VII

C'est une nouvelle simple mais originale.



Nous avons affaire à Henry qui est un fleuriste, à sa femme qui l'aide à la boutique et à une plante.



Cette dernière n'est autre que l'Arum titan (phallus de titan), une espèce monoïque ayant une inflorescence pouvant atteindre 3 mètres de hauteur. La floraison dure 3 jours et parfume désagréablement les 800 m qui l'entoure : la fleur cadavre sapromyophile de l’Arum titan exhale une odeur de cadavre en décomposition et de poisson pourri attirant un coléoptère qui le pollinise. 



Ce fleuriste possède une entreprise florissante, c'est donc avec détermination qu'il essaie de trouver cette plante pour un client qui lui propose une bonne somme pour la lui trouver, puis lui effectuer la livraison. Il va donc réussir à trouver cet arum, une relation parasitaire va dès lors commencer entre les deux individus. Mais jusqu'où va aller cette relation ? Qui de la plante ou de l'homme va prendre le dessus ?



Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une relation parasitaire, je vais vous expliquer :

C'est une relation biologique durable entre deux êtres vivants hétérospécifiques où un des protagonistes — le parasite — tire profit d'un organisme hôte pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire.



J'ai adoré la seconde partie de la nouvelle, et j'ai été surpris de la toute fin : je ne m'attendais pas à ce que sa femme soit dans la situation où elle s'est retrouvée. C'est bien cherché ! De plus, tout est bien détaillé et c'est plaisant même si certains passages peuvent déranger (mais j'aime bien ça 😂).

Fleur cadavre est une nouvelle assez originale.

En effet, c'est peu courant d'avoir comme l'un des protagonistes une étrange et mystérieuse plante, surtout quand il s'agit de l'Arum Titan.

Henry Scumb, fleuriste renommé par sa créativité, travaille à la boutique Apollo Velvet. Les affaires se portent bien pour lui mais c'est jusqu'à ce qu'il fasse l'acquisition d'une Arum Titan pour l'un de ses clients... Cette plante rare venue de Sumatra est surnommée la fleur cadavre. Pas étonnant quand on y découvre ses particularités. Entre elle et lui se nouera alors une relation parasitaire...

Cette courte nouvelle est à la fois originale, dérangeante et bien écrite. Les descriptions nous donnent la sensation d'être au premier plan. La première de couverture est juste parfaite. A découvrir !

Le résumé de « Fongus » ne saurait mieux donner une idée globale de son contenu. Au menu de cette lecture ? Dix nouvelles intrigantes, percutantes et perturbantes qui mettent en mots une forme d’anticipation quant à l’évolution de certains aspects choisis de notre société dite moderne et qui fonce droit dans le mur (aller savoir lequel) …



C’est le second ouvrage de VII que j’ai l’occasion de lire et de chroniqué, et autant dire que j’aime toujours autant. J’ai retrouvé la plume travaillée de l’auteur et sa capacité à instaurer une ambiance malaisante, lourde, insidieuse et même parfois franchement glauque. Pour autant, pas de trash à proprement parler dans le cadre de cette lecture (ou alors très peu).



Ici, les nouvelles vous emportent, chacune leur tour, auprès d’hommes et de femmes issus de contextes très différents, et faisant face à des problématiques biens particulières ; fanatisme, endoctrinement, fascisme, enrôlement, consumérisme, addiction, aliénation, décompensation, etc… Voilà une liste non exhaustive qui vous donne un avant-goût de ce qui vous attend entre ses pages …



En conclusion, j’ai passé un très bon moment de lecture, qui m’a donné à réfléchir pour les jours à venir. Une découverte qui laisse à la fois intriguer et mal à l’aise, dans l’observation d’une potentialité en termes de catastrophes tout à fait imaginables dans un proche avenir.
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Un service presse gentiment envoyé par l'auteur. Les recueils de nouvelles n'étant pas le genre de littérature dont j'ai l'habitude j'étais un peu incertaine mais les thématiques abordées dans ce recueil m'intriguaient beaucoup. Et si une ou deux nouvelles m'ont laissées de marbre, ou sur ma faim, les autres m'ont embarquées du début à la fin. Je vais donc vous faire un avis par nouvelle qui sera plutôt bref puis un avis sur l'ensemble du livre.



Nouvelle 1 : J'ai bien aimée cette nouvelle surtout la fin en lien avec une conversation un peu avant que j'ai trouvée très intéressante mais je n'ai pas trouvé cette nouvelle transcendante non plus.



