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Critiques de Pog (368)
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Ô Pacifique : L'eau qui dort

C'est l'histoire de Pacifique le Quellec, pêcheur breton ronchon, qui fait de la philo de comptoir à deux balles...



Juste deux étoiles pour les bleus, la Bretagne et la mouette ...pardon le goéland qui parle, parce qu'en ce qui concerne le fond , je le trouve vide, c'est même abyssal. Ce n'est même pas drôle, ni grinçant, ni impertinent comme les Bidochon du même éditeur. Un peu rageant quand même !



Je suis peut-être d'humeur grognon, déçue par cette histoire, sans scénario, très statique, sans direction, ni début, ni fin, une somme de clichés et des dialogues indigents. Les décors et les couleurs sont agréables, mais évoluent dedans, des personnages aux traits grossiers déplaisants. On dirait presque qu'ils se sont trompés de BD. Un manque de cohérence total.



Pardon, j'ai l'impression d'être méchante...mais pour tout vous dire, dans la catégorie humour léger humaniste, je préfère nettement les personnages des Vieux fourneaux. Les scénarios de Lupano sont efficaces, y compris lorsqu'on n'a pas de texte comme dans Un océan d'amour. On rit beaucoup .



Je n'aurais jamais choisi cette BD, si je l'avais tenue dans mes mains, et feuilletée quelque peu. C’est une opération masse critiques de Babelio et les surprises de la dégustation à l'aveugle . Force est de constater que je ne suis pas le public cible de cet ouvrage, mais aussi, sur lequel peu de lecteurs se sont précipités, on dirait bien.



Alors, je fais le job, merci à Babelio et aux éditions Audie Fluide Glacial. Désolée ! Je n'ai pas aimé mais comme on dit , ce n'est qu'un modeste avis totalement subjectif.
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Mémoire d'éléphant

Un album aux tons gris bleus, avec des illustrations finement crayonnées, pour parler de la guerre et de la violence aux enfants. Un beau message de paix transmis par un petit éléphant qui n'a pas envie de suivre les consignes à l'école militaire. Les rires, les disputes, les dessins et les mots d'enfants lui manquent. Avec son ami Victor, il retrouve l'espoir. Ils cherchent un moyen de toucher le cœur de ces hommes guerriers, de leur faire oublier les bombes.

Très joli moment.

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Les bras armés, tome 1 : Les désignés

Grâce aux éditions Dupuis, que je remercie, j'ai lu la bande dessinée : Les bras armés, tome 1 : Les désignés.

Le jeune Fidel vit heureux sur son île, partagé entre ses jeux avec son amie Tima et la pêche en compagnie de son père. Et rien ne semble devoir assombrir ce bonheur !

Car les humains, autrefois asservis par les Anciens Dieux, sont maintenant protégés par les Bras Armés, qui possèdent dans un de leur bras une redoutable puissance volée à leurs anciens maîtres...

Mais voilà que la vieille Mako, Bras Armé de l'archipel, arrive en ville afin de désigner cinq adolescents, parmi lesquels elle doit trouver son successeur.

Fidel, qui fait partie des désignés, va devoir suivre une étonnante formation, qui fera de sa vie une succession d'aventures, de dangers et de révélations jusqu'à ce que - peut-être - il devienne à son tour un Bras Armé.

Mako doit vite trouver celui qui la remplacera...

Car au loin pointe déjà la menace des Dieux dégénérés ivres de vengeance prêts à fondre sur l'archipel !

Les désignés est donc le premier tome de la nouvelle série Les bras armés. Cette bande dessinée pour adolescents met à l'honneur cinq jeunes gens (garçons et filles). Ils vont devoir faire leurs preuves pour avoir la possibilité de devenir un bras armé et remplacer Mako, qui vieillit..

J'ai aimé l'univers crée ici même si un peu du déjà lu pour ce genre de série. Cinq désignés mais un seul élu.. le ou la meilleure...

