AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Voltaire (2229)


 Voltaire
Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu.
Commenter  J’apprécie          300
 Voltaire
La paix avec ce traître ! Ah, peuples sans courage,
N’en attendez jamais qu’un horrible esclavage :
Allez, portez en pompe et servez à genoux
L’idole dont le poids va vous écraser tous !

Zopire (schérif de La Mecque, à propos de Mahomet dans la scène 1 de l’Acte 1er)
Commenter  J’apprécie          300
Je veux qu’un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu’il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu’il n’ait rien de trivial ni d’extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. Je suis lasse du soleil et de la lune dont une vieille dispose à son gré, et des montagnes qui dansent, et des fleuves qui remontent à leur source, et des morts qui ressuscitent ; mais surtout quand ces fadaises sont écrites d’un style ampoulé et inintelligible, cela me dégoûte horriblement. Vous sentez qu’une fille qui craint de voir avaler son amant par un gros poisson, et d’avoir elle-même le cou coupé par son propre père, a besoin d’être amusée ; mais tâchez de m’amuser selon mon goût.
Commenter  J’apprécie          300
 Voltaire
J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.
Commenter  J’apprécie          300
Si la persécution contre ceux avec qui nous disputons était une action sainte, il faut avouer que celui qui aurait fait tuer le plus d’hérétiques serait le plus grand saint du paradis.
Chapitre XI
Commenter  J’apprécie          301
 Voltaire
La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme.
Commenter  J’apprécie          300
"...-Qu'est-ce qu'optimisme ? disait Cacambo. - Hélas ! dit Candide, c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal."
Commenter  J’apprécie          303
 Voltaire
Si nous croyons les absurdités, nous allons commettre des atrocités.
Commenter  J’apprécie          290
 Voltaire
A Mme Lullin

Hé quoi ! vous êtes étonnée
Qu'au bout de quatre-vingts hivers,
Ma Muse faible et surannée
Puisse encor fredonner des vers ?

Quelquefois un peu de verdure
Rit sous les glaçons de nos champs ;
Elle console la nature,
Mais elle sèche en peu de temps.

Un oiseau peut se faire entendre
Après la saison des beaux jours ;
Mais sa voix n'a plus rien de tendre,
Il ne chante plus ses amours.

Ainsi je touche encor ma lyre
Qui n'obéit plus à mes doigts ;
Ainsi j'essaie encor ma voix
Au moment même qu'elle expire.

"Je veux dans mes derniers adieux,
Disait Tibulle à son amante,
Attacher mes yeux sur tes yeux,
Te presser de ma main mourante."

Mais quand on sent qu'on va passer,
Quand l'âme fuit avec la vie,
A-t-on des yeux pour voir Délie,
Et des mains pour la caresser ?

Dans ce moment chacun oublie
Tout ce qu'il a fait en santé.
Quel mortel s'est jamais flatté
D'un rendez-vous à l'agonie ?

Délie elle-même, à son tour,
S'en va dans la nuit éternelle,
En oubliant qu'elle fut belle,
Et qu'elle a vécu pour l'amour.

Nous naissons, nous vivons, bergère,
Nous mourons sans savoir comment ;
Chacun est parti du néant :
Où va-t-il ?... Dieu le sait, ma chère.
Commenter  J’apprécie          290
 Voltaire
Rien n'est plus dangereux que lorsque l'ignorance et l'intolérance sont armées de pouvoir.
Commenter  J’apprécie          292
 Voltaire
L’amour est une étoffe tissée par la nature et brodée par l’imagination.
Commenter  J’apprécie          290
 Voltaire
L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit.
Commenter  J’apprécie          290
Bientôt après, mes sens accablés se livrèrent à un sommeil qui tenait plus de l’évanouissement que du repos. J’étais dans cet état de faiblesse et d’insensibilité, entre la mort et la vie, quand je me sentis pressée de quelque chose qui s’agitait sur mon corps ; j’ouvris les yeux, je vis un homme blanc et de bonne mine qui soupirait, et qui disait entre ses dents : O che sciagura d’essere senza coglioni !
[...] Il m’emporta dans une maison voisine, me fit mettre au lit, me fit donner à manger, me servit, me consola, me flatta, me dit qu’il n’avait rien vu de si beau que moi, et que jamais il n’avait tant regretté ce que personne ne pouvait lui rendre.
« Je suis né à Naples, me dit-il ; on y chaponne deux ou trois mille enfants tous les ans ; les uns en meurent, les autres acquièrent une voix plus belle que celle des femmes, les autres vont gouverner des États. On me fit cette opération avec un très-grand succès, et j’ai été musicien de la chapelle de Mme la princesse de Palestrine.
— De ma mère ! m’écriai-je.
— De votre mère ! s’écria-t-il en pleurant ; quoi ! vous seriez cette jeune princesse que j’ai élevée jusqu’à l’âge de six ans, et qui promettait déjà d’être aussi belle que vous êtes ?
— C’est moi-même ; ma mère est à quatre cents pas d’ici, coupée en quartiers sous un tas de morts… »

Chapitres XI et XII.
Commenter  J’apprécie          290
Pangloss porta la parole, et lui dit : « Maître, nous venons vous prier de nous dire pourquoi un aussi étrange animal que l’homme a été formé.
— De quoi te mêles-tu ? lui dit le derviche ; est-ce là ton affaire ?
— Mais, mon révérend père, dit Candide, il y a horriblement de mal sur la terre.
— Qu’importe, dit le derviche, qu’il y ait du mal ou du bien ? Quand Sa Hautesse envoie un vaisseau en Égypte, s’embarrasse-t-elle si les souris qui sont dans le vaisseau sont à leur aise ou non ?
— Que faut-il donc faire ? dit Pangloss.
— Te taire, dit le derviche.

Chapitre XXX : CONCLUSION.
Commenter  J’apprécie          290
 Voltaire

Un courage indompté, dans le coeur des mortels, Fait ou les grands héros ou les grands criminels.































































Commenter  J’apprécie          280
 Voltaire
Je me couche toujours dans l'espérance de me moquer du genre humain en me réveillant. Quand cette faculté me manquera, ce sera un signe certain qu'il faut que je parte.
Commenter  J’apprécie          280
Candide, épouvanté, interdit, éperdu, tout sanglant, tout palpitant, se disait à lui-même : "si c'est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres?..."
Commenter  J’apprécie          280
Le meurtre de Calas, commis dans Toulouse avec le glaive de la justice, le 9 mars 1762 est un des plus singuliers évènements qui méritent l'attention de notre age et de la postérité.
Commenter  J’apprécie          270
Toujours du plaisir n’est pas du plaisir.
Commenter  J’apprécie          272
 Voltaire
L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger.
Commenter  J’apprécie          260



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Voltaire Voir plus

Quiz Voir plus

les aventures de Candide...

Quel est le nom du grand amour du héros ?

Radegonde
Cunégonde
Frédégonde
Brunehaut

9 questions
578 lecteurs ont répondu
Thème : Candide de VoltaireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}