Nouvelle 2 : C'est je crois, la nouvelle que j'ai le moins comprise et c'est bête parce que le thème est celui des sectes, et si vous me connaissez, vous savez que j'adore ce sujet. J'ai cependant raté le message je pense.



Nouvelle 3 : j'ai adoré cette nouvelle qui m'a beaucoup fait penser à un des nombreux effets Mandela. C'était intéressant et glaçant à la fois !



Nouvelle 4 : j'ai aussi beaucoup aimé cette nouvelle qui était très intéressante, orignale et qui aborde un sujet important mais je pense que je n'ai pas trop compris la fin.



Nouvelle 5 : alors celle ci, je l'ai surkiffee !! Elle était glaçante et terrifiante car on sent bien le monde devenir aussi fou un jour. J'ai aussi bien rigolé de l'absurdité de la chose !



Nouvelle 6 : cette nouvelle parle de sexisme très clairement au travers de nouvelles technologies. Je l'ai adoré !!



Nouvelle 7 : encore une fois, l'auteur abord une thématique très présente dans l'actualité mais cette histoire a été géniale à lire pour moi tant c'est fait d'une manière fantastiquement glauque !



Nouvelle 8 : alors la, on parle racisme et peur. Peur de l'inconnu, peur de l'autre mais aussi et surtout, peur de ceux qui nous disent d'avoir peur.



Nouvelle 9 : j'ai aussi beaucoup aimé cette histoire qui nous fait bous demandée quand l'homme changera-t-il ? Jusqu'où ça doit aller ?



Nouvelle 10 : je ne pense avoir compris le message derrière cette histoire mais je l'ai beaucoup aimé et cette fin était magnifique !



Avis général :



- Le style était très sympa même si je l'ai trouvé assez distant mais ce n'est pas négatif dans ce cas puisque ça joue sur toute cette ambiance absurde et lointaine (mais pas si loin peut être...).



- J'aime le fait qu'on monte en puissance et que les thématique abordées se font de plus en plus sérieuses ou crues au fur et à mesure du recueil.



- J'ai aussi beaucoup aimé la critique sous-jacente de notre société et de l'avenir possible qu'elle pourrais avoir. Lire se recueil c'est un peu comme voyager dans le temps, on commence par le "pas si loin" et on termine avec ce qu'on espère ne sera jamais mais malheureusement, le boucle est bouclé et c'est certainement "pas si loin" non plus.



C'était une expérience très originale et intéressante que j'ai vecue la et je remercie encore l'auteur pour ça. Ça m'a d'ailleurs donné envie de lire un peu plus de nouvelles.

Voilà un recueil de nouvelles qui est pour le moins intrigant..

J’ai d’abord été très attirée par la couverture et par son résumé. Peu habitué à lire des nouvelles, j’étais assez enthousiaste au début.

Malheureusement, je suis resté quelque peu sur ma fin, je m’attendais à des histoires peut-être un peu plus « trash ».

Cela dit, j’ai apprécié les messages que chacune des nouvelles voulait faire passer. À travers des histoires de plante démesurée, d’homme croyant à moitié fou et de colonies sur mars, ces nouvelles reflètent, pour certaines à la perfection, les failles et la mentalité de notre société dans ce qu’elle a de plus mauvais.

Ce fut une lecture intéressante, et tout de même, bien écrite.


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Hey,



Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de Fongus, de XII. Avant tout je tient à remercier l'auteur d'avoir accepté de me l'envoyer!



⭐Résumé⭐

Réalités chaotiques, aliénation mentale, société crypto-fasciste… Fongus est un télescope pointé sur notre avenir pour dénoncer les dysfonctionnements de notre présent, une exploration de la psyché humaine par le biais du miroir déformant de la contre-culture. Ces récits ont en commun d’avoir pour toile de fond les névroses obsessionnelles du mode de vie capitaliste. Des chroniques de notre temps qui ne cessent d’ouvrir des fenêtres inédites et d’échafauder des visions qui leur sont propres. Dix nouvelles mêlant gravité et humour grinçant et qui permettent de découvrir l’un des auteurs les plus novateurs de la science-fiction actuelle.



