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Critiques de A. Dan (126)
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Des animaux et des hommes

Moi, qui comme beaucoup de parents ai emmené mes enfants au zoo quand ils étaient petits, j'ai commencé à penser depuis quelques années que finalement ce genre d'endroit n'était que la manifestation de la domination que l'humain voulait exercer sur tout ce qui existe, et j'ai rejeté ça en bloc. L'enfermement des animaux, plus question pour moi de cautionner ça !

Et si cet ouvrage pouvait me faire changer d'avis ? Et si certains de ces lieux pouvaient oeuvrer à la préservation des espèces ?



Le Bioparc de Doué-la-Fontaine est un parc zoologique hors-normes. Il fonctionne en total respect du bien-être animal, contribue à la réintroduction d'individus nés en captivité dans la nature et soutien nombre de projets qui ont tous le même but : agir en faveur de la biodiversité et contribuer à la préservation des espèces.

Et donc ce très beau livre nous présente dix huit projets de conservation à travers le monde, qui consistent à tenter de sauver des espèces en danger d'extinction à cause de l'activité humaine comme la déforestation, l'extraction minière, le braconnage, le commerce illégal, l'agriculture, la désertification, la raréfaction de la nourriture…



Chaque projet est présenté par des planches de BD puis par des pages détaillées et magnifiquement illustrées qui résument tout : la présentation de l'animal, son habitat naturel, les différentes mesures prises en faveur de sa protection et de sa réintroduction dans son environnement d'origine ainsi que les résultats de ces efforts.

Ce livre est véritablement un pur plaisir pour les amoureux des animaux et de la nature comme je le suis.



À cette lecture, j'ai été très impressionnée par tout ce que font ces associations en partenariat avec le Bioparc de Doué-la-Fontaine pour préserver les espèces, notamment en aidant les populations locales à plusieurs niveaux, afin de les dissuader de tuer des espèces en danger.



Merci à Babelio Masse Critique ainsi qu'aux Editions Petit à Petit pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage. Merci aussi à tous les auteurs et illustrateurs de nous permettre de comprendre comment les populations locales arrivent à cohabiter harmonieusement avec les espèces sauvages grâce à des mesures concrètes.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Philosophix

Je connaissais déjà cette collection de l'éditeur Les Arenes BD, ayant lu Psychologix (un gros coup de coeur), et ayant sous le coude Economix. Ici, après la psycho et l'économie, on s'attaque à la philosophie. J'avoue avoir été très impatiente de le découvrir.

A réception, j'ai été surprise de découvrir un ouvrage assez fin, d'à peine 150 pages (les autres sont des énormes pavés). Des siècles de philo en 150 pages, c'est possible ?Je me suis plongée dedans pour le découvrir.

L'accent est mis sur le dessin en couleur, autre nouveauté pour moi, qui, pour autant, ne m'a pas interpelé outre mesure, sans doute car, en BD documentaire, je laisse toujours le dessin un peu de côté dans ma tête ! Par ailleurs, je ne suis pas fan-fan du trait, bien que le travail de la couleur soit assez sympa.

Mais qu'en est-il du contenu ? Eh bien j'attendais sans doute un historique de la philo, et en réalité, le livre est découpé en grandes notions, que l'auteur, prof de philo, explique, parfois en remettant cela dans un contexte plus contemporain. Bien sur, l'on commence avec l'incontournable mythe de la caverne, et des notions que l'on peut avoir vu au lycée... Mais pas seulement ! J'ai découvert des tas d'autres notions, et des philosophes, dont je n'avais jamais entendu parler.

Et c'est là où je mettrais mon seul petit bémol : on découvre les grandes lignes d'une pensée, et parfois, ça ne suffit pas. J'ai dû relire certains passages, et pour certains chapitres, il m'a été nécessaire de faire quelques recherches en plus de ma lecture pour bien tout comprendre.Mais peut-être était-ce l'objectif de l'auteur : encourager à aller creuser plus profond !

J'avoue que pour ma part, je suis toujours partagée au sujet de ce procédé...

