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EAN : 9782070118441
Gallimard (10/03/2006)
5/5   1 notes
Résumé :
Pour l’histoire de l’art, Jean-Auguste-Dominique Ingres a été perçu tour à tour comme le meilleur élève de Jacques-Louis David et le plus original pensionnaire de la Villa Médicis, puis comme l’opposant farouche d’Eugène Delacroix, principal représentant du néoclassicisme au 19e siècle et, de ce fait, maître du dessin et de la ligne, avant de devenir le misanthrope académicien et professeur incarnant la fidélité opiniâtre à la tradition. Cependant, dès le début du 2... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Jean-Auguste-Dominique Ingres, né le 29 août 1780 à Montauban et mort le 14 janvier 1867 à Paris, est un peintre français néo-classique du XIXe siècle.
En 1701 il entre dans l'atelier de David et obtient le premier prix de Rome en 1801. Il rejoint la Villa Médicis en 1806 où il restera jusqu'en 1820 pour rejoindre Florence où il restera quatre ans et y exécutera une commande du gouvernement français : le "Voeu de Louis XIII" qui connaîtra un grand succès.
Pendant dix années, il formera dans son atelier parisien de nombreux peintres (notamment Théodore Chassériau et Hippolyte Flandrin) et, parmi de nombreuses commandes, réalisera " l'Apothéose d'Homère" (1827) pour le plafond d'une salle du Louvre.
Puis, sa toile "le Martyre de Saint Syphorien" ayant été très décriée au Salon de 1834, Ingres, amer, décide de retourner à Rome où il restera sept ans..
Durant cette période, il peindra beaucoup. Outre sa première version de "la Vierge à l'hostie", archaïque et vénitienne à la fois, il achèvera "Antiochus et Stratonice" ainsi que son "Odalisque à l'Esclave" rappelant "la Dormeuse de Naples". Il dessinera aussi ses nombreux élèves de la Villa Médicis et leur famille. Ingres, maître dans l'art du dessin, joue aussi du violon en virtuose et l'expression "le violon d'Ingres" est même passée dans le langage courant. Il s'intéressera toute sa vie à la musique et à ses interprètes. En témoignent ses portraits de musiciens, parmi lesquels "Cherubini et la muse de la poésie lyrique" (1842) et ses dessins extraordinairement évocateurs représentant "Paganini" ou "Franz Liszt".
Ses qualités de dessinateur et son acuité psychologique alliées à la précision du trait en feront un portraitiste de grand talent : M. Bertin (1832, Musée du Louvre, Paris), Mme Moitessier (1851, National Gallery of Art, Washington) et la Comtesse d'Haussonville (1845, Frick Collection, New York) sont à cet égard des exemples très représentatifs.
La vieillesse n'entamera en rien la productivité d'Ingres, qui exécutera, à l'âge de quatre-vingt-deux ans, le célèbre Bain turc (1862, Musée du Louvre, Paris), sommet de sa maîtrise du nu féminin. A sa mort en 1867, il lèguera la majeure partie de son oeuvre à la ville de Montauban qui créera le Musée Ingres.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Paul Signac a mis en lumière le rôle de Delacroix – le traditionnel adversaire d’Ingres – pour expliquer l’évolution de la peinture vers le néo-impressionnisme –, mais on ne saurait oublier que Degas, Renoir – et plus récemment Picasso et les artistes du pop’art – ont été marqués par leur admiration pour Ingres.
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«Aux gens du monde, M. Ingres s’imposait par un emphatique amour de l’Antiquité et de la tradition. Aux excentriques, aux blasés, à mille esprits délicats toujours en quête de nouveautés, même de nouveautés amères, il plaisait par la bizarrerie.» (Baudelaire)
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Baudelaire avait raison de voir en Ingres "l'homme audacieux par excellence", il convient pourtant aujourd'hui de rattacher ces fameuses "extravagances" au contexte du premier romantisme.
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"Oui, l'art aurait bien besoin qu'on le réforme, et je voudrais bien être ce révolutionnaire-là" (Ingres)
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C’est peut-être lorsqu'il exprime par le dessin l’essentiel de la composition qu’Ingres réussit le mieux.
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