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Critiques de Taamo (122)
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Too bad, I'm in love, tome 1

La nouvelle série de Taamo est enfin arrivée ! Grâce aux éditions Pika, nous découvrons le nouveau manga de cette mangaka dont nous avions déjà dévoré « La maison du soleil ». Ce précédent Shojo, terminé en 13 tomes nous avait raconté un belle et douce histoire qui s’étirait un peu longueur sur la fin. Ici, il y a peu de chance que ce soit le cas. En effet, « Too bad, I'm in love ! » est déjà fini au Japon et ne compte que 5 tomes. Autant dire que l’intrigue va sans doute être bien plus rapide et intense que dans le précédent manga de Taamo.



Ce premier tome démarre d’ailleurs sur les chapeaux de roues. Ceux d’entre vous qui ont pu en tester le premier chapitre se seront rendus compte que cette accroche d’histoire est vraiment rapide et dynamique. La situation est tout de suite posée.



On découvre Mahiru, une jeune lycéenne introvertie et complexée qui a du mal à croire en elle ou en sa bonne étoile. Sa petite soeur Mayo semble avoir toujours été plus aimée qu’elle alors que ces deux demoiselles sont de parfaites jumelles. Mais cette fois-ci, les choses vont enfin pouvoir changer. Mahiru intègre un lycée différent de celui de sa soeur. Elle va donc démarrer une nouvelle vie. Enfin… si ses problèmes passés ne viennent pas la poursuivre une fois de plus, bien entendu…



Ce nouveau manga est un shojo, et un jeune homme beau et attentionné va inévitablement apparaitre dans la vie de notre héroïne. Mais incapable d’imaginer que de bonnes choses puissent se produire sans qu’une catastrophe ne s’batte sur elle la seconde suivante, Mahiru va le rejeter instinctivement. La détermination de ce prince charmant va donc être mise à rude épreuve. Entre cette découverte du sentiment amoureux et la naissance d’une amitié peu conventionnelle avec une camarade de classe, la vie de Mahiru va prendre une tournure bien différente de ce dont la jeune fille avait l’habitude.



Ce nouveau titre de Taamo tient toutes ses promesses. Les dessins de cette mangaka sont toujours aussi mignons et on ne se lasse pas de la tendresse de ses scénarios.



Ici, on se trouve dans une amourette lycéenne classique et pourtant on ne s’ennui pas un seul instant. L’héroïne est juste ce qu’il faut attendrissante et fofolle pour être charmante sans en devenir agaçante. Le jeune homme qui la courtise semble avoir une histoire personnelle triste et mystérieuse qui vient titiller l’imagination du lecteur. Les personnages secondaires sont assez travaillés pour éveiller l’intérêt sans tirer toute la couverture à eux. Bref, c’est un sans faute pour ce premier tome qui ne donne qu’une seule envie : Découvrir rapidement la suite des aventures de Mahiru, Aoi et Moriya.



Ceux d’entre vous qui avaient déjà apprécié le précédent titre de cette autrice retrouveront les qualités de ce dernier dans cette nouvelle série. Quand aux nouveaux lecteurs, n’hésitez pas à venir découvrir le travail de cette mangaka car il mérite bien un peu de votre attention ;-)
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La maison du soleil, tome 1

Depuis peu, je me lance dans les Shojo, car je m'aperçois que le genre a un peu évolué et que l'on trouve des choses plus intéressantes qu'auparavant. (À moins que ce ne soit moi qui ai évolué et qui choisisse mieux mes lectures ? )



J'en ai beaucoup entendu parler sur internet, et les gens en disaient beaucoup de bien, ce qui a fini par me convaincre (oui je suis facilement influençable.)



Nous suivons la jeune Mao, une adolescente de 17 ans qui lorsqu'elle était plus jeune passait son temps dans la maison voisine dans laquelle habitait Hiro, un garçon un peu plus âgé qu'elle. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais comme souvent dans les manga, il faut un drame. Et en guise de drame, les parents de Mao vont se séparer et peu de temps après les parents de Hiro vont subitement trouver la mort. (oui ce manga ne commence pas très joyeusement^^)



Ce qui nous conduit donc quelques années plus tard à une adolescente mal dans sa peau et un jeune adulte qui travaille d'arrache-pied pour conserver la maison de ses défunts parents. Mais les choses vont empirer pour Mao lorsque son père va se remarier avec une nouvelle femme qui a déjà un enfant, et très vite, la jeune fille ne va plus se sentir chez elle.