⭐Avis⭐

Premièrement, je tient à dire que je n'avais jamais lu ce type de livre, et ça fait du bien de changer! Même si je ne pense pas me replonger dans ce type de recueil, c'est intéressant de découvrir de nouvelles choses. D'ailleurs je pense que certains auraient peut-être du mal à entrer dans ces thèmes. L'atmosphère de l'ensemble des nouvelles est assez difficile, malgré cela les nouvelles n'en reste pas moins intéressante. Le recueil se compose de 10 nouvelles, et sur 10 j'ai quelques préférées, Jungle Gym, Vixen 6000 ainsi qu'un dangereux idéaliste. Je les ai beaucoup aimée pour le message qu'elles renvoient (lutte contre le sexisme, racisme, la ségrégation, ainsi que l'handicap). J'ai trouvé ces nouvelles agréables à lire, puisque rapides mais également réfléchies, les idées transmises sont très actuelles et c'est horrible de ce dire qu'aujourd'hui on fait toujours face à ces horreurs. J'ai malheureusement eu quelques difficultés de concentration avec d'autres nouvelles.



Bien sûr, je vous recommande ce recueil car comme je vous l'ai dit cela permet de changer de style, mais également je pense qu'il mériterai d'être plus connu, car les nouvelles sont parlantes et peuvent être assimilées à des événements de nos jours.
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Je ne pense pas que je dois de nouveau vous présenter @septrapnrevenge ... C'est un artiste complet dont je vous ai parlé plusieurs fois : romans et CD.



On retrouve dans ce recueil de nouvelles des récits d'anticipation m'étant en évidence des réalités modifiées, des aliénations mentales, des problèmes de société, des avenirs différents mais tous chaotiques.



Fongus, c'est le recueil qui permet de comprendre la psyché humaine en la mettant en lumière dans des univers où la vie capitaliste détruit tout. Les névroses du futur arrivent à cause des soucis de notre présent. Ce sont des futurs possibles qu'il faut éviter en changeant notre façon de vivre, de diriger, de consommer.



Au nombre de 10, vous trouverez forcément quelques nouvelles (ou l'ensemble) excellentes par ses dénonciations et la mise en place de celles-ci. Les textes sont courts, percutants, la façon d'écrire est étonnement agréable par rapports aux sujets abordés.



Cet auteur aime jouer avec "La monstruosité des corps, la perte de contact avec la réalité, les architectures angoissantes : les thèmes récurrents qui traversent ses récits nous poussent à nous interroger sur le monde moderne et ses obsessions. " Selon le résumé du recueil.



Ma préférence ira pour : L'entonnoir, Metallpanzer, Fleur cadavre, Un dangereux idéaliste, Trip. Mais il faut noter qu'aucune des nouvelles n'a été inintéressante, au contraire.

#lesmainspleinesdelumiere

Roman de science-fiction captivant, le livre de VII nous plonge dans un univers réaliste et effrayant. Le vocabulaire techniquement pointu et les détails de ce monde post-apocalyptique renforcent l'immersion, sans pour autant, réduire le plaisir de lecture. Deux intrigues émergent assez vite. La première, à hauteur d'homme, sur le destin du héros, Artiom. La seconde, plus globale et vertigineuse, sur la création de l'univers. Tout s'entremêle avec réussite pour donner envie de savoir le fin mot de tout ça.

Ponctué de passages assez noirs et anxiogènes, ainsi que de mutations que ne renieraient pas David Cronenberg, le livre de VII plonge le lecteur dans un cauchemar réaliste glaçant. Au delà de ce côté "livre de genre" plaisant, il apporte une réflexion sur l'humanité, la vie en communauté et un point de vue politique sous-jacent.

Une réussite, donc, que je vous conseille vivement. Un auteur à suivre et à soutenir. Son prochain roman étant prévu pour mars 2020.

J'ai beaucoup apprécier cette utopie, on y retrouve l'ensemble des codes du genre et l'opposition entre les deux civilisations créées par l'auteur est juste passionnant, fascinant. L'auteur a ainsi créé le monde extérieur, que l'on n'aperçoit qu'à travers les souvenirs et comparaison que fait le personnage narrateur Artiom et déjà, on devine un monde aux allures de dystopie. À l'opposé, la découverte du monde irradié où sont envoyé des « criminels » prend des allures d'utopie, alors que cette nouvelle civilisation n'est pas pour autant attirante.
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J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman d’anticipation. L’intrigue est très bien menée. On se retrouve plongé au cœur d'une dystopie, sombre, parfois glauque, mais captivante.

À chaque fin de chapitre on en veut d’avantage et on se laisse facilement emporter par l’univers de l’auteur.

Une très belle surprise.

