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Critiques de Adrian J. Walker (28)
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Les coureurs de la fin du monde

Edgar Hill, 35 ans est lassé de sa vie sans grand intérêt. Entre un travail sans saveur, une famille qu'il fuit au maximum, déléguant toutes les charges à son épouse Beth afin de s'occuper de sa fille, Alice d'à peine 3 ans et leur fils Arthur de quelques mois. Sa seule échappatoire est de passer du temps dans les pubs à boire avec ses amis d'où son physique un peu rebondi.

Alors, lorsque ce dimanche matin, Ed se lève tôt pour nourrir son fils, il ne se doute pas que ce train-train quotidien va s'achever brutalement.... Et ce, en allant chercher le journal à la supérette du coin. Lorsqu'il découvre en première page qu'une plus d'astéroïdes est sur le point de s'écraser sur Terre, il ne pense qu'à une chose : Sauver sa famille.☄️

Leur maison possédant une cave, il y installe sa famille juste avant le premier impact et y survie pendant près de deux semaines.

Lorsque des secours les trouvent, ils sont conduits dans une caserne militaire où un semblant d'organisation se met en place. Cependant, Ed ressent toujours ce désir de se tenir loin de sa famille donc, il se porte volontaire pour des expéditions de ravitaillement. Lors de l'une d'elles, des secours arrivent à la caserne et emmènent tout le monde... sauf l'équipe ravitaillement absente... Seul est resté le soldat Grimes qui leur annonce que l'hélicoptère est parti en Cornouailles, à près de 900 km et que des bateaux partiront de là-bas pour l'hémisphère sud.

La découverte de la disparition de sa famille provoque en Ed un changement radical. Il désire retrouver sa famille, et ce, coute que coute. Commence ici un long périple avec Harvey (un vieil homme), Richard (décidé lui aussi à retrouver son fils), Grimes (soldat), Bryce (un tatoueur), Henderson (soldat) et Jiull (soldat). Entre péripéties, trahisons, rencontres positives et négatives, aléas du voyage, Ed est bien décidé à avancer...





Le titre de ce livre ainsi que cette couverture blanche ne m'ont pas trop donné envie au départ de le lire. Quand j'ai vu le titre la première fois, je me suis dit : Kézaco ? The End Of The Worrld Running Club ??? 🙄Et cette couverture sans saveur, cela avait plutôt un effet rédhibitoire. Mais bon, cadeau de Noël traînant dans ma bibliothèque, je me suis dit que le mieux était d'y plonger le nez. 🙄

Après les premières pages (voire le premier tiers du livre ) où le personnage d'Ed donne envie de s'arracher les yeux... j'ai plutôt été séduite par la suite (notamment la quête). Le titre étrange prend alors toute sa logique dans le chapitre Bartonmouth Hall où un vieil homme, décide de renommer le groupe en tant que "Les coureurs de la fin du monde".





L'intrigue au départ est banale. 🙄 Un homme lassé de son quotidien qui se trouve confronté à la fin du monde. Le personnage de Ed est mou, souvent absent psychiquement, voire effacé. Bref, l'antihéros idéal et vous vous demandez pourquoi il n'a pas été tué. Puis cette partie passée, lorsque enfin Ed est soulagé de sa famille - qui a été transportée en lieu sûr -, émerge un autre personnage, plus vindicatif et combatif. Le contraste est plutôt plaisant. À partir de cet instant, le livre se présente comme un film où notre groupe croise lors de leur expédition différentes personnes, plus ou moins sympathiques qui, toute se sont adaptée de manière différente à la catastrophe. Vous avez ainsi Les Lapins, les loufoques comme Gloria (un peu dans la même veine que le personnage de Annie Wilkes dans Misery de Stephen King 😈), la famille Hamiton (la famille Adams en pire 😈), Lord Bartonmouth ou encore, Jenny Rae. À chaque rencontre, à chaque péripétie Ed prend encore plus conscience de son comportement vis-à-vis de sa famille et cela le conforte dans son désir de leur prouver qu'il a changé.





Globalement, un roman bien écrit où tout est pensé comme la diversité des modes de survie, la psychologie des personnages, et des descriptions de lieux connus complètement restructurés par l'impact avec les astéroïdes. La nature y est énormément présente, mais pas de manière extrémiste : certes, l'auteur nous parle d'un retour à la nature sans pour autant nous signaler que la technologie a du bon sur le plan médical et vital. Le lecteur est libre d'adhérer ou pas à tel ou tel choix de vie.





Malgré un début un peu chaotique et lent, le livre prend vraiment de l'intérêt lorsque le groupe se fixe comme objectif de rejoindre la Cornouailles. Rien n'est épargné, entre les horreurs de l'apocalypse, les comportements destructeurs et sauvages des survivants et les pépites chaleureuses inattendues. Le tout est dynamisé par un compte à rebours retors puisque le 25 décembre, les survivants amenés sur les bateaux quitteront définitivement l'Écosse.