Bref, en conclusion, je trouve cette collection vraiment super, et ce petit Philosophix est à avoir, à lire et à conseiller, au même titre que les autres. Et, je pense, à glisser à des lycéens pour une première approche de la philo !
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Jazz (BD)

Après Le Château de ma Mère, La Gloire de mon Père et Topaze, le trio d'auteur continue l'adaptation des oeuvres de Marcel Pagnol sous le patronage de son petit-fils Nicolas Pagnol qui signe la préface. Il explique qu'il s'agit là d'une oeuvre un peu méconnue de son grand-père qui l'a écrite en 1925 et montée sur scène en 1926. Ce fut d'ailleurs son premier succès.



C'est très bavard et sans doute un peu trop. On se perd dans les divagations d'un professeur qui semble avoir raté sa vie en la consacrant à une thèse qui a prit le dessus sur tout le reste. Il semble être passé totalement à côté de sa vie quand lui apparaît son double en plus jeune. Il y a un côté fantastique qu'on ne connait pas vraiment à cet auteur. J'avoue que malgré tout, la fin est encore un coup de théâtre magistral comme Pagnol savait le faire.



La problématique reste d'actualité malgré les années qui ont passé. Il y a des oeuvres qui restent intemporelles et qui nous parlent.
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Thoreau - La vie sublime

L'évocation de la vie de cet homme qui a inspiré les mouvements pacifistes contestataires à travers le monde comme Gandhi ou Martin Luther King m'a paru un peu ennuyeuse. Ce n'était pas une vie riche en péripéties au fin fond du Massachusetts. Le propos n'est certainement pas basé sur l'action. C'est très creux par moment.



Par ailleurs, j'ai eu un peu de mal à percevoir les fondements de sa pensée si ce n'est que cela repose sur les indiens et leur rapport avec la nature. Il y a également la branche moins pacifique qui n'hésitait pas à pratiquer les meurtres des riches propriétaires. Il est clair que le combat de lutter contre l'esclavage était noble mais sans doute pas les moyens. La désobéissance civile est un moyen d'action qui peut être dangereux.



Cependant, cette bd pousse à une réflexion politique et philosophique en posant certaines bonnes questions. De ce point de vue, je pense que c'est assez instructif que l'on admire ou pas cet homme devenu un mythe ou le chantre de l'anarchisme.
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Pour un peu de bonheur, tome 1 : Félix

Felix Castelan est un « poilu », défiguré par la guerre, il fait partie de ces gueules cassées qui ont dû réapprendre à vivre à la suite de la guerre avec un nouveau visage. Etranger dans son propre foyer, il a changé certes mais il n’est pas le seul. L’absence et la détresse créées par la guerre ont refaçonné son village et ses proches, sa femme le craint, son fils ne le reconnaît plus. Et Felix tente tant bien que mal, avec sensibilité de prendre ses marques et de se reconstruire comme il le peut au sein de sa famille brisée.



L’histoire en elle même est assez rapidement posée et le style graphique permet d’aller à l’essentiel tout en faisant passer l’émotion de cette histoire touchante mais jamais pathétique. On imagine sans peine ce qu’ont dû vivre les poilus de l’après guerre, cette perte de repères, cette peur et cette sensation d’incompréhension alors que la France changeait et se remettait peu à peu de ses pertes humaines.



Et puis au delà du retour de Felix, nous avons l’enquête sous jacente de l’inspecteur Nivoix touché également par la guerre et qui court après la personne qui tue par balle des bêtes de la région. Voilà une enquête qui promet un seconde tome sans doute plus palpitant que celui ci.



Une bonne BD en somme, touchante, traitant d’un sujet sérieux sans tomber dans un pathos trop larmoyant, graphiquement il n’y a rien à redire les dessins étant très agréables et le cahier de 8 pages supplémentaires à la fin de la BD est très intéressant et fournit un excellent complément.



J’ai maintenant hâte de découvrir la suite.

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Pour un peu de bonheur, tome 1 : Félix

Félix revient de la guerre. Son cœur est-il changé ? Son visage, lui, l’est à jamais : il fait partie des gueules cassées, ces soldats au visage mutilé par les éclats d’obus. Alors à son retour, ses voisins d’avant sont étonnés, craintifs, curieux. Quant à sa femme, elle a eu une aventure, et tout le village a fait courir la rumeur de son libertinage. Et son fils ? Pourra-t-il être apprivoisé alors que tant d’années se sont écoulées ? Aussi, en cette période de troubles, des vaches sont exécutées d’une balle dans la tête. Qui en est responsable ?