La science fiction n'est pas mon style littéraire préféré, je ne suis pas très calée et ne saurai pas avoir de bons arguments ni même songer à vous proposer un commentaire intelligent sur ce genre. Je ne peux donc que vous parler de mon ressenti. J'ai beaucoup aimé la plume de cet auteur, il a vraiment une belle écriture, fine et recherchée, un vocabulaire châtié, ce qui, je trouve, se fait malheureusement de plus en plus rare. J'ai été immédiatement happée par son ambiance post-apocalyptique, et vraiment flippée car une catastrophe nucléaire est une de mes peurs, et malheureusement ce n'est pas une phobie insensée, ce monde futuriste pourrait tout à fait devenir réel... Je n'en dit pas plus, à vous de découvrir le plus flippant !

J'ai adoré les personnages, en particulier celui d'Andika pour lequel j'ai ressenti beaucoup d'empathie et d'affection contrairement à Artiom, malgré son rôle de narration, j'ai senti plus de distance.

Je regrette que le roman n'ait pas été plus long, j'aurai aimé découvrir plus en profondeur cette communauté et ses membres.

Un roman d'anticipation, science fiction, post-apocalyptique complètement hypnotique.

Le livre, l'objet, est très beau, de grande qualité, c'est à souligner et féliciter. Merci.

Au début, j’ai été déboussolée, un peu perdue par l’univers de l’auteur. Mais une fois » acclimatée », je me suis retrouvée à dévorer le roman. Je n’ai pas réussi à le lâcher. Je voulais absolument voir où allait me conduire ce roman.

Je suis sortie de ma zone de confort en lisant ce roman et je peux dire que je ne suis pas déçue, l’auteur m’a tenu en haleine jusqu’à la dernière ligne de son oeuvre.

En lisant, le résumé, je ne m’attendais absolument pas à ce que l’auteur pousse sa créativité aussi loin. Je suis encore estomaqué par la tournure qu’a pu prendre le livre ainsi que la fin, qui m’a évidemment aussi étonnée.

J’ai accroché au roman à partir du deuxième chapitre, car avant ce n’était que des descriptions de l’environnement post-apocalyptique qui entourait le personnage principal. Ça me semblait un peu long et inutile, mais quand j’y repense, cette description s’avère utile pour comprendre la fin du roman.

J’ai une grande admiration pour l’imagination de l’auteur et j’espère que cela restera toujours au stade de l’imagination ; lisez et vous comprendrez.

L’écriture de l’auteur est très fluide, il utilise les mots adoptés au bon moment. Certaines parties du roman étaient un peu plus complexes donc j’ai dû relire certains passages pour être certaine de bien tout comprendre, mais sinon je n’ai pas eu de difficulté à comprendre la trame, malgré sa complicité.

Je ne me suis pas forcément attachée au personnage principal, mais à un personnage secondaire, Andika. J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à lui, pourtant, je n’ai pas réussi à quitter le livre, une fois entrée pleinement dans l’histoire.

Je vous recommande ce roman si vous n’avez pas peur des descriptions un peu gores sur les bords et si vous n’avez pas peur d’entrer dans un univers qui pourrait être le nôtre dans un avenir proche…
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Merci à VII de m'avoir proposé de découvrir son roman d'anticipation dont les thématiques m'avaient intriguée dès la lecture du résumé. J'ai plongé dans cet univers avec curiosité, découvrant alors des terres hostiles où survit un petit groupe d'hommes et de femmes. C'est là qu'Artiom va se réveiller sans qu'il n'en comprenne les raisons. Rasé de la tête jusqu'aux pieds, il va se demander qui l'a enlevé et placé là… Mais surtout pourquoi, dans quel but et pour combien de temps ? Ce sont des questions légitimes que le lecteur va également se poser, notamment en découvrant cette communauté vivant dans ce que l'on appelle « le Champ ». J'ai apprécié découvrir Valeria (une femme assez dingue, réactive et paranoïaque), Andika (une survivante cachotière, patiente mais parfois violente), Dounia (une vieille dame aveugle pleine de connaissances), Ildar, Julka (un chat mystérieux) et bien d'autres. Même si l'auteur aurait pu les développer un peu plus, ce sont des personnages secondaires qui interpellent, notamment la gent féminine. Leur personnalité est complexe, trouble et captivante. Pendant longtemps, on a du mal à les cerner ou à savoir sur quel pied danser, si bien que l'on comprend aisément la méfiance qui anime le narrateur. Par l'intermédiaire de ces rescapés, VII aborde divers sujets sur notre société : l'hypertechnologie avec l'omniprésence des machines, les tendances sociales, les opinions politiques, l'écologie, la vie en communauté, la liberté, etc. Chaque individu a sa vision des choses et ne va pas hésiter à en débattre avec Artiom.



