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Critiques de Ptiluc (61)
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La pire espèce

Une satire politique dans le style de Charlie Hebdo, une critique sans langue de bois, on aime ou on aime pas. C'est pas trop ce que j'aime mais la présence des animaux apporte de la chaleur, de la tendresse et incite à la compassion quand apparaît la haine et la méchanceté ; ce qui m'a permis de lire cette BD avec plaisir.
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Rat's, tome 1 : En partance pour nulle part

Cette bd raconte une histoire de rats contre des grenouilles, l'urbanisation et le recyclage par les humains est un prétexte pour justifier la "guerre" entre les deux espèces



Le rat principal est une copie de Hitler, d'ailleurs Ptiluc reprendra le personnage pour la bd "La véritable histoire vraie : Hitler"



La bd est plutôt orienté adulte avec pas mal d'insultes et de scène sanglante. J'ai trouvé l'humour fade et les dessins brouillon.



Il y a un côté Oggy et les cafards mais en moins drôle.

Une histoire oubliable.
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Jeux Sans Frontière

En retombant sur les anciennes BD qui trainaient, je me suis rendu compte que celle-ci n'était pas encore avisée.

Il faut dire que l'histoire de la BD est originale, puisque Ptiluc a tout d'abord publié la BD sur le net, sans avoir d'éditeur, puis que Paquet a accepté de le publier en album dans ses collections. La collaboration semble cependant s'être mal passée, mais cela est une autre histoire.



La BD est une satire sur les ONG officiant dans les pays d'Afrique, et le moins que l'on puisse dire, c'est que Ptiluc tire à boulets rouges ! Dès le début, on sent sa patte qui revient, dans les personnages (qui fument des pétards dès les premières cases), dans le décor et le trait, mais aussi dans la vulgarité et la crasse pas gratuite pour un sou.



Si je dis qu'elle n'est pas gratuite pour un sou, c'est que j'avais eu l'occasion de lire, lorsqu'il avait publié sa BD en blog, quelques commentaires qu'il avait ajoutés à ses planches. Et que ces quelques commentaires sont parfois très éclairants (à tel point que je regrette de ne pas les voir dans la BD éditée). Par exemple, la présence de joints dès les premières pages est expliquée par Ptiluc de la façon suivante :

"Alors, je lui ai expliqué que souvent, les logisticiens, sur le terrain, ils vivaient des trucs qu'ils auraient vite trouvés insupportables sans l'aide de substances variables mais qui toutes changent un peu la perception de l'insupportable. Après j'ai du lui expliquer que quand des rebelles prenaient des otages, s'il fallait en tuer un pour faire régner la terreur, c'était toujours un local, pas un blanc, un blanc ça vaut du pognon, un local ça vaut rien, mais si tu le dégommes devant les autres, tu sais qu'ils vont se tenir à carreau."



Bref, à travers les petits éclaircissements qu'il apportait, je comprenais mieux l'aspect caricatural qu'il mettait dans son œuvre. Ptiluc ne se contente pas de faire de la provocation gratuite, bien que ce soit assez facilement son style. Il parle ici de choses qu'il a connues, par lui ou par ses amis. La BD se veut une représentation générale de la situation de l'humanitaire en Afrique, et surtout pas une considération juste et exacte d'une opération en particulier.



Cela donne lieu à moult situations caricaturales, mais qui donnent une idée de la difficulté de ceux qui tentent d'aider l'Afrique. Sans remettre en question la volonté de ceux-ci, on en découvre les aspects confrontés au réel. Rien que la question de vacciner ou non des enfants soldats est déjà un sacré dilemme éthique. On balaye aussi l'implication des multinationales dans les conflits type Rwanda, l'exploitation de diamants, la question des représentations par les médias (et des liens avec ceux-ci), de la Françafrique et des liens entre dictateurs et politiques, etc ...



Mine de rien, je trouve que la BD a un aspect bien sombre, et je ne dis pas cela uniquement par rapport à la fin volontairement pessimiste. A travers les différentes situations, il dresse un portrait acide de l'Afrique et de l'aide humanitaire. Entre les volontés déçues et les réalités dures du terrain, le tout finissant sur cet occident qui préfère voir le cul de ses stars que la pauvreté de l'autre bout du monde ... C'est acide, très acide.