Les personnages sont attachants. Il est facile au lecteur de s'identifier à un moins l'un d'eux. Ils ont chacun leur personnalité et je les ai tous apprécié, même si j'ai un ou deux chouchous ;)

C'est très rythmé, et j'ai beaucoup aimé les illustrations ainsi que la colorisation.

L'histoire est bien conçue, même si certains points sont prévisibles. Mais cela n'a pas dérangé ma lecture, que j'ai apprécié.

Un premier tome intéressant avec une fin qui promet de bonnes choses pour la suite.

Ma note : un très joli quatre étoiles :)
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Zoya : Que le grand crique me croque (BD)

Une histoire de Pog dessinée par Moon Li et mise en couleur par Juliette Vaast. Je remercie Babelio et les éditions Jungle pour cet envoi lors de ma participation à la Masse Critique. Je ne regrette en rien ce choix !

J’ai passé un excellent moment à parcourir ces pages hautement colorées et lumineuses malgré la nuit, la neige et le froid présents dans l’histoire. Le dessin m’a également séduite avec un aspect très réaliste, la précision de menus détails, un univers steampunk avec une touche de fantasy mêlée.

L’intrigue est intéressante et pourrait presque s’arrêter là, bien que j’aie envie d’en savoir plus tout de même sur le pourquoi-du-comment Zoya est ainsi ? Que vont devenir ces personnages auxquels on s’attache très vite ?

Difficile de résumer sans spoiler le futur lecteur… Un affreux-méchant exploite des orphelins et fait subir des expériences à certains d’entre eux, qui ne reviennent jamais (on comprend pourquoi au fil du tome). Le nouveau a trouvé comment s’enfuir et entraîne avec lui Pia et sa jeune sœur Miette. Mais la meute de chiens les rattrape. Et que leur veut la sorcière ?

J’ai particulièrement aimé le personnage de Zoya, touchant à l’extrême, et sa relation amicale et complice avec Miette. La maison de la sorcière me plaît également beaucoup !!

Une lecture coup de cœur pour ce premier épisode !
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Sa majesté des chats

Je reste fidèle à Werber, même si je n’ai pas tout lu, j’aime bien retrouver l’originalité de ses romans où se mêle aventure, sciences, histoire notamment. On y apprend toujours quelque chose, j’aime lire les extraits de l’encyclopédie du savoir, c’est toujours passionnant de découvrir des faits historiques ou scientifiques.

J’aime également les chats et beaucoup moins les rats, donc je me suis laissée embarquer par l’aventure de cette chatte certes un peu prétentieuse, mais elle en a sous le capuchon !

Par contre avec le temps, j’adhère beaucoup moins à la forme romanesque, je la trouve un peu light et parfois peu crédible. Est-ce l’âge ou l’expérience de ma vie de lectrice qui aiguise mes sens et me rend plus exigeante. Je ne sais, malgré tout j’ai toujours plaisir à retrouver cet auteur pour son originalité et cette fameuse encyclopédie.

J’attends la suite donc cela : RDV pris pour l’automne M. Werber ;)

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Sa majesté des chats

Bernard Werber m’a ouvert à de nouveaux horizons, et pour cela, je lui en serai toujours reconnaissant : c’est avec lui que j’ai découvert, adolescent, la littérature de l’imaginaire avec sa saga sur les fourmis. Et même si depuis, j’ai quelques reproches à faire sur le style et sur certaines facilités de scénario, je l’ai longtemps longtemps loué pour sa créativité et les idées originales qu’il parvenait à développer.



Ça fait un petit moment cependant que je sens une certaine paresse dans les livres qu’il sort avec une régularité de métronome : les mêmes passages de l’Encyclopédie, les mêmes protagonistes, les mêmes scénarios, les mêmes « révélations » sur la puissance de l’esprit … Tous les chapitres sont des recyclages plus ou moins discrets de passages des livres précédents. Très dommage, car les sciences cognitives se sont encore développées après l’an 2000, et il y a de nouvelles découvertes qui permettraient de développer de nouvelles thématiques.



