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Critiques de Abigail Assor (58)
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Aussi riche que le roi

Casablanca, dans les années 90. Sarah jeune française pauvre, habitant les quartiers dépravés de la banlieue de Casa, rêve de rencontrer un homme riche qui la sortira de sa condition. Son ami, Yaya parle de Driss, le garçon ingrat mais plus riche que le roi. C'est donc sur lui qu'elle va s'amouracher et connaître la réalité des classes.



Un livre poignant sur la séparation violente au Maroc des riches et des pauvres. Des separations géographiques avec des quartiers distincts, des séparations de droit, de passage, de vie que les billets achètent.



Elle effleure le monde de l'argent mais celui-ci va l'aveugler et la meurtrir. Être belle peut-il suffir pour sortir de la où on est ? Est-il possible de casser les plafonds de verre qui donne accès aux familles les plus riches du Maroc ?



Ce livre m'a touché car Sarah n'ayant rien demandé, se retrouve dans une vie de souffrance où elle est prête à tout pour survivre.



C'est le premier roman de l'autrice, j'ai pris plaisir à le lire mais j'aurais aimé un peu plus de profondeur sur le personnage de Driss assez central et trop timide dans son développement.



J'ai beaucoup aimé la fin.
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Aussi riche que le roi

Ce roman est très agréable à lire et j’ai beaucoup apprécié découvrir la plume de l’autrice. Au-delà des personnages et de l’histoire, j’ai surtout aimé me perdre dans Casablanca. L’ambiance, les odeurs, les rues… c’est un voyage dépaysant et plein de contrastes entre quartiers pauvres et riches. Ce roman aborde la condition des femmes, les mariages arrangés, l’envie de s’en sortir à tout prix… Les chapitres sont courts et rythmés ce qui nous donne envie de toujours en savoir plus sur ce duo atypique. C’est globalement une bonne surprise littéraire pour moi même si ce n’est pas un coup de cœur.
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Aussi riche que le roi

Une lecture amère et forte qui se fait une place au milieu de vos propres souvenirs.



Votre âme de citoyen d'un pays privilégié sera forcément bouleversée. Sans retour en arrière possible.



Une lecture qui vous ouvre les yeux et les bras sur un Maroc qui peut paraitre opaque et lointain.



Un réalisme cru et pourtant attachant.



Sublime livre qui mériterait d'être bien plus connu.
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Aussi riche que le roi

Nous sommes à Casablanca, dans les années 90. Sarah est jeune, plutôt jolie, peu farouche. Elle est française, mais contrairement à la plupart de ses camarades du lycée français de Casablanca, elle est pauvre. Elle vivait sur la Côte d’Azur avec sa mère avant que cette dernière ne suive un homme qui les laissera aux portes du bidonville. Sa mère fait commerce de son corps pour faire (sur)vivre le foyer. Sarah fera de même contre un sandwich, une boisson, un jean. Parmi les jeunes qu’elle fréquente, c’est sur Driss qu’elle jettera son dévolu. Driss a les jambes courtes et le ventre dodu, des dents de rongeur, le nez crochu, les yeux vert thym ; mais il est aussi riche que le roi.



Conte de fée moderne ou mièvrerie remplie de clichés ? Rien de tout cela pour notre plus grand bonheur.



Derrière cette histoire d’amour intéressée et bancale, ce roman évoque les profondes disparités qui existent dans ce pays, la place des femmes, les traditions ancestrales, la pauvreté qui côtoie la richesse, le tout subtilement amené.



Sarah est pauvre, la faim la tenaille, mais elle ne montre rien de tout cela, trop fière de dissimuler cet état de fait.

Driss est riche mais solitaire. Taiseux, il est maladroit et empoté, « portant le poids de chaînes invisibles ». Mais il est généreux et fondamentalement bon. Il semble tellement en décalage avec son milieu (cette scène avec les ouvrières de l’usine de son père !).

Au fil de l’évolution de leur relation improbable, ils vont s’apprivoiser, se trouver au milieu d’une galerie de personnages secondaires tout aussi intéressants (Yaya et Alain notamment, mais aussi Chirine, Abdallah ou Badr).



Et puis autre personnage et non des moindres : Casablanca, ses quartiers privilégiés et les autres à plus d’une heure de marche, proche des bidonvilles. Les mots d’Abigail Assor nous transportent littéralement dans les bruits, les couleurs, les odeurs de cette ville.



