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Critiques de Musée du Louvre - Paris (20)
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Le guide du Louvre

Les guides de musée paraissent toujours un peu barbants. C'est pourquoi je conseillerais de n'ouvrir ce lui-ci qu'après une première visite de découverte de musée, ou, à la limite, de le feuilleter plus ou moins avant de mettre les pieds pour le première fois dans le palais.



Car ce n'est seulement qu'après avoir piétiné durant des heures dans les différentes salles, vous être perdu une, deux, voire trois, quatre ou cinq fois dans le méandres de ce musée diabolique, le cerveau au bord de la rupture cognitive, que vous apprécierez vraiment, rentré chez vous ou dans votre chambre d'hôtel, de prendre ce guide en main afin d'y retrouver certaines des merveilles croisées au hasard de vos promenades. Alors seulement serez-vous en état de vous informer davantage sur la Mésopotamie, la Renaissance italienne ou le néoclassicisme.



Tous les départements y sont bien et clairement présentés, avec leurs œuvres phares assorties de commentaires, certes assez courts, mais suffisants pour vous aider dans la compréhension d'un contexte, d'une histoire, d'une période, d'un lieu ou encore d'un mouvement artistique.



Je gage alors que vous n'aurez qu'une envie : vous informer davantage et, surtout... y retourner !
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Les monstres engloutis

Lors d'une sortie scolaire dans les terrils et au Louvre-Lens, un·e élève s'éloigne un moment. Par mégarde, voilà qu'iel ouvre les frontières entre les mondes ! Pas le choix, il faut agir ! Avec les quelques objets dont iel s'est équipé·e, iel doit résoudre diverses quêtes pour aider des animaux fantastiques en mauvaise posture et ainsi rétablir l'équilibre du monde. « Tu aimes les devinettes ? / Assez pour savoir qu'il faut se méfier quand un sphinx pose cette question. » (p. 18)



Comme tout livre dont le·la lecteur·ice est le·la héros·ïne, plusieurs histoires sont possibles, et le plaisir consiste évidemment à recommencer autant de fois que possible pour tester tous les embranchements de l'intrigue ! « Je ne vais sûrement pas renoncer après un seul essai. On y retourne et on essaye un autre chemin ? » J'apprécie beaucoup la conclusion de chaque quête : en substance, même des créatures surpuissantes ont parfois besoin d'un·e plus petit·e qu'elles. Voilà un livre-jeu parfait pour les lecteur·ices solo, mais qui se prête sans aucun doute à une lecture partagée !



C'est évidemment un plaisir de lire un autre texte de Jean-Christophe Piot, copain précieux qui a déjà commis, seul ou en coauteur, L'histoire avec un grand H et Les dieux nordiques.
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Je mène l'enquête au Louvre

Découvrir le Louvre autrement !



Léonard, le neveu du conservateur du Musée du Louvre participe à une visite de nuit quand d'étranges événements se produisent.



Un fantôme dérobe des œuvres dans plusieurs salles différentes. Heureusement, il laisse à chaque fois des indices différents.



Le lecteur suit et aide le jeune détective dans sa récolte de preuves afin de déterminer lequel des suspects est le coupable...



J'ai beaucoup aimé me balader dans différentes espaces du Musée : galerie d'Apollon, salle des caryatides, grand escalier, département des Antiquités grecques ou encore Cour Marly et même une vue des toits !



Il nous faut faire attention aux personnes présentes mais aussi nous arrêter sur les différentes œuvres qui sont proposées.



Il y a aussi des informations générales sur le musée comme sur son architecture mais aussi sur les règles à respecter lors d'une visite.



