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Critiques de Pape François (96)
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Vis, rêve, aime, crois - Mes conseils pour un..

Avec « Vis, rêve, aime, crois » au sous-titre de « Mes conseils pour une vie bonne », le Pape François offre un livre presque feel-good. Il a l’habitude des livres courts, bourrés de bons conseils, de bons mots et de réflexions théologiques.

L’ensemble se lit très bien et se révèle être très intéressant. Ce Pape est moins technique que son prédécesseur, mais tout à fait inspirant et surtout proche de ses lecteurs par sa simplicité de ton.

Que l’on soit croyant ou non, je pense que l’on peut trouver son bonheur parmi ces pages positives et revigorantes qui n’ont pas d’autres vocations que de nous élever.

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Loué sois-tu : Encyclique

Une encyclique sur l'environnement était un passage obligé pour l'Eglise catholique qui n'avait jamais vraiment pris position sur ce sujet avant 2015. L'importance de ce texte réside déjà dans ce premier motif.

Au-delà de cette remarque, je trouve que Laudato Si est un mélange de constats sans originalité mais aussi de considérations tout à fait intéressantes. Il faut faire le tri.

Je laisserai de côté les premiers pour insister davantage sur les secondes. Ainsi, le point essentiel me parait résider dans le chapitre intitulé « La conversion écologique ». L'encyclique dit : « Il ne s'agit pas de parler tant d'idées, mais surtout de motivations qui naissent de la spiritualité pour alimenter la passion de la préservation du monde ». C'est là, selon moi, l'apport principal de l'Eglise au débat sur l'environnement. Au-delà d'une approche utilitariste de l'écologie (assurer notre propre survie), il existe une ressource spirituelle dans laquelle puiser pour agir résolument.

Cette conversion à laquelle l'encyclique appelle chaque croyant vaut aussi pour l'Eglise elle-même. On soulignera à ce sujet le plaidoyer équilibriste auquel le texte se livre en nous proposant une relecture de la Bible et de ce que celle-ci dit du récit de la création. La Bible ne donnerait pas lieu à un « anthropocentrisme qui se désintéresserait des autres créatures » mais poserait une responsabilité de l'homme dans la préservation de la nature. Cela va mieux en le disant…

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L'Eglise que j'espère

Un livre qui nécessite un appétit intellectuel pour les références et réflexions théologiques si on veut tout comprendre mais mes connaissances de la religion chrétienne étaient tout de même suffisantes pour y trouver un intérêt et voir la spécificité de ce pape jésuite qui sert un jus d'abricot à celui qui l'interroge, téléphone à des anonymes qui lui envoient des lettres, aime la poésie et a été professeur de littérature encourageant ses élèves à écrire en compagnie de Borges, et qui pense des choses comme celles-ci : "il y a toujours en embuscade le danger de vivre dans un laboratoire. Notre foi n'est pas une foi-laboratoire, elle est une foi-chemin, une foi historique. Dieu s'est révélé comme histoire, non pas comme une collection de vérités abstraites. [...] Quand on parle de problèmes sociaux, une chose est de se réunir pour étudier le problème de la drogue dans une villa miseria [bidonville en Argentine], et une autre, d'aller sur place, d'y vivre, de comprendre et d'étudier le problème de l'intérieur. [...] la réflexion doit toujours partir de l'expérience."
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Loué sois-tu : Encyclique