La primo autrice réussit, à travers son écriture subtile à nous dire la pauvreté, la faim, la violence, l’envie, la répression politique (ces années furent décrites comme celles de plomb) mais aussi la beauté, la sensualité ou la générosité.



C’est éblouissant !
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Aussi riche que le roi

Quand j'ai commencé ma lecture, j'ai d'abord été un peu agacée par le personnage de Sarah. Encore une histoire qui nous montre un femme amoureuse de l'argent, qui use et abuse de ses charmes et ment dans tous les sens pour obtenir ce qu'elle souhaite...



Sauf que non, Plus riche que le roi, c'est le récit dramatique de cette transaction pluriséculaire qui a marqué les relations entre les hommes et les femmes, un échange tue, secret, mais aussi répandu que l'air qu'on respire : il donne les ressources matérielles et financières, elle donne son corps et sa beauté. Mais que se passe-t-il quand les termes de la transaction ne sont pas respectés ? Car si Sarah, mais aussi Chirine, son amie, dépense autant d'énergie pour séduire, c'est pour obtenir la consécration du mariage. Le mariage, c'est tout ce qui peut lui garantir une vie meilleure, une vie tout court même.



Tout le livre est traversé de cette angoisse de ne pas recevoir le paiement de son travail acharné. Pendant que Sarah déploie tous ses efforts pour officialiser son passage vers la vie de noblesse, Driss attends avec angoisse que la compagnie américaine à qui il a envoyé trois cargos pleins de jeans neufs paye. Mais le contrat se termine en arnaque et l'histoire d'amour finit par retomber, elle aussi, dans les griffes de la réalité dure.



Le plus grave, dans l'histoire de Sarah, c'est que ses efforts la mènent à s'attacher réellement à cet homme si laid et si riche qu'elle a voulu avoir. Sa manipulation se retourne contre elle quand son coeur finit par être impliqué, car la classe sociale est toujours là pour se faire respecter. La plus belle des promesses, celle qui vient du coeur, peut-elle vraiment surpasser les frontières socioéconomiques du Maroc ?



C'est un livre qui se lit à toute vitesse, grâce à ses chapitres courts et à son rythme rapide. On pourrait déplorer toutefois le manque d'émotion de certains passages, peut-être parce que la lecture donne à la fois trop d'informations de contexte et pas assez. J'aurais préféré une écriture plus vague et plus romanesque, sans rien changer à l'histoire en tant que tel. Le style donne parfois lieu à des confusions, surtout quand on veut lire le soir, d'une traite, et que la fatigue nous empêche de comprendre certaines comparaisons un peu alambiquées.



Les personnages rattrapent le tout cependant et on s'attache vite à Driss et Sarah, prisonniers d'un monde dur de privilèges et d'oppressions. Une histoire de domination et de la guerre qu'on porte contre le monde entier quand rien ne nous est donné.
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Aussi riche que le roi

Ayant une certaine prédilection pour les 1ers romans afin de découvrir de nouveaux talents, je me suis intéressé à Abigail Assor au travers de sa présence parmi les sélectionnés au Prix Goncourt 2021 du 1er roman. Et c’est une belle révélation.



‘’ Le sable dans lequel on est né, on ne peut pas le changer ’’ dit-elle en parlant de son premier roman « Aussi riche que le roi », qui traite des problèmes de la jeunesse et de la société marocaine des années 1990.



Née en 1990, Abigail assor a vécu au Maroc jusqu’à ses 10 ans Un Maroc qu’elle n’a que cependant peu





Casa la Belle, poumon économique du Maroc là où l’argent est roi. Casa la Blanche, en 1994….



Sarah, jeune française de seize ans, est belle à se damner et fauchée comme les blés. Elle vit avec sa mère dans le quartier populaire de Hay Mohammadi, une mère qui n’a qu’un canapé à lui offrir pour dormir. Elle est scolarisée gratuitement au sein du lycée français et fréquente la haute société de Casablanca.



