Un petit goût de noisette est un recueil de petites histoires d'amour de tous horizons. Ses histoires s'entremêlent, se croisent mais le fil rouge est l'amour. Chaque rencontre chaque couple est différent. Que ça soit Tristan, Fée, Eléonore ils vont tous croisé l'amour, rêver, construire des relations durables ou pas, des occasions parfois manquées ou des liens qui durent toute la vie.
La couverture de cette bande dessinée est magnifique. J'ai été un peu de déconcertée car je pensais que ça serait la même chose à l'intérieur. Le graphisme est bien sûr le même mais l'utilisation de la couleur diffère. Chaque histoire utilise le noir et blanc et sa couleur propre couleur particulière.
C'est construit comme des photos d'instants de vie de chaque personnage.
C'est joli, c'est à picorer, c'est tout doux.
U
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14 histoires d'amour, je suis toujours preneuse. C'est mon côté fleur bleue qui ressort. Moi qui suis peu sensible aux couvertures, j'ai été séduite par celle-ci : l'évocation "regarder ensemble dans la même direction", les couleurs, le graphisme du titre.
A l'intérieur j'ai aimé les variations de couleurs selon les histoires proposées. La première est très douce, d'autres sont des histoires impossibles ou des rencontres inspirantes, certaines se concrétiseront sans doute au fil du temps.
J'ai vraiment aimé le traitement graphique. Je crois avoir lu le tome 1 mais je vais le relire et surtout, je vais me procurer le tome 3 même si ma PAL est déjà bien haute.
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Une BD chorale. Une multitude de personnages pour raconter la fin de la colonisation et le renversement de la monarchie au Laos, la prise de pouvoir par les communistes et les exactions contre les Hmong qui l’ont suivie, et pour raconter comment ces évènements de la grande histoire ont marqué les vies d’hommes et de femmes ordinaires, dans le feu des événements et pendant toutes les années qui les ont suivis. Un projet ambitieux, mais justement peut-être trop ambitieux. Je ne suis pas certaines que le roman graphique soit la meilleure forme pour rendre compte de cette diversité. Beaucoup d’événements, soit historiques soit à hauteur d’homme, sont traités de façon trop elliptiques, on passe trop rapidement d’un personnage à un autre, si bien que j’ai fini par m’y perdre un peu. C’est dommage car le sujet est rare et intéressant. Une réussite en demi-teinte, donc, à mon avis, qui vaut ce qu’il vaut.
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Il y a une chose que je ne supporte pas dans la bande dessinée, c’est la profusion de bulles dans les pages, plein de petites phrases courtes, souvent sans intérêt, éparpillées dans toute la page, mais en plus, c’est écrit dans une typo numérique uniformisée faussement manuelle, on n’est pas très loin du “Comic Sans”, l’horreur absolue pour un infographiste (référer-vous à la série “Paul” de Michel Rabagliatti), et parfois même, le texte est directement sur l’image avec un contour blanc par derrière pour la séparer de l’image de fond, ça me donne des boutons. Le graphisme est peut-être pas si mal, mais bien trop effacé derrières ces phylactères intempestifs. Donc c’est avec de gros aprioris que je démarre cette lecture. L’histoire en soi est assez plaisante, le personnage principal est touchant, la romance est ce qui est le mieux réussi dans cette bande dessinée, mais son aspect réaliste, presque comme un témoignage ne m’a pas non plus emballé, je ne suis pas le public pour ce genre de récit. Mes années de flirts sont sans doute maintenant trop loin. Les histoires de coucheries des jeunes m'indiffèrent totalement. Alors je me suis bien ennuyé dans cette lecture, les défauts cités plus haut l’ont même rendue parfois pénible. Il reste les réflexions autour des origines ethniques, du racisme, parfois pertinentes, s’intéressant au poids des clichés dans la vie de tous les jours, mais hormis quelques réparties intéressantes, les propos se perdent dans une ambiance générale d’insouciance, de légèreté, le sujet n’est qu'effleuré, restant en retrait derrière l'aventure amoureuse. Vous l’aurez compris, le plaisir de lecture n’était pas au rendez-vous, cette bande dessinée n’était pas pour moi.
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J’aime bien cette auteure ainsi que son style de récit plutôt doux et presque poétique tout en restant assez urbain et dans le vent. Pour autant, je ne l’ai pas retrouvé dans celui-ci alors qu’il s’agit pourtant d’un récit autobiographique sur sa famille venu du Laos, un petit pays charmant d’extrême-Orient riche de sa culture et de ses croyances. Les enchainements entre les scènes datées sont plutôt statiques. Les personnages n’ont pas une véritable consistance psychologique comme dans ses autres récits.