Le livre offre une approche intelligente et ludique de ce centre de culture.
Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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L'histoire commence en Mésopotamie

L'avantage d'un tel catalogue est évident. Il évite à l'amateur provincial un voyage qu'il n'a pas forcément le temps de faire, les multiples misères de la visite d'un musée transformé en galerie marchande, le coudoiement avec des foules peu concernées par la question. Il peut s'attarder autant qu'il veut sur les pages de son livre, où figurent, en gros plan, des objets que dans la réalité il serait contraint d'effleurer du regard avant de passer à autre chose, le cerveau bombardé d'informations qu'il ne pourrait assimiler. Si j'ouvre le livre au hasard, je tombe sur un relief de calcaire représentant une libation pour une déesse de la végétation : il mesure 17,4 cm et la finesse du trait, les détails de la gravure, ne peuvent qu'échapper au visiteur (p. 151). Autre exemple (p. 197) : une tablette d'offrandes du -XXI°s, écrite serrée en cunéiforme, haute de 13,6 cm et large de 7. Elle demande des explications : qui aura le temps de les lire sur place ? Voilà donc un très beau catalogue, d'une lecture un peu austère mais instructive, et qui permet de visiter en esprit une exposition en s'épargnant les désagréments de la foule. Une note triste pour finir : les progrès de l'islam politique en Syrie et en Irak ont stoppé toute rechercher archéologique et détruit nombre de sites irremplaçables : les objets montrés ici ont été découverts (et sauvés) il y a de longues décennies, et l'on ne doit pas s'attendre à de nouvelles découvertes dans un espace si riche, avant longtemps.
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Granet

Je suis partagée sur cet opus du cabinet des dessins du Louvre.





D'une part je l'ai trouvé très complet en terme de dessins avec une cinquantaine de planches ce qui est riche pour ce type d'ouvrage. Elles sont de belle facture et toujours bien imprimée





D'autre part le commentaire m'a semblé bien plus pauvre que dans les autres livres de cette collection. les dix pages sont essentiellement composées par le testament du peintre. J'ai trouvé cela bien trop léger. Ainsi, si une biographie est disponible dans le livre, le commentateur n'évoque pas ou peu la vie de l'artiste ni sa technique de dessin!





Bref je suis un peu plus mitigée par ce livre que d'ordinaire où l'on me trouve enthousiaste pour cette collection que j'essaye de savourer.
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Veronese: Une dame vénitienne dite la Belle N..

Le grand public connait-il réellement Véronèse ? Bien entendu, quelques amateurs le situeront à Venise (et non pas à Vérone) dans la seconde moitié du XVIe siècle. Mais je mets au défi quiconque de me citer son vrai nom à savoir Paolo Caliari. Et, comme le rappelle Pierre Rosenberg dans l’introduction de ce volume de la collection solo, le musée du Louvre conserve quelques-uns de ses tableaux les plus célèbres dont « les Noces de Cana », le plus grand tableau de ses collections. Ici, un portrait féminin dit « la Belle Nani » est le sujet de toute l’étude, véritable écho d’une conférence de Jean Habert en 1994. Vingt ans plus tard, il faut bien reconnaître que le tour de la question a été fait et bien des pistes explorées puis rejetées le sont restées, sans qu’aucun nouvel élément n’ait relancé l’intérêt des chercheurs. Après avoir confirmé l’attribution à Véronèse, Jean Habert se pose la question de l’identité du modèle, de la qualification du portrait (personne réelle ou type), pour brosser globalement un historique, avec les exemples de Giorgione, du Titien et du Tintoret. En multipliant les détails (la mode est souvent appelée à la rescousse), les citations littéraires, les sources, se brossent l’image de la Sérénissime de l’époque et celle de la société patriarcale qui la dirige.

Une fois de plus, une totale réussite même si, en fin de compte, l’énigme reste toujours posée… Un jour, peut-être, dans un lot d’archives (testament, inventaire, catalogue de vente…), trouvera-t-on le véritable nom de la « Belle Nani ».
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La tapisserie du Jugement dernier

Offerte par la Société des Amis du Louvre, en 1901, cette tapisserie bruxelloise n’avait jamais été le sujet d’une étude particulière et approfondie. Voilà un oubli largement réparé par cette petite monographie de la collection Solo consacrée à certains artefacts conservés au Louvre.

