C'est par cet album-là que j'ai découvert l'univers des rats de
Ptiluc, il y a plus de 20 ans, il était alors sorti depuis peu (1996.)
Tout commence par une guerre entre muridés qui se termine par une extermination totale. Totale ? Non. Car un irréductible boiteux a survécu à la curée, bientôt rejoint par une femelle cul-de-jatte.
Vu qu'il sont bien mal partis pour refaire souche, ils ont alors l'idée de redonner vie aux morts, au début de la façon la plus prosaïque qui soit, puis, au fur et à mesure de leurs échecs répétés, ils vont se transformer en véritables savants fous... le reste est contenu en toutes lettres dans le titre.
Bon, toute la première partie est vraiment un chef d'oeuvre d'humour noir trash, à se battre contre le délitement des chairs, les mouches et les asticots. Âmes sensibles, s'abstenir.
La deuxième partie, elle – comme souvent avec
Ptiluc – a une fâcheuse petite tendance à partir dans tous les sens, et pour le coup ne se préoccupe plus d'aucune plausibilité.
Visiblement fâché contre les éditeurs qui le restreignaient trop à son goût (si l'on en croit en tout cas le pastiche de la fin de l'album précédent), cette fois il lâche les chevaux et s'en donne à coeur joie... quitte à être en roue libre.