Après avoir fait la rencontre des habitants du Champ, le lecteur va pouvoir découvrir cet environnement dangereux dans lequel on n'aimerait pas mettre les pieds ! En effet, très rapidement, on apprend que ces terres ont été irradiées. Survivre est donc difficile, puisque les animaux ou la végétation sont contaminées. de plus, certaines zones sont plus nocives que d'autres et il semble rarissime de pouvoir partir. Survivre longtemps est donc difficilement envisageable, notamment si l'on a une santé assez fragile. Pourtant, le petit groupe continue de vivre sans trop y songer et quelques individus ont même essayé de donner naissance… On apprend énormément de choses sur les effets de la radioactivité, que ce soit sur le court ou le long terme. Cela m'a rappelé la série tv « Tchernobyl » qui aborde également très bien le sujet. Il est à noter que les descriptions des corps en décomposition sont particulièrement dégoûtantes. Les âmes sensibles risquent de frémir ou d'être fortement écoeurées ! Durant son errance dans ce nouveau monde, le narrateur va être confronté à une étrange plante ayant une allure particulière ainsi que des capacités insoupçonnées. Cet organisme fascinant va totalement bouleverser le récit et va permettre d'aborder de nouvelles thématiques comme le savoir, l'évolution de l'espèce, la conscience humaine ainsi que les croyances. Dès lors, une véritable quête initiatique commencera pour Artiom. Les réflexions qui en découlent sont très pertinentes, noires, cruelles et pessimistes. C'en est même déstabilisant ! J'ai parfois ressenti un certain mal-être durant ma lecture suite à ces idées soulevées et à quelques scènes. J'ai par exemple été décontenancée par l'une des actions de Valéria que j'ai jugée aussi inattendue que malsaine…



J'ai globalement apprécié « Les mains pleines de lumière » qui change des récits post-apocalyptiques ou futuristes que l'on a l'habitude de lire. Grâce à l'étrange plante que va découvrir le héros, le texte va prendre une dimension imprévue, spéciale et originale. J'ignore si cela plaira à tous les lecteurs, cependant cela a le mérite de changer… J'ai tout de même quelques regrets comme le dénouement assez précipité (j'aurais souhaité quelques chapitres supplémentaires) ou encore le manque d'attache à Artiom. Bien qu'il paraisse crédible et humain, ce n'est pas le type d'individu que j'affectionne. Ses réflexions ou quelques-unes de ses actions m'ont déstabilisée. Ainsi, il ne m'a pas paru sympathique. Toutefois, cela ne m'a pas empêchée de prendre plaisir à le suivre ! L’ambiance est immersive, efficace et remplie sans cesse de nouvelles informations, rendant l’ennui difficile. Si vous appréciez les romans d’anticipation, la science-fiction qui apporte des réflexions sombres et l’ambiance de survie/post-apo’, ce titre est susceptible de vous plaire.
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J'ai bien bien apprécié.

C'est écrit avec un vocabulaire recherché. Une bonne ambiance sombre et lourde règne tout le long de l'histoire, notamment lorsque l'on découvre les lieux avec le personnage. On y apprend beaucoup d’informations interessantes sur les effets de la radioactivités sur le corps humain. Le voyage intellectuel du personnage principal est captivant. La seule critique négative que je puisse faire c’est la fin qui est un peu rapide. J’aurais bien lu une cinquantaine de page en plus.

La video teaser du bouquin est géniale et reflète parfaitement l’univers du livre !

Finalement, je vais finir par vraiment me plaire sur le site sur lequel j’ai mis les pieds. Je viens tout juste de conclure la seconde lecture proposée et sans hésiter une seule seconde, j’ai tout de même passé un bon moment en sa compagnie. J’aurais aimé avoir quelques chapitres supplémentaires pour rester un peu plus dans cet univers bien particulier mais dans son ensemble, le roman ici est très bien construit. Les événements ne s’enchaînent pas trop rapidement et chaque élément à sa place dans ce petit puzzle. Ben oui, même si ce livre est une science-fiction, vous pourrez être surpris par son autre facette.



Points négatifs :



- La petite scène de sexe hétérosexuelle.

- Je suis également tombé sur deux belles longueurs. Après, c’est peut-être parce que mon esprit littéraire a un peu de mal face à la charge d’information concernant la science ou les mathématiques. Sur quelques pages entières, ça fait un peu mal à la tête.

