Tapir fait la connaissance de réfugiés originaires de l'île du Croco qui ont fui la dictature. Après avoir passé un temps sur l'île du Crabe, ils sont arrivés en Europe.
Les autres réfugiés de l'île du Crabe ont besoin de vivres, le seul moyen de les faire parvenir, c'est de réaffecter une ancienne ligne de chemin de fer...une nouvelle mission pour nos scouts préférés.
Dans la seconde moité des années 80, je trouve que Mitacq a réussi à s'éloigner (un peu) de la naïveté de ses premières BD. Le scénario est plus abouti, quoique toujours tiré par les cheveux et bourré de clichés (le Dictateur s'appelle tout de même Métastase). Je trouve aussi que les caractères sont toujours aussi lisses.
Commenter  J’apprécie         70
Les Scouts de Mitacq continuent leurs aventures, avec une affaire d'enlèvement.
Le scénario de Charlier n'est pas des plus mauvais, et le dessin de Mitacq en est à ses débuts....
Dans les années 50, certains dessinateurs de bande dessinées connaissaient des débuts assez médiocres dans leur graphisme, puis évoluaient avec les années pour atteindre une étonnante maturité...
Commenter  J’apprécie         70
La patrouille des Castor anime un camp louveteau et comme toujours l'aventure est au rendez-vous.
Entre archéologie, spéléologie, chasse au criminels, prise d'otage et souvenirs de la seconde guerre, le rythme est soutenu mais finalement l'histoire se perd un peu et manque terriblement de crédibilité (mais bon, c'est souvent le cas avec nos scouts).
A nouveau, alors que le nombre de page est limité, la narration est systématiquement entrecoupée de gags tarte à la crème assez ridicules avec Tapir...comme un passage obligé.
Pas le meilleur de la série.
Commenter  J’apprécie         60
Un bel épisode des Castors, où nos jeunes héros affrontent de dangereux truands qui tentent même de les faire périr.
Mais, comme à l'accoutumée dans les hebdomadaires pour la jeunesse, le camp du bien l'emportera... Et les gitans, à qui les bandits voulaient faire porter le chapeau, seront innocenté.
Dans cet album, le dessin de Mitacq atteint sa maturité.
Commenter  J’apprécie         60
L'un de mes Castors favoris, que je relis périodiquement, avec sa suite "Le Fantôme")
La vedette (mécanique) en est cet étonnant bus parisien, customisé (comme on ne le disait pas alors) pour une virée à Téhéran, offert par un généreux (?) mécène.
Nous sommes plongés dans une histoire moderne, puisque les Castor font leur appel à la télévision, pour lever des fonds et trouver des sponsors!
L' équipe des pionniers des Castors, dans leurs flamboyantes tenues rouges, seront accompagnés d'un aîné répondant au totem d' Aigle fin (!).
Dans ce premier tome du diptyque, est relaté le long trajet pleins d'embûches et de périls vers l'Iran.
Commenter  J’apprécie         60
Après avoir réussi à apporter des vivres aux Crocolais réfugiés, nos scouts s'attaquent à la dictature de Métastase.
Ce tome est la suite directe du précédent et clôture les aventures crocolaises de nos scouts. Si le rythme était bon dans le tome précédent, ici, on sent que Mitacq a été pris de court par sa narration et par le nombre limité de pages. Alors qu'il nous narre pendant de longues pages des anecdotes sensées faire sourire et mettant systématiquement en scène Tapir (qui n'en fait décidément jamais aucune bonne) l'histoire générale se clôture en une dizaine de cases. Mais bon après tout, ce n'est pas la première fois que nos Castors réussissent à faire tomber tout un régime, ils doivent avoir pris l'habitude...
Commenter  J’apprécie         50
La suite de l'Autobus hanté, est pour moi l'un des tout meilleurs Castors.
Cet incroyable autobus, est une des prouesses scénaristiques dont Charlier avait le secret.
Les pionniers sont rusés, mais le Fantôme est diabolique!
Un album hors du commun.
Commenter  J’apprécie         50
Un des meilleurs Castors, à mon goût.
