Otsuichi

Goth, à la base, c'est un roman (jamais traduit en français, mais vous pouvez le trouver en anglais) écrit par Otsuichi. Je me suis lancée dans la lecture de l'adaptation en manga par Ôiwa Kendi (dont c'est le premier ouvrage), je l'avoue, par pure flemme de lire en anglais (j'ai laissé ce plaisir à ma chère @books_of_zatanna chez qui vous pourrez trouver la chronique du roman), et surtout par envie de découvrir de nouveaux mangas d'horreur/thriller, et quand je suis tombée sur celui-ci, je me suis de suite dit que l'histoire était parfaite pour moi !



Je vous le dis direct, c'est malsain. On y suit deux jeunes fascinés par la mort qui collent aux basques de détraqués et on a souvent tendance à se demander qui sont les plus atteints, et qui de ces deux "passionnés" ou des cibles de leur curiosité morbide ont le plus de secrets à cacher. La psychologie des personnages est très tordue et leur "amitié" a un fondement des plus étranges dont je ne vous parlerez pas plus que ça au cas où vous voudriez le découvrir. Finalement, c'est une étrange histoire de princesse en danger, plus ou moins sauvée des griffes des monstres par son chevalier... même si, ne nous le cachons pas, ni la princesse, ni le chevalier ne sont bien moins monstrueux.



Les dessins sont vraiment bons, détaillés, clairs, ils fonctionnent très bien avec l'histoire et mettent en valeur le côté tordu de la lecture. Certaines révélations sont assez inattendues, d'autres moins, mais je pense aussi que c'est dû au fait d'avoir les images et de pouvoir voir clairement certaines choses, contrairement à un roman qui laisse plus de place à la réflexion et l'imagination. Toujours est-il que j'ai vraiment adoré cette lecture et je vous conseille vraiment ce manga, que vous connaissiez le roman ou non !
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J’ai adoré cette histoire poignante qui touche des thématiques récurrentes en littérature japonaise (bullet train, le château solitaire dans le miroir, a silent voice…) et ados en général : le harcèlement. Un brin de surnaturel introduit cette histoire à laquelle nous pourrions être tous confrontés. J’en dis pas plus pour pas spoiler mais je vous conseille vraiment ce manga. Indispensable aussi dans nos CDI à partir de la 4eme je dirais

Je n'ai peut être pas tout cerné de ce manga, il y'a un fond que j'ai très apprécié mais pour moi tout s'enchaîne trop rapidement. J'ai quand même passe un bon moment. Le livre dont il est inspiré me plairait sûrement plus, malheureusement je ne le trouve pas en français.

Retour à adolescence avec la lecture de ce manga one-shot que j'avais découvert au lycée. Dans mes souvenirs, ça n'était pas franchement incroyable. Étant tombée dessus d'occasion, j'ai pensé à le relire rapidement avec un regard d'adulte. Bon, ça n'est toujours pas incroyable, mais c'est très (trop) rapide donc ça n'est absolument pas désagréable pour autant.



L'histoire ne tient pas la route, et accomplit l'exploit d'être à la fois décousue et totalement prévisible (avec notamment la "grande révélation" finale affichée directement sur la couverture). Les chapitres sont courts, mais disposent tous de leur conclusion. J'aime beaucoup cette composition de petites histoires, à contrario de certaines séries-fleuves. Un one-shot bien composé, ça fait du bien !



L'édition est vraiment plaisante -protection noire classieuse avec l'illustration en relief. Les dessins sont très fins, avec un style agréable et reconnaissable rapidement. Quelques faiblesses sur les compositions -je pense au chapitre qui se passe en extérieur, où l'on peut voir un "pinceau feuilles d'érable" boucher tous les espaces possibles. Les illustrations des chapitres sont par ailleurs somptueuses.



Je serai très curieuse de lire le roman dont sont extraites les histoires du manga -si ce dernier a été traduit depuis. Les ellipses d'histoire seraient alors comblées.



Je suis contente d'avoir relu GOTH 20 ans après sa sortie, et contente également de le compter parmi les mangas de ma bibliothèque. C'est plus la nostalgie qui parle que le réel intérêt pour le texte, mais je suis convaincue que ça peut encore plaire à des ados en mal de sensations ou à la recherche d'autres "weirdos". Comparé à ce qu'on peut lire depuis, GOTH reste timide : ni gore, ni traumatisant, ni même triste. Juste deux personnages qui sont fascinés par le morbide, et qui sont suffisament creux pour ne se définir que par cet aspect. Vite lu, mais on l'aime tout de même.

En ce qui concerne les one-shot, j'ai toujours un peu peur, surtout en ce qui concerne les mangas (ou les bandes-dessinées de manière générale) : est-il si facile de faire entrer son lecteur dans un univers complet, avec ses personnages, ses intrigues et ses aboutissements dans un seul et unique tome ? Eh bien, pour le cas de My capricorn friend, c'est un pari réussi !