« Tous les garçons la regardaient toujours, même les plus fâchés, même après ses pires mensonges, ils continuaient à la regarder. »



Sa beauté, elle le sait, lui permet d'obtenir des avantages matériels de la part de garçons. Mais elle veut plus. Elle veut tout. Car elle rêve d'une autre vie et quand son petit ami du moment, en apercevant Driss dans un café, lui lâche que « ce mec, c'est le plus riche des plus riches, plus riche que nous tous. Peut-être aussi riche que le roi », elle n'a plus qu'une idée en tête : le séduire et l'épouser.



Mais la vie reste ce qu’elle est dans le Casablanca des années 1990, et quitter « Hay Mohammadi », le bidonville pour vouloir vivre à ‘’Anfa supérieur’’, le quartier des villas de luxe est un rêve inaccessible. Dans cette société marocaine régie uniquement par l'argent et dans laquelle les classes sociales ne se mélangent pas, le happy end n’est pas évident.



Driss et Sarah seront-ils un jour libres de choisir, libres d'agir libres de s'aimer ? Et à quel prix... ?



Dans ce roman aux couleurs et aux odeurs du Maroc, on croise aussi Yaya, Alain, Chirine, Badr, Abdellah, Moustache, le viouzabi, ces personnages stéréotypés qui font la richesse du roman autour de Driss et Sarah, tous touchants et aussi inoubliables.



Tous nos sens sont en éveil car Casablanca joue un rôle à part entière. Les descriptions sont immersives et l’on se sent transporté au cœur de ces rues ensoleillées et grouillantes. Les bruits, les odeurs, tous les détails retranscrivent le tumulte de cette ville et ses contrastes, avec son café billard, son sandwich thon tomate et son portefeuille à scratch, que l’on retrouve de pages en pages… On vit et on sent Casa à chaque page !



« Aussi riche que le roi » décrit les relations sociales d’une jeunesse confrontée à la réalité de la hiérarchie des classes dans une société sclérosée patriarcale, sexiste et gouvernée par l'argent. Que ce soit dans les quartiers pauvres ou derrière les façades des maisons luxueuses, la vie et les mœurs sont régies par des traditions patriarcales immuables.



Abigail Assor peint le portrait d’une jeune adolescente complexe, qui n'a d'autres choix que d'agir par intérêt dans un pays où la condition féminine est loin d'être reluisante et nous dévoile le portrait d'une jeunesse désabusée et impuissante face au poids des traditions.



L’écriture du livre est à la fois virevoltante, et lancinante. Virevoltante de par les personnages, lancinante de par la répétition des scènes et du discours, empreint d’une certaine gravité. Ce roman est aussi illuminé par Sarah qui nous rappelle l’atemporalité du sujet, celui de la difficile intégration entre classe sociale !



Ce livre m’a passionné tant par son double style ‘’réaliste- carte postale’’, qui est une manière originale d’aborder un thème, que par la profondeur avec laquelle l’auteur le traite.



Bonne Lecture !



Aussi riche que le roi – Abigail Assor – Éditions Gallimard – 01/2021 – 208 pages




Lien : https://www.au-plaisir-de-li..
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Aussi riche que le roi

Super premier roman pour Abigail Assor, quelle réussite, ayant vécu au maghreb je m'y suis retrouvé. L'histoire est bien menée, pas de temps mort on a hâte de connaitre la fin , c'est rempli de petits détails qui vous immerge dans le Maroc et plus particulièrement à Casablanca.

Je recommande vivement de découvrir ce dépaysant et rafraichissant roman.
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Aussi riche que le roi

Un premier roman d'une auteure marocaine dont on a beaucoup parlé. C'est mérité, et ça fait plaisir de lire une nouvelle génération d'écrivains marocains, qui dépeint une jeunesse (adolescence et jeunes adultes) évoluant dans la société contemporaine, un monde gangréné par les inégalités (ce qui n'est pas propre au Maroc...).
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Aussi riche que le roi

Roman issu de la rentrée littéraire d’hiver,m 2021, j𠆚i été attirée par le sujet que ce roman abordait : la jeunesse casablancaise des années 90. Bon moment de lecture, ce roman se lit très bien et très vite.

 

Un léger topo :

 

Sarah a 14 ans et c𠆞st une française qui vit avec sa mère dans les bas quartiers de Casablanca à la limite du bidonville. Possédée par ses envies de grandeur, elle imite à la perfection les jeunes filles de son lycée français qui elles viennent de la haute bourgeoisie marocaine et qui pour la plupart vivent dans le somptueux quartier d𠆚nfa Superieur.