S'il y a quelque chose qui ressort vraiment de ce premier tome, c'est le malaise qu'éprouve Mao. Lorsqu'elle se trouve chez elle, on voit bien que son père et sa nouvelle belle-mère ne la calculent même pas ! On a le sentiment que Mao encombre plus qu'autre chose. J'ai été vraiment peiné pour elle, car au fond, elle ne demande pas grand chose, juste un peu d'amour de la part de son père. Hélas ce dernier est visiblement trop absorbé par sa nouvelle famille...



Et c'est ce qui va conduire Mao à aller vivre chez Hiro. Le jeune homme va lui proposer cela d'abord pour une nuit, puis très vite, c'est même le père de Mao qui va demander à Hiro de garder sa fille chez lui, allant même jusqu'à le payer pour ça. Personnellement j'ai trouvé ce passage un peu cruel car on voit bien que le père de Mao se fiche royalement de sa fille, c'est vraiment hallucinant.



À partir de ce moment le manga se lance vraiment, et l'on va se concentrer sur la relation entre Mao et Hiro. Une relation fraternelle mais que j'ai trouvé un brin malsaine malgré tout. La barrière entre amour fraternel et amour est assez mince, et l'on voit bien que l'un comme l'autre ne sait pas trop comment s'y prendre, ne serait-ce que pour savoir ce qu'il ressent vraiment. Une belle complicité va s'installer entre eux, même s'ils doivent apprendre à vivre ensemble et ont des caractères différents, cela apportera son lot de situations amusantes ou très touchante, voire les deux en même temps.



Ce premier tome est vraiment d'une bonne qualité, les dessins n'ont rien d'exceptionnels, ils sont plutôt classiques mais ils se démarquent par une certaine chaleur mis en avant par des effets de flous vraiment bien fichus. La narration est fluide, la découpe des cases est vive et à aucun moment on ne s'arrête dans la lecture pour comprendre telle ou telle planche.



Le seul bémol, vient de l'édition de Pika. Autant le format est parfait, la couverture est sublime, elle retranscrit parfaitement le coté chaleureux du titre, autant j'ai relevé quelques coquilles vraiment désagréables. De plus, ce n'est pas la première fois que cela arrive chez Pika, j'en ai eu une énorme sur un tome de Seven Deadly Sins récemment. Je leur ai signalé, j'espère qu'ils feront le nécessaire, car ils éditent de bons manga et ce serait dommage de se louper dans la traduction ou la relecture.



Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce premier tome de "La maison du soleil", qui est un manga chaleureux, positif et très détendant. Un vrai Shojo tranche de vie, pile ce que je cherchais.
Lien : http://xander22.skyrock.com/..
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Too bad, I'm in love, tome 1

Mairu est une jeune fille très complexée, et le fait d'avoir une soeur jumelle bien plus jolie qu'elle n'aide pas Mairu à avoir une bonne image d'elle-même.

Et le jour où Aoi, un garçon du trop beau pour être vrai, vient lui adresser la parole et lui montrer qu'il s'intéresse à elle pour elle : elle trouve cela tellement inconcevable qu'elle le rejette. Mais, bon, il est quand même très gentil et très beau alors elle hésite...



C'est un shôjo très classique, je veux bien faire des efforts, mais là c'est vraiment trop pour moi ! Je n'arrive pas à adhérer à ces personnages trop stéréotypés et invraisemblabes. Le kawaï n'a visiblement pas d'effet sur toi !
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Too bad, I'm in love, tome 2

Voici déjà le deuxième tome de « Too bad, I'm in love ! » une série très attendue qui semble tenir toutes ses promesses. Ce shojo plutôt court (puisqu’il est déjà terminé en cinq tomes au Japon) nous immerge dans un univers de douceur où tous les sentiments semblent exacerbés.



Mahiru, l’héroïne de notre histoire, est une adolescente complexée qui a du mal à faire la part des choses entre ses craintes et la réalité. Parfois un peu caricaturale dans son comportement, elle n’en reste pas moins terriblement attachante.



Maintenant qu’elle a trouvé son prince charmant en la personne de Aoi, un camarade de classe, il va lui falloir beaucoup de courage pour passer outre ses préjugés et se laisser aller à ses sentiments. Elle passera donc une bonne partie du tome à tergiverser, estimant qu’en se laissant aller au bonheur que pourrait lui procurer cette relation , elle pourrait détruire le monde. Enfin… pas forcément détruire le monde (il ne s’agit là que d’une de ses exagérations favorites)… mais au moins déclencher quelques catastrophes pour elle et son entourage.



