Otsuichi

L'excellente collection Moonlight de Delcourt Tonkam nous revient avec un oneshot saisissant, qui nous prend aux tripes, qui peut être très dur par moment et qui exploite le délicat et tendancieux sujet du harcèlement avec toutes ses dérives, le tout en y ajoutant une touche de fantastique.

Marquant, difficile de s'en relever, original dans sa forme, et exploitant l'ensemble des problématiques dans son fond.

Nous commençons avec une jolie page couleur, puis une exposition macabre de faits liés au harcèlement, qui donnent immédiatement envie de vomir. le ton est donné. Une énorme tension nous assaillit tout du long, et parfois même des éléments explosifs alors qu'on ne s'y attend pas.

Le graphisme est agréable, il joue sur le noir, les ombres, tout comme les ténèbres qui peuvent envahir nos coeurs.

Nous faisons la connaissance de Yuya Matsuda, un lycéen qui vit sa vie normalement, à part un petit détail sur lequel on reviendra. Lui et d'autres constatent que Naoto Wakatsuki est victime d'harcèlement, mais ils ne font rien, plus exactement comme s'ils ne voyaient pas. le gars à l'origine de cela a une réputation atroce. Ils ont peur d'être pris comme cible à leur tour, comment faire seul, prévenir n'est pas toujours vraiment efficace etc.

Yuya vit dans une maison qui introduit un côté fantastique, son balcon est comme un vortex qui récolte bon nombre de choses venus de tous les horizons, un truc de dingue.

Mais entre le bout d'article du futur trouvé sur son balcon et un évènement à un moment donné, il ne se voit plus juste fermer les yeux.

Cela a été agréable de voir Yuya et Naoto faire connaissance, échanger, être ensemble, de voir ces petites choses qui les rapprochent, alors qu'ils ne se sont jamais vraiment parler. En même temps, Yuya va réfléchir sur ce qui a bien pu se passer, et il fera la lumière sur l'affaire, mais à quel prix ?

Le dernier chapitre revient sur la rencontre de Yuya et Nozomi Honjo, il est intéressant lui aussi.

Certains moments que Yuya passent avec Naoto ainsi que Nozomi sont eux chaleureux et font du bien. Mais rien n'est simple.

Le harcèlement qui existe encore bien trop souvent, des faits qui font mal et qui nous troublent le coeur, tant de vies détruites et impliquées alors que ce n'est déjà pas simple de la construire, se faire une place.

Un oneshot superbement géré, glaçant, qui en montre les différentes facettes et les explore avec une certaine subtilité et une force dévastatrice, tout en ayant ajouté une touche de fantastique.

Fortement conseillé si vous avez le coeur solide.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..

Pour ce troisième et dernier tome de la série "Mad World", Otsuichi met en scène des enfants bien plus jeunes que précédemment dans des situations très difficiles, même pour le lecteur qui ne peut que souhaitait que tout s'arrête afin de pouvoir protéger ces enfants écorchés vifs.

Avec un titre comme "Wounds" et le mot "Kids" présent sur la couverture, on présent un thème tournant autour de la maltraitance des enfants et ça n'a pas raté. Keigo est un garçon impulsif qui a tout perdu lorsque sa mère ne pouvant plus supporter le traitement de son père, est partie en le laissant seul subir les coups de l'homme alcoolique. Même lorsque les services sociaux interviennent, les choses sont loin de s'améliorer, au contraire, sa famille qui prend soin de lui se serve en réalité de la situation et les autres enfants le maltraite aussi bien moralement que physiquement à l'école. Sa rencontre avec Asato, un garçon qui a vécu une vie similaire, va lui donner une lueur d'espoir en l'avenir et la bonté de l'Homme.

Le duo Keigo-Asato est extrêmement touchant, de part leur gentillesse profonde, incomprise des autres. Asato a un don incroyable qu'il utilise pour faire le bien alors que son vécu devrait le pousser à se protéger, être plus égoïste. Ces deux enfants ont dû grandir bien trop rapidement, ils ont des réactions matures qui peuvent être gênant pour certains adultes qui remettent alors en question leur légitimité à s'occuper d'eux, les disputer et leur apprendre la vie.