En y repensant, j'aime bien cette BD. Elle a quelque chose de méchant, un peu dans le style habituel de Ptiluc, mais avec des considérations derrière. On sent que ce n'est pas juste gratuit, mais réfléchi. Je me demande à quel point tout cela est actuel, mais je crois que la réponse me ferait peur. La BD a un message, pour peu que vous passiez le style de Ptiluc parfois trop provocateur ou trash, mais qui a le mérite d'une certaine franchise. Pas de considérations simples et faciles, on parle crument. Et ça fait du bien, aussi, de parfois se reprendre un peu de la réalité en pleine gueule.
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Pacush Blues, tome 8 : Sentance huitième - La..

Je venais de finir le tome7 @Variations sur un thème imposé que j'avoue ne pas avoir compris quand j'ai enchainé directement sur ce tome 8 LA LOGIQUE DU PIRE.

Je remercie ma persévérance car ce tome est vraiment meilleur selon moi !

Le graphisme est constant bien sur entre les tomes mais là les idées abordées par ces rats dépressifs en manque de l'essentiel sont bien plus intéressantes.

L'ennui, l'absence d'objectif ou du moins de continuité, ce fameux fil conducteur qui nous mène à travers les jours, est ici présenté à l'extrême.

Ces pauvres rats en arrivent à croire qu'ils suivent la logique du pire. Mais à les suivre, la subissent ils ou en sont ils finalement à l'origine ?

Cela en est forcément drôle, humour noir comme toujours mais humour !



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Pacush Blues, tome 1 : Premières mesures

Les treize tomes de cette série constituent pour moi ce que le neuvième art fait de mieux. Ces rats tellement humains donnent à voir nos défauts, nos failles, nos faiblesses, l'absurdité de l'existence, notre société viciée par l'égoïsme, la soif de pouvoir, la bêtise.

Je suis sûr que si les vrais rats pouvaient parler, ils se plaindraient d'être comparés aux humains ("Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature", Zazie - et oui, il n'y a pas que les livres dans ma vie!)

Le dernier volume est particulièrement sombre, avis aux esprits enclins à broyer du noir!

Cela dit, moi, je ne me lasse pas. Je ne saurais dire combien de fois j'ai lu et relu ce "Pacush blues"! Après toutes ces années, j''y trouve encore matière à rire, à réfléchir, à me désoler aussi du genre humain... Car je sais bien, avec tout ce qui nous attend, réchauffement climatique entre autres, que nous sommes faits comme des rats!
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Le retour de la Bande à Renaud

Quelques uns des plus talentueux dessinateurs de l'époque rendent hommage à Renaud, lui-même passionné par le 9ème art. Uderzo signe la couverture avec une parodie du festin de la fin de chaque album d'Astérix, clin d'œil avec Renaud dans le rôle du barde écarté à cause de sa voix de crécelle. Les auteurs reprennent certaines chansons de Renaud ou illustrent certains de ses propos.



Il est très intéressant de voie le monde du chanteur et ses personnages prendre forme. Chaque dessinateur amène sa touche et son univers ce qui fait un ouvrage pas toujours homogène mais permet une découverte sympathique.



Album collector pour le chanteur au foulard rouge et aux santiags.
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La pire espèce

Je savais, d'entrée de jeu, que cette BD n'était pas pour moi.

Je ne suis pas fan de satyre sociale et politique.

Je ne suis pas fan de vulgarité.

Je ne suis pas fan de Ptiluc.

Et bien, ce n'était effectivement pas pour moi. Je n'ai pas trouvé ça drôle, j'ai trouvé ça poussif et sans intérêt. Oh, je ne déments pas quelques bonnes idées, mais je me suis vraiment beaucoup ennuyée.

Et bon sang, qu'est ce que c'est long!

Bon, je passe vite à autre chose.
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Rat's, tome 1 : En partance pour nulle part

♫Laisse pisser, fais péter

Laisse pipi, laisse pisser♫

Bradaframanadamada, 2019

---♪---♫---🐸---🐀---🐸---♫---♪---



Peine-urie noire --> des maux rats lisent -

Rat vit thaï --> Tas rat tata :



tas de riz - tas de rat

ta de ri tentan ta de ra tenté

ta de ri tentan tenta ta de ra tenté

ta de ra tenté tata ta de ri tentan



Ptiluc, En partance pour nulle part

Rat, petit peta petit pas petit bus

si t'es fatiguée t'a qu'a prendre l'autobus

Ptit clin d'oeil à Cécile

la pélerine qui a atteint St Jean Pied de Port

20 jours, après l'avoir quitté, sans aucun Rat port 🐾







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La foire aux cochons, tome 1-1 : L'art d'ac..