Un point qui m’a gêné également, le livre pointe explicitement l’islam comme LE responsable de l’effondrement de l’espèce humaine et le principal moteur de la violence dans la société. Assez dommage, surtout que ses premiers livres partaient plutôt du principe que chaque religion, chaque philosophie, contient une part de vérité et a quelque chose à offrir au monde.



Tout n’est cependant pas à jeter dans ce roman, il se lit tout de même facilement, l’idée des animaux qui jugent l’espèce humaine et tentent de prendre la place du dominant absolu est assez amusante… mais quand on connaît un minimum la bibliographie de l’auteur, on n’éprouvera qu’une grande lassitude et une forte impression de déjà-vu.
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Le renard Tokela

La couverture de cet album m'a vraiment tapé dans l'œil et je me suis empressée de découvrir cette belle histoire.

Au niveau graphisme, les illustrations sont juste sublimes, très douces et émouvantes. Je me suis mise à rêver que j'étais Winona une petite indienne.

Pour la petite fille, tout comme pour les jeunes de son âge est venu le temps d'accomplir son rite de passage vers l'âge adulte. Elle devra trouver et tuer son animal totem ou revenir honteuse à la tribu. Telle est la tradition de son peuple. Winona est bouleversée et ne veut pas commettre un tel acte. Mais comment faire pour ne pas être rejetée des autres? C'est alors qu'elle rencontre le rusé Tokela, un renard, qui a une idée pour contourner la tradition.



Un beau récit initiatique qui m'a rappelé Yakouba qui se déroule en Afrique.

Cette histoire évoque le libre arbitre, le poids des traditions mais aussi la possibilité de faire évoluer les choses, le respect des animaux...



Bref, c'est un joli coup de cœur. En plus j'ai vraiment apprécié que l'histoire mette en scène une petite fille.
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Sa majesté des chats

Avec ce titre, Bernard Werber poursuit "Le Cycle des chats" commencé en 2016 avec "Demain les chats". Dans un monde détruit par le fanatisme, les luttes pour le pouvoir continuent. Une poignée d'humains et quelques dizaines de chats se sont réfugiés sur l'île de la Cité. Mais les rats dont la force réside principalement dans leur grand nombre organisent un siège de l'île afin d'en affamer les occupants. Nathalie, Bastet et Pythagore tentent de s'échapper par les airs à l'aide d'une montgolfière de fortune pour trouver de l'aide. En plein vol, ils sont attaqués par des pigeons qui provoquent un atterrissage forcé. Leur périple désormais terrestre va être semé de nombreuses embûches avant de parvenir à leur fin. Mais cela en sera-t-il vraiment une ?



Cat-lover inconditionnelle et séduite par cette technique de l’anthropomorphisme employée par Bernard Werber, qui tel un nouveau Jean de la Fontaine, prête aux animaux des pensées et réactions humaines, j'avais plutôt bien adhéré à "Demain les chats". Dans ce conte philosophique au décor post-apocalyptique, les réflexions de cette peste de Bastet m'avait amusée. Malheureusement, avec ce tome, aucune nouveauté n'est venue ranimer la flamme. Bernard Werber continue sur la même lancée en accentuant le caractère exécrable de son héroïne qui du coup finit par taper sur les nerfs du lecteur. Tant d'arrogance, d’égoïsme et d'indifférence devant la souffrance d'autrui (même de ses alliés), c'est trop ! Je suis très déçue que l'auteur nous resserve le même scénario, de la même écriture simpliste et avec les mêmes extraits pseudo-scientifiques empruntés à son "Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu". Lui dont l'imagination m'avait tant époustouflée avec sa trilogie "Les Fourmis", manquerait-il d'inspiration ?

Petit exemple concret : voulant poster une citation sur Babelio, j'ai fait une recherche avant afin de voir si elle n'y figurait pas déjà. La citation était celle-ci : "Les optimistes sont des gens mal informés", j'ai donc saisi en mot-clé "optimistes". Effectivement, cette maxime n'avait pas échappé à la vigilance des lecteurs mais ma surprise fut de découvrir qu'elle avait été répertoriée dans au moins 4 livres différents de Bernard Werber : "Le miroir de Cassandre", "L'Arbre des possibles et autres histoires", "Sa majesté des chats" et "Les micro-humains"... Alors comme ça, on nous sert du réchauffé ?