Les dessins de Taamo sont toujours aussi agréables et sa mise en page encore une fois très douce et merveilleuse à lire. Les lecteurs de son précédent manga, « La maison du soleil », retrouveront ici tout ce qui a fait le succès graphique de ce précédent titre. Malgré une ressemblance frappante entre les personnages de ses deux oeuvres, on notera tout de même une petite amélioration du style de la mangaka. Je trouve en effet ses nouvelles planches un peu moins chargées et un peu plus fluides que celles de son précédent titre. Il ne s’agit là que d’une impression personnelle, subjective et très légère, mais je la trouve tout de même assez pertinente pour la partager avec vous.^^

J’ai déjà hâte de pouvoir me plonger dans le troisième tome de « Too bad, I'm in love ! » et de voir comment la relation entre Mahiru et Aoi va évoluer maintenant qu’ils ont enfin réussi à se mettre en couple.



L’intrigue personnelle de Kotone est aussi très intéressante. J’espère donc qu’elle sera elle aussi rapidement approfondie. Ses sentiments seront-ils finalement partagés par l’homme de ses rêves ? Seul l’avenir nous le dira !

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La maison du soleil, tome 1

Taiyou no Ie est un titre qui m'a pas mal interpellée, sous plusieurs aspects. Tout d'abord, le titre : simple à lire et à comprendre (taiyou = soleil ; Ie = maison), et poétique. Puis les graphismes. Je suis tombée amoureuse des couvertures, j'aime beaucoup la douceur qui se dégage des illustrations couleurs et des traits de crayons. Il y a quelques imperfections parfois, mais ça donne du charme au manga. Les trames son bien posées, l'auteure n'en abuse pas et ne surcharge pas ses planches de détails trop fantaisistes. Et enfin, le thème du manga. Une histoire bien difficile à résumer (pour preuve mon résumé bien maladroit...), un ressenti sur lequel on n'arrive pas à mettre des mots... Ce manga n'est pas un simple shôjo, ce n'est pas juste un shojo slice of life (tranche de vie). C'est une véritable réflexion sur la famille.



L'histoire

Le manga se compose de treize tomes, et je ne les ai pas vu passer. L'histoire évolue très bien, l'auteure a su lui donner un rythme ni trop lent ni trop rapide : juste ce qu'il faut. Et surtout, elle y a insufflé tout un panel d'émotions. Je suis passée du rire aux larmes, j'ai eu envie de frapper, j'ai poussé des cris, j'ai eu les yeux ronds, j'ai fait des bonds... Pas une seule fois je ne me suis ennuyée. L'auteure sait où elle va, elle sait ce qu'elle veut nous transmettre, et elle le fait très bien. Et surtout : adieu les clichés habituels des shôjos ! Elle en joue, même, et ils sont souvent personnifiés par ce cher Daiki !

Ce que j'aime surtout, c'est que l'auteure a su concilier la romance avec l'aspect familial. C'est un pari un peu risqué, il est difficile de ne pas tomber dans la facilité au niveau de la romance lorsque deux personnages vivent ensemble dans un shôjo. Ici, tout paraît très naturel, rien n'est laissé au hasard, rien n'est superficiel.



Les personnages

Mao est le personnage principal de ce récit. Sa situation familiale est compliquée, mais surtout très fragile. Elle est assez introvertie, elle ne sait pas comment s'exprimer auprès de ses proches et trouve un échappatoire à travers un Keitai Shosetsu, un roman qu'elle écrit via son téléphone. Elle y intègre tout ce qu'elle aimerait transmettre aux autres, toutes ses peurs mais aussi ses joies. Son arrivée dans la famille de Hiro par exemple. Elle va découvrir la notion de famille à ses côtés (au point d'exulter le fait d'avoir un couvre-feu) et son personnage va évoluer tout au long du récit. Elle va s'affirmer et prendre confiance en elle, elle va redoubler d'efforts. de même pour Hiro : ce dernier aime prendre soin des autres, c'est un personnage chaleureux qui vivait jusqu'ici une existence assez terne dû à l'éloignement de sa famille. L'arrivée de Mao va changer beaucoup de choses dans son quotidien, et j'ai vraiment apprécié suivre ces évolutions.