Dans cette bande dessinée historique, l’atmosphère sensible de la fin de la guerre est palpable et bien retranscrite. Sans voyeurisme ni exagération, le scénario et l’image posent des personnages, dressent des portraits et font jaillir des émotions. Touchante, l’histoire attise alors l’intérêt du lecteur. Pour dynamiser le récit, le suspense du mystère des vaches donne aussi du rythme à l’intrigue, et le récit gagne ainsi en originalité. La sensibilité et le réalisme de cette bande dessinée donnent alors envie de lire le tome 2.
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Pour un peu de bonheur, tome 2 : Aurélien

La couverture est aussi belle que le premier tome. Nous voyons en premier plan, notre homme au visage à demi caché par un linge regardant droit devant nous et en second plan, nous voyons de dos une femme se déshabillant devant un miroir. Une fois de plus les couleurs sont très belles et correspondent bien à la couverture.



Nous continuons cette triste histoire en commençant par un nouveau souvenir de guerre de Félix. Ensuite nous retrouvons Félix dans un début de bonheur avec sa famille. Toujours en parallèle, nous suivons cette terrible histoire de meurtre d’animaux et l’enquête est lancée auprès d’un homme.

Nous retrouvons Félix et, bien que ce début de joie soit bien installée, nous avons quelques moments de tristesse pour certains personnages et la colère vient aussi prendre le dessus quand on voit la méchanceté de certains.

Félix n’a plus mal au cœur par le rejet mais il s’en ai fait une force, ce qui rends notre personnage principal encore plus admiratif.

Par la suite, les meurtres perdurent et la colère monte dans le village.

Une chose assez bizarre se produit et un chamboulement que l’on attendait pas vient nous frapper de plein fouet et nous commençons à comprendre certaines parties des deux tomes. Nous sommes encore plus aiguillés par la suite en visualisant les souvenirs de guerre de Félix puis il raconte comment cette improbabilité a pu devenir possible.

La traque continue et Félix fait partie de la chasse. L’angoisse monte pour nous et pour les personnages qui vont enfin arriver à la conclusion de cette terrible histoire de meurtre. Nous sommes stupéfaits du déroulement de cette conclusion et nous ne nous y attendions pas du tout. La toute fin est totalement surprenante et nous pouvons dire que l’histoire se termine d’une manière totalement inattendue.

Nous sommes heureux de ne pas avoir compris dès le début le déroulement final de cette histoire et nous pouvons dire que ce tome clos parfaitement les deux tomes.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





Ce fût une histoire très prenante et totalement insoupçonnée. La fin, remplie de chamboulements est très bien amenée et j’ai beaucoup apprécier de m’être totalement faite berner par tous ces personnages, je ne m’y attendais pas du tout.

Ce fût pour moi un petit coup de cœur.
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Pour un peu de bonheur, tome 1 : Félix

Je ne suis pas experte en BD, mais en ce moment, je lis beaucoup de choses sur cette thématique des gueules cassées de la première guerre mondiale... Sans misérabilisme, avec un trait un peu classique, à l'image de l'intrigue, le duo Laurent Galandon / A.Dan réussit un récit tout en nuances, et qui parvient selon moi le tour de force de parler d'un sujet dur, grave sans tomber dans le pathos. On sent le héros perdu, la gêne autour de lui, la complexité de ce retour au village natal. Beaucoup de sensibilité, donc, pour un récit sans grandes surprises pour l'instant, mais qui m'a plu par son réalisme emprunt de retenue. Un bémol car j'ai trouvé le récit bien court... J'attends la suite avec impatience !
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Pour un peu de bonheur, tome 1 : Félix

On a une approche des Gueules cassées en BD plus centrée sur le traumatisme ressenti. Dans Pour un peu de bonheur, l'action se déroule dans un village des Pyrénées où le héros revient au début de 1919. Le retour de Félix est marqué par une très difficile adaptation de sa famille et des autres villageois liée au fait que son nouveau visage, recouvert par un linge, cache une abominable blessure sur la moitié droite. L’univers de l’enfance est bien présent à travers les rapports de rejet puis d’admiration que son fils Émile a pour Félix et l’ostracisme des autres enfants du village à son égard car sa mère a commis début 1918 une infidélité que tout le village connaît.