On suit aujourd'hui l'histoire de Yuya qui, en rentrant de la supérette, tombe sur son camarade de classe Naoto, une batte de baseball ensanglantée à la main. Ils ne se sont jamais vraiment parlés, en fait on peut même dire que Yuya faisait en sorte d'éviter son regard à cause du harcèlement que vivait Naoto, histoire de ne pas être la potentielle prochaine cible... Mais cette fois, le lycéen décide d'agir !



J'ai vraiment adoré cette petite histoire : elle est assez "simple" d'un certain point de vue, mais elle arrive à se faire une place dans l'esprit de son lecteur et même en refermant ce tome j'y ai longuement repensé. Elle mêle tellement de bonnes choses en même temps : le sujet controversé de la banalisation de l'harcèlement, de manière générale, auprès des gens, des potentiels camarades, des professeurs, etc. Et donc la banalisation de ses conséquences : le suicide ou, ici, le meurtre de l'harceleur par la victime.



D'une certaine manière, on est pas dans une enquête policière trop lourde à suivre puisque le personnage principal pense déjà savoir ce qu'il va se passer grâce à un article datant du futur qui relate la "fin" de cette histoire (eh oui, une petite touche de fantastique qui est la bienvenue et qui ne fait pas du tout tâche dans le décor : Yuya a un balcon, à la fenêtre de sa chambre, où il trouve des petites bizareries comme des pulls à quatre manches ou des petits chiens). On suit juste les déambulations de deux adolescents, l'un essayant de sauver son camarade, le second voulant simplement endosser son rôle le plus rapidement possible.



J'ai vraiment aimé les deux personnages : Yuya et Naoto, qui ne pensaient jamais se parler jusqu'alors, se trouvent quelques points communs (les mangas, les jeux vidéos) et créent petit à petit une sorte de lien. Dans d'autres circonstances, si Yuya n'avait pas eu peur de parler, de tendre la main vers Naoto, peut-être auraient-ils pu être amis ? J'ai trouvé ça plutôt touchant.



De même, par rapport à la fin de l'histoire, je l'ai trouvé très cohérente et je ne l'ai que davantage appréciée : les éléments et les indices sont parsemés ici et là au fur et à mesure de l'histoire par l'auteur et une seconde lecture pour bien les repérer n'est pas de trrop (d'ailleurs, ce n'est pas la première fois que je lis cette oeuvre puisque je l'avais déjà lu une première fois lorsqu'il est sorti en librairie).



Bref, pour moi un vrai coup de coeur et une véritable réussite ! Petit bonus : il est vraiment accessible à tous, l'histoire n'est ni trop gore ni trop morbide alors il n'y a aucune hésitation à avoir !

Récit complet autour du harcèlement scolaire, d'une petite enquête policière et d'un brin de fantastique. Une histoire étrange et amère qui nous invite à réfléchir sur la culpabilité et la vengeance.
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My Capricorn Friend" : j'étais curieuse de découvrir ce #oneshotmanga qui traite du harcèlement. 222 pages divisées en sept épisodes. On suit une enquête policière : Yuya tombe un soir sur un camarade de classe, Naoto, qui tient une batte de baseball ensanglantée à la main. Naoto lui explique qu'il vient de tuer son bourreau Kaneshiro. Comme Yuya se sent coupable de n'avoir jamais dénoncé le harcèlement dont Naoto a été la victime, quoiqu'il en ait souvent été le témoin, il décide de l'aider. Je n'ai pas tellement apprécié l'aspect fantastique de ce manga, avec le journal qui provient du futur, car j'ai trouvé que ça gâchait un peu l'aspect par ailleurs très réaliste du récit en plus de rendre l'histoire plus confuse en la surchargeant inutilement, mais c'est une question de point de vue. En revanche, les illustrations sont magnifiques et on est amené à se questionner sur le harcèlement. C'est à la fois émouvant et très bien mené, d'autant qu'on suit toute l'histoire du point de vue de Yuya, d'abord spectateur passif puis prenant conscience du drame qui l'a entouré. Ce manga nous apprend aussi beaucoup sur le signe du Capricorne et le bouc d'Azazel 🐐 avec une intrigue policière bien menée, surtout en un seul tome.
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- Alors, ce manga est un one-shot très touchant qui traite d'un sujet important et sensible : le harcèlement scolaire. Certains passages sont assez choquants.



- Les personnages ne sont pas parfaits, c'est appréciable. Ils ont des remords, des regrets et des peurs ! Matsuda essaie tant bien que mal d'apporter son aide à Wakatsuki et c'est une amitié, une confiance qui commence à s'installer entre eux ! Ils vont évoluer d'une certaine façon aussi !



