Mad World, tome 3

Voilà ainsi le dernier volume de cette superbe trilogie composant Mad World, encore un volume qui touche. Et encore un volume dont un film a été adapté, film, que j'avais d'ailleurs déjà vu précédemment au manga. Encore une fois, je n'ai fait le lien entre les deux oeuvres qu'au moment de la lecture, car je n'avais ici pas lu le synopsis. Il semble cependant qu'on observe ici plus de différence que par rapport à Voice entre les deux formats.
En effet, nous sommes dans le manga en présence de deux jeunes garçons et dans le film ils sont plus adultes, mais tout aussi innocent. Les deux personnages principaux sont d'ailleurs incarnés par Tamaki Hiroshi et Teppei Koike, deux acteurs formidables.

Cela fait certes un sacré bout de temps que j'ai vu le film, mais je peux vous assurer qu'il m'a laissé un très bon souvenir, c'est un film à vous remuer les entrailles. Les deux personnages sont très attachant et chacun ont leur problème, leurs démons.

Que se soit dans le manga ou dans le film, leur amitié est profonde, tout comme la profondeur de leurs blessures. Leurs blessures ne sont pas guérissable ou bien qu'avec beaucoup de temps, ils sont tous les deux perdus et ont besoin de soutien. Dans le manga, ils le trouvent un peu dans leur professeur, mais dans cette jeune fille leur vendant des glaces. Mais surtout l'un pour l'autre, ils sont tous les deux un pilier.
Bien que Keigo semble être le plus fort qui protège son poulain, ce n'est en réalité pas le cas, les deux ont besoin de protection, les deux ont vécu des malheurs qui les poursuivront encore et encore.

On se sent oppressé par le monde qui nous entoure, on rêve de liberté en lisant ce manga. On veut autre chose, de la fraicheur, on veut s'enfuir du monde qui nous tombe en morceaux entre les mains. Une réalité cruelle et dure nous assomme. Une réalité que beaucoup vive alors qu'on peut être nous confortablement installé dans un canapé douillé.

La narration ainsi que les dessins nous transmettent leurs douleurs, leurs impuissances, et leurs espérances face au monde.

L'histoire est touchée par un peu de surnaturel, un pouvoir incroyable, mais à se demander si celui-ci est vraiment bénéfique, celui-ci appartient au petit Asato, à l'innocence, à celui qui se sent coupable et qui veut aimer la vie. Il semble plus adulte, moins gamin que Keigo à travers les pages qui filent. La fin nous arrive à pleine vitesse, l'accélération est encore là. La révélation ne l'est pas tellement mais elle nous frappe quand même.

Dans tous les cas, que se soit pour le film ou pour le manga, c'est loin d'une déception que j'ai eu là, les deux format sont très agréable et sont différents, même si l'atmosphère se ressemble. Les acteurs du film sont convainquant (pour ma part) et le livre est très touchant, il nous bouillonne de l'intérieur.

Je conseille vivement de tester les deux formats ! (mais je reste sur ma position que le premier volume c'est le meilleur pour moi xD ! )

Lien : http://hiromichi.skyrock.com..