La progression des Castors en Braslavie est une réussite graphique et scénaristique!
Le dictateur de cette histoire et son conseiller représentent bien la tyrannie de certains pays, évoqués dans cet album.
Petit bémol, même si cela n'enlève rien aux étoiles:
Charlier et Mitacq se sont emmêlés dans leur documentation ferroviaire!...
-La gare d'ou partent les Castors, à Paris, ne correspond a aucune des six gares parisiennes
-La locomotive qui remorque le train, si elle existait bien à l'époque ou a été dessiné l'album, aurait été dans l'impossibilité de rouler eu égard au système de courant utilisé pour la traction ferroviaire en Braslavie.
- le conducteur de la loco est visiblement un français, qui aurait passé les frontières aux commandes de la loco... Complètement irréaliste, aussi.
Il est vrai qu'à l'époque, le jeune lecteur était plus attentif aux ressorts de l'épisode qu'à le rigueur de la documentation technique.
Commenter  J’apprécie         50
Cette fois, le jeune Mouche, dont le caractère essentiellement timoré et peureux dans les épisodes précédent s’affine et se développe, est témoin d’un échange entre un traitre et des espions. Nos scouts vont donc tenter, cette fois, de sauver l’Europe d’un complot !
Un bon épisode qui présente cependant quelques longueurs. L’histoire se laisse lire sans problème mais comme souvent pour les BD de ce type et de cette période, c’est à la fois naïf et démesuré.
Commenter  J’apprécie         50
Les Castors sont de retour en Afrique pour cette aventure sur deux tomes.
Le scénario de cet épisode est bien dense, assez construit et le développement est cohérent, intéressant et poutrant je n'accroche pas à cette histoire, surtout dans la première partie du tome. De plus le dessin est assez inégal, on a l'impression d'un retour en arrière par rapport aux épisodes précédents.
Commenter  J’apprécie         40
Suite des aventures des castors en Iran.
Le traitre se révèle et tente de s'enfuir de Perse avec un sac de diamants volés dans le trésor du Shah...
Très bon épisode, surtout comparativement à la précédente histoire racontée sur deux tomes. Le scénario est mieux construit, mieux géré sur la durée. Les personnages sont plus 'humains' et seul le méchant reste plus caricatural. Certes, le tout est toujours dégoulinant de bons sentiments et certaines maladresses sont toujours présentes mais on sent une réelle évolution.
Commenter  J’apprécie         40
Les scouts de la patrouille des Castors passent leur camp d'été dans les recoins isolés de Hongrie, à la frontière d'un pays au régime dictatorial...bien évidement, ils se retrouvent au centre d'une nouvelle enquête, d'un nouveau mystère...
Une bonne aventure qui se déroule, pour la première fois, sur deux tomes. Ce premier épisode est donc la mise en place des différents protagonistes de l'histoire et cela permet au scénario de se développer de façon plus subtile que dans les épisodes précédents.
Toutefois, il faut bien dire que le scénario a beaucoup vieilli. Certaines réflexions qui devaient être tout à fait normales dans les années 60 font tout de même bondir les lecteurs des années 2010...
De nombreuses maladresses et clichés parsèment l'histoire...mais il faut bien dire que c'est le cas de la plupart des BD grand public de cette période.
Quand on lit ce tome avec, en tête, les codes et les principes de l'époque, c'est un bon épisode, bien plus abouti que les précédents.
Commenter  J’apprécie         40
Malgré un scénario digne d'un film d'espionnage (des années 60), je n'ai pas vraiment été séduite par cet épisode que j'ai trouvé en dessous des précédents. Est-ce parce que cet épisode se passe à Paris, loin de l'exotisme des camps d'été habituels? Est ce parce que je trouve un peu redondant que Mouche se fasse encore kidnapper? Heureusement que ce garçon ne souffre pas de traumatismes! Si je devais me faire kidnapper aussi souvent que lui, je pense que je ne quitterai plus ma maison... Ceci dit, c'est la première fois que ses parents sont mis au courant...(les pauvres, si ils savaient)!