Sarah choisi ses petits amis selon un critère très simple : ils doivent être riches, lui offrir de belles choses et lui payer à manger, à boire et de quoi prendre un taxi pour ne pas se rabaisser à prendre le bus ! Cadeaux et privilèges qu𠆞lle échange avec ce qu𠆞lle a c𠆞st à dire sa beauté et son corps.

Un jour, elle rencontre Driss qui dit-on est riche voire aussi riche que le roi ! C𠆞st simple, elle n𠆚 plus qu’une idée en tête : devenir sa femme ! 

 

Le personnage de Sarah est volontairement vénal et pour cela le lecteur peut parfois la détester mais il émane d𠆞lle une réelle sensibilité.

Les nombreux personnages secondaires sont très intéressants et permettent à l𠆚uteur de nous décrire la jeunesse casablancaise dans toute sa diversité. On prend alors conscience que ces jeunes sont en quête d’identité dans ce monde souvent violent régi par l’opposition entre les classes sociales, la religion ou les bonnes mœurs.

Le gros plus de ce roman réside aussi dans les descriptions de la ville qui est un personnage elle-même. On s’y croirait il y a 30 ans !



Lecture que je recommanderai souvent et que je vous recommande d𠆚illeurs !

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Aussi riche que le roi

Abigail Assor à un style très précis, fluide, subtil et poétique. On est très vite happé par l’histoire, une histoire pleine d’ambivalence, de nuances. Une histoire amère, aussi. On sent beaucoup de maîtrise dans ce portrait sensoriel de la société marocaine dans tous ses paradoxes.

Aussi riche que le roi fait sans conteste partie des livres que j’ai pris le plus de plaisir à lire ces dernières années.
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Aussi riche que le roi

Casablanca 1994, Sarah jeune française de 16 ans vit dans l'un des quartiers les plus pauvre de la ville. Mais Sarah est belle, très belle et pour survivre et faire semblant d'être ce qu'elle n'est pas, elle s'offre aux mecs riches. Ceux qui ont une belle bagnole, qui claquent leur fric sans ciller et lui offrent tout ce qu'elle désire, lui permettant ainsi de s'extraire de sa misère.

Malgré son jeune âge Sarah maîtrise le langage de la peau. Mais ce langage est la clef du langage de l'argent, une langue que Sarah essaie de maîtriser jusqu'à ce qu'elle ait un jour l'illusion que c'est sa langue natale.

Et un jour elle rencontre Driss. Driss est laid, Driss est un taiseux mais avec ses yeux couleur de thym il parle le langage de l'argent. Ce langage il le maîtrise à la perfection car Driss est aussi riche que le roi selon la rumeur

Alors Sarah va s'offrir, dire qu'elle est amoureuse et se voit déjà maîtresse de maison sur la riche colline d'Anfa, loin de sa misère, une vie à la hauteur de sa beauté. Mais Sarah fait-elle vraiment illusion?



Dans ce roman il y a les ces riches et ces pauvres qui se croisent, se rencontrent, se rejettent, cohabitent dans cette ville qui grouille, suinte chez les miséreux et qui brille de mille feux recluse sur ses collines réservées aux riches.



Il y a ces filles qui s'exposent, ces jeunes qui se fréquentent sous l'œil réprobateur de la religion et des flics, mais tout s'arrange avec quelques dirhams. Tout n'est qu'argent.



Un premier roman extrêmement bien maîtrisé, une écriture aux accents de Casablanca, une ville dont je garde effectivement un souvenir extrêmement bruyant, une ville clivante, une ville déchirée.



Une histoire à la fois cruelle et touchante une réussite en ce qui me concerne et bien entendu je vous le recommande.
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Aussi riche que le roi

Envie d'une balade au Maroc dans les années 90? Attention, il n'y aura pas de paysages de carte postale. Le soleil jette sa lumière sur des déchets et le bidonville, près duquel habite l'héroïne avec sa mère. La nourriture sera faite de paninis et de cafés achetés au prix fort, celui du corps. Le vent souffle dans les cheveux d'une jeunesse dorée qui vit prisonnière de palais et de l'emprise des pères. Les jeunes filles pauvres, elles, ne se satisfont plus des miettes et veulent tout le gâteau. De ces besoins d'émancipation naîtra une relation fraternelle impossible entre Sarah et Driss. Ce roman a la beauté et la sensibilité d'une fleur qui se fâne doucement. Ni roman d'amour, ni fait social, l'auteur parvient à raconter une histoire moderne, qui résonne longtemps après avoir en avoir lu la dernière page.
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Aussi riche que le roi