Pour ce troisième et dernier tome de la série "Mad World", Otsuichi met en scène des enfants bien plus jeunes que précédemment dans des situations très difficiles, même pour le lecteur qui ne peut que souhaitait que tout s'arrête afin de pouvoir protéger ces enfants écorchés vifs.
Avec un titre comme "Wounds" et le mot "Kids" présent sur la couverture, on présent un thème tournant autour de la maltraitance des enfants et ça n'a pas raté. Keigo est un garçon impulsif qui a tout perdu lorsque sa mère ne pouvant plus supporter le traitement de son père, est partie en le laissant seul subir les coups de l'homme alcoolique. Même lorsque les services sociaux interviennent, les choses sont loin de s'améliorer, au contraire, sa famille qui prend soin de lui se serve en réalité de la situation et les autres enfants le maltraite aussi bien moralement que physiquement à l'école. Sa rencontre avec Asato, un garçon qui a vécu une vie similaire, va lui donner une lueur d'espoir en l'avenir et la bonté de l'Homme.
Le duo Keigo-Asato est extrêmement touchant, de part leur gentillesse profonde, incomprise des autres. Asato a un don incroyable qu'il utilise pour faire le bien alors que son vécu devrait le pousser à se protéger, être plus égoïste. Ces deux enfants ont dû grandir bien trop rapidement, ils ont des réactions matures qui peuvent être gênant pour certains adultes qui remettent alors en question leur légitimité à s'occuper d'eux, les disputer et leur apprendre la vie.
Otsuichi et Hiro Kiyohara finisse la trilogie de oneshots en beauté avec une histoire encore plus acerbe, amère, qui montre les horreurs innommables que certains adultes peuvent faire à des êtres qu'ils sont censé protéger, le tout sous un coup de crayon sublime qui amplifie l'impression de malaise du lecteur.

Très beau manga sur l'amitié, sur les enfants maltaités et sur le pardon.

Comme dans les deux premiers titre de la série Man World, Wounds parle d'adolescents en souffrance, victimes des travers de la société japonaise.

Ici, il s'agit de deux enfants martyrisés par leurs parents et stigmatisés par la société. L'un d'eux, Asato, a la capacité de soigner les blessures des autres, en absorbant dans son corps leurs plaies et cicatrices, mais il peut aussi transmettre ces dernières à un tiers.

Ce pouvoir divin, qui pourrait être terrifiant, il va l'utiliser à bon escient, guidé par son innocence et surtout par l'aide de son ami Keigo. Celui-ci, à la fois démon tentateur et fervent adorateur, est aussi transformé par leur amitié.

L 'histoire peut paraître niaise, la dimension christique de Keigo trop évidente, mais le talent du scénariste et du dessinateur font qu'on a envie d'y croire.

Très beaux dessins, adaptés au sérieux et à la douceur du récit.

Belle postface du scénariste Otsuichi qui me donne l'envie de lire les ouvrages de Torey Hayden.

J'ai un peu tardé à lire ce troisième opus de la série Mad World, ayant été refroidie par le deuxième.
Mal m'en a pris car ce dernier tome équivaut au premier que j'avais beaucoup apprécié. Je dirai même qu'il le dépasse d'une demi-tête.

Keigo est un enfant qui a été maltraité par son père et abandonné par sa mère.
Ayant des difficultés à l'école, il se retrouve dans une classe spécialisé.
Là, il fait la rencontre d'Asato qui comme lui, a été "cassé" par la vie.
Mais ce dernier se révèle être spéciale : il est capable de soigner les blessures.
Le problème, c'est que les plaies se transposent sur lui.
Partageant ce secret, les deux garçons deviennent inséparables.

Une très belle histoire d'amitié qui m'a beaucoup touchée.
Les deux personnages principaux étant très attachants, nous sommes pris d'empathie.
Nous rions avec eux et nous avons mal pour eux.
Voir le rayonnant sourire d'Asato est un plaisir , voir leurs cicatrices est poignant.
L'émotion est d'ailleurs souvent présente sans être trop "dégoulinante".
Elle est très bien maîtrisée, simple mais efficace, vrai.

Un excellent tome donc qui m'aura laissé, après l'avoir refermé, un petit quelque chose qui deviendra un bon souvenir de lecture.

Whoa le tome 3 est fort. Traitant des enfants malmenés par la vie et surtout par les adultes, il rattrape bien le volume 2. C'est puissant avec cette mini dose de surnaturel. Une histoire d'amitié, de violence et de pardon. Une de celle qui vous tord les boyaux et vous arrache une larme. J'ai pour le coup eu peur du pire mais la tournure de l'histoire a été surprenante et douce. Dans l'ensemble, bon triptyque mettant en avant les problèmes sociétaux japonais envers les jeunes et les discriminés. de plus, les traits sont beaux et subtils. Fin de tome, il y a par contre des incohérences sur les traits des personnages..