Bref, un épisode que je vais oublier rapidement, même si il y a un passage pas mal dans les catacombes de Paris.
Commenter  J’apprécie         40
Cet épisode est celui qui m'avait le plus fasciné lorsque j'avais lu cette série il y a déjà un certain nombres d'années.
Pour éclaircir un meurtre datant de plusieurs années, les scouts se voient contraints d'aller fouiller une maison qui vient de disparaître sous un lac artificiel créé suite à la mise en place d'un barrage.
Je trouvais très troublantes les illustrations de ce village, encore animé quelques jours plutôt, soudain figé sous l'eau, avec encore ses arbres, ses barrières. C'est effectivement quelque chose que j'ai à nouveau ressenti en lisant cet épisode. Je trouve que l'idée même de l'"enquête" sous-marine est excellente et pourrait tout à fait être reprise dans un scénario plus contemporain.
Pour le reste, c'est un bon épisode, les personnages et les situations sont dans la même veine que les épisodes précédents.
J'ai passé un agréable moment, d'autant que les personnages s'affinent de plus en plus et, tout en restant assez caricaturaux, n'en deviennent pas moins humains...il était temps.
Commenter  J’apprécie         40
Les scouts de la patrouille des castors partent en camp en Afrique Centrale (et coloniale).
Ils y retrouvent un jeune scout qu’ils ont rencontré lors d’un Jamboré : le jeune Okapi, qui se trouve être le fils du roi des Asambaras, une tribu autrefois prospère mais qui a perdu depuis l’arrivée des Blancs, le secret de leur richesse. Voilà l’occasion d’une bonne BA : et si nos scouts tentaient de retrouver la source de la fortune perdue ?
Un bon épisode mais à éviter si on est déjà choqué par Tintin au Congo. Cet épisode a été écrit dans les années 60, la vision qu’on avait alors de l’Afrique a beaucoup changé et il faut essayer de lire cet tome avec les yeux de l’époque.
Sinon, je trouve que les histoires s’améliorent d’épisode en épisode. Le scénario est bien construit même si il reste encore naïf.
Commenter  J’apprécie         40
Par un soir d'orage, nos castors font la connaissance d'un scout plus âgé, pilote d'essais. C'est le début de nouvelles aventures pour la patrouille des castors qui se trouvent plongés cette fois dans une histoire de nouvelles énergies (à base de charbon...cette BD date un peu).
Un bon épisode, avec quelques longueurs mais un scénario un peu plus noir que les précédents.
Commenter  J’apprécie         30
La patrouille des castors fait un camp volant dans un canot transformable en tente et découvre un mystérieux message dans une bouteille : un SOS lancé par des scientifiques.
Comme à leur habitude, nos valeureux scouts vont partir à la recherche des disparus.
Cette-fois, les scouts vont encore plus loin...ils arrivent même à mettre à mal tout un système dictatorial! Je me demande quand ils vont recevoir la légion d'honneur!
Commenter  J’apprécie         30
Pour avoir sauvé le jeune Mustang dans l'épisode précédent, nos scouts se sont vu offrir un voyage, tous frais payés, en Inde. Mais à leur arrivée, leur hôte est malheureusement décédé et l'argent de leur séjour est reparti aux USA. Voici donc les castors sans ressources dans un pays dont ils ne connaissent rien. Heureusement, ils sauvent la vie d'un inconnu qui se révèle être un maharaja... Les castors se retrouvent alors au milieu de complots, dans un palais aux abords duquel vit un mystérieux enfant-loup.
Comme d'habitude, l'histoire est cousue de fil blanc, les situations sont sans surprises et les personnages sans réel relief. Toutes les actions des scouts, même maladroites, débouchent inévitablement sur du positif.
Le seul réel intérêt de cet épisode est l'Inde et la vision qu'en donne l'auteur (qui n'y a certainement jamais mis les pieds). Tout est propre, lisse. On sent que le but était vraiment d'être didactique, de souligner les différences entre ce pays et les civilisations occidentales.
Commenter  J’apprécie         30