Pour des raisons professionnelles, je suis amené actuellement à me pencher sur la doctrine écologique de l'Église catholique. J'ai ainsi appris que cette problématique a fait l'objet d'une Lettre apostolique dès 1971 (par le pape Paul VI, « Octogesima adveniens »), soit avant la première crise pétrolière et même précédemment au célèbre Rapport Meadows – Les Limites de la croissance (1972) du Club de Rome. En outre, j'ai découvert que Jean-Paul II, dans son encyclique Centesimus annus (1991), avait déjà exprimé des positions fort radicales en termes de ce que l'on pourrait qualifier d'altermondialisme, en proclamant que l'amélioration de la situation environnementale du monde supposait de profonds changements dans « les styles de vie, les modes de production et de consommation, les structures de pouvoir établies qui régissent aujourd'hui les sociétés. » (cit. pp. 9-10). Cette encyclique du pape François, très fortement animée par l'esprit mystique unitaire franciscain dont son titre s'inspire (puisqu'elle reproduit l'incipit du Cantique des créatures, 1224, l'un des premiers textes de la littérature italienne), entend s'adresser également aux croyants (chrétiens ainsi que d'autres religions) et aux incroyants, et elle alterne donc des chapitres plus factuels et analytiques – sur l'état des lieux de la crise écologique, sur l'interdépendance entre celle-ci et la crise économique, financière, technocratique et sociale, et enfin sur les préconisations du pontife – qui peuvent être acceptés sans avoir recours à la foi, à des chapitres d'interprétation qui se fondent sur le credo chrétien et se rattachent parfois à d'autres points de doctrine typiquement défendus par l'Église dont le discours de l'écologie laïque peut s'éloigner même considérablement (par ex. l'interdiction de l'avortement). Le ton général est néanmoins celui d'une critique plutôt poussée contre le capitalisme des deux derniers siècles, et particulièrement contre le « paradigme technocratique », contre « l'anthropocentrisme moderne » et contre les inégalités individuelles et planétaires. Du point de vue strictement écologique, mon attention a été attirée notamment par deux notions : celle d'« écologie intégrale » (cf. cit. 5), qui pose l'interdépendance et l'interdisciplinarité des causes des crises globales, et celle de « dette écologique » (cf. cit. 3) qui, si elle commençait à se frayer un chemin dans le droit international coutumier, en particulier au sein des Sommets et autres Conférences internationales des Nations Unies sur le développement qui se succèdent, généralement avec des succès très limités, depuis celle de Rio de Janeiro de 1992, serait sans doute en mesure de changer la donne des responsabilités environnementales respectives entre pays anciennement et récemment pollueurs, et constituerait en outre un prolongement assez logique du principe « pollueur-payeur » instauré (lui aussi avec peu d'efficacité concrète jusqu'à présent) précisément à Rio il y a trente ans...

En somme, en sus de la sympathie humaine que le pape François inspire largement, il est agréablement surprenant de vérifier dans cette encyclique à la fois l'œcuménisme de sa démarche, la radicalité de sa posture (surtout relative à nos propres débats nationaux !), et la modernité qu'il sait insuffler à la pensée mystique franciscaine d'il y a huit siècles. De cette dernière, il s'avère parfaitement conscient lorsqu'il se cite :

« […] les textes religieux classiques peuvent offrir une signification pour toutes les époques, et ont une force de motivation qui ouvre toujours de nouveaux horizons. […] Est-il raisonnable et intelligent de les reléguer dans l'obscurité, seulement du fait qu'ils proviennent d'un contexte de croyance religieuse ? » (ex : Evangelii gaudium, 2013, cit. p. 151).







Table :



Introduction



Premier Chapitre : Ce qui se passe dans notre maison :

I. Pollution et changement climatique

II. La question de l'eau

III. La perte de biodiversité

IV. Détérioration de la qualité de la vie humaine et dégradation sociale

V. Inégalité planétaire

VI. La faiblesse des réactions

VII. Diversité d'opinions



Deuxième Chapitre : L'évangile de la création :

I. La lumière qu'offre la foi

II. La sagesse des récits bibliques

III. Le mystère de l'univers

IV. Le message de chaque créature dans l'harmonie de toute la Création

V. Une communion universelle

VI. La destination commune des biens

VII. Le regard de Jésus



Troisième Chapitre : La racine humaine de la crise écologique :

I. La technologie : créativité et pouvoir

II. La globalisation du paradigme technocratique

III. Crise et conséquences de l'anthropocentrisme moderne



Quatrième Chapitre : Une écologie intégrale :

I. L'écologie environnementale, économique et sociale

II. L'écologie culturelle

III. L'écologie de la vie quotidienne

IV. Le principe du bien commun

V. La justice entre générations



Cinquième Chapitre : Quelques lignes d'orientation et d'action :