Pas de tome 3 pour moi et si j'accorde 10/20, c'est pour saluer le courage de Pythagore qui supporte avec sagesse la perfide Bastet.
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Ô Pacifique : L'eau qui dort

Peu de billet sur cette bande dessinée, découverte par hasard. Et je trouve que c'est dommage de passer à côté. J'ai aimé le côté bourru mais tendre de ce Pacifique Le Quellec, vrai breton et marin-pêcheur pour vivre, ce qu'il n'avait pas prévu au départ. Le plus, c'est Guidasse la mouette, bavarde - mais seulement avec Pacifique. Elle a un fichu caractère mais ce n'est pas une mouette mais un goéland assez cynique, qui a le "bec" bien pendu.

Une histoire qui évoque de nombreux sujets, dans un ton doux-amer. On s'amuse du caractère du pêcheur en survêtement orange, des discussions de comptoir, des coups de gueule de Pacifique à qui la vie n'a pas fait de cadeau.

Ambiance Bretagne garantie, dessin lumineux et très lisible. Rondeurs et couleurs amènent un ton bienveillant à l'ensemble qui n'est pas du tout mièvre ( c'est Fluide glacial tout de même ). Un ton juste pour une bd sympathique, drôle et touchante.

Un tome 2 était prévu, à voir s'il est paru.

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Sa majesté des chats

Je m'excuse par avance pour ce qui va suivre, auprès de Monsieur Bernard Werber dont j'aime beaucoup les livres.



Suite directe de "Demain les chats" que j'avais adoré à en avoir un gros coup de cœur, ici je n'irai pas par quatre chemins, je n'ai pas aimé du tout. Principal souci : l'ennui. Il ne se passe pas grand chose, c'est très long à démarrer.



Une fois que l'histoire s'emballe on tombe dans un road-trip de Bastet et son acolyte accompagnés d'une humaine. un autre souci c'est que j'ai trouvé Bastet beaucoup plus hautaine que dans la première histoire et c'est pas vraiment supportable, elle est odieuse et horripilante, sans compter le dédain qu'elle possède de plus en plus pour les humains, trop poussé à mon goût.



Je vous épargne la description de la couverture qui parle d'elle même, alors que nous parlons tout de même d'un roman post-apocalyptique faisant état d'une guerre entre chats et rats, là où la couverture du premier tome était magnifique. Bref j'ai abandonné au bout de 300 pages avec le regret de mon achat.



Je pense tout de même que le livre à des qualités, notamment quelques passages cocasses (dans la tour des chats hors de Paris), ou encore les décors et le côté road-trip, le chat "Pythagore" toujours aussi drôle.



Le roman plaira certainement à la plupart des lecteurs ayant aimé le premier tome mais pour ma part c'est la grosse déception de l'année.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Mulo, tome 2

On continue un peu plus notre découverte du passé de Mulo, ou plutôt de sa famille.

Ici il se découvre un grand-père. Celui-ci prend contact avec Mulo quand il découvre l'existence de ce petit-fils. Les personnages, le décor se met en place patiemment. Et là on bascule dans un classique du roman policier anglais...mais en Bretagne. Grande bâtisse, gros héritage, meurtrier parmi les personnages présents dans ce huis-clos. Et oui, Agatha Christie et ses Dix petits nègres ne sont pas loin !

Ce volume conserve les qualités du premier tome : une mise en page et des ellipses qui donnent du rythme, des dialogues peu nombreux mais choisis avec des silences qui en disent long, un beau dessin et des couleurs à l'avenant.