Que s’est-il passé ? On peut s’interroger légitimement. Est-ce le fait de décrire une certaine réalité loin de l’imaginaire de ses récits qui ont pour cadre le quotidien ? J’ai senti beaucoup de détachement, voir une certaine forme d’humilité. Du coup, cela ne prend pas autant avec le lecteur. Il y a incontestablement un loupé quelque part si on veut rester honnête et objectif.
Le début était assez intéressant avec cette histoire de tigre et d’accident plutôt bête. La suite devient plus conventionnelle. Certes, il y a le poids de cette écrasante dictature communiste. Cependant, cela ne fait pas le poids face à d’autres récits traitant des tyrannies à travers le monde. Encore une fois, je comprends les épreuves traversées par cet homme qui méritent tout le respect. C’est le traitement du récit qui pose problème avec cet effet choral qui ne m’a pas paru judicieux. Je me suis totalement perdu dans ce récit car j’ai confondu les personnages qui se ressemblent et qui ont tous un destin différent.
On sent toutefois l’âme de ce petit pays perdu dans la jungle et n’ayant aucun accès maritime. Il y a le poids des guerres qui ont frappé la région entre l’Indochine et le Viet-Nam. C’est intéressant également pour découvrir la beauté de ce pays et de ses paysages.
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J'ai franchement bien aimé ces petites histoires où les personnages sont parfois interconnectés. Le récit concernant Benoît m'a particulièrement interloqué. J'aurais aimé avoir une suite à ce récit comme à d'autres d'ailleurs qui se finissent un peu en nous laissant sur notre faim. Qui a par exemple envoyé le colis de noisettes ? A un moment donné, on ne sait plus qui est amoureux de qui. Il y a une pléiade de personnages dont certains sont assez intéressants.
Le style de graphisme est très doux. Il y a de la grâce dans les traits. J'ai bien aimé ce style de manga à la française. Les thèmes évoqués tournent autour de l'amour qui semble être un sujet passionnant donnant lieu à diverses interprétations. Bref, cette lecture a été un grand bol d'air frais qui fait la différence.
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Le cul entre deux chaises ...
Quand on parle d'hommes arabes, on veut dire terroristes,
Quand on parle de femmes asiatiques, on pense à un sexe facile et pas cher.
Le racisme,
Le problème en Kabylie, c'est les Arabes,
Le problème au Laos, c'est les minorités ethniques.
Un grand cru ce roman graphique .... il est toujours nécessaire un jour de se poser la question de ses racines ... que l'on soit, noir, blanc, jaune qu'importe.
La différence existe tout comme elle existe entre les gros et les maigres, les bretons et les alsaciens ... il n'est pas question de la nier ... chacun a le droit de digérer les valeurs que lui ont transmises ses aïeux ... et de faire siennes celles qui lui importent.
Un long cheminement au travers de différents parcours,
Les contraintes de chaque culture, insupportables parfois ... comme de mendier à genoux pour les femmes alors que les hommes le font debout ... comme de ne pas partager simplement parce qu'on est une femme,
Les représentations des valeurs de chaque culture au travers de symbolisme pas forcément évident à comprendre,
Les petits arrangements qu'il faudra accepter de faire pour trouver sa place dans cette société multiculturelle qui je l'espère finira bien un jour par trouver sa place dans notre monde si complexe ... dans le respect de l'autre, de ses croyances ou de ses certitudes en restant toujours à l'écoute de l'autre sans le juger.
Il nous faut accepter de vivre le cul entre deux chaises car une société, c'est une multitude de chaises et à chacun de nous de trouver sa place sans prendre celle de l'autre.
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Chroniques et anecdotes de la vie des habitants d'un immeuble. Les dessins sont assez simplistes, en noir et blanc et les histoires pas très originales.
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Un roman graphique rempli de petites histoires autour de l'amour ❤
Toutes ne m'ont pas plu de la même façon. Quelques unes n'étaient pas à mon goût...Je n'ai pas réussi à y trouver du sens ou de l'intérêt.
Mais pour la majorité j'y ai trouvé une bonne dose de douceur et de bonne humeur, avec même un goût de trop peu !
Chapeau pour le choix des couleurs qui participent pleinement au plaisir de cette lecture.