I. Le dialogue sur l'environnement dans la politique internationale

II. Le dialogue en vue de nouvelles politiques nationales et locales

III. Dialogue et transparence dans les processus de prise de décisions

IV. Politique et économie en dialogue pour la plénitude humaine

V. Les religions dans le dialogue avec les sciences



Sixième Chapitre : Éducation et spiritualité écologiques :

I. Miser sur un autre style de vie

II. Éducation pour l'alliance entre l'humanité et l'environnement

III. La conversion écologique

IV. Joie et paix

V. Amour civil et politique

VI. Les signes sacramentaux et le repos pour célébrer

VII. La Trinité et la relation entre les créatures

VIII. La Reine de toute la Création

IX. Au-delà du soleil.







Cit. :





1. « […] certains axes qui traversent toute l'Encyclique […] : l'intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète ; la conviction que tout est lié dans le monde ; la critique du nouveau paradigme et des formes de pouvoir qui dérivent de la technologie ; l'invitation à chercher d'autres façons de comprendre l'économie et le progrès ; la valeur propre à chaque créature ; le sens humain de l'écologie ; la nécessité de débats sincères et honnêtes ; la grave responsabilité de la politique internationale et locale ; la culture du déchet et la proposition d'un nouveau style de vie. » (pp. 18-19)



2. « L'environnement humain et l'environnement naturel se dégradent ensemble, et nous ne pourrons pas affronter adéquatement la dégradation de l'environnement si nous ne prêtons pas attention aux causes qui sont en rapport avec la dégradation humaine et sociale.

[…]

Je voudrais faire remarquer que souvent on n'a pas une conscience claire des problèmes qui affectent particulièrement les exclus. Ils sont la majeure partie de la planète, des milliards de personnes. Aujourd'hui, ils sont présents dans les débats politiques et économiques internationaux, mais il semble souvent que leurs problèmes se posent comme un appendice, comme une question qui s'ajoute presque par obligation ou de manière marginale, quand on ne les considère pas comme un pur dommage collatéral. De fait, au moment de l'action concrète, ils sont relégués fréquemment à la dernière place. » (pp. 40-41)



3. « La dette extérieure des pays pauvres s'est transformée en un instrument de contrôle, mais il n'en est pas de même avec la dette écologique. De diverses manières, les peuples en développement, où se trouvent les plus importantes réserves de la biosphère, continuent d'alimenter le développement des pays les plus riches au prix de leur présent et de leur avenir. La terre des pauvres du Sud est riche et peu polluée, mais l'accès à la propriété des biens et aux ressources pour satisfaire les besoins vitaux leur est interdit par un système de relations commerciales et de propriété structurellement pervers. » (pp. 44-45)



4. « Le paradigme technocratique tend aussi à exercer son emprise sur l'économie et la politique. L'économie assume tout le développement technologique en fonction du profit, sas prêter attention à d'éventuelles conséquences négatives pour l'être humain. Les finances étouffent l'économie réelle. Les leçons de la crise financière mondiale n'ont pas été retenues, et on prend en compte les leçons de la détérioration de l'environnement avec beaucoup de lenteur. Dans certains cercles on soutient que l'économie actuelle et le technologie résoudront tous les problèmes environnementaux. De même on affirme, en langage peu académique, que les problèmes de la faim et de la misère dans le monde auront une solution simplement grâce à la croissance du marché.

[…]

[Pourtant] la culture écologique ne peut pas se réduire à une série de réponses urgentes et partielles aux problèmes qui sont en train d'apparaître par rapport à la dégradation de l'environnement, à l'épuisement des réserves naturelles et à la pollution. Elle devrait être un regard différent, une pensée, une politique, un programme éducatif, un style de vie et une spiritualité qui constitueraient une résistance face à l'avancée du paradigme technocratique. » (pp. 87, 89)



5. [Définition de « l'écologie intégrale »] : « Aujourd'hui l'analyse des problèmes environnementaux est inséparable de l'analyse des contextes humains, familiaux, de travail, urbains, et de la relation de chaque personne avec elle-même qui génère une façon déterminée d'entrer en rapport avec les autres et avec l'environnement. Il y a une interaction entre les écosystèmes et entre les divers mondes de référence sociale, et ainsi, une fois de plus, il s'avère que "le tout est supérieur à la partie". » (p. 112)

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Loué sois-tu : Encyclique

Je ne pensais pas lire un jour un essai écrit par le pape, mais c'est maintenant chose faite, me permettant ainsi de valider le Vatican dans mon tour du monde.



