Une vidéo sur le rêve du poéte
L'Homme de Passage
C'est un de ces matins
Où l'on se croirait à la mer
Avec du vent et un peu de soleil
Et des nuages disparates
Cela me rapppelle ma propre jeunesse
Où j'étais en admiration de la nature et de ses mystères
Il y a peut-être un côté insondable
Qui stimule l'imagination
Seule la nature à ce côté magique
Dont l'homme a si peur
Peur de ne plus contrôler
L'a-t-il déjà fait ?
Depuis la centaine de miliers d'années qu'il est sur terre
A-t-il contrôlé la nature ?
Et ses arbres ?
Quelles fadaises !
L'homme est de passage, pas la nature
Harmonie
...
Ne dit-on pas être en harmonie avec soi-même ?
Préférer le son des violons.
A celui des profanations.
Ne pas répondre par la violence ou le mépris.
Mais avec le silence.
Est-ce une qualité le silence ?
Ou juste un mot pris au hasard dans mon esprit ?
Qui virevoltait ...
J'étais mort.
Je ne me souviens plus comment, mais je suis rentré, je suis rentré dans mon corps, on m'a assisté d'une manière ou d'une autre, mais on m'a assisté, et le retour était pire que le départ, car la douleur était fulgurante.
Cette douleur s'est peu à peu atténuée au bout des 15 jours de perf, je me souviens que j'étais complètement hagard en disant au médecin que je ressentais tous mes nerfs dans mes mains, il a appelé cela de la dyskinésie, j'avais mal, je n'étais donc pas mort...
suffisament de distance avec tout ça, oui , j'étais mort...
Le poète et le traqueur.
Le poète cherche par ses mots à toucher le cœur, l'âme et l'émotion de l'autre. Le traqueur, lui, froid et instinctif, il traque la faute.
Quand le poète voit dans la fleur un message tendre envoyé par les fées, le traqueur, lui, signifie au poète qu' « envoyé », dans ce cas, prend un e et un s, mais il oublie par ce fait d'être ému par les mots.
Le fils de l'assassin
Je suis le fils de l'assassin
Le fils de l'assassin
Sans scrupule et sans vergogne
Il tue psychiquement tout ce qu'il rencontre
et s'en va gaiement à d'autres occupations
Je suis le fils de l'assassin
Celui dont on remarque le père
Oh comme ton père est beau et fort
Être le fils de « m'a-t-on dit ».
Je suis le fils de l'assassin
Combien de vies a-t-il ruinées ?
Impuni car trop adaptable
Séducteur, il s'en tire toujours.
Je vis dans son ombre
Car je suis le fils de l'assassin
Personne n'est jamais venu à mon secours
Le fils d'un assassin.
L'assassin s'est retourné contre son fils
L'assassin n'a pu tuer son fils physiquement
L'assassin a tué son fils psychiquement
Il lui a hurlé dessus, si fort, que son fils a perdu sa vie
Et il est parti sans vie vers ailleurs
*Le fils reconstruit sa vie doucement
Loin de son père meurtrier
Et pour son fils oublié,
En otage, le grand-père, il prend.
La magie n'existe pas (puisqu'on vous le dit)
Imaginons...
Imaginons un instant que j'aie été très malheureux dans mon enfance.
Imaginons...
Imaginons que j'ai été suffisament malheureux pour croire qu'ailleurs il existait quelque chose d'autre...
Imaginons...
Imaginons quà force de croire j'aie effectué plusieurs voyages astraux...
La magie n'existe pas
(le dieu des fourmis)
«La magie n'existe pas », m'avait-on dit.
«La magie est une invention des vieilles femmes pour faire peur aux enfants. La magie, c'est de belles histoires pour créer de jolis films à Hollywood... Rien de tout ça n'est possible dans la réalité...»
Oui, je me souviens de ces mots. Ma grand-mère me les avait dits quand j'étais enfant. Le mot était lâché : la réalité.
La réalité, c'était les hurlements sempiternels de mes parents, à rendre fous nos propres chats. Oui, nos chats étaient tellement terrorisés par la violence des parents qu'ils étaient redevenus sauvages...
Un monstre sans cœur, tel était mon père.
Trace de rêves
Peut-être le poète
Laisse-t-il seulement
Des traces dans l'astral
Traces d'imagination
Traces de rêves
Traces de folies
Alors peut-être
Les fées et lutins
Récoltent ces formes
Pour leur album magique
Et dans une autre dimension
Ils prennent ses rêves et les exaucent
Je contemple
Aujourd'hui, je contemple,
je suis d'humeur méditative,
le poème me vient spontanément,
je médite sur le petit moineau,
qui s'ébouriffe quand je le regarde ;
je médite sur le pigeon,
qu'effraie le moineau en volant au-dessus,
que des questions existentielles ,
me viennent là ;
pourtant sans intérêt, ( aux yeux du commun )
sur le poids de l'existence,
sur la réincarnation en animal ;
mais peut-être je me fourvoie,
que ces questions n'ont pas de réponse,
et ne sont pas dignes de réflexions,
ou peut-être, je serai réincarné en moineau,
parce que mon Karma s'est dégradé,
dans cette vie,
ou peut-être pas ;
j'ignore si la conscience ou l'âme du poète,
sera sauvée ou bien réincarnée.
Le Monde est gris
Il pleut sur Hong Kong
Les espoirs perdus et brisés
La démocratie les a laissés
Il pleut sur Hong Kong
La bombe atomique fait son œuvre
De paix
Il pleut sur Hong Kong
Les idéaux de libertés
S'envolent en fumée
Il pleut sur Hong Kong
La rétrocession s'assimile
À de l'esclavage
Il pleut sur Hong Kong
Ils vont voir tous et toutes
En gris jusqu'à la fin de leur vie
Il pleut sur Hong Kong
Le monde est gris
Le monde est gris