Sarah fille d’une française sans le sou échouée à Casablanca au début des années 1990 fréquente la haute bourgeoisie locale scolarisée comme elle au lycée français, entre la nécessité d’argent pour paraître et le désir d’être ailleurs que dans le besoin, elle tombe « amoureuse » du plus moche de la bande dont les poches débordent de billets, on tangente la prostitution ; le scénario ainsi résumé ressemble à celui des feuillons turcs ou coréens envahissant aujourd’hui les écrans du monde arabe mais il y a dans l’écriture un quelque chose, un rythme, des dissonances qui font que ce livre est un bon premier roman contenant en germe d’autres livres. Abigail Assor tiendra-t-elle le stylo aussi bien la prochaine fois ? Le livre décrit bien l’espèce de décadence qui touche la bourgeoisie marocaine, l’immense mépris cynique qu’elle affiche vis à vis des classes « populaires », mais peine du côté de ces dernières, me semble-t-il. L’autrice manifestement les perçoit moins bien, est-ce pour cela que Sarah est française et non marocaine ? Comme souvent aujourd’hui, Abigail Assor traînassa sur Internet pour limiter au maximum les incohérences temporelles. Je ne comprends pas l’utilisation dans les romans d’une langue étrangère sauf pour montrer que l’on sait ; utiliser l’arabe marocain alors que le mot français existe m’échappe, et si vraiment la traduction est impossible ou lourde, une note en bas de page pour expliciter le terme est suffisante.

Pour approfondir le sujet du « sortir » marocain qui conduit parfois les adolescentes désargentées du délire à la prostitution voir, les filles qui sortent, jeunesse, sexualité et prostitution au Maroc de Mériam Cheikh, une étude anthropologique du phénomène à Tanger.
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Aussi riche que le roi

AUSSI RICHE QUE LE ROI d'Abigail Assor



Je n'y arrive pas. C'est une histoire qui ne démarre pas et qui semble avoir été écrite pour un public adolescent. Ce n'est pas mal écrit mais, ça stagne. je m'arrête à la page 60.



Il s'agit d'un premier roman pour Abigail Assor née en 1990 à Casablanca.
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Aussi riche que le roi

Un merveilleux roman. Casablanca. Années 1990. Sarah, une jeune française de 16 ans, aussi belle que pauvre, rêve d'une vie meilleure. Elle rêve d'une vie de princesse, de reine.



Pour combler son appétit, elle séduit les garçons riches jusqu'à Driss. Le plus riches des riches. Aussi riche que le roi.



Ce roman, addictif, entraînant, palpitant et sensuel, montre bien plus que la cupidité. Il témoigne de la rage de vivre, de la soif de respect. De la détermination des êtres. Loin des humiliations, de la domination. Mais aussi des illusions.



Driss et Sarah sont l'incarnation de leurs classes sociales avec leurs rêves et leurs obstacles. Le roman nous tient en suspens jusqu'à la dernière phrase. Jusqu'au bout, le cœur palpite, espère. Comme les personnages, la fougue de la jeunesse nous avive, avec sa foi, sa conviction, sa naïveté.



Pourtant malgré l'amour, les rêves et la sincérité, l'être humain est rattrapé par tout ce qui le conditionne.
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Aussi riche que le roi

Amour VS castes sociales, qui triomphera ?



Casablanca. Elle, Française orpheline de père, pauvre et vivant avec une mère désoeuvrée. Lui, fils unique d'un riche et cynique homme d'affaires, timide et laid. Elle veut sortir de sa condition miséreuse en le séduisant et s'attache à lui. Parviendront-ils à se marier, là où les traditions sont prédominantes ?
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Aussi riche que le roi

"Aussi riche que le roi", premier roman très réussi d'Abigail Assor, plonge dans la violence sociale du Maroc des années 1990 à travers le portrait d'une adolescente française, pauvre mais belle, en quête de vie meilleure.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Aussi riche que le roi

Un premier roman qui dit la brutalité des rapports sociaux au Maroc à travers le regard d?une adolescente déclassée.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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