Dans ce livre, le pape François nous fait un état des faits concernant la crise environnementale que nous vivons, que ce soit le nombre de déchets grandissant dans notre société de consommation, la pénurie d'eau qui s'annonce dans les années à venir, le gaspillage alors que d'autres régions du monde manquent cruellement de ces denrées et bien d'autres thèmes. Le consumérisme est critiqué à maintes reprises avec virulence.



Après nous avoir exposé la situation actuelle de notre planète, il propose certaines pistes qui pourraient, selon lui, atténuer la crise.



Il y a bien sûr de nombreux passages religieux, qui m'ont moins intéressés.



Le pape François a des avis parfois assez tranché avec lesquels je ne suis pas forcément d'accord, ce qui est un de mes bémols. N'étant pas politisé, il ne donne jamais le nom des pays concernés quand il nous énonce des faits ou des exemples. Je peux en comprendre la raison, mais cela donne un texte assez général, peu concret sous certains aspects.

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Loué sois-tu : Encyclique

La crise écologique et sociale mondiale prend une telle ampleur que le pape François lui consacre une encyclique entière en 2015, alors que jusqu'à présent, elle n'avait été abordée par les différents papes qu'au milieu d'autres problèmes majeurs, généralement dans des discours ou des textes consacrés à la justice sociale en général.



La pensée écologique du pape est très proche de l'écologie intégrale, même si elle s'enracine sur notre relation au créateur et à cette création dont nous devrions être les gardiens vigilants, les administrateurs responsables, plutôt que les dominateurs égoïstes et malfaisants que nous sommes devenus..



Le texte est très lucide par rapport aux dérives du système politico-économique mais également de la techno-domination qu'il critique en profondeur.



"La technologie, liée aux secteurs financiers, qui prétend être l'unique solution aux problèmes, de fait, est ordinairement incapable de voir le mystère des multiples relations qui existent entre les choses, et par conséquent, résout parfois un problème en en créant un autre."



La lucidité de ce texte est également remarquable en ce qu'elle adresse le problème de façon systémique. Même si l'investissement de chacun est indispensable, il nous faut aussi repenser tous les rouages du système :



"Chercher seulement un remède technique à chaque problème environnemental qui surgit, c'est isoler des choses qui sont entrelacées dans la réalité, et c'est se cacher les vraies et plus profondes questions du système mondial."



Même s'il est très virulent par rapport au désordre créé par une humanité malade et superficielle, le texte propose des solutions (qui impliquent un changement radical de gouvernance du monde quand il dit que la légitimité de la propriété privée s'arrête face au bien commun) mais également des solutions pour chacun d'entre nous par une sobriété heureuse nourrie par une humilité consentie qui nous protège des ravages des égos dévastateurs.



"La paix intérieure des personnes tient, dans une large mesure, de la préservation de l'écologie et du bien commun, parce que, authentiquement vécue, elle se révèle dans un style de vie équilibré joint à une capacité d'admiration qui mène à la profondeur de la vie".



Jamais il ne dissocie l'écologie de la justice ou de la solidarité ni de l'attention aux plus pauvres.



Et ce qu'il nous propose est un don gratuit.



"Nous entrons dans une autre logique, celle du don gratuit que nous recevons et que nous communiquons."



Il rejoint en cela la pensée de bien des acteurs de l'éthique contemporaine, et comme eux il n'oublie pas notre dette envers les générations futures.



« La notion de bien commun inclut aussi les générations futures. Les crises économiques internationales ont montré de façon crue les effets nuisibles qu'entraîne la méconnaissance d'un destin commun, donc ceux qui viennent derrière nous ne peuvent pas être exclus. »



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Des pauvres au pape, du pape au monde

Sans être véritablement croyante, J'aime beaucoup ce pape.

J'ai trouvé ce dialogue très franc, vrai, sans langue de bois.