Otsuichi et Hiro Kiyohara finisse la trilogie de oneshots en beauté avec une histoire encore plus acerbe, amère, qui montre les horreurs innommables que certains adultes peuvent faire à des êtres qu'ils sont censé protéger, le tout sous un coup de crayon sublime qui amplifie l'impression de malaise du lecteur.

Second tome de la trilogie "Mad World" et seconde histoire bien différente qui aborde un autre thème dur sur la société japonaise : les remariages et l'absence de filiation sanguine qui remet en doute l'affection parentale. Le propos est tout aussi choc et dur que le premier volume, pourtant je l'ai moins aimé, probablement son côté plus terre à terre et encré dans la réalité.

Cette histoire a pour titre "Holiday", ce qui renforce la connotation aux fêtes de fin d'année avec le code couleur de la couverture qui est principalement rouge, avec des flocons de neige tombant autour de Nao. Et qui dit "Noël", dit en général "Famille", le moment de l'année où les membres d'une famille se regroupe et passent de bons moments ensemble. Pourtant cela va être le contraire de Nao, qui après une fugue quelques jours avant les festivités, pense que cela n'affecte pas ses parents et décide de monter un faux kidnapping. Elle va se trouver de l'aide auprès d'une domestique de sa père et tenter de soutirer les véritables sentiments de ses parents "adoptifs" de façon détournée.

Nao est une adolescente un peu perturbée qui remet en question son existence et sa place dans le monde. Sa mère s'est remariée, puis est décédée la laissant seul avec son beau-père qui la dorlote au possible. Des années plus tard, ce dernier se remarie et les choses ne se passent pas bien avec sa belle-mère. Nao est un peu trop sûre d'elle, hautaine et a bien vite oubliée ses racines, ce qui lui joue un bien mauvais tour. Elle n'en est pas moins très intelligente et débrouillarde, faute de quoi elle n'aurait pas pu s'en sortir aussi longtemps et monter un kidnapping en même temps.

Une fois de plus, il ne faut pas se fier aux apparences, des rebondissements inattendus retournent toute la lecture qu'on a pu se faire du livre. Cependant, le message de tolérance et l'importance de la communication sont bien transmis par les planches sublimes de Kiyohara, mettant en valeur le talent de conteur d'Otsuichi.

"Mad World" est une trilogie de oneshot d'abord éditée en France en 2012 et elle vient tout juste d'avoir droit à une réédition numérique avec des couvertures alternatives que je trouve très belles, douces et poétiques, en total accord avec les récits de chaque tome. Le récit poignant d'Otsuichi est parfaitement retranscrit par les dessins de Hiro Kiyohira qui apportent une touche de maturité aux "débuts" du futur scénariste à succès.

Ce premier opus intitulé "Inner Voices" traite avant tout sur la solitude des lycéens dû à leurs problèmes de communications, comment ils sont rejetés par les autres et le fait que les conséquences qui en découle peuvent être très graves.

Aihara est une jeune fille timide, renfermée sur elle-même qui n'arrive pas à parler à haute voix, elle passe son temps dans un silence complet et contrairement aux autres de son âge, elle n'a pas de téléphone portable puisqu'elle n'en a aucune utilisation. Ce qui l'empêche de s'en imaginé un "intérieur" parfait en tout point selon elle et qui va la mettre en contact avec un autre lycéen : Nozaki.

Un peu comme "Your Name", il y a une notion d'espace-temps dans les communications entre ces deux adolescents parias, ils ne sont pas dans la même ville, ni sur le même créneau horaire, ce qui rend plus compliqué de croire en la véracité de leur relation. Sont-ils psychotiques ? Leur imagination leur joue-t-elle des tours ? Les révélations finales sont incroyables, inattendues et puissantes, une véritable claque émotionnelle. Mais si vous avez adoré le bijou de Makoto Shinkai, "Mad World" vous plaira à coup sûr !

Bon, commençons par le positif. D’abord il y a cette couverture toute noire et attirante qui reflète bien le contenu et fait du bien au milieu de couvertures manga plus moches les unes que les autres.



Ensuite, il y a la qualité d’édition de Pika que l’on se doit d’apprécier pour ce one-shot morbide.