- La fin. Même si celle présente au sein de ce roman, j’aurais peut-être aimé en voir une autre. Lorsque la transformation commence, je n’ai rien vu d’inédit dans cette phase. Néanmoins, pour les nombreuses étapes de métamorphose, j’y ai quand même trouvé mon intérêt.



Points positifs :



- La taille aléatoire des chapitres.

- Le personnage principale. Mine de rien, il est attachant et j’aurais aimé lui voir attribuer un autre sort.

- C’est aussi pour cela que j’aime les dystopies et celle-ci est bien sympathique. J’ai beaucoup aimé le décor peint par l’auteur et très vite, je me suis vu parmi les gens qui peuplent cet endroit. Là encore où je me suis montré agréablement surpris, c’est que j’ai réalisé, au-delà de la moitié du bouquin, que l’auteur nous invitait à une curieuse chasse aux indices pour tenter de comprendre ce qui se passe. C’est à partir de ce moment que les morceaux de puzzle se mettent en place. Jusqu’à ce moment, je trouvais la lecture particulièrement facilement et j’étais en train de me dire que je pourrais la laisser dans les mains d’un adolescent qui traîne par là… Une fois sur la deuxième partie de l’histoire, mon avis change radicalement… On va attendre que l’adolescent soit un homme et après, nous pourrons parler…

- J’ai beaucoup apprécié comment la mort est exploitée dans ce livre. Je ne pense pas que c’est pour nous effrayer mais au contraire, nous préparer, en quelque sorte. Lorsque le texte résonne, on est amené à s’interroger sur soi-même. Bien sûr, l’issue est la même pour tout le monde mais après ça … ? Mine de rien, je me suis retrouvé quelques minutes sans prononcer le moindre mot lorsque j’ai tourné la dernière page de ce bouquin. Bizarrement, c’est une histoire qui va retentir dans ma tête pendant quelques jours et j’envisage même une seconde lecture pour être sûr d’avoir tout compris parce que là …

Honnêtement, j’ai eu un peu de mal au début du livre. Parce que d’un côté le prologue propose vraiment du lourd et m’a rapidement intriguée, mais de l’autre la première moitié du livre était beaucoup trop longue à mon goût. Il y a certes quelques événements clefs qui sont importants mais ils sont enrobés d’une description trop longue et détaillée à mon goût. Les deux premiers chapitres qui introduisent l’univers sont vraiment qualitatifs et permettent une mise en contexte en profondeur. La suite était un peu trop longue à mon goût : on s’attarde sur les pensées du narrateur, qui certes très intéressantes mais trop développées selon moi, ce qui ralenti le récit. Par contre, le narrateur est un personnage extrêmement bien développé : il nous permet à nous lecteur de mettre en contexte l’histoire et aussi de découvrir en même temps que lui le background du Dôme. Cette mise en contexte permet au lecteur de prendre conscience de l’urgence écologique qui règne en ce moment, mais également sur les dangers du nucléaire. Bien que celui-ci soit développé comme positif du point de vue du narrateur, le lecteur ressent bien que quelque chose cloche dans cette histoire, il ressent le mal à travers la vision positive. Par contre, à partir du moment clé du milieu du livre, le récit s’accélère et j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette dernière partie que je trouve beaucoup plus dynamique. Les personnages principaux prennent une dimension beaucoup plus profonde et on commence enfin à s’attacher à Artiom et son amie et complice. Entre eux se développe enfin une relation plus ou moins normale, ce qui les rend vraiment humain et qui parachève cette esquisse parfaite de l’humanité dans son ensemble. Bref, malgré une première partie un peu longue, le livre était vraiment superbe et plein d’une éclatante vérité.
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Je remercie l'auteur, VII, de m'avoir permis de découvrir ce roman de science-fiction dystopique, "Les mains pleines de lumière".



On y suit le personnage d'Artiom Khan qui va se réveiller dans un endroit qui lui est totalement inconnu. L'endroit est ... effrayant, angoissant, délimité par des murs infranchissables et aucune âme en vie aux environs. Mais où s'est-il donc réveillé ? Comment est-il arrivé là d'ailleurs ?!



Lui-même n'en a pas la moindre idée, aucun indice, en dehors de quelques objets devant le protéger de radiations.



Son errance le conduira face à une communauté de gens, qui, comme lui, c'est un jour réveiller dans ce no man's land irradié.