Tout commence par une description minutieuse de la scène du Jugement dernier, bien dans la tradition flamande. Elisabeth Antoine met également bien en évidence les caractéristiques propres à cette tapisserie. Puis elle le remet dans le contexte de la tenture dont elle est l’élément final, tout en évoquant les autres versions, conservées ailleurs. Elle insiste sur les différences iconographiques d’une tenture à l’autre. Et, comme dans une enquête policière, accumule les indices pour une identification, une datation, une conclusion…

Les cartons sont attribués à un peintre actif à Bruxelles entre 1485 et 1522, Colyn de Coter. Celui-ci a été presque révélé par la thèse de Catheline Périer-d’Ieteren, ainsi qu’une vingtaine de panneaux peints au tournant du siècle. L’un d’entre eux, conservé au Louvre, sert de référence pour l’attribution de la tapisserie. Colyn de Coter est ce qu’on appelle un petit maître, très fortement influencé par ses prédécesseurs, Rogier Van der Weyden et Hugo Van der Goes. Donc dans une esthétique plutôt passéiste, alors que le maniérisme anversois éclate de mille feux à la même époque (essentiellement des maîtres à nom de convention). Il aurait été un collaborateur régulier de l’atelier de Pieter Van Aelst, lissier bruxellois. De puissants commanditaires firent appel à son atelier pour la confection de tentures célèbres (Actes des Apôtres, cartons de Raphaël, Vatican).

Et tout le processus de création nous est expliqué du « petit patron » au tissage final. Sans oublier de nous expliquer dans quel contexte spécifique ces grandes pièces de textile (celle-ci fait 8.20 x 4.09 m) étaient utilisées, documents à l’appui.

Ce volume présente les illustrations dans le texte, ce qui facilite la visualisation (ce n’est plus le cas dans des volumes récents de cette collection). Un tableau récapitulatif permet la localisation de toutes les tapisseries de chaque édition. Enfin, la bibliographie permet un début de recherche sur la tapisserie bruxelloise de la fin du Moyen Age.
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Léonard de Vinci. : La joconde

Cette petite monographie (dans l’excellente collection Solo) dévoile quelques secrets du tableau le plus vu du Louvre, et souvent aux dépens d’œuvres qui lui sont supérieures (du moins, à mon sens). Cécile Scalliérez tente de rendre un poids historique et esthétique à cette image adulée et haïe, galvaudée mais méconnue, omniprésente car dans l’inconscient collectif. Comme je me suis toujours posé la question de cet engouement mondial, j’ai donc commencé la lecture de cet opuscule d’une centaine de pages censées éclairer la Joconde sous les feux de l’authenticité. Très vite, j’ai pris conscience que le résumé des sources historiques devient fastidieux, que les images ne sont pas insérées près des textes les concernant, que la bibliographie donne les premiers éléments de recherches plus poussées. Il n’empêche que cette étude n’est pas conseillée au touriste, à l’amateur peu éclairé, à l’étudiant n’ayant pas de solides connaissances, et de l’époque, et de l’art de la Haute Renaissance, et de Léonard de Vinci.
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Mon premier imagier du Louvre – Eveil docum..

Un imagier extraordinaire, sous la forme d’un petit cartonné épais, qui donne un aperçu étourdissant des trésors du musée du Louvre, peinture, dessin, sculpture, vaisselle, tapisserie, bijoux, céramique, mosaïque, carrelage, architecture, jouets, objets sacrés.

Des photos de grande qualité sur la page de droite, classées par thématiques simples : couleurs (primaires, secondaires, noir et blanc), formes élémentaires (rond, carré, triangle et rectangle), mes premiers animaux (grenouille, chouette, chat, chien et poisson), chiffres (de 1 à 10) et vie (jouer, danser, manger, dormir, écrire et sourire). Et un simple mot en capitales géantes sur la page de gauche.