Les habitants de cette bourgade sont préoccupés par l’abattage au fusil d’animaux domestiques par un personnage inconnu. Un détective parisien, ayant perdu un bras lors d’un conflit, recherche ce tueur mais il est devancé provisoirement par un groupe de villageois qui croient l’avoir trouvé en un homme étranger à leur communauté.



Les pages de souvenirs du front sont an nombre de trois et sont espacées les une des autres. Le rythme narratif est lent et il nous laisse prendre conscience des problèmes de réinsertion du héros ; le graphisme est précis et les couleurs sont douces, elles portent bien les sentiments de souffrance de certains protagonistes. Deux pages du récit au milieu de la BD présentent l’extérieur et l’intérieur de l’hôpital du Val-de-Grâce et des pages documentaires bien illustrées rappellent les débuts de la chirurgie faciale dans cet établissement.


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Pour un peu de bonheur, tome 1 : Félix

Printemps 1919, Félix Castelan est de retour chez lui, mais il n'est plus le même, la moitié de son visage à été emportée par un obus sur les champs de bataille de la grande guerre. Voilà le point de départ de ce nouvel album de Laurent Galendon. Une histoire touchante tant on ressent la douleur morale de cette "gueule cassée" qui doit faire face aux regards des villageois mais surtout à celui de son fils et de sa femme coupable d'une errance avec un ami d'enfance de Félix. Ajoutez à cela une enquête policière sur une mystérieuse série de meurtres sur des animaux domestiques de la vallée et le tout nous donne un tome 1 trés prometteur à tout point de vue.

Assurément à suivre!
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Des animaux et des hommes

Une bd reçue dans le cadre de Masse Critique. Un documentaire conçu comme une BD ou une BD conçue comme un documentaire ? Les deux assurément. Et le pari est réussi. Au travers plusieurs chapitres, on découvre le Bio Parc de Doué la Fontaine et son implication dans la sauvegarde d'animaux en péril. Chaque animal se voit consacrer trois planches de BD, une page de présentation et deux pages de documentaire pour en apprendre plus sur lui et sur les mesures de protection mises en place à son sujet.

C'est clair, détaillé sans être lassant. J'ai moi-même appris beaucoup de choses sur ces différentes espèces et les menaces qui les guettent. Je pense que les adultes et les enfants passionnés trouveront dans ces pages de quoi nourrir leur curiosité. L'approche BD permet de rendre le docu vivant.
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Thoreau - La vie sublime

Une courte biographie de Thoreau sous forme de BD. Idéale pour faire connaissance avec cet homme, dont les écrits influencèrent Gandhi et Luther King.



Les dessins tentent de coller aux différents états d'esprit du sujet et, à mon sens, y parviennent.



Une BD idéal pour un public jeune, mais qui m'a un peu laissée sur ma faim.
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Le Oki d'Odzala

J’avoue avoir eu un coup de cœur pour la couverture de cette BD « Le Oki d’Odzala ». Quel magnifique gorille ! Depuis le film « Gorilles dans la brume », j’ai une grande sympathie pour ces êtres remarquables et incroyables et une BD sur l’Afrique et cet animal envoutant ne pouvait que m’attirer et m’intéresser. Je remercie Babélio et ses opérations « Masse critique » que j’adore et les éditions Bamboo et Grand Angle pour cette découverte !

Cette BD fait suite à un voyage qu’A. Dan a effectué au Congo-Brazzaville en pleine jungle équatoriale, dans le parc national d’Odzala-Kokoua. Dans un premier temps, il publie un carnet de voyage. Puis c’est cette BD qu’il produit avec non seulement des éléments sur le travail des scientifiques sur les gorilles, mais aussi sur ce qui l’a touché plus personnellement comme le braconnage, les contes africains, l’Afrique.

L’histoire emmène Clémence primatologue passionnée et expérimentée, qui effectue sans doute sa dernière mission sur le terrain, faute de moyen et Manuel, dessinateur qui lui est imposé, venu faire un reportage dessin sur ce que vivent les scientifiques sur le terrain. Ce reportage est destiné à faire de la pub pour les missions de terrain des scientifiques pour essayer de récolter ces fameux financements qui manquent tant. Les relations entre la scientifique chevronnée et amère de la situation et le dessinateur, néophyte en Afrique et parfois maladroit, sont assez difficiles.

