Merci à Babelio et à Alice Jeunesse (et à Virginie pour son gentil mot) pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique jeunesse.
C'est la couverture de cet album qui m'a donné envie d'en savoir plus. Ce crayonné d'éléphant, avec une mignonne petite bouille et ses grandes oreilles, m'a attirée. Les dessins de
Gwendal Blondelle sont simples, sans couleurs, sans retouches, mais c'est ce qui est le plus réussi dans cet album.
L'histoire aussi m'avait attirée. On y parle d'embrigadement, de différence, de résistance, d'espoir. C'est la guerre (la 1ère ou la 2e Guerre Mondiale, qu'importe) et le monde est moche. Les bombes tombent sur les villes, tuant, effrayant la population. Les habitants fuient, et c'est aussi le cas de notre petit éléphant. Arrivé dans un autre pays, il se retrouve séparé de son père, qui doit partir travailler dans une usine. Lui est confié à une école militaire, où la vie est loin d'être drôle.
J'ai trouvé l'histoire un peu légère : le texte est un peu trop court à mon goût, avec pas assez d'explications. Je ne suis pas sûre que les enfants comprennent toute la portée de l'histoire. Elle permet toutefois de parler avec les enfants d'un thème peu évident à aborder : la guerre et tout ce qui l'entoure.
On a une jolie conclusion, qui reste classique (l'importance du souvenir) mais comme c'est un livre pour enfants, c'est une jolie fin, pleine d'espoir et d'amitié !
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