Critiques de A. M. Homes (113)
Historien spécialiste de Nixon, Harold Silver a passé sa vie à observer son arrogant et belliqueux cadet George, magnat de l’industrie TV, se bâtir une vie cossue dans la banlieue de New York et n’est que trop au fait du tempérament explosif de son frère.
Le jour où George perd totalement le contrôle, la sauvagerie de son geste est telle que tous deux se voient projetés dans des vies radicalement nouvelles.
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Un réel coup de coeur, je ne connaissais pas l'auteur et je l'ai choisi sur base du résumé au verso.
Et j'ai été séduite dès les premiers instants par le personnage un peu terne, peu attaché aux gens qui va reconsidérer complètement ses priorités et endosser un costume qui paraît trop grand mais qui va lui aller de mieux en mieux, grâce à un panel de personnages joyeusement déjantés.
Il est donc possible de rire de « presque » tout, ce livre réjouissant en est la preuve.
Le livre fini, j'aurais voulu ne jamais l'avoir lu pour le redécouvrir.
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Trés laborieux !!!! une succession d'évenements sans plus. C'est le deuxiéme livre de cet auteur que je lus, ce sera aussi le dernier !
Commenter  J’apprécie         00 ![Puissions-nous être pardonnés par Homes Puissions-nous être pardonnés](/couv/cvt_Puissions-nous-etre-pardonnes_9619.jpg)
Le début est excellent.
Mon erreur a été de lire au-delà des 30 premières pages.
C’est une œuvre typique d’une certaine gauche américaine, qui m’a exaspérée à la mesure du film « Juno ». Juno est une adolescente qui tombe enceinte lors de son premier rapport sexuel. Une ado qui couche, comme c’est osé. Oui mais elle n’avorte pas et continue à vivre une grande histoire d’amour avec le même garçon tandis que son bébé est recueilli par une femme seule car les femmes n’ont qu’un seul rêve, être mère.
J’ai retrouvé dans ce roman la même tentative désespérée de cacher un puritanisme fondamental sous des oripeaux dégoulinant de coolitude et de branchitude.
Donc, ça parle de bite, de Nixon, de diarrhée, de CIA, les épisodes les plus rocambolesques s’enchaînent péniblement et à la toute fin:
- le héros comprend à quel point c’est chouette d’avoir des enfants et de les aider à grandir en réalisant leurs rêves (surtout que tout le monde l’aide dès lors qu’il sort sa carte bleue)
- le héros comprend à quel point c’est chouette d’avoir des enfants et de les aider à être heureux (il est très attendrissant de les voir dévaliser toutes les boutiques de gadgets devant lesquels ils passent)
- le héros comprend à quel point c’est chouette d’avoir des parents qui sont très gentils et faciles à vivre quoique toqués.
- le héros comprend à quel point c’est chouette d’aller en Afrique parce qu’il n’y a rien de tel que des voir des petits Africains démunis quoique prompts à réclamer pour se rendre compte qu’on est très heureux en Amérique.
Bref sous des dehors anti conventionnels, c’est un éloge sirupeux et très faux-cul de l’american way of life.
Commenter  J’apprécie         178 ![Puissions-nous être pardonnés par Homes Puissions-nous être pardonnés](/couv/cvt_Puissions-nous-etre-pardonnes_9619.jpg)
'ai terminé l'année 2018 et commencé l'année 2019 avec ce livre, cette chronique de la vie.
Un réel coup de coeur et un bonheur.
Un livre où la bienveillance et l'humanité prennent le dessus.
Un homme, passionné par Nixon, se retrouve à devoir s'occuper de sa nièce, Ashley, de son neveu, Nate, suite à un évènement dramatique ; puis d'un orphelin et d'un couple de retraité excentrique qui vont venir se greffer à ce petit monde sans oublier les animaux de la maisonnée.
J'ai aimé la bienveillance de cet homme envers tous les Etres.
Ce livre est truffé d'humour, de maladresse, de rires, de pleures, de tristesse, de violence, de joies, de liesse, d'amour.
Certains passages permettent de sourire :
C'est Ashley qui m'annonce qu'Amanda ne reviendra pas. Et les sanglots longs n'y pourront rien changer, dit-elle.
- Elle a dit ça ?
Ashley secoue la tête "non c'est tout comme"
D'autres sont des réflexions sur la vie :
- Mais pourquoi je pleure ? Je suis heureuse et triste en même temps.
- C'est comme quand il pleut et qu'il y a un arc en ciel dit Ashley.
J'ai découvert cette auteure grâce à ce petite coin et je vous remercie du fond du coeur pour une telle découverte.
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Voici un livre que j𠆚i fait durer aussi longtemps que possible, me régalant par petits morceaux. Humour noir, histoire qui commence très mal, voire sordide et se finit en « feel good » autour d’une famille recomposée autour d’éléments improbables. Au fil des 600 pages, ce sont des vies brisées par un drame qui se ressoudent, grâce à l’humble patience du narrateur, un historien érudit monomaniaque de Richard Nixon, qui se révèle un catalyseur par sa capacité à tout accueillir avec bienveillance. Avec un petit côté ᔼuménique sur la fin comme la bar-mitsvah humanitaire en Afrique du Sud. Une succession de péripéties cocasses, improbables qui évolue doucement vers une belle fin.
Un livre qui fait vraiment du bien!
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Deux tragédies successives et familiales vont totalement bouleverser la vie de deux frères,opposés, "les deux faces d'une même pièce."
Si George a longtemps volé à Harold sa place d'aîné ,accaparant l'attention par son caractère explosif et violent, ce dernier se contentant d'une vie sclérosée et d'un rôle plus passif, les rôles vont changer. Harold, investissant la maison de son cadet, va prendre sa place de père de famille et, par là même s'autoriser à devenir enfin adulte.
Familles dysfonctionnelles et hautes en couleurs, personnages principaux attachants, personnages secondaires farfelus et joyeusement hors-normes , tout m'a enthousiasmé !
Les épisodes drolatiques (j'ai éclaté de rire à plusieurs reprises) et émouvants alternent dans ce roman de 500 pages qu'on quitte à regrets. A.M. Homes revient avec jubilation et profondeur sur ce thème de la famille et on la suit avec tout autant de bonheur dans cette Amérique qu'elle égratigne au passage . Un coup de cœur !
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Un réel coup de cœur, je ne connaissais pas l’auteur et je l’ai choisi sur base du résumé au verso.
Et j’ai été séduite dès les premiers instants par le personnage un peu terne, peu attaché aux gens qui va reconsidérer complètement ses priorités et endosser un costume qui paraît trop grand mais qui va lui aller de mieux en mieux, grâce à un panel de personnages joyeusement déjantés.
Il est donc possible de rire de « presque » tout, ce livre réjouissant en est la preuve.
Le livre fini, j’aurais voulu ne jamais l’avoir lu pour le redécouvrir.
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