On va aussi faire la connaissance de personnages secondaires tout aussi intéressants. Par ailleurs, une des choses que j'apprécie le plus dans ce manga, ce sont les personnages. Outre le fait qu'ils soient bien travaillés, ces personnages ne tombent pas dans le cliché du « gentil » ou du « méchant ». Ils sont tout simplement humains. Ils font de belles choses comme ils peuvent faire des erreurs. Ils font preuve de gentillesse comme ils peuvent faire preuve d'égoïsme. On peut facilement faire preuve d'empathie pour chacun d'eux (même le père de Mao m'a émue pour tout vous dire, il m'a bien fait chialer le bougre), et les émotions se succèdent pendant la lecture. Pour ma part, impossible de ne pas aimer ne serait-ce qu'un personnage, et ça c'est vraiment une première !



La romance

On est bien dans un shôjo, et si la romance est présente, ce n'est pas pour moi le point central du récit. On comprend vite que Hiro et Mao sont faits l'un pour l'autre (ce qu'ils sont mignons~ ♥), mais leur relation est bien plus profonde que ce qu'on a l'habitude de voir dans un shôjo classique. Ils se connaissent depuis l'enfance et ont une compréhension mutuelle l'un envers l'autre. Hiro comprend le besoin qu'éprouve Mao lorsqu'elle souhaite pouvoir communiquer avec son père, et Mao sait à quel point Hiro a besoin d'avoir sa famille à ses côtés. Ils se soutiennent et vont faire face à pas mal d'épreuves, toujours sous le regard de l'autre. Niveau romance, ça se développe doucement, mais on ne va pas tergiverser pendant 10 tomes autour de la question « est-ce que je l'aime ? », puisque dès le départ, Mao est très claire sur les sentiments qu'elle ressent pour Hiro. Ce n'est pas plus mal, les héroïnes indécises m'agacent, et Mao est tout sauf indécise. Elle sait ce qu'elle veut, et avance doucement mais sûrement dans ce sens. En fait, c'est une relation très pure, très douce. Je suis tombée amoureuse de ce couple et de tout ce qui l'entoure.





J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce manga (et je crois bien que ça sera mon plus gros coup de coeur de 2016). Il m'a bouleversée, retournée sous bien des aspects. Je me suis très attachée au personnage de Mao, et je dois dire que je suis assez faible face aux drames familiaux. Et je suis moi aussi tombée amoureuse de Hiro. de leur couple. de leur famille. du manga en fait. Cette « maison du soleil » m'a accueillie pendant ma lecture, et c'est avec plaisir que je m'y replongerais.

Je vous conseille fortement ce manga. Que vous aimiez les shôjos ou non, les messages qu'il véhicule sont destinés à tout un chacun.
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La maison du soleil, tome 1

Histoire lente et somme toute peu intéressante, même pour des adolescentes. C'est l'histoire de Mao qui n'a jamais été vraiment bien chez elle (parents absents, famille dysfonctionnelle puis famille reconstituée) et qui passait son enfance chez des amis à proximité. Les parents de cette famille sont morts dans un accident et pendant plusieurs années, elle n'a pas de nouvelles des enfants. Puis, adolescente, elle rencontre le frère le plus vieux qui a maintenant 24 ans et qui demeure seul dans la maison familiale de son enfance. Il lui offre de l'héberger puisqu'elle n'a pas vraiment de chez-soi. Elle accepte et commence une cohabitation un peu cahoteuse, un peu étrange et en-dehors des règles sociales habituelles. Le jeune homme fait à la fois office de figure maternelle, paternelle et fraternelle, mais en même temps Mao se demande si elle ne ressent pas plus que cela pour lui.
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Too bad, I'm in love, tome 4

Le tome est fortement centré sur les crises de jalousie de nos 2 tourtereaux. Mahiru jalouse sa soeur (ce n'est pas nouveau) tandis que Satomi, son meilleur ami Ginga. On s'y attendait évidemment, ce qui m'étonne, c'est qu'on découvre au fur et à mesure les sentiments de Mayo et qu'au vu du passif des jumelles, la tournure de cette histoire de job aurait pu être différente. Ainsi, quand Mayo annonce avoir rencontré Mahiru et Ginga à un café, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que sous ses airs de jeune fille douce et délicate, cette bombe balancée à Satomi est un acte complètement délibéré. Ce manga innocent a pris une tournure malveillante dans ce tome à cause de cette scène et m'a amenée à être agacée XD Le prochain tome est déjà le dernier !
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La maison du soleil, tome 1

Le défi de la mangaka était de dessiner une jeune fille qui se comporte comme un collégien prépubère et un jeune homme qui se comporte comme une maman. Pourquoi pas un mélange de genre ? Cependant, c'est trop artificiel pour convaincre le lectorat.