Cette histoire nous dévoile un tout petit peu le quotidien du travail des scientifiques qui observent les primates, la vie dans la jungle, la triste réalité du braconnage, la beauté mystérieuse et parfois dangereuse de l’Afrique avec ses mythes, ses contes, la sorcellerie…. Je ne suis pas une spécialiste de BD mais je suis un peu mitigée quant au dessin de cette BD. L’Afrique, les Africains, les gorilles (il n’y en a pas assez à mon goût, j’avais espéré plus) sont bien rendus, mais beaucoup moins bien pour les personnages principaux si on peut les appeler ainsi : Clémence et Manuel. Sinon, c’est une BD parfois envoûtante, parfois drôle, parfois émouvante ou encore dure et cruelle comme la réalité sur le terrain. Sympa avec juste une impression de trop vite. A découvrir !


Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Le Oki d'Odzala

La couverture est vraiment attrigante, c'est ce qui m'a attiré. Car je suis très difficile en bande dessiné, du point de vue graphique. Et Le Oki d'Odzala m'a un peu déçus avec son coté dessin brute, on y trouve peu de détail, les dessins ne sont pas détails dans les moindres descriptions. Ce qui est top, c'est les couleurs, il a presque pas de blanc.



Quand à l'histoire, elle est très belle et réaliste sur les humains.Les personnages principaux comme secondaire sont peu développé. Mais ça ne me choque pas, car tout tourne autour de la légende d'Oki, le gorille blanc spéciale. Ce qui est top, c'est l'atout de la BD. On y découvre une autre culture, un autre point de vue, mais aussi les danger que subissent les animaux. Sans oublier, que quand, ils parlent anglais ou autre, on a la traduction. Elle se lit très vite.
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Pour un peu de bonheur - Intégrale (BD)

En quelques mots: un univers sombre et pourtant remplis d'espérance !



Pour la forme :

- J'ai adoré le graphisme de cette bd. Les bulles sont parfois dessinées de manière à suggérer sans montrer. J'ai trouvé cela très judicieux. Le coup de crayon est épatant.

- Le langage est sobre et facile.



Pour le fond :

-Le sujet principal de cette bd, est les secondes chances, mais pas façons mélo !

-Dés les premières pages j'ai été happée par l'histoire de ce soldat qui rentre après la guerre totalement défiguré et meurtris dans son âme.

J'ai découvert un Félix sombre, brisé et pourtant un grand homme. Son personnage est travaillé et juste.

Les difficultés qu'il rencontre le sont tout autant et la trame de fond est captivante.

La deuxième partie dévoile des mystères et franchement c'est un régal.

La fin m'a fait esquisser un sourire.



Je recommande évidemment cette bd que j'ai dévoré !



Bonne lecture à tous.

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Thoreau - La vie sublime

Henry David Thoreau (1817 – 1882) fut enseignant, naturaliste, philosophe et écrivain (essais, poésie). Cette bande dessinée résume sa vie adulte. Elle insiste sur son engagement non violent en faveur de l’abolition de l’esclavage.



Cet ouvrage m’a intéressé et fait découvrir un personnage que je ne connaissais pas. Un court avant-propos et une postface aident le lecteur à s’y retrouver. Le graphisme est en outre agréable, très coloré mais sans surcharge, avec des traits simples mais expressifs.



Je suis désormais curieux de découvrir "Walden ou la vie dans les bois", de Thoreau.
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Thoreau - La vie sublime

Mars 1845, dans le Massachusetts, Henry Thoreau construit une cabane près de l’étang de Walden et s’y installe pour y vivre à l’écart de la société. Il y reste deux ans, mais quitte finalement sa retraite pour mener des combats contre l’esclavage ou la guerre au Mexique et développer l’idée de résistance au gouvernement que l’on retiendra sous le nom de « désobéissance civile »…



A dire vrai, je n’ai pas appris grand chose dans cette bd. Je n’en savais pourtant pas plus sur Thoreau, que ce qu’on peut en lire dans un article d’encyclopédie. Il s’agit donc vraiment d’un survol de la vie et de la pensée de Thoreau. Les années défilent à toute vitesse dans cet album, dont on tourne les pages d’autant plus vite que beaucoup ne comportent pas du tout de texte. Les dessins sont très classiques et les couleurs absolument hideuses. Je suis donc assez déçue. Et je me sens même un peu punie pour ma paresse…



En marge de la bd et en guise de consolation, il reste tout de même une intéressante interview de Michel Granger, spécialiste de littérature américaine du XIXe siècle, par Maximilien Le Roy.