Au niveau du dessin et de l’ambiance, malgré quelques problèmes épisodiques au niveau des personnages, ce n’est vraiment pas mauvais du tout.



Par contre, au niveau du scénario, cette adaptation du roman du même nom, laisse vraiment à désirer. Cette histoire de deux adolescents fascinés par la mort a beau être bien noire et intéressante par moments, le tout manque vraiment de finesse. La capacité des deux adolescents à attirer les meurtriers en série est inexplicable et inexpliquée. Le tout est également assez décousu, avec probablement quelques ellipses par rapport au roman original (que je n’ai pas lu), surtout au niveau de la transition des chapitres, qui a ici tendance à casser le rythme de l’histoire.



Bref, si vous voulez lire une histoire de psychopathes ou de violence plus ou moins gratuite, lisez plutôt "MPD - Psycho", "Reset", "Duds Hunt" ou "Battle Royale".

J'ai souvent du mal avec la littérature asiatique. Entre le style des auteurs qui peut être déroutant et les traductions parfois maladroites ou hasardeuses, j'ai rarement accroché aux romans japonais ou chinois que j'ai pu lire. Ce livre-là constitue donc une exception suffisamment notable pour être signalée.

Michiru a perdu la vue suite à un accident. Après la mort de son père, elle se retrouve à vivre seule dans une grande maison. Elle y mène une vie recluse, son seul vrai contact avec l'extérieur étant son amie d'enfance Kazué, qui vient de temps en temps lui rendre visite et lui faire des courses.

Tout près d'elle, recroquevillé dans une des encoignures de la pièce, un jeune homme aux aguets retient son souffle et la regarde se livrer à son petit rituel matinal. Soupçonné d'avoir jet un de ses collègues sur les rails d'un train et recherché par la police, Akihiro a réussi la veille à déjouer la vigilance de Michiru et s'est glissé à son insu dans la maison. Elle va s'en apercevoir sur de petits détails (un peu plus de chaleur à certains endroits de la maison, un peu moins de tranches de pain de mie que ce à quoi elle s'attendait...) et progressivement, dans l'obscurité et le silence, va se nouer une étrange relation entre celui qui se cache et celle qui ne voit pas. On est tour à tour dans la peau de ces deux personnages, qui ont chacun leur part de souffrances, pour un huis clos sans violence mais intriguant.

Le style est agréable avec une écriture simple et la traduction est impeccable. L'histoire est intéressante et originale. Le roman est court et se lit très vite. Bref, c'est du tout bon !

Un titre très attirant tout d'abord ! L'histoire est sympa et addictive. J'ai trouvé que le Héros était bien lâche et peureux. Beaucoup de violence dans ce livre, ce qui est étrange pour un livre jeunesse.Mais ça se lit plutot bien et l'enquete ne nous ennuie pas une seconde

Un Flingue et du chocolat est seulement le deuxième roman japonais que je lis (l'autre était Battle Royale) et j'avoue ne pas avoir été déçue. Signé par Otsuichi, auteur que je ne connaissais pas du tout, ce polar est très bien ficelé et s'enrichit de nombreux rebondissements qui ne finiront pas d'étonner le lecteur, du début à la fin du récit.

Dans Un Flingue et du chocolat nous suivons le parcours de Lindt dans la résolution du mystère Godiva. Il travaille main dans la main avec Royce, un personnage très particulier aux goûts singuliers et à l'humour déroutant.

Un Flingue et du chocolat est un roman passionnant qui nous captive dés les premiers chapitres. J'ai parfois sentis des longueurs mais le style frais de l'écriture, presque parodique des romans et films policiers (en particulier à la fin), m'ont tenu en haleine, en plus de cette histoire qui tient vraiment la route.

Otsuichi mais en scène une grande diversité de personnages, aux caractères plus ou moins stéréotypés. Le plus étonnant est son attachement au personnage de Debailleul, un enfant raciste notoire qui accompagne pourtant Lindt, fils d'immigré, tout au long du roman car sa débrouillardise et son ingéniosité sont très utiles à Lindt. Debailleul traite tout le monde comme des misérables, mais cela donne aussi une dynamique au récit. Ensuite, évidemment il y a Lindt, un héros un peu naïf mais attachant, qui est très proche du lecteur. Enfin, Royce et Brownie, son assistant, sont deux personnages qui cachent bien leur jeu et qui n'en finiront pas de nous surprendre.