Par ailleurs, la naïveté du propos m'a littéralement repoussé alors que les thèmes sont sérieux entre des parents démissionnaires et une famille recomposée. Je veux bien un excès d'optimisme afin d'apaiser les tourments de l'âme mais c'est abusif en l’occurrence.
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Too bad, I'm in love, tome 5

Superbe fin très émouvante avec la maturité venant pour nos héros, le chapitre intitulé "Promesses" est sublime, on aurait dit qu'ils étaient déjà adultes dans ces champs de fleurs. En général, cette série s'est améliorée depuis son 1er tome et j'aime ressortir d'une série avec ce sentiment de satisfaction et d'évolution. Bonne petite série de Taamo :)
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Too bad, I'm in love, tome 1

De base, je ne suis pas adepte des shojo. Celui-ci n'échappe pas à la règle. Il véhicule énormément de clichés sexistes et l'histoire d'amour, si on peut vraiment appeler ça comme ça, ne tient pas la route. La notion de consentement est d'ailleurs assez limité. Quant aux personnages, il font preuve d'un gros manque de maturité.



Rien n'est transcendant dans ce premier volume, ni les graphismes, ni l'histoire. Pour autant, les adeptes du genre seront peut-être comblés.
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Too bad, I'm in love, tome 1

Il y a quelques temps déjà, j'ai découvert la Maison du soleil de la même autrice, j'avais trouvé sa lecture agréable mais l'histoire ne m'avait pas emportée et certains schémas m'avaient déplus. Je n'étais pas des plus emballée pour tester sa nouvelle série. Cependant le fait que l'héroïne soit une jeune fille manquant de confiance en elle m'a parlé et j'ai eu envie de lui laisser une chance.

Too bad, I'm in love ! est donc le deuxième titre de Taamo que nous pouvons découvrir en France grâce à Pika, qui décidément suit cette autrice. Il raconte l'histoire de Mahiru, qui vient de rentrer au lycée, et qui complexe à mort à cause de sa soeur jumelle qui a énormément de succès par rapport à elle. De ce fait, elle est assez sombre et quand un garçon commence à s'intéresser à elle, elle pense de suite que ce n'est pas possible que ce soit pour elle et fuit.

Avec un tel résumé, il y avait de quoi se poser des questions. Je ne savais pas si j'allais accrocher à l'histoire. Pour être tout à fait honnête, j'ai trouvé à la fois la lecture de ce tome assez addictive pour des raisons dont je parlerai plus tard, mais aussi assez agaçante. L'autrice a le chic pour, déjà en un tome, se répéter régulièrement. Elle appuie un peu trop sur les faiblesses de son héroïne, ce qui m'a donné beaucoup de mal. A forcé d'insister sur son manque de confiance en elle, Mahiru en devient agaçante et peu attachante, ce qui est dommage parce qu'il y a un vrai potentiel dans ce personnage. On a l'impression de ressasser sans cesse ses idées noires et si j'en comprends la raison, pour le bien du titre, il faudrait le faire autrement.

Mais comme je l'ai dit, le titre a aussi su se montrer plaisant à lire. Tout d'abord, je suis faible, j'aime les héros beaux et ténébreux avec des failles et des secrets comme c'est le cas ici avec Aoi, le prétendant de Mahiru. Je trouve celui-ci charmant. On comprend très vite 1/qu'il la connaissait d'avant, 2/qu'il cache quelque chose en rapport avec sa famille, et 3/qu'il n'est pas si à l'aise de que ça avec les autres. Pour moi, c'est le gros point fort de cette romance. J'aime les personnages complexes avec des zones d'ombre mais aussi des petits trucs en plus comme sa passion pour l'origami, les dinosaures et les pâtisseries/viennoiseries. Je le trouve diablement sympathique. De plus, j'ai aussi le sentiment qu'il y a un certain potentiel dans les autres personnages croisés, que ce soit le meilleur ami d'Aoi, un peu bizarre mais qui le protège envers et contre tous, ou la fille assise devant Mahiru, cette beauté froide qui cache quelque chose dans sa relation avec leur prof. Alors oui, c'est bateau mais ça a le don de m'intriguer.