Une histoire un poil classique peut-être ? Mais c'est modernisé finalement dans le découpage, le cadrage, et surtout c'est très bien fait.
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Blanche

J'attendais cet ouvrage avec une certaine impatience car je suis le travail d'Alexandre Day (et de sa femme) depuis un bon moment et quelle joie de l'avoir enfin entre les mains ! Il est superbe, de plus le texte doux amère et extrêmement poétique de Pog n'enlève rien. Un bel album à offrir aux adultes comme aux enfants.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Alfred et Maurice : Premières dents

Grâce aux éditions Slalom et à net galley, j'ai eu le plaisir de découvrir la bande dessinée jeunesse Alfred et Maurice de Pog et Lili la Baleine.

Mémé et Pépé vivent une retraite tranquille à la campagne. Un quotidien sans surprise… ou presque !

Car ils sont les heureux parents de deux bébés pas comme les autres.

Alors que les petits dinosaures apprennent les règles de vie élémentaires avec plus ou moins de succès, le couple de petits vieux va devoir rivaliser d’ingéniosité, de générosité et de patience pour élever deux enfants « différents » dans une société pas toujours tolérante.

Heureusement, tout est possible avec un peu d’humour et beaucoup d’amour !

Alfred et Maurice se sont deux petits dinosaures, trouvé par un couple de personnes âgées adorable, bienveillant et qui les adopte tout naturellement.

Mais nos deux jeunes enfants sont avant tout des dinosaures qui font des bêtises de leur âge. Ils ne sont pas humains même si ce sont des enfants. Ils ont une passion pour.. les poules. Et il va falloir les éduquer en prenant en compte leurs différences.

C'est une bonne bande dessinée avec des illustrations qui m'ont beaucoup plu et des textes pertinents.

Elle est parfaite pour les jeunes enfants car il n'y a pas qu'une seule grande histoire mais plusieurs petites. C'est facile à suivre, à déchiffrer.

Avec humour elle traite de la différence, de la difficulté de s'adapter dans un groupe. Il y a beaucoup de tolérance et d'amour, évidemment. J'ai trouvé ça charmant.

Ma note : cinq étoiles.
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Ganglion & Fils

Quelle déception que cette adaptation du roman de Joël Egloff!

Autant le roman mêle avec beaucoup de talent l'humour noir ,le cynisme et l'absurde,autant cette bd est plate . Le seul moment où j'ai souri est devant la planche qui représente la station d'essence Totol dont le logo est un oiseau englué dans le pétrole...c'est dire ce que donne le reste!. Je commence le we en râlant et peut-être trop sévère mais j'ai le sentiment d'un gâchis !
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Ganglion & Fils

C’est l’adaptation d’un roman de Jean Egloff, fidèle ou pas, je n’en sais rien, transposée de la Lorraine à la Bretagne. Dans un petit village breton où il ne se passe pas grand chose, la société de pompes funèbres n’est pas très loin de la faillite. Enfin, un enterrement dans ce petit village perdu, Georges et Malo, les employés de Mr Ganglion, vont reprendre du service. Un enterrement loufoque, rocambolesque, une histoire à la manière d’Arto Paasilinna, assez sympathique. Mais l’ensemble reste assez anecdotique et manque d’intensité dans les moments forts, tant dans le rythme que dans le graphisme. Amusant mais pas inoubliable.
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Sa majesté des chats

Le grand retour de l'héroïne chatte, Bastet dont j'avais fait la connaissance enthousiasmante dans Demain les chats. Ici, j'ai retrouvé avec le même plaisir, cette demoiselle qui a son franc parler, qui ne renie pas sa liberté d'être dans sa fonction animale et de femelle qui aime le sexe chat et de mère peu empathique avec ce fils qu'elle trouve mignon mais un peu nabot. Et que dire de son attitude supérieure envers les humains, notamment Nathalie qui a été sa maîtresse. Les aventures de Bastet sont toujours aussi trépidantes, tonitruantes et violentes pour lutter contre les ennemis ultimes que sont les rats et en liant des alliances avec les humains et autres animaux comme les chiens, les oiseaux et les porcs. Un livre qui interpelle par le renversement des genres où les animaux prennent le pouvoir sur l'homme et acquiert leur savoir. C'est très bien fait, prenant, haletant et passionnant et où l'on est au même niveau que l'héroïne pour en savoir plus et porter réflexion sur la condition humaine et animale.
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Mulo, tome 2

Polar animalier avec comme personnage principal Mulo, moitié âne moitié jument.