Un Flingue et du chocolat d'Otsuichi est un récit vivant, riches en actions, en rebondissements, en illusions et désillusions. C'est un roman très sympathique à lire et agréable qui plaira aux amateurs de roman policier.

TD : Ce manga m'a plu parce qu'il évoque une histoire un peu dramatique entre une fille et un garçon. Ils s'inventent une histoire avec un téléphone imaginaire qui va tourner très mal.

J'ai été très touchée par ce manga qui regroupe huit histoires. Dans chacune d'entre elles, un adolescent, qui vit dans son monde. Tous ont un point commun, ils ont des rêves et des espoirs mais ont du mal à se reconnaître dans la société.



Des histoires émouvantes qui trouvent une belle conclusion dans le dernier chapitre qui regroupe tous les fils conducteurs. Sans virer dans l'optimisme débordant, il offre un espoir pour tous et cette possibilité de grandir sans se perdre et abandonner leur rêves.





Le graphisme est très réussi, les personnages soignés et très bien proportionnés et le thématique intéressante. Les dessins d'ouverture de chapitre sont particulièrement beaux.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..

Jusqu'à présent, je n'avais jamais lu de réel manga d'horreur et bien c'est maintenant chose faite avec Goth. Ce manga en one shot est l'adaptation du roman d'Otsuichi. L'histoire vous plonge dans la tête d'un psychopathe et c'est vraiment pas beau à voir !

Le livre se lit très vite et heureusement car je me suis sentie mal tout du long. Les dessins sont bien faits, bien dégoûtants parfois. Beurk, beurk, beurk !

En bref : à lire si vous êtes curieux mais attention tout de même.
Lien : http://knitspirit.net/2014/0..

Comme dans les tomes 1 et 3 le personnage principal est en détresse. Ce volume propose une petite énigme (pseudo) policière et reste agréable à lire mais n’atteint pas l'intensité du volume 1. C'est néanmoins bien fichu et dessiné donc très agréable à lire.

J'ai trouvé ce manga bien écrit, l'histoire est originale par rapport à d'autre. Style de dessins assez épuré mais les personnages sont bien faits.

Voilà donc le second volume de cette série de trois OS.



Ici nous suivons Nao-chan, une jeune fille de bonne famille, mais qui n'a en lien de parenté que son beau-père. Quelques années après la mort de sa mère, celui-ci se remarie avec Kyoko, une belle jeune femme, mais le courant ne passe pas. Nao voit en elle une rivale, elle voit une personne que lui retirera son beau-père, une personne qui fera en sorte qu'elle se retrouve seule et abandonnée. C'est ainsi que par un concours de circonstance, elle va mettre au point sa fugue, puis par dépit et sentiment d'abandon va mettre en scène son propre enlèvement avec l'aide d'une employée de la maison.



Ici, c'est le sentiment de famille, d'amour qui est mis en avant, la recherche de l'affection, le besoin de gestes, de mots les prouvant. Une certaine détresse est dépeinte ici, mais celle-ci reste à mon avis un peu en deçà de celle du premier volume. L'histoire est moins proche, j'ai personnellement plus de mal à m'identifier. L'humour est aussi plus présent. Et la persévérance de l'héroïne est mis en avant. Elle manipule son monde, joue, mais elle ne reste qu'une gamine en manque d'amour, elle est projeter dans le monde «réel».



L'héroïne est aussi beaucoup moins attachante, malgré son manque, elle est autoritaire et pourrie gâtée. On peut comprendre ses crainte, mais il lui manque quelque chose.



Dans tous les cas, la fin reste surprenante et sa conclusion est pour ma part joyeusement agréable même si elle semble assez monter de toute pièce.



Ce volume déçoit plus aussi car il passe après le merveilleux volume 1. Et bien qu'il semble moins crédible que le tome 1 (alors qu'il n'y a pas de surnaturel) on passe devant tout de même in très bon moment.
Lien : http://hiromichi.skyrock.com..