Côté dessin, là par contre, pas de surprise, je n'aime pas. J'ai beaucoup de mal avec le trait trop simple de la mangaka. Il est peut-être mignon pour certains. Moi, je le trouve fade, beaucoup trop proche de certains animés que je n'aime pas, et ça ne passe pas...

Too bad, I'm in love !, n'est donc ni une excellente ni une mauvaise lecture. C'est un shojo classique mais agréable à lire où l'autrice sait où elle va et surtout sait comment titiller la curiosité des lecteurs. J'ai envie de voir comment l'héroïne va surmonter son complexe et ce que cache Aoi. Je n'en demande pas plus.
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La maison du soleil, tome 5

Ce tome réserve pas mal de surprise car, pour une fois, Mao va prendre les devants et oser affirmer ses intentions qu’elles soient romantiques, amicales ou familiales. Son personnage est touchant par l’optimisme qu’il déploie sur son passage et donne une ambiance particulière à la série. Les quelques personnages secondaires sont mis en relief pour donner de nouveaux rebondissements à l’intrigue ce qui n’est pas pour me déplaire. Une série qui continue sur sa lancée tout en douceur.
Lien : http://boumabib.fr/2018/03/2..
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La maison du soleil, tome 2

L'histoire de ce manga est aussi émouvante qu'apaisante et j'ai ressenti autant de bonheur que de tristesse. En lisant, j'ai souri aux mimiques boudeuses de Mao, mais son passé et celui d'Hiro m'ont presque fait pleurer. Ce manga m'a vraiment donné une sensation de chaleur. Je n'ai lu que les deux premiers, mais j'adore déjà ! Je vous le conseille si vous avez besoin de réconfort !
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Épouse-moi, Atsumori !, tome 3

Ne sont-ils pas adorables sur la couverture ? Main dans la main. Ce tome se centre sur nos deux jeunes qui sont devenus un couple, mais également sur tous les sentiments qui nous habitent et sont par moment confus en amour, et enfin sur la différence de classe sociale, un obstacle de taille à franchir.

Nishiki et Atsumori sortent officiellement ensemble, Atsumori montrera même des pics de jalousie, il a encore besoin d'un peu de temps pour prendre conscience de ses sentiments, mais l'air de rien ça travaille en lui. Beaucoup de gens ne croient pas forcément en eux ou doutent. Déjà parce que Atsumori s'exprime parfois maladroitement, parce que certaines choses n'ont pas vraiment de sens pour lui, pourtant dans ces gestes, son attitude, des réponses, ses pensées après avoir parlé à certains, il est clair qu'il y a quelque chose.

Il aime aussi tout ce qu'il apprend avec elle et s'ouvre à un nouveau monde, c'est le cas pour eux deux, Nishiki lui explique aussi car parfois sans filtre il pourrait être blessant.

Ce jeune homme qui dit qu'il fait ce qu'il veut quand il veut est d'une riche famille, ainsi il voyage en voiture avec chauffeur et ne connaît pas l'horreur des trains bondés, il voit un appartement standard comme un cagibi/garde meuble ou autre car il est habitué à bien plus grand et luxueux, il ne connaît pas le plumeau car il n'a jamais fait le ménage, etc.

Evidemment, cela donne lieu à des scènes assez décalées et drôles, enfin en fait pas vraiment si on y réfléchit, mais sur le coup c'est assez épique.

Bien sûr, certains pensent alors que Nishiki est d'une grande famille ou que ce n'est pas vrai sinon ce n'est pas possible.

Nishiki elle a décidé de prendre son avenir et ses amours en main, elle a tenté le tout pour le tout en restant sincère, elle se confronte même si ce n'est pas toujours facile et pousse d'autres à faire comme elle, mais elle sait aussi prendre du recul pour comprendre d'autres positions. Takara entre en scène, à Tokyo, et ce sera assez croustillant aussi, surtout qu'Atsumori fait des efforts mais veille sur sa petite amie. Puis nous verrons aussi des amies à elle chacune avec leurs tourments amoureux : Yacho et Kano. Kano est elle une ancienne amie, càd de sa ville natale, mais un peu perdue de vue, Nishiki va-t-elle pouvoir renouer avec elle ?