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Je pense que cette bande dessinée peut intéresser pas mal d'adolescents, ils s'y reconnaîtront à travers leur langage, leur code, leurs habitudes et leurs décalages. Une lecture distrayante qui rappelle les années passées au collège, les angoisses des examens, les flirts, les périodes de mal être...
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Je souhaitais lire ce manga depuis quelque temps déjà, complètement sous le charme de cette couverture d’une grande poésie qui m'évoque des souvenirs d’enfance.
Pourtant rien à voir avec ce à quoi je m’attendais, nous avons là plusieurs histoires qui mettent en avant à chaque fois un personnage différent. Elles vont s'entremêler entre elles pour former une lecture assez mignonne.
J’ai été émerveillée par les dessins, ils sont de base en noir et blanc mais pour chaque histoire, une couleur sera utilisée qui représente l’histoire / le personnage.
La lumière qu’on y retrouve est sublime.
Nous avons tout type de petites intrigues, entre des légères, des romances souvent, des histoires plus dramatiques et plus profondes, s'il y en a une que vous n’aimez pas vous aimerez sûrement la suivante.
Je reste quand même sur ma faim non pas parce que je n’ai pas aimé, mais je m’attendais tellement à autre chose que je suis un peu déçue de ne pas avoir trouvé ce que j'espérais. Par contre, je ne manquerai pas de lire d’autres de ces romans graphiques… Ça tombent bien, une amie vient juste de m’en prêter ;)
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Pas de grandes révolutions dans ce tome par rapport au précédent. Et c'est tant mieux !
Les filles ont un peu muries. Valentine s'émancipe et s'affirme. Une belle évolution sans qu'elle soit non reconnaissable. Elle est touchante, elle a des valeurs. Les relations les uns envers les autres sont justes et sans jugement. Complexes. Très réalistes. On s'identifie très facilement.
Les personnages sont nombreux, on a tous les styles et toutes les personnalités qu'on peut effectivement croiser au lycée. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec sa propre expérience.
On retrouve la douceur de Vanyda. Les dialogues sont justes, ni cucu, ni creux. Elle arrive à casser un rythme linéaire avec alternance de réflexion, de relation avec les autres et les différentes étapes de l'adolescence.
Les dessins sont toujours simples et efficaces à inspiration manga, aux mimiques expressifs. Le noir et blanc évite de nous perdre et permet une lecture facile.
On adore feuilleter les pages, découvrir l'histoire et les sentiments de Valentine. On en redemande.
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L'auteure Vanyda retrace le quotidien des 3 occupants de l'immeuble d'en face : Béatrice et son fils Rémi : maman célibataire enceinte d'un deuxième enfant, Fabienne et Jacky et leur dogue allemand Gipsy, couple proche de la cinquantaine et enfin Claire et Louis, 25 ans, jeune couple d'étudiants.
Elle nous fait partager leurs quotidiens, leurs joies, leurs peines, leurs vies, leurs états d'âme, nous sommes un peu voyeurs mais toutes ces vies sont aussi nos vies vues de l'extérieur à différents âges, à différentes étapes de la vie : la maternité, la paternité, l''engagement, la solitude, le désir, etc....
J'ai aimé ce côté quotidien, sans extraordinaires, sans sensationnel, la vie simple des gens que l'on croise tous les jours, pas des supermens, pas des superwomens, mais vous, moi au quotidien.
Dessins au trait, sans parfois de dialogues car ils parlent d'eux mêmes.
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C'est la rentrée en 3e pour Valentine. Elle retrouve ses amies, Emilie la rebelle, Julie la petite surdouée, et Yamina la fan de mangas. Alors que toutes ces copines semblent s'épanouir autour d'elle, Valentine, elle, a du mal à exprimer ce qu'elle ressent. Distante avec sa mère, un père absent et il y a Félix, ce beau blond qu'elle croise tous les jours au collège et qui ne semble pas la remarquer. Le monde de l'adolescence, ses premiers amours et ses doutes sont illustrés dans ce premier tome d'une trilogie.
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Je découvre toujours un nouvel album de Vanyda. J'adore son univers, ses dessins, et sa douceur avec laquelle raconte le quotidien mais toujours avec cette vérité.
Celui-ci n'y fait pas exception mais j'émets un petit bémol qui n'existe pas habituellement. Coraline, l'héroïne, est parfois casse pied à s'accaparer tous les problèmes de ses origines et leurs redondances.
A part ça on a le droit à une toute une myriade de personnages qui font tous évoluer Coraline, qui l'aide à se connaitre et à se comprendre.
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