Superbe, dès 2 ans.
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Le jeu de société Musée du Louvre

Jouer et se cultiver, tout le monde en rêve. Avec ce jeu de plateau entièrement consacré au Musée du Louvre, l'occasion nous est donnée d'en apprendre un peu plus sur les collections d'œuvres d'art qu'il renferme. Avec l'aide de nombreuses cartes questions-réponses, classées en huit catégories telles : Peintures, Sculptures, Antiquités Orientales, Antiquités Egyptiennes, Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines ; Histoire du Louvre, Objets d'art et Arts de l'Islam. Le recto des cartes contient la photo d'une œuvre ou une image qui se rapporte à la question mais aussi un rappel de la catégorie à laquelle elle appartient. Le verso des cartes contient une questions de type quiz ou de type vrai/faux. Pour pimenter le jeu il faut utiliser un sablier qui limite le temps d'observation à 30 secondes.

La partie peut commencer, un jeu ludo éducatif qui fait appel à l'observation et à la mémoire. Le plateau de jeu quant à lui nous assure un parcours jalonné d'obstacles, de défis et de pièges mais aussi de case chance. Nous avons passé un bon moment en famille où petit et grand on pu partager autour de l'art. Le jeu est facile à comprendre et très vite on se retrouve dans la dynamique. Pourtant il y a trois bémols, le premier prévoyez un loupe pour lire les réponses imprimées en tout petit petit sur les cartes, certaines sont simplement illisibles. Secundo les pions qui représentent les joueurs sont fait de deux partie de cartons à assembler qui malheureusement ne tiennent pas entre elles, du coup à chaque manipulations il faut les réassembler, un point de colle et enfin nous avons pu jouer. Le troisième et dernier point est plutôt drôle car il n'est arrivé qu'une fois de tomber sur une case nous disant « Avance au prochain guichet » et une fois arrivé au guichet suivant , celui-ci indique « Recule au précédent guichet » du coup on se retrouve bloqué ! Mis à part ces trois points, cela ne nous a pas empêcher de jouer avec plaisir. Jouez bien.


Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Le génie de Bologne, des Carracci aux Gandolf..

Très bon livre que cet ouvrage qui se consacre aux dessins des grands maîtres de la peinture de Bologne. Il permet de voir de superbes oeuvres dessinées.

Il s'intéresse à l'évolution des dessins en commençant par la famille des Caraches pour terminer par celle des Gandolfi en passant par Guido Reni. on voit les dessins évoluer avec les années et on essaye de voir les particularité de la région de Bologne dans l'oeuvre de ses artistes.

Après un commentaire intéressant au début du livre, on plonge dans les oeuvres par ordre chronologique.

Sur chaque double page on trouve un dessin à droite et à gauche un commentaire qui présente son auteur, commente le dessin et la technique de l'artiste!

L'ensemble est passionnant et très bien fait.

Petit détail j'ai apprécié le papier mat de l'ouvrage qui convient bien aux oeuvres dessinées

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La Victoire de Samothrace

Très bon ouvrage de la collection Solo. L'auteur a su, malgré la difficulté du sujet (on sait peu de choses sur le contexte de création de ce chef-d'oeuvre de l'art grec), restituer un discours clair et structuré. Le lecteur, s'il est novice dans ce domaine, ne se perd pas dans un discours pompeux et agrémenté de termes techniques. Une rééditions suite à la grande restauration de la sculpture en 2014, semble indispensable.
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L'Appel de l'Italie, artistes français et nor..

J'aime beaucoup cette collection qui recoupe l'ensemble des dessins des musées de France.

Vous trouverez le plus souvent sur une double page un dessin, le nom de l'auteur avec une courte biographie et le commentaire du dessin. l'ensemble est très intéressant . Celui ci n'est pas forcément mon préféré mais il s'agit uniquement de mon gout personnel. j’ai une préférence pour les artistes italiens.