Nishiki semble exercer un ensorcellement sur Atsumori de ses propres mots qui est parfois surpris par ce qui se passe en lui, par ses sentiments, tout comme Taamo arrive à ensorceller le lecteur, même quand elle reste un peu plus classique. Nous passons un bon moment en leur compagnie.
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Épouse-moi, Atsumori !, tome 1

L’histoire de Nishiki commence par ce que vivent encore aujourd’hui de nombreuses femmes dans le monde et qui paraît être une pratique aussi désuète qu’abjecte : un mariage arrangé et forcé. Promise depuis son plus jeune âge à un garçon que son père a choisi, Nishiki cherche à échapper à ce destin tout tracé. Lorsqu’Atsumori, de deux ans son ainé, débarque pour un court séjour dans son village de campagne, l’adolescente alors âgée de 14 ans, voit en lui une porte de sortie car il promet de s’enfuir plus tard avec elle pour l’épouser ! Nishiki le prend au mot, décide d’intégrer le lycée de Tokyo où le garçon étudie et y parvient deux ans après cette promesse. Mais lorsqu’il la revoit, Atsumori semble ne pas reconnaître Nishiki et encore moins se souvenir de sa promesse…



Au départ, j’avoue que j’étais un peu septique par rapport aux ressorts de ce manga, notamment parce qu’Atsumori semble s’emballer très vite et promet rapidement à Nishiki de l’épouser, ce qui a de quoi être assez surprenant et incompréhensible à mes yeux ( d’autant que les deux héros sont jeunes pour penser déjà au mariage !). Puis peu à peu on comprend pourquoi le garçon, si éloigné de la jeune fille par son milieu familial, ses relations et son mode de vie, a fait cette promesse inattendue à Nishiki. Lui aussi est prisonnier de son destin et des aspirations familiales mais différemment : un métier tout tracé, une union qui sera aussi bien encadrée…etc. Ainsi, Nishiki et Atsumori sont liés par le désir de s’émanciper des choix parentaux et c’est ce qui va peu à peu les rapprocher et leur donner envie de s’entraider, au-delà d’une promesse lâchée un peu sur le ton de la plaisanterie, à l’origine, par Atsumori.



J’ai trouvé le thème d’Epouse-moi Atsumori très intéressant car il met en scène une vraie problématique sociétale tout en offrant aux lecteurs une histoire dans le pur esprit shôjo ( romantisme, amour impossible, naïveté et solitude de l’héroïne, beau et séduisant garçon,…) qui séduira bon nombre d’amateurs du genre. Taamo met en scène deux personnages attachants, issus de deux univers opposés mais qui vont voir leurs vies respectives se lier l’une à l’autre pour s’émanciper du poids des choix de leurs familles. Côté dessin, j’ai bien aimé le trait de Taamo, très expressif et doux. Six tomes sont prévus.
Lien : https://www.lirado.fr/epouse..
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Too bad, I'm in love, tome 4

Tout est très joliment capturé, il y a un jeu sur le visage (sourire ou pas) entre la couverture et quand on enlève la jaquette.

Finalement, les deux ont des problèmes de jalousie (Maho et Aoi) et de manque de confiance, ce qui fait qu'on regrette leur manque de communication.

C'est l'occasion d'en apprendre plus sur certains personnages.

Ce qui est bien c'est que Mahiru réfléchit plus, essaye de prendre la distance. Plus que jamais, on se rend compte que chacun à ses problèmes.

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La maison du soleil, tome 11