Dans ce second tome, Mulo est toujours à la recherche de ses origines et cette fois ci, c'est son grand père qui le fait mandater afin de rencontrer le reste de sa parentèle.

De meurtres en assassinats, Mulo à fort à faire pour rester en vie. Mais coriace il arrivera à se sortir, une nouvelle fois de ce guêpier.

Des dessins plus colorés que dans le précédent tome .
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Sa majesté des chats

Bernard Werber nous offre là une superbe suite, pleine d'aventures et de rebondissements. Nous suivons les péripéties rencontrées par Bastet, Nathalie et Pytagore, au fil de la lecture de ce deuxième opus, que j'ai nettement plus apprécié que le premier. Comme à son habitude, l'auteur entrecoupe le récit de passage tiré de son Encyclopédie du savoir relatif et absolu, parfois redondant par rapport aux autres romans mais toujours intéressant. Bernard Werber a créé son univers, son style, et on le retrouve très bien ici.
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Sa majesté des chats

Je passe toujours un très bon moment quand je me glisse dans la lecture d'un roman de Bernard Werber, la narration est rapide, comme d'habitude entrecoupée d'extraits de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu, bref cela se lit vite. "Sa majesté des chats" est donc la suite de "Demain les chats" mais aucun problème si vous n'avez pas lu le premier tome puisque dès les premières pages le lecteur a le droit à une petite rétrospective des faits passés. J'ai donc retrouvé avec plaisir la chatte Bastet, son acolyte Pythagore, son fils Angelo, sa servante Nathalie, toujours dans leur quête d'un monde meilleur et poursuivis par Tamerlan et sa horde de rats... Personnellement j'ai préféré le premier tome "Demain les chats" à celui-ci que j'ai trouvé un peu redondant et moins surprenant, je suis restée un peu sur ma faim à l'issue de ce roman.













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L'ami colocataire

En lisant les premières pages, j’ai eu quelques frayeurs, ça ne parle que de nourriture Vegan, d'écoresponsabilité, d’empreinte carbone, je sens la mise en fiction d’une leçon d’écologie, le genre de truc bien-pensant, un peu accusateur et donneur de leçon… Ana, le personnage principal, est affublé d’un ami imaginaire, un protée, l’animal, amphibien aveugle qui vit dans les eaux souterraines, mais aussi le symbole mythologique auquel il doit son nom, au sens figuré, changeant, lunatique, bref, l’ami imaginaire pour faire passer les messages sous forme de dialogues sympas, ça fait effet de style de catalogue. Et un petit tour chez le psy pour couronner le tout. Sans parler du dessin dans l’air du temps, couleurs douces travaillées en numérique, silhouettes stéréotypées avec une influence du manga, élégant mais conventionnel. Ça fait beaucoup d’éléments qui m’invitent à me méfier. Alors j’ai un peu de mal à reconnaître que cette lecture m’a plu.

En fait, ce n’est pas vraiment une lecture idéaliste destinée à donner une leçon, on se fait légèrement berner par son obsession écologique un peu trop insistante, on découvre que son militantisme n’est violent qu’envers sa famille. Évidemment, on va aussi tomber dans quelques clichés dans l’aspect psychologique, mais le rapport entre les deux fonctionne bien, ce n’est pas un livre sur l’éco-anxiété, l’éco-anxiété n’est qu’un médium, une fuite, le support d’une histoire de famille bouleversante, de l’histoire d’une jeune fille d’aujourd’hui.

L'histoire est très bien construite, les personnages, bien que stéréotypés, nous émeuvent, c’est une belle histoire, bien-pensante il est vrai, mais assez originale malgré les apparences, et bien tournée pour nous surprendre et nous toucher, sans tomber complètement ni dans la mièvrerie, ni dans la leçon moralisatrice.

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