Nous suivrons donc les journées d'Artiom Khan, son adaptation dans ce lieu dépaysant, la vie dans cette communauté, les dangers de la faune et de la flore, mais pas seulement !



Un jour, le jeune homme fera une découverte qui va totalement bouleverser son existence.



L'histoire est un savant mélange de science-fiction, de monde post-apocalyptique et de fantastique. Tous ces ingrédients réunis nous offre un roman très intéressant avec une intrigue qui nous surprendra et nous tiendra en haleine jusqu'aux toutes dernières pages !



Pour ma part, j'ai totalement été séduite par la plume de l'auteur. Elle a su m'entraîner tout au long des chapitres dans une intrigue saisissante. J'ai également apprécié la façon dont VII nous décrit les lieux progressivement, sans nous étouffer sous des tonnes de descriptions et de définitions. C'est fluide et léger à lire sans pour autant altérer l'histoire et ses intrigues.



Les personnages, autant Artiom que les secondaires sont très bien travaillés, la personnalité de chacun est forte et empreinte de mystères. Il semblerait que les gens de cette communauté est tous un passé qui continue de les hanter, surtout que certains d'entre eux sont là depuis de très longues années.



Ce roman sort totalement des sentiers battus, nous avons sous la main une intrigue originale ainsi qu'un univers des plus angoissants ! Les personnages sont bien construits, les retournements de situation ne manquent pas.



Autant dire que "Les mains pleines de lumière" vont occuper pas mal de vos journées !

Un petit résumé de cette lecture : 



Artiom Khan va se réveiller dans un lieu irradié en perdition sans connaître la raison pour laquelle il y est. Il va se retrouver dans une communauté utopique prônant un vivre-ensemble différent du monde extérieur auquel ils sont privés. Nous sommes projetés dans un futur post-industriel où il va découvrir une plante censée lui permettre d'élucider les secrets de l'existence humaine. Mais la relation inter spécifique sera-t-elle pacifique ou au contraire conflictuelle ? Et d'ailleurs, quel est le but de ce lieu où est enfermé contre son gré Artiom ? 



&#xNaN;Mon avis en quelques points:

+ La plume est superbe. J'adore la façon comment VII écrit et aborde les sujets ❤. Il possède un univers bien à lui : on adhère ou pas. 

+ La fin.. Je ne m'attendais pas du tout à me retrouver dans cette situation-là. C'est bien trouvé.

+ J'ai aimé découvrir comment les personnages arrivent à vivre dans cette prison.

+ Certains personnages sont attachants bien qu'ils soient très différents : Ildar, Andika, Valeria.

+ Les personnages sont construits et possèdent des bagages pesant sur leurs épaules. Ils ont tous des bons et des mauvais côtés. 

+ Nous avons un chat, Julka qui est présent près d'eux. C'est d'ailleurs lui qui va montrer la plante à Artiom. Je l'adore ! 

+ Je m'attendais à entendre parler de LSD, ce n'est pas tout à fait le cas. Mais, il y a plus ou moins un rapport via cette fameuse plante jaune qui permet de voir et d'entendre des choses - comme en étant en trance -. 



- J'aurai aimé un roman plus long pour rester plus longtemps dans cette lecture et mieux connaître le monde. En soit, ce n'est pas vraiment un mauvais point 😂. 

- Je n'ai pas réussi à apprécié Artiom. Mais, il est très intriguant. 

- Pour certain, peut-être que ça pourrait gêner : scène sexuelle, scène de décomposition de cadavre, scène de décomposition d'un humain..





C'est un roman qui me fait me poser une question : Le savoir absolu est-il vital pour nous et quel en est le prix acceptable pour l'atteindre ?

Par où commencer ! C'est vraiment le style d'histoire que je n'ai pas l'habitude de lire, c'est pourquoi je n'ai peut-être pas forcément accroché. Mais je dois bien dire qu'elle est très bien écrite ! Tout le long, j'ai vraiment ressenti un malaise, une atmosphère un peu angoissante, et c'est bien sûr l'histoire qui veut ça. Mais malgré ce sentiment, j'avais envie de savoir ce qui allait se passer. Je ne suis pas forcément fan des histoires glauques, mais celle-ci est quand même très intéressante, en plus elle se lit assez rapidement. De plus, moi qui comme vous le savez adore l'art, j'ai été servie ! C'est un gros plus ! Pour résumer, l'histoire, la plume de l'auteur, l'intrigue sont vraiment bien, c'est juste moi qui n'apprécie pas ce genre de romans :) Je vous conseille vraiment ce roman si vous aimez ce genre d'atmosphère !