Un tome remplit d'émotions qui risque de vous faire verser quelques larmes. Les blessures du passé et les non-dits ont la vie dure. Il est temps de faire ce voyage qui tente de réunir les 2 familles, mais pas trop vite, il faut prendre son temps, ne pas trop brusquer, laisser venir. Hina et le père de Mao vont parler, et cela va faire du bien. Tous les 2 sont blessés et revêtent un masque. Hina semble se désintéressée de revenir dans sa maison familiale, mais pourquoi en réalité ? Le père de Mao semble très froid, et a du mal à dire ses sentiments. Mais sa femme déjà l'avait abandonné. Et j'adore la petite soeur de Mao qui avec l'innocence de l'enfance dit les choses très directement. Il faut dire que sa petite soeur et sa nouvelle mère sont charmantes et aident. A un moment, chacun reste avec sa famille, cela fait du bien. Mao va aussi passer un moment avec juste son père à la foire. Et petit à petit, ils se réapprivoisent mais le chemin sera long et sans doute difficile pour les 2 familles. Chacun va donc rentrer chez lui, mais le passé n'est pas oublié, ni les liens. De plus, Hiro et Mao sont amoureux. Les 2 jeunes hommes qui se retrouvent à vivre seuls pendant un moment et se relâchent. C'est très drôle. Quand Mao tente de faire de son mieux, c'est aussi mignon, mais la cuisine n'est vraiment pas son fort. Sa nouvelle maman pourra-t-elle lui apprendre ? Alors que les choses se remettent en place, à la fin du tome, un nouveau chamboulement ! On saluera également le chapitre spécial sur Oda et Chihiro, c'est tendre et beau. Mais les soeurs d'Oda sont effrayantes, le pauvre ! Bref, que d'émotions dans ce tome. Préparez votre coeur et la boîte à mouchoirs !
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La maison du soleil, tome 1

Ce manga est pourvu de graphismes très sympatiques mais l'histoire est très lente et sans action particulière. Peu intéressant.

Le caractère de la personnage principale est assez étrange et n'apporte rien à l'histoire. Tout cela en fait un manga assez étrange.

Antoine
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Épouse-moi, Atsumori !, tome 2

Ne sont-ils pas trop adorables sur la couverture ? La suite de cette nouvelle série de Taamo est enfin de retour. Nous passons par plein de sentiments au cours de la lecture, et nous sommes touchés par ces deux-là. Elle a quelque chose de douillet, et la magie opère toujours aussi bien, tout en ayant des réflexions sous jacentes très intéressantes sur la liberté et son prix entre autres.

En tombant nez à nez avec la mère d'Atsumori chez lui alors que Nishiki est là, il a l'idée de la présenter comme sa petite amie, la seule candidate sérieuse pour être sa future femme. La mère d'Atsumori propose alors un futur dîner de présentation. Elle est le premier choix que fait réellement Atsumori qui l'affuble toujours du surnom de belette. Il décide même pour son plus grand bonheur de la traiter comme une petite amie.

Nishiki se sent donc dans une position de petite amie (provisoire) et va tout faire pour en profiter, passer du temps avec lui. Elle a ce désir beau et sincère d'apprendre à mieux le connaître, pour cela elle est également ravie de voir des gens qui le connaissent. Nous la voyons gonfler de plein de bonnes volontés.

Et c'est toujours dans cette perspective de vouloir bien faire, de ne pas être une charge, qu'elle tente de se faire des amis et va participer à la soirée d'intégration. Elle fait alors la connaissance d'une manière un peu survoltée de Yachiyo Yamaguchi.

A terme elle va avoir quelqu'un à qui parler, avec qui partager, et avec laquelle prendre du recul et plus réfléchir à sa propre situation, elle ne veut pas non plus s'imposer à Atsumori.

La relation est tendre et sincère a priori entre Atsumori et Nishiki, ils se font du bien, passent de bons moments. Ils nous font à tour de rôle rire, sont trop mignons, réfléchir, amusent. Ce sont des êtres humains tous les deux, ils se motivent mutuellement, apprennent à se connaître et l'un de l'autre, mais leur différence de classe sociale est un obstacle de taille. Comment se sentir à l'aise face à quelqu'un pour qui le rapport à l'argent et si différent ? Et bien sûr face à sa famille et digne de la personne que l'on aime ?

Taamo mêle à merveilles une histoire d'amour, nos choix et notre liberté, avec nos différences de toutes les sortes, tout comme une certaine réflexion sur le mariage.
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La maison du soleil, tome 1

J'ai dévoré ce manga dont l'histoire sort un peu du lot côté shojos. J'ai bien aimé les questions de société qu'il soulève mine de rien, comme la solitude, les familles recomposées ou aux membres éloignées et la difficulté de parfois trouver sa place ou le sentiment de rejet dans sa propre famille, le manque de repères. On se doute que des sentiments amoureux vont finir par naître entre les deux héros, qui trouvent réciproquement une famille dans l'autre et ne savent pas trop comment définir ce qu'ils sont l'un pour l'autre.



Une mise en abyme de leur histoire est aussi bien pensée, Mao écrivant des histoires en ligne sous un pseudo, qu'Hiro lit sans savoir qu'il s'agit d'elle...



Je poursuivrai avec plaisir cette série !
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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