Lien : http://liresurunbanc.wordpre..
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Pour un peu de bonheur, tome 1 : Félix

La couverture donne envie de lire cette BD car elle est très belle et très bien conçue. Nous voyons un homme, avec la moitié du visage caché par un tissu, dans un compartiment de train. Les couleurs font un mariage parfait avec le dessin et cela pousse encore plus le lecteur à lire ce livre.



On commence avec l’homme au visage à demi caché par un tissu blanc, dans un de ses rêves où il retrouve son fils mais sans son visage abîmé. Nous suivons cette homme qui revient du front et retrouve enfin son village et sa famille.

On voit par bribes des souvenirs de la guerre que Félix, notre homme au visage à demi caché, a vécu et dont il a survécu.

Tout ne se passe pas comme il l’avait prévu avec les retrouvailles de sa famille et nous avons un gros pincement au cœur.

Parallèlement, une terrible histoire de tuerie d’animaux vient s’immiscer dans le village où Félix réside et on se rend compte que l’horreur le rattrape. La police s’en mêle et commence à rechercher l’individu tueur de bétails.

Nous retrouvons Félix et nous avons une boule au ventre quand nous voyons comme il est difficile pour lui de se faire accepter.

La suite est un peu plus joyeuse et on commence à se sentir à l’aise dans cette terrible histoire.

La fin est très prenante et un chamboulement arrive en toute dernière minute, ce qui n’est pas du tout pour nous déplaire et à ce moment la, nous avons encore plus hâte de lire la suite de ce joli tome très poignant.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





Ce fût une très belle découverte et j’ai adoré la tournure de l’histoire. Le personnage principal m’a beaucoup émue et l’intrigue que comporte cette histoire est très bien amené car les auteurs m’ont laissée sur ma faim.

La réalité de la guerre m’a éclatée en pleine figure et cela m’a beaucoup attristée.

Je n’ai qu’une hâte, c’est de lire la suite
Lien : http://lesangdeslivres.blogs..
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Thoreau - La vie sublime

Le récit commence 1845. Nous faisons connaissance avec un jeune homme, pas encore trentenaire mais totalement solitaire. Nous l'observons dans sa construction de sa maison de bois en plein coeur de la foret. Nous constatons chez lui un attrait fort en vers la nature et un passion pour l'écriture. Une rencontre avec un passant venu se réchauffer alors que nous sommes en plein hiver, nous en apprends plus sur le passé du jeune écrivain.



Le temps passe et c'est lors d'un retour en ville que nous apprenons le nom de notre protagoniste, Henry David Thoreau, enseignant de formation. Il doit s'acquitter de la taxe du gouvernement des États-Unis, mais le refusant il est mis en prison, en y tenant volontairement. La raison est que cette taxe finance l'esclavage et la guerre contre le Mexique de l'époque. Une injustice à laquelle il ne souhaite pas participer et ainsi bousculer l'espoir d'une réaction de l'état...



Puis nous continuons de suivre les pérégrinations de notre avant-gardiste Henry David Thoreau. D'étapes en étapes, nous traversons Concord dans le Massachusetts, la région du Maine ou encore la Virginie. Nous sommes témoins des massacres de Pottawatomie du 24 mai 1856, évènements qui font date autour de l'épineuse question de l'esclavagisme.
Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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Tahya El-Djazaïr, tome 1 : Du sang sur les ma..

En fait, le plus intéressant dans cette série porte sur l'aspect historique de cette époque. Le comportement des Français en Algérie, le rôle du FLN, les tortures, la position des Algériens dans le conflit, etc. Rien n'est éludé et on apprend pas mal de choses. Aussi, ce diptyque vaut plus pour son intérêt historique que pour son scénario un peu entendu. A lire donc pour en apprendre un peu plus sur cette sombre époque de l'Histoire de France.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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