En out cas le livre est très bien fait et très intéressant. On apprend beaucoup.



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Hubert Robert (Français)

Bon livre sur les dessins d'Hubert Robert. Il offre un excellent échantillon de sa production.



La biographie est simple et bonne. nous avons les principales informations. l'étude des dessin est intéressante mais je regrette que l'auteur ne s'intéresse pas plus à la technique du dessin. j'aurais aimé en apprendre plus à ce propos. Cela reste comme tous les livres de cette collection un ouvrage petit mais de qualité.
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Pisanello : La princesse au brin de genévrier

Livre intéressant de la collection solo du Louvre. il se consacre au portrait peint par Pisanello appelé la princesse au brin de Genevrier. Dans un premier temps le livre se penche sur le peintre et l'attribution de l'oeuvre pour ensuite se consacrer à l'identification du modèle. Les encarts sur certaines pages sont intéressants. Le raisonnement est facile à suivre mais pas toujours passionnant. Je regrette que l'auteur ne parle pas plus de la peinture elle même, de la technique du peintre par exemple.
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Veronese: Une dame vénitienne dite la Belle N..

Ce livre solo des éditions du Louvre est dédié au tableau la belle Nani de Véronèse. L'auteur passe rapidement sur l'attribution à Véronèse qui ne fait plus de doute de nos jours pour s'intéresser à la notion de portrait. Il s'interroge: celui ci est il le portrait d'une femme, une idéalisation? Quelles sont les spécificités de Véronèse dans cette technique?



Le livre est intéressant, on apprend beaucoup sur la peinture vénitienne de cette époque, sur Véronèse mais aussi sur la société dans la lagune et la place des femmes dans la cité. n



L'ensemble est bien écrit et se lit facilement. je recommande!
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Gérard, Girodet, Gros







Qu'il est agréable de contempler ces dessins des élèves de David. On découvre des artistes qui se libèrent du carcan de leur enseignement pour révéler leur talent de dessinateur. Après une introduction intéressante on découvre les dessins de ces grands artistes. J'ai particulièrement aimé le dessin reproduit sur la couverture Alexandre domptant Bucéphale de Gros. Quel finesse, quel élan et quel mouvement. Un vrai bijou, comme beaucoup d'autres œuvres reproduites dans ce livre que je ne peux que recommander aux amateurs de dessins.
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Ingres : Album de l'exposition

Jean-Auguste-Dominique Ingres, né le 29 août 1780 à Montauban et mort le 14 janvier 1867 à Paris, est un peintre français néo-classique du XIXe siècle.

En 1701 il entre dans l'atelier de David et obtient le premier prix de Rome en 1801. Il rejoint la Villa Médicis en 1806 où il restera jusqu'en 1820 pour rejoindre Florence où il restera quatre ans et y exécutera une commande du gouvernement français : le "Voeu de Louis XIII" qui connaîtra un grand succès.

Pendant dix années, il formera dans son atelier parisien de nombreux peintres (notamment Théodore Chassériau et Hippolyte Flandrin) et, parmi de nombreuses commandes, réalisera " l'Apothéose d'Homère" (1827) pour le plafond d'une salle du Louvre.

Puis, sa toile "le Martyre de Saint Syphorien" ayant été très décriée au Salon de 1834, Ingres, amer, décide de retourner à Rome où il restera sept ans..

Durant cette période, il peindra beaucoup. Outre sa première version de "la Vierge à l'hostie", archaïque et vénitienne à la fois, il achèvera "Antiochus et Stratonice" ainsi que son "Odalisque à l'Esclave" rappelant "la Dormeuse de Naples". Il dessinera aussi ses nombreux élèves de la Villa Médicis et leur famille. Ingres, maître dans l'art du dessin, joue aussi du violon en virtuose et l'expression "le violon d'Ingres" est même passée dans le langage courant. Il s'intéressera toute sa vie à la musique et à ses interprètes. En témoignent ses portraits de musiciens, parmi lesquels "Cherubini et la muse de la poésie lyrique" (1842) et ses dessins extraordinairement évocateurs représentant "Paganini" ou "Franz Liszt".