Un "jeu" de questions réponses sincère et réalisé avec beaucoup de respect et de cœur.

La richesse de ce livre tient au fait que les questions ne portent pas uniquement sur le côté religion, mais aussi des questions au pape en tant qu'homme.

Un homme et un livre inspirant.
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Des pauvres au pape, du pape au monde

Dans « Des pauvres au pape, du pape au monde », le pape François répond à des questions désarmantes de simplicité, posées par des membres de l'association Lazare, qui développe des colocations entre jeunes actifs et anciens sans-abri.
Lien : https://www.la-croix.com/Rel..
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Des pauvres au pape, du pape au monde

Dans Des pauvres au Pape, du Pape au monde, le Pape François s’est laissé interroger librement et sans filtres pour donner lieu à une sorte d’interview inédite.

Les membres de l’association Lazare (qui anime des colocations entre jeunes actifs et personne de la rue), et avec d’autres associations partenaires, ont eu l’idée de ce format d’approche un peu particulier : donner la possibilité aux personnes qu’ils aident d’interroger directement le Pape, quelles que soient leurs origines ou leurs confessions.

En un peu plus de cent pages, ils et elle,s hommes et femmes des quatre coins du monde, ont fait parvenir des questions aux tonalités variées. Certaines s’adressent davantage à l’homme (sa famille, sa jeunesse, sa façon de s’habiller ou ses goûts) alors que d’autres sont spécifiquement destinées à l’homme d’église et abordent des sujets plus profonds comme la prière, son ministère, sa relation aux autres et à Dieu. Le Pape répond toujours avec honnêteté et souvent avec humour. Ses réponses sont emplies de spontanéité et de chaleur. Le Pape, loin de vouloir se mettre en valeur montre plutôt une humilité.

C’est un livre inspirant et pas exclusivement réservé aux chrétiens.
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Des pauvres au pape, du pape au monde

Dans « Des pauvres au pape, du pape au monde », François répond en toute liberté aux questions des plus démunis des cinq continents.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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La prière

En ce premier dimanche de l’Avent, temps qui nous invite à prier, ce livre ne pouvait mieux tomber ☺️



Quel bonheur de suivre cet enseignement du Pape sur la prière !

Il s’agit de la retranscription des catéchèses du Saint Père sur la prière ou plutôt sur les différents types de prières. :car il va être question des psaumes, d’action de grâce, d’intercession, de louange, de Marie, des Saints, de Jésus bien sur.

Le livre contient 38 enseignements riches, intéréssants et complémentaires.



Même en priant chaque jour et en pensant « savoir » il y a quelque chose à apprendre. Bien sur certains enseignements m’ont plus parlé que d’autres sur l’instant mais j’ai vraiment apprécié la totalité.



Et puis suivre l’enseignement du Pape ce n’est quand même pas rien!! ☺️

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Laudato si'

Pour cette première rubrique « lecture Catho » de l’année je vais vous parler d’un ouvrage du Pape François. Il s’agit d’une lettre encyclique présentée en 2015 sur le thème de « la sauvegarde de la maison commune »



Dans ce texte le Pape commence par dresser le bilan de la situation actuelle au niveau écologique ,puis il nous rappelle les textes de l’évangile de la Création.

Ensuite avec de nombreux exemples, il nous amène à nous interroger sur l’écologie intégrale et la responsabilité de l’homme tant qu’humain mais aussi en tant que chrétien. Le Souverain Pontife termine par des pistes de réflexions à la fois individuelles et collectives.



Il est évident que François ne nous apprenne rien que l’on ne sache malheureusement déjà. Toutefois j’ai apprécié cette lecture car elle reprend bien les faits en les mettant en regard avec les évangiles et surtout elle m’a permis de voir l’écologie avec des yeux de chrétienne et pas seulement d’habitante de la planète.
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L'ami de Dieu

Est-ce parce que ce livre-objet calendaire est arrivé dans ma vie au bon moment ? A une période particulièrement peu faste ? Dans tous les cas, cet ouvrage présenté par l'éditeur en 4ème de couverture comme "365 éclats de sagesse" est devenu la source d'un rayon de soleil quotidien qui m'apporte chaleur, réconfort, apaisement et sens.