Quelle idée innovante que faire la relecture du 20ème siècle à travers le regard de personnages historiques disparus !

Par l’entremise d’une galerie de célébrités allant de Napoléon Ier à Ceaucescu, ce livre d’un grand cynisme nous offre une grille de lecture originale et fascinante, à travers laquelle on redécouvre une époque mouvementée.

Le progrès technique, les guerres, les bouleversements économiques... rien n’échappe à la faculté d’observation de ces faiseurs d’histoire réincarnés à titre punitif en pourceaux macérant dans leur turpitude. C’est le monde contemporain revu par les hommes du passé.

Le moins qu’on puisse dire est que l’auteur a un solide bagage en matière de réflexion historique et de philosophie. Ses observations sont saisissantes de pertinence, si bien qu’on ne lâche plus l’ouvrage de la première à la dernière page.

Tandis que les monarques déchus s’imprègnent de rêves nostalgiques, les dictateurs se repartagent l’Europe, et tous confondus veulent refaire le monde.

Parfois la caricature est un peu trop prononcée : ainsi Hitler dépeint en petit excité dépourvu de self-control, et surtout Victor Hugo, régulièrement grimé en hédoniste imbécile et primaire sans doute très éloigné de l’écrivain de talent qu’il fut.

Mais il faut aussi lire cet ouvrage avec un certain second degré, d’autant plus qu’il offre un tableau très sombre de l’espèce humaine, avec un humour pour le moins grinçant.

Dommage que certains passages versent dans la facilité avec des néologismes contemporains et vulgaires (ainsi les vaches déplorant l’essor technologique), mais c’est peut-être pour faciliter la lecture de l’ouvrage.

Quoi qu’il en soit, il y a beaucoup à gagner à lire cet album où l’on trouve, sur le canevas d’une porcherie crasseuse, d’intéressants sujets de réflexion. Pour peu que l’on s’intéresse à l’histoire...

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Pacush Blues, tome 6 : Sixte mineure - Le m..

Dans ce 6ème album des Pacush Blues, les rats de Ptiluc n’évoluent plus dans une décharge, mais sur une plage, coincés entre un océan déchaîné et une falaise infranchissable. La vie, ou plutôt la survie, est rythmée par les marées et leurs lots de prédateurs, des crabes géants terrifiants, des oiseaux impitoyables.

Un hamster d’appartement et une souris blanche de la ville vont échouer par accident dans cet environnement hostile et vont se révéler être, contre toute attente, des intrus subversifs. Des étrangers égarés, qui vont rapidement échafauder des plans pour quitter cet enfer, apportant de l’espoir et des idées nouvelles, mettant en péril l’ordre établi de la population locale, basé sur la résignation et l’acceptation de son sort.

« Le mal de mer » est l'un des albums les plus aboutis de Ptiluc. D’un point de vue graphique, je dirais que c’est le meilleur, les décors et les couleurs sont très soignés, ce qui mérite d’être souligné. L’action est parfaitement rythmée, l’environnement est original, le bestiaire varié. On retrouve les thèmes chers à Ptiluc, la société, la politique, la liberté, la différence.

Si vous souhaitez découvrir l’univers des Pacush Blues de Ptiluc, je vous recommande de commencer par ce tome 6 « Le mal de mer » qui est pour moi de loin celui qui peut vous donner envie de lire les autres.

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Amours volatiles

J'ai été séduit par la couverture pour répondre à un critère du challenge multi-défis : l'item poulailler !! Cela convenait parfaitement.

Mais quelle déception qui m'a donné envie de voler dans les plumes de l'auteur qui semble tout droit sorti de l'oeuf !

Une histoire sans queue ni tête, un jars s'éprend d'une jeune fille, ne sachant pas qu'il fait partie des gallinacées ou des palmipèdes plutôt. Un remake du vilain petit canard ? Je ne sais pas, je n'ai pas compris

Vous pouvez glousser et caqueter, c'est pô drôle, c'est pô juste comme dirait Caliméro. Heureusement que l'auteur a pondu quelques BD plus convaincantes qu'il a dû couver davantage.

J'arrête là de jacasser car vous n'allez pas tarder à me fermer le caquet.