C'est en faisant des recherches sur les auteurs fantastiques japonais que j'ai découvert Goth. Ce manga one-shot à l'ambiance macabre, suinte d'une atmosphère sombre et glaçante et on se plaît à contempler les protagonistes aux prises avec leur fantasme. Un régal et un manga à déguster seul dans une chambre noire.

Huit histoires d'adolescents. Chacun, à sa façon, exprime un malaise profond dans leur vie actuelle. Réfugiés dans un univers imaginaire, ils fuient la réalité et le passage à l'âge adulte.

Evoluant tous dans leur propre monde surréaliste, on découvre au fil des histoires leurs états d'âme et leurs complexes. Un fil conducteur les relient pourtant, un profond sentiment d'amitié. Pour certains, ils le vivent intensément, pour d'autres, il leur fait défaut. Usamaru Furuya réussit avec brio le portrait émouvant de ces adolescents tourmentés. Le graphisme est saisissant. Le trait est fin et précis. Le scénariste y a ajouté une nuance de fantastique. Le final est réussi et un peu inattendu pour le lecteur...

Depuis la mort de son père et sa cécité complète, Michiru passe ses journées recluses allongée sur le tatami du salon. Le monde extérieur la concerne si peu qu’elle s’émeut à peine de savoir qu’un meurtre a été commis dans le voisinage. Le coupable, un jeune homme accusé d’avoir poussé l’un de ses collègues sous un train, est pourtant activement recherché. Mais Michiru préfère l’obscurité et le silence de sa maison-mausolée. Le silence ? Mais puisqu’elle vit seule, qu’entend-elle glisser la nuit ? Pourquoi son réfrigérateur semble-t-il se vider de lui-même ? Si Michiru tendait la main en ouvrant la fenêtre, elle sentirait peut-être les jambes du jeune suspect réfugié chez elle en attendant de pouvoir disparaître complètement…



Contre toute attente, le polar (pas extraordinaire au demeurant) se transforme en une réflexion sur la solitude et le repli, sur la peur de l'extérieur et les instants infimes qui nous relient aux autres.
Lien : http://luluoffthebridge.blog..

Que dire, que dire…. J’ai beaucoup aimé, surtout le dessin qui contribue à l’atmosphère étrange qui se dégage de l’histoire. Le comportement des deux personnages est très morbide, mais franchement, c’est ce que j’ai préféré. Au risque de paraître étrange, ce genre d’idées ne m’effraie pas, j’en comprend la logique d’ailleurs, c’est même étrangement fascinant…



Âme sensible s’abstenir, si vous n’aimez pas les morts, le morbide, le sang, etc. Je vous déconseille donc de lire ce manga, vous ne pourrez ni appréciez, ni comprendre quoi que ce soit.
Lien : http://www.fmgeneration.be/l..

On continue chez MoonLight avec un petit one shoot qui m’a fait passer par toutes mes émotions. Ne voulant pas vous spoiler, je vais me contenter de vous partager quelques mots-clefs, dans l’espoir de vous donnez envie de vous lancer dans cette aventure avec nos deux personnages principaux :

Harcèlement, vengeance et road trip, le tout avec un soupçon de magie.

Un one-shot avec une histoire adulte change mon registre en matière de mangas, mais la thématique me plaisait et c'est une franche réussite. C'est le délicat sujet du harcèlement scolaire qui est mis en avant et il est mis en scène dans une histoire assez noire puisqu'il sera question de meurtre et donc de culpabilité, de vengeance auquel s'ajoute une petite touche de fantastique. L'histoire nous prend aux tripes car elle mixte parfaitement tous ces éléments pour donner quelque chose de véritablement concret, fort, parlant et symbolique. La narration est maîtrisée, efficace, glaçante et captivante. Le sujet du harcèlement scolaire est mis en lumière par différents points de vue: celui qui est harcelé, les personnes qui en sont témoins, les professeurs etc... Tantôt doux, amers ou difficiles, on embarque dans un flot de sentiments sans jamais tomber dans le surplus ou dans les clichés. Une belle découverte!
Lien : https://www.leslecturesducha..