A la base j'aime énormément François, un pontife qui comme son statut l'invite à le faire est un pont, un lien entre les êtres. C'est un pape qui me donne de l'énergie rien qu'en l'évoquant ou en l'écoutant.



Extraits de ses discours, homélies, prières ou lettres encycliques, les fragments proposés dans ce livre sont des pépites qui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ne sont pas dénaturées par le fait d'être sorties de leur contexte.



Addictif, ce "calendrier perpétuel" spirituel peut être abordé par les croyants et les non-croyants puisque l'humanisme qui s'en dégage dépasse la foi chrétienne et touche la sagesse universelle et intemporelle.





Challenge MULTI-DEFIS 2022

Challenge ABC 2021 / 2022
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L'ami de Dieu

Difficile de critiquer un livre comme celui-ci

365 paroles du Pape François à lire et à méditer jour après jour

365 extraits de messages, de discours et même pour être dans l'air de notre temps de réflexions publiées sur les réseaux sociaux.

Un livre qui ne se lit pas mais qui se feuillette et qui nous donne à réfléchir sur le sens de la vie et sur le sens que nous voulons donner à notre vie

Un grand merci à Babelio et aux Presses du Chatelet pour ce livre reçu dans le cadre de la masse critique.

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L'ami de Dieu

Impossible de commenter en 20 jours un ouvrage prévu pour accompagner 365 journées, mais c’est la règle du jeu imposée par Babelio pour les Masses Critiques et le jour de Noël semble opportun pour attirer l’attention sur ces 365 paroles du Pape François publiées par les Presses du Chatelet qui en sont à leur sixième recueil de messages de l’actuel évêque de Rome.



Le Pape s’exprime en de multiples occasions (Angélus, Adresses aux fiancés, Audiences générales, Conférences de presse dans l’avion, Discours, Encycliques, Exhortations apostoliques, Homélies, Méditations, Messages pour la journée mondiale des pauvres, Twitter, Veillées de prières, Visites aux détenus) dans des contextes variés qui impliquent une grande variété de propos tant sur le fond que sur la forme.



L’éditeur a choisi d’illustrer chaque journée par une citation brève (dix lignes maximum) rapide à lire, mais isolée de son contexte. L’ensemble est ordonné par un thème : le réconfort.



Autant de paroles pleines d’enthousiasme, de foi et de sagesse, à picorer au fil des jours en suivant l’agenda (ou en se fiant au hasard).



Et ces réflexions ne ciblent pas uniquement les chrétiens mais sont audibles par tout humaniste y compris par des agnostiques ou des athées.



Un compagnon quotidien pour vivre l’année 2022 dans l’espérance et la charité ce qui en fait un cadeau original en cette période de voeux.
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Avec un coeur de père

Un très beau petit livre, à conseiller et à donner autour de soi. Je croyais qu'il n'y avait pas grand chose à dire sur saint Joseph, mais le pape François passe en revue dans les Ecritures, tout ce qui concerne saint Joseph en tant que "père" : Père dans la tendresse, Père dans l'obéissance, Père dans l'accueil, Père travailleur, Père dans l'ombre.



Un bel hommage, qui réjouit le coeur.
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Loué sois-tu : Encyclique



Je n’avais encore jamais lu d’encyclique, ces « lettres » aussi longues qu’un livre que les papes adressent aux croyants du monde entier, et qui visent à fixer la doctrine officielle de l’Eglise sur tel ou tel point. Comme le pape François m’a réconcilié avec le catholicisme, et que Laudato si parle d’écologie, je me suis penché sur ce texte.



Laudato si est organisé en plusieurs chapitres. Les premiers m’ont impressionné : le pape y décrit l’état actuel des connaissances sur la situation écologique, le réchauffement climatique et l’inaction des gouvernements. Je crois que c’est un des bouquins les plus clairs que j’ai lu sur la question. François utilise une langue simple, sans recours excessif aux notes de bas de page, ce qui en fait un livre facile à lire sans être simpliste pour autant. Le pape fait donc mieux que la plupart des écologistes qui cherchent à vulgariser la question écolo, je dis bravo.