L’année dernière, j’ai pu découvrir l’auteur « VII » lorsque j’avais lu et chroniqué son ouvrage « Psychodrome ». J’avais adoré l’idée, le mode de pensée, les messages du roman bref, à peu près tout. Alors forcément, lorsque j’ai découvert qu’il avait écrit et publié quatre romans, j’ai su qu’il allait falloir que je lise les trois autres. Et c’est à ce moment qu’il m’a proposé de découvrir « Magma ». Comment refuser ? Alors plongeons-nous dans ce nouveau récit, voulez-vous ?



Résumé : Célèbre icône de l’hyperforme, Deborah Sapoznik cherche à prendre ses distances avec le monde de l’art. Le temps d’un été, elle emménage avec son fils Yoni sur l’île de Napampark. Rapidement, l’adolescent tombe sous l’emprise d’une voisine qui souhaite l’initier à une obscure pseudo-science appelée psynésie. Programmé par des mots déclencheurs qui produisent chez lui de vives réactions émotionnelles, il sombre peu à peu dans la psychose et devient une menace pour tous les habitants de Napampark.





Mon avis : On commence le roman « in medias res » par l’arrivée de Deborah dans l’hôpital où son fils est hospitalisé, avant de plonger dans le passé (deux mois plus tôt, sur l’île) pour découvrir tous les événements qui ont menés à cet instant. On découvre ainsi le personnage de Deborah, clairement une femme forte et qui attache une grande importance à sa famille (et elle adore juger et fumer). Sa relation avec son fils nous est présentée lors du second chapitre, lorsque nous remontons dans le temps. Elle semble alors être une mère attentionnée, qui a une relation plus ou moins fusionnelle avec son fils. Yoni semble aimer particulièrement la technologie, surtout les « machines », des « boîtes à rythme » comme il les appelle. Très rapidement, j’ai commencé à apprécier l’adolescent qui n’a pas tardé à montrer des signes de « détresse ». Au bout de seulement quelques pages, il commence à se sentir mal, à être parfois grossier (sachant que ça a l’air d’être assez rare) et de sentir des bouffés d’émotions en permanence, dès que quelqu’un dit certains « mots-clés ». Finalement, on finit par apprendre l’existence de la psynésie et ce que ça implique. Au départ, ça paraît assez intriguant, prometteur même. Et aux fils des pages, lorsqu’on en découvre les effets sur Yoni, on se rend compte de sa puissance…destructrice.



La voisine, nommée également Antosca, est une adepte et se propose bien vite d’y initier le jeune homme. C’est vraiment à cet instant que le roman amorce son tournant vers la psychose de Yoni. J’avoue que certaines descriptions de ce qui se passe lors d’une transe m’ont un peu perdue, ainsi que la volonté d’Antosca de vouloir faire de Yoni une sorte de surhomme. Je suppose que c’était un peu le but, nous rendre confus, à la fois sur les intentions de la jeune femme mais également sur ce que tout cela a comme effet sur le jeune homme (des effets que même Antosca ne semblait pas avoir prévu). Plus les pages défilent et plus Yoni devient dangereux, reclus et distant, comme s’il n’était plus lui-même. On a également le point de vue de Deborah, qui est évidemment inquiète pour son fils, qui souhaite le protéger mais qui ne sait pas comment. Et il y a le reste de l’île, avec d’autres personnages qui arrivent et repartent régulièrement, qui ne savent pas ce qui se passe et qui ne souhaitent pas savoir, qui se contente de juger, considérant Yoni comme le fils d’une célébrité qui pense qu’il peut faire et dire ce qu’il veut quand il veut. Quant à la fin… Je ne suis pas sûre de l’avoir comprise. Encore une fois, ce sont des procédés de contrôle mental, où une personne peut réussir visiblement à en tuer une autre rien qu’en lui faisant écouter un certain son… Il y a donc un certain degré de confusion.



Pour finir, je dirais que c’est un très bon roman. La critique de la société est présente, bien sûr, mais bien faite. Les descriptions des diverses réactions face à un jeune homme qui se fait clairement manipuler et où sa mère est la seule personne qui s’en rend compte est extrêmement réaliste (malheureusement). A l’image de « Psychodrome », « Magma » est également un roman poignant et philosophique qui nous amène à nous poser des questions sur nous-même et notre condition d’être humain fragile et manipulable. Un grand bravo !