Pas de quoi casser 3 pattes à un canard !
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Rubrique Abracadabra

Cet album est un hommage à la Rubrique-à-Brac, œuvre emblématique de Marcel Gotlib, qui a marqué l’histoire de la bande dessinée. Pour cet hommage, un casting de rêve est réuni dans cet album : Zep, Berbérian, Léandri, Tardi, Belkrouf, Maëster, Dupuy, Binet, Boucq, Jannin, Mourier, Arleston, Barral, Chauzy, Mandryka, Goossens, Christin, Blutch, Lindingre, Tonino Benacquista, Bilal, Lefred Thouron, Antoine de Caunes, Jean-Yves Ferri, Margerin, Tronchet, Solé, Édika, Larcenet, Mézières, Guarnido, Julien/CDM, Ptiluc et Dal.

Chacun, dans son style, reprend quelques principes utilisés dans la Rubrique-à-Brac, quelques idées, quelques personnages. Le résultat est assez décevant, en tentant de s’accaparer le style du maître, la plupart s’y cassent les dents.

Dupuy & Berberian avec la girafe, et Blutch avec le matou matheux, reprennent et détournent un histoire de Gotlib et s’en sortent nettement mieux, ainsi que Solé, avec la morale finale sous forme de jeux de mots comme dans le tome 5 où quelques histoires avaient été scénarisées par Gotlib et dessinées par d’autre auteurs.

Manu Larcenet m’a vraiment fait rire, toujours très drôle, mais c’est du Manu Larcenet.

Le reste est assez moyen, en essayant de faire du Gotlib, ils ne parviennent pas à être drôle, même Binet et Goossens déçoivent, certains se plantent carrément, venant d'auteurs que j'admire d'habitude, c'est presque gênant.

Bref, un hommage raté et vraiment une grosse déception.
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PIRAT'S : Gaz a tous les étages

Je n'ai au final pas tellement ri dans cette BD.

Je ne saurais pourtant pas quoi lui reprocher, mais ça n'a pas pris avec moi malgré quelques répliques cinglantes et dessins marrants.

Les deux adversaires sont trop proches au niveau dessin (rats contre campagnols), et on se mélange parfois les pinceaux.

Moyen pour moi.
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La murge

1/5. C'est très généreux quand on vous présente devant les yeux un ouvrage si inutile. Cela remémore bien certains souvenirs estudiantins, mais je ne sais même pas si cela suffit à faire sourire. C'est dans l'ensemble aussi peu inspiré que moi pour cette critique. Bref, je vais piocher au hasard dans ma pile à lire, difficile d'imaginer découvrir pire ce soir.
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Ni Dieu ni Bête, tome 1 : Elucubrations prima..

Ces bêtes ne veulent plus en être, ils veulent évoluer pour "ressembler" à l'Homme, profiter des bienfaits de la consommation mais à chaque tentative, notre duo de singes (un ancien et un plus jeune) se frottent à des difficultés qui leur font penser que pour évoluer, il ne faut pas suivre l'humain mais recommencer au début, avec la découverte du feu.

l' expérience suprêm étant la boîté à images, mais ironie le jour où ils s'emparent d'un poste c'est pour voir l'émission " la vie des bêtes".

Dessins parfois trash, gores mais aussi quelques vulgarités dans les dialogues; mais au final une peinture philosophique, politique, militante et même genrée drôle et incisive.

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Pacush Blues, tome 11 : Emergence onzième - Q..

Onzième tome de Pacush, donc, et l'un des meilleurs.

Bien qu'encore parfois un peu trop verbeux, Ptiluc utilise sa verve à bon escient avec une bonne dose de philosophie et d'humour trash, comme à son habitude, pour dénoncer le patriarcat et le sort fait aux femmes et aussi aux enfants, ce qui est le sujet de cet album beaucoup plus que le mensonge, en vérité.

Notre société en prend bien pour son grade, et c'est plutôt ébouriffant.

Hilarant, le passage où Big, "le keuf", après avoir croqué dans une pilule de viagra, se met – littéralement, pour le coup – à penser avec sa bite.
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Pacush blues, tome 10 : Décimation - Relectur..

Suite et fin du volume précédent, le tout constituant donc un diptyque sur la relecture du mythe de Frankenstein.

L'ignoble créature créée dans l'album précédent demande maintenant des comptes à son créateur, et par extension à toute la tribu dont il fait maintenant partie.

L'occasion d'une bonne réflexion sur le respect de la vie, et d'un écornage en règle, au passage, de la lourdeur absurde de notre administration.