Pourtant, le propos de l’auteur n’est pas simplement d’alerter le climat ou la biodiversité. Il nous invite à un profond changement de paradigme. « C’est à dire un changement de nos manières de pensée, de notre regard. Un paradigme, c’est l’ensemble des expériences, des croyances et des valeurs qui influencent la façon dont une société perçoit la réalité, réagit et construit l’avenir », dixit A. Sondag. On notera que le néolibéralisme, et la vision du monde que porte ce modèle économique, sont ici frontalement attaqués. Le pape découpe sans hésitation les concepts fumeux de « croissance verte » ou « développement durable ». Pape François et Sandrine Rousseau, un même combat ? Sur la question de la nécessité d’une radicale et rapide transition écologique, oui.



Je note aussi que Laudato si s’inscrit dans un cycle d’encycliques qui sont liés entre eux. Il faudrait que je lise davantage pour mieux saisir la pensée chrétienne sur ces questions. En fait l’église catholique critique le capitalisme et le néolibéralisme depuis très longtemps, par exemple avec le Rerum Novarum de 1891 sur l’industrialisation et la misère ouvrière, ou le Centesimus Annus de 1991 sur la critique du néo-libéralisme et la nécessité d’une éthique en matière économique et politique. Seulement, elle le fait avec ses mots à elle, ses concepts aussi, et l’importance qu’elle donne à une spiritualité autre que la philosophie portée par l’économisme.



Par exemple, j’ai été amusé mais séduit par le passage, dans Laudato si, où François questionne notre respect de l’adage divin « Tu ne tueras point » : si on laisse faire des entreprises polluantes qui sont responsables de milliers de morts, est-on encore un vrai chrétien ? François, à bien des égards, porte donc un message catholique qui incite à user de sabotage. J’en suis le premier surpris, mais j’apprécie ce genre de surprise.



Tout le long du bouquin, François revient aussi sur la nécessité de ne pas distinguer crise écologique et crise sociale. Pour lui, il y a une seule et même crise, une seule logique de domination, qui détruit la nature et développe la pauvreté. François aime « la convergence des luttes », pour reprendre une expression militante à la mode.



Les derniers chapitres traitent davantage de spiritualité, aussi j’ai moins accroché car j’ai trop peu l’habitude du vocabulaire utilisé. Pourtant, je suis complètement d’accord avec l’idée qu’il nous faut changer de vision du monde, porter une nouvelle philosophie face au vivant. Il ne s’agit pas seulement de changer de modèle économique, mais rompre radicalement avec le paradigme anthropologique qui a rendu cette pensée économique possible. Seulement, ici, je suis plus sensible à la poésie et au concept de Baptiste Morizot qu’à la spiritualité du pape François.



Je mets 4/5. Un livre surprenant, stimulant, même si je n’ai pas accroché à tous les chapitres.
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Laudato si'

En son temps Monsieur Le Trouhadec avait été saisi par la débauche, et moi j'ai été touché par l'encyclique de François et les images de Yan Arthus Bertrand.

I État du réchauffement climatique et de la pollution dans le monde.

II Conséquence sur les populations les plus pauvres.

III Nécessité de rééquilibrer la répartition des richesses et de rétablir l'équité.

IV Si Dieu a créé le monde, la plus belle prière c'est de respecter la nature, à l'image de François d'Assise. François a du talent, il écrit bien et nous livre un message qui sans être mièvre respire un optimisme modéré.

Si nous comprenons bien sa pensée, il ne faut pas voir l'écologie sur le seul plan politique, mais économique, scientifique, philosophique, social, culturel et spirituel – les textes de la bible sont très clairs là-dessus.

Nous sommes tous invités à être des lanceurs d'alerte et nous finirons par faire bouger les politiques qui prendront les mesures nécessaires..

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Politique et société - Rencontre avec Dominiq..

L'homme qui ne voulait pas être pape. Une première fois il a refusé, et la seconde il a accepté le vote de ses frères - une fraternité toute relative tant les luttes d'influence sont fortes.

Et pour bien marquer ses motivations et le sens de sa mission, il a voulu en faire un film - un personnage extraordinaire qui crève l'écran.