Ses qualités de dessinateur et son acuité psychologique alliées à la précision du trait en feront un portraitiste de grand talent : M. Bertin (1832, Musée du Louvre, Paris), Mme Moitessier (1851, National Gallery of Art, Washington) et la Comtesse d'Haussonville (1845, Frick Collection, New York) sont à cet égard des exemples très représentatifs.

La vieillesse n'entamera en rien la productivité d'Ingres, qui exécutera, à l'âge de quatre-vingt-deux ans, le célèbre Bain turc (1862, Musée du Louvre, Paris), sommet de sa maîtrise du nu féminin. A sa mort en 1867, il lèguera la majeure partie de son œuvre à la ville de Montauban qui créera le Musée Ingres.
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Mon premier imagier du Louvre – Eveil docum..

Pour un prochain séjour à Paris avec un tout-petit, emmenez-le au Louvre avec « mon premier imagier du Louvre ». Il offre une belle introduction à l’art, ancrée dans le plus prestigieux des musées parisiens.



Avec 35 000 oeuvres présentées au public, le Louvre offre une immersion exceptionnel dans de nombreuses civilisations : des antiquités égyptiennes à l’art étrusque, des arts graphiques en passant par les arts de l’Islam… sans oublier la Joconde bien évidemment ! C’est un terrain de jeu culturel incroyable pour les enfants.



Associé au Louvre, l’éditeur Gründ a eu la bonne idée de créer un imagier pour rendre l’art accessible aux plus petits.



Que trouve-t-on dans Mon premier imagier du Louvre ?

L’imagier décline plusieurs thématiques :



Les couleurs

Les formes

Mes premiers animaux

Les chiffres

La vie (activités)

Pour chaque angle d’approche, plusieurs doubles pages proposent d’un côté un mot, de l’autre un objet du Louvre.

Pour aiguiller les lecteurs, le nom de l’oeuvre, son auteur, sa période de création et son lieu de provenance sont indiqués dans la marge. Si l’un des objets retient particulièrement l’attention de votre enfant, foncez visiter la collection correspondante au sein du Louvre.



Ce que j’ai aimé dans cet imagier du Louvre

Le format cartonné qui permet une manipulation sans craindre d’abîmer le livre (le bémol est son poids qui découle du choix de cet aspect rigide),

La qualité des photos qui donnent envie d’aller plus loin dans la découverte,

La variété des oeuvres présentées (60 oeuvres : peinture, sculpture et arts décoratifs),

Les pistes de découverte à faire en famille en déclinant une thématique pour visiter le Louvre (ça marche aussi pour tous les autres musées !),

Le clin d’oeil fait à la Joconde sur la toute dernière page.



Selon l’âge de votre enfant, vous pouvez aussi partir de l’imagier pour inventer l’histoire de chaque objet, évoquer les émotions qu’il suscite, faire le lien avec une période historique. Cet imagier du Louvre offre une découverte des premières notions d’histoire de l’art à travers les collections du Louvre. Une belle façon de s’émerveiller en famille !








Lien : https://www.unlivredansmaval..
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Nature et ideal : album de l'exposition : L..

Un moment charnière de l'histoire de la peinture où le paysage devient un genre à part entière. C'est à Rome, dans la première moitié du XVIIe siècle, que l'histoire de la peinture de paysage commence. Quatre-vingts peintures et une vingtaine de dessins mettent ainsi en lumière les aspects les plus marquants de l'art du paysage …



Organisée par la Réunion des musées nationaux, le musée du Louvre et le musée du Prado, l'exposition réunit des prêts exceptionnels de collections prestigieuses du monde entier : Italie, États-Unis, Angleterre, Allemagne, Hongrie, Pays-Bas…


Lien : https://www.grandpalais.fr/f..
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