuyait, et formait une autre pile à côté de la première. Il exécutait cette tâche sans se presser, au rythme du film. Sa besogne terminée, il sépara les assiettes en deux piles rigoureusement égales et dut détacher les yeux de l'écran à ce moment. Il passa alors aux couverts. Il les prenait dans un bac en plastique situé à sa gauche, y vaporisait de l'alcool et après les avoir essuyés méticuleusement, les jetait dans une boite sur sa droite. Ce travail était plus difficile à concilier avec la télévision parce que la boite était divisée en compartiments pour couteaux, fourchettes et cuillères, et il était presque impossible d'atteindre le bon compartiment sans regarder.
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Ce ne sont pas les jurons qui réveillèrent l'enfant, au beau milieu de la nuit - il était habitué à dormir dans le bruit - mais plutôt le coup de pied sur la boite en carton - un emballage de réfrigérateur, abandonné depuis deux jours sur le trottoir, qui lui servait de lit et de maison. Il ne voulait pas qu'on lui tombe dessus. Il resta immobile, silencieux, à l'écoute, le coeur battant, jusqu'à ce qu'il soit sûr, par la nature des sons, qu'il n'était pas la cible de prédateurs. Il tendit le cou hors de la boite et épia. Il prenait soin de ne pas faire de bruit, stratégie de survivant. L'homme venait de sortir bourré du restaurant et essayait d'aider une femme couverte de bijoux clinquants à entrer dans une voiture garée à un peu plus de deux mètres de la boite. En réalité, c'est elle qui l'aidait. L'homme, déjà âgé et alcoolique, en plus de buter contre les jambes de la femme, menaçait de tomber sur la boite.
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L’image que je me fais de la mémoire est celle d’un animal de compagnie qu’on offre à une personne lorsqu’elle nait et qui grandit avec elle jusqu’à ce qu’il menace de la dévorer.

(Actes noirs, p.191)
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L’impression que j’ai, c’est que pour Gabriel cet assassinat est déjà commis, il faut seulement attendre que l’heure sonne.
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[...] Dans les films américains, les policiers n'étaient pas aussi désemparés. Le médecin légiste dévoile pratiquement le crime à l'inspecteur, celui-ci n'a qu'à faire une poursuite spectaculaire dans les rues de New-York, San Francisco ou Los Angeles. Au cas où le légiste échouerait, il y a toujours la possibilité d'envoyer au FBI un cheveu trouvé sur le lieu du crime et le lendemain nous savons même de quelle équipe de football son propriétaire est supporter. Ici dans cet agréable tiers-monde, le rapport du légiste indiquait rarement si la victime était morte par balle ou par empoisonnement.
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Vous m’avez harcelé pendant une semaine pour ça ? Vous voulez que j’enquête sur le meurtre d’une personne que vous ne connaissez pas et qui n’est même pas morte ? C’est une plaisanterie ?
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Le téléphone portable sonna alors qu'Espinosa était sous la douche. Il sonna une deuxième fois lorsqu'il attendait que les lasagnes décongèlent dans le micro-ondes.
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Le premier et immédiat profit qu'Espinosa tira de cette découverte fut l'élimination du sentiment d’étrangeté qui s'emparait de lui chaque fois qu'il essayait de trouver un responsable à la mort de Ricardo Carvalho. Personne n'entrait dans le rôle de l'assassin, pour la simple raison qu'il n'y avait pas d'assassin. Ce qui ne signifiait pas l'élimination définitive de la thèse de l'assassinat.
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