- « My Capricorn Friend » se passe de nos jours au Japon, il y a une sorte de « voyage » qui nous permet de découvrir de beaux paysages à travers les dessins !



- L'histoire est également bien rythmée et on a hâte de tourner les pages pour enfin découvrir la vérité ! Il y a vraiment un mystère qui plane tout au long du manga !



- C'est un one-shot que je recommande, l'intrigue et l'émotion sont très présentes !
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Il s'agit alors d'une lecture très bien menée dans l'ensemble, pas forcément surprenante, mais efficace de A à Z et abordant avec une certaine intelligence un sujet de société toujours aussi grave malgré les années qui passent.
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Mouais... Je n'ai vraiment pas été convaincue. L'histoire est décousue, on se perd dans le scénario, la fin est plus que prévisible. Ça fais passé le temps, sans plus.

Livre magnifique.

Un livre qui me manque. Dont je voudrais faire une relecture pour voir si ma mémoire ne l'a pas fantasmé... Un bonheur...Savoureux comme un souvenir d'enfance!

Il manquerait quelques informations pour que ce manga soir accompli tout à fait. Son intrigue et le point culminant remplissent leur tâche, le lecteur découvre l'histoire et mord à l'hameçon face à ses planches magnifiques. Le scénario nous amène d'ailleurs à réfléchir, ce que je pense être l'objectif principal de cette série "Mad World".

On ne sait pas pourquoi Aihara n'a pas de téléphone et ça revient à nous faire comprendre qu'il n'est pas nécessaire pour vivre même au XXIè siècle. J'aurai voulu plus d'informations sur le quotidien de la lycéenne dès le départ, et voir le personnage dans son environnement familial aurait sûrement aidé à nous attacher plus.

Un manga très poétique

L'âge de déraison conte plusieurs petites histoires d'adolescent qui refusent de grandir, s'enfermant dans des mondes imaginaires pour échapper à la réalité de la vie (perte d'un camarade, d'un parent, la solitude, un régime difficile, un avortement...). Des petites histoires croisées touchantes et extrêmement bien racontées.



Nous suivons donc huit adolescent à travers des histoires courtes, dans le monde imaginaire qu'ils se sont crée pour échapper à leur vie. Aucune histoire ne se ressemble, on se plonge assez facilement dans la vie de ces personnages manifestement seuls. Le chapitre final est une longue morale sur le "pourquoi grandir, alors que la vie ne nous a pas gâtés?", que j'ai trouvé magnifique. C'est raconté d'une manière si fluide, que je n'ai pas vu arriver la fin !



Côté graphisme, c'est beau ! L'histoire est servie avec un dessin old school, comme les vieux manga d'il y a 20 ans (alors qu'il est sorti qu'en 2007 au Japon! ). Les personnages sont travaillés et ont un rendu qui se veut beaucoup plus réaliste que dans un manga ordinaire. Les expressions sont rendues à la perfection et le mangaka arrive vraiment à faire passer les sentiments qu'il souhaite à travers ses personnages. Le tout est emprunt d'une certaine nostalgie qui correspond bien au thème de ce livre.



En bref, bien que ce manga ne soit plus édité, je ne peux que vous conseiller de chercher sur les sites d'occasion s'il y est, car il en vaut le coup !



Manga reçu dans une des boxs de pandore.
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J'ai bien aimé ce manga, mais je n'ai pas tout compris, j'ai du le relire une deuxième fois pour comprendre certains passages.

Mad World est une série de courts récits qui souhaite nous faire découvrir les travers de la société japonaise et ses conséquences sur les personnes les plus vulnérables, les adolescents.



Le scénario est par moments, un peu compliqué à comprendre. C'est pour cela qu'il est conseillé aux +12 ans. Ce manga est original, car il met en avant la difficulté de communication à la période de l'adolescence.

Un agréable roman jeunesse ou les personnages peuvent porter le nom de bons chocolats.

Notre héros, Lindt, a eu le malheur de perdre son père, un immigré ayant fui son pays dévasté par la guerre. Il a subit le racisme et la violence.

Son refuge, c'est son admiration pour l'inspecteur Royce, qui poursuit le célèbre bandit Godiva.

Une série d'événement vont permettre à Lindt de rencontrer Royce et de l'aider dans ses enquêtes.

Mais les choses sont-elles toujours aussi simples qu'elles le paraissent?

Voilà un roman très bizarre ; les personnages manquent de consistance, ils n'ont pas vraiment de logique. J'ai continué jusqu'à la fin en espérant des éclaircissements, en vain.

Comme pour les tomes 1 et 2, ce volume propose une histoire forte et poignante. Une histoire d'amitié mélée de fantastique qui plaira aux amateurs du genre mais ne le révolutionne pas.