Il porte un regard attentif sur le monde qu'il accompagne d'un geste large, et c'est bien ce qu'on attendait de lui. Mais c'est bien plus il a dit son estime et son respect pour l'Islam.

Un artisan de paix, soucieux du travail bien fit - un vrai pape.
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Loué sois-tu : Encyclique

Le challenge des globe-trotters est l'occasion de diversifier un peu ses lectures, puisque j'étais bien loin d'imaginer que j'en viendrais à lire un essai du Pape François sur le triste état de notre monde dont le salut pourrait venir d'une nouvelle dynamique de l'église catholique...



Ce court essai d'une centaine de pages se veut dans sa première partie un requiem écologique où l'auteur égrène les inégalités Nord-Sud, l'accès aux ressources, la surexploitation de ces dernières ou encore les inséparables dimensions sociales et éthiques de toute stratégie écologique. Si la liste peut étonner par ce qui peut sembler une honorable exhaustivité, toute personne ayant étudié de près ou de loin l'histoire de la mondialisation est déjà familière de ces sujets "classiques". Même s'il est amusant de voir l'église s'en saisir, et surtout de se présenter comme ouverte à la discussion philosophique et à l'interprétation des textes sacrés.



La relation de l'homme à la nature est présentée comme démystifiée, c'est à dire dénuée de son caractère divin, mais contemplée tout de même par son éminence comme une création divine, dont l'humanité a été désignée comme responsable (une bien mauvaise idée).

Une amusante proposition qui vise donc à faire de la nature et de notre planète un bien commun universel sans toutefois tomber dans le paganisme.



L'essai fait ensuite le procès des nouvelles technologies qui ont permis à certains hommes d'assoir leur pouvoir sur d'autres, tandis que leur développement à toute berzingue se fait au détriment du développement spirituel de l'être humain et surtout de ses responsabilités, ses valeurs et de sa conscience. Le Pape critique ensuite vertement la spécialisation technologique trop compliquée pour le commun des mortels, qui dépérissent face à un manque flagrant de vue d'ensemble et de compréhension globale du monde dans lequel ils vivent.



L'évocation d'un anthropocentrisme trop marqué fait sourire, tout comme la dénonciation des interventions humaines sur le monde vivant : il est bien sûr étonnant de voir les mots OGM et mégalopoles dans la bouche d'un pape ; tout comme la notion d'"écologie intégrale" qui rassemblerait dimensions environnementale, économique, sociale et culturelle...Cependant, lorsque l'on songe que le pape en question est argentin et d'obédience jésuite, on comprend mieux d'où lui viennent ses inspirations sur la nature, la culture ou encore la grande pauvreté.



Après ce long exposé qui ressemble trait pour trait à la politique par trop globale d'institutions non gouvernementales, le Pape François nous déroule son plan d'action à la manière des consultants en stratégie : grandes orientations plaçant le donneur d'ordre (l'église) au centre du projet à mener, quickwin bien abstraits et oubliant les contraintes géopolitiques, exemples simplets et peu approfondis, le tout au conditionnel...



Les propositions majeures ramènent le lecteur sur terre après les envolées lyriques précédentes sur l'ouverture et l'universalité : une éducation permettant un "saut vers le mystère", où "l'importance centrale de la famille" serait réaffirmée, un rappel du rôle absolument crucial des communautés chrétiennes, et bien sûr une civilisation de l'amour. Tout cela avec l'objectif désintéressé de rendre les grands principes éthiques moins abstraits, de leur donner un contexte via le prisme de la religion (abstraction contre sacralisation, la belle idée !) et "d'inviter les croyants à être cohérents avec leur propre foi et à ne pas la contredire par leurs actions".



Un manifeste que j'ai failli abandonner à presque chaque paragraphe tant le contenu ressasse de vieilles idées, d'une vision drastiquement occidentale et altermondialiste du monde. L'ouvrage est cependant révélateur des ambitions de l'église sur la scène mondiale, et souligne que même le Vatican n'est pas insensible à la vague de greenwashing qui s'est abattue sur tous ceux qui souhaitent redorer leur blason. Tout cela reste très politique, et d'une réflexion peu confondante.
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