C'est parfois beaucoup trop verbeux, et parfois un peu délayé, comme le pastiche des prophètes de l'apocalypse dans L'étoile mystérieuse de Tintin, qui aurait gagné à être considérablement raccourci.

Pas le plus drôle des Pacush, loin de là, mais ça se laisse lire.
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Pacush Blues, tome 9 : Neuvaine - Relecture..

C'est par cet album-là que j'ai découvert l'univers des rats de Ptiluc, il y a plus de 20 ans, il était alors sorti depuis peu (1996.)

Tout commence par une guerre entre muridés qui se termine par une extermination totale. Totale ? Non. Car un irréductible boiteux a survécu à la curée, bientôt rejoint par une femelle cul-de-jatte.

Vu qu'il sont bien mal partis pour refaire souche, ils ont alors l'idée de redonner vie aux morts, au début de la façon la plus prosaïque qui soit, puis, au fur et à mesure de leurs échecs répétés, ils vont se transformer en véritables savants fous... le reste est contenu en toutes lettres dans le titre.

Bon, toute la première partie est vraiment un chef d’œuvre d'humour noir trash, à se battre contre le délitement des chairs, les mouches et les asticots. Âmes sensibles, s'abstenir.

La deuxième partie, elle – comme souvent avec Ptiluc – a une fâcheuse petite tendance à partir dans tous les sens, et pour le coup ne se préoccupe plus d'aucune plausibilité.

Visiblement fâché contre les éditeurs qui le restreignaient trop à son goût (si l'on en croit en tout cas le pastiche de la fin de l'album précédent), cette fois il lâche les chevaux et s'en donne à cœur joie... quitte à être en roue libre.
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Pacush Blues, tome 8 : Sentance huitième - La..

Ah voilà ! Après trois tomes de moins bien, et après un tome 7 particulièrement mauvais, je retrouve mon Ptiluc tel qu'en lui-même, avec son humour cynique, désespéré, voire totalement nihiliste !

Dans la première partie de l'album, nos rats de décharge doivent affronter la neige et le froid polaire. Les pertes sont terribles dans la colonie et un petit groupe de survivants tente de... ben, de survivre.

C'est la meilleure partie du bouquin, délicieusement horrible et déjantée.

Puis, dans la seconde partie, l'auteur se met en scène (j'en ai eu l'impression en tout cas) dans la peau d'un rat-conteur d'histoires enchaîné à son magnétophone et coaché par un crapaud qui m'a tout l'air de personnifier les éditeurs.

Je ne sais pas quelles étaient les relations de Ptiluc avec son ou ses éditeurs en 1990, mais visiblement, il semblait lui/leur en vouloir beaucoup !

Cette partie n'est pas inintéressante, mais décidément, dès qu'il s'éloigne du pacush et des questions philosophico-survivalistes, il se montre moins percutant.

Nevertheless, un album qui rassure !
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Pacush Blues, tome 7 : Septième saut - Variat..

Pour la deuxième fois consécutive, Ptiluc décentralise le Pacush, et on ne peut pas dire que ça lui réussisse. Après le bord de mer, nous voici dans un laboratoire peuplé de rats blancs soumis à des expériences diverses et variées.

Ça commence pas trop mal, avec cette expédition de rats qui veut voir – une fois de plus – ce qu'il y a au-delà de la décharge, et puis à partir du moment où le héros, "blaire", se retrouve dans le fameux labo, ça sombre dans le grand n'importe quoi.

Franchement, entre les neurchépasquoi, les rats musclors shootés aux anabolisants, et surtout la "fusion", ça se barre dans tous les sens. J'ai eu l'impression de lire un ersatz de Tex Avery dessiné sous acide, si bien que non seulement je suis pas bien sûr d'avoir tout compris, mais plus grave, je suis pas sûr qu'il y avait quelque chose à comprendre.

Et surtout, c'est absolument pas drôle, et c'est bien dommage.

J'ai toujours envie d'être indulgent avec Ptiluc. C'est un gars qui a essayé des choses que personne d'autre n'a essayé à ma connaissance. Ses rats de décharge sont vraiment fun, et il y avait sûrement quelque chose de bien à faire dans ce labo, mais là visiblement il était peu inspiré, et ce qui m'embête, c'est que ça fait quand même le troisième de rang où il est de moins en moins inspiré... J'espère donc que la suite relèvera le niveau, et qu'on retrouvera l'ambiance sombrement déjantée des premiers tomes.
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