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Les coureurs de la fin du monde

« Alors comme ça, c’est la fin du monde et vous autres, vous lancez un running club? Ca mérite un toast… »



La Gazette Elfique vous invite à son cocktail The End Of the World…Les baskets seront de rigueur pour rentrer…Et faites attention les vigiles elfiques auront les moyens de vous repousser si la tenue exigée n’est pas adéquate! Le Running Club sera mis à l’honneur, et que les invités n’hésitent pas à se servir du cognac…Entrez, entrez, prenez place et admirez l’exposition au parfum de fin du monde…Nous espérons que les stocks de nourriture seront suffisants, et de bons goûts….





L’astéroïde…Où comment des objets venus du ciel, détruisent une civilisation…



Beaucoup d’humains regardent vers le ciel, certains y voient une charmante toile illuminée, quand d’autres y voient une menace permanente…La théorie de l’Astéroïde a la côte parmi les humains, et ici, ce n’est pas un bloc qui s’abat sur le monde, mais tout un tas…Alors L’humanité va t-elle se relever de cette grande catastrophe maintes fois, mise en scène dans l’Art?…En tant que journaliste elfique, j’ai eu plaisir à voir cette théorie mise en page: ces décors explosés, ses vallées réinventées, les canyons sortant de l’ombre…Un monde de chaos, une redistribution des paysages, des édifices effacés…L’esprit s’éveille sur une planète ravagée, certaines zones interdites seront à éviter, les pièges ne seront pas où vous les pensiez…Faites gaffe aux gouffres fraichement formés, quand vos marcherez sur cet imaginaire…





La Fin du Monde…Où comment l’humanité se révèle après la catastrophe…



A son réveil, après s’être terrés comme des cafards dans des abris improbables, le monde sort de sa cachette. Malheureusement, ce n’est pas souvent le meilleur de l’humanité qui en ressort…L’Humain est capable du pire comme du meilleur, mais dans cette situation, il est plus souvent proche de l’animalité…Les Lapins sortent de leurs terriers, mais aussi de bons gentleman, avec un peu de chance, au détour d’un chemin. Si rencontrer des jeunes adolescents en mal de vivre, et de femmes revanchardes sur la vie ne vous rebutent pas, emprunter les sinuosités de ses pages…Nous aurons donc une approche psychologique et comportementale des derniers Terriens, les derniers Survivants…Vous toucherez sans doute du doigt, pas que les débris du genre humain, mais des êtres un peu cabossées, justes attachants dans leur faiblesse…La cerise sur le gâteau, c’est de pas avoir de Héros, héroïquement admirable, aux actions héroïques: Juste du réel. Juste un groupe d’êtres humains vivants, survivants, jetés sur une planète dévastée…





Running Club…ou comment courir devient un mode de vie et de pensée…



La force de ce livre tient à son dynamisme. Il faut trouver son souffle, savoir placer ses mouvements…Ffff…Inspiration…Tout un rituel a integrer pour appartenir à ses groupes de courses à pied qui deviennent un moteur de vie. La souffrance, comme route de conduite…Ffffff…Expiration…Former un groupe de Running, c’est se sentir vivant! Ouvrir un club après l’apocalypse, c’est défier la vie même…



Quand certains créent des groupes de lecture, comme notre bel WRC, d’autres créent des groupes de Running…Le Women’s Readind Club vous conseille juste de courir…oui, courir lire ce livre! N’oubliez pas de bien respirez entre chaque foulée…



« Les vivants couraient dans la poussière des morts, comme ils l’avaient toujours fait. »

Passez voir sur le blog, la chronique complète du WRC! ;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Les coureurs de la fin du monde

The end of The World Running club à un titre original, on se dit "tiens" encore un roman post-apocalyptique, mais cette fois avec un club de joggeurs, on se demande : c'est quoi ce délire, çà doit être un peu décalé. Eh bien non c'est un roman post-apocalyptique classique, mais bien écrit et bien construit malgré quelques problèmes de rythme avec des passages à vide un peu ennuyeux mais pas si nombreux que ça non plus.



Les personnages sont approfondies, avec du caractère, le héros est un pauvre type qui ne sait pas s'occuper de sa femme et de ses enfants, il picole en douce (au point d'en oublier la fin du monde tout de même), de la classe moyenne et avec un peu d'embonpoint et détestant le sport.

Pour les personnages annexes on a le gros loubard mais finalement sympa, le vieux un peu illuminé, la jolie et intelligente blonde sergent dans l'armée et le bourgeois qui a tout vus tout connus mais qui ne conçoit même pas tout n'est pas tout cuit d'avance.



Tout ce beau monde par dans un road trip de plus de 500 km et se retrouve à ne pas pouvoir utiliser de véhicules, nôtre héros décidé donc sur un coup de désespoir de faire se trajet en courant, seul moyen d'arriver à temps pour rejoindre sa famille. Tout ce petit monde va le suivre et nous sommes entraînés dans certaines situations assez cocasses voir parfois désespérées.



J'ai globalement bien aimé le récit et la plume de l'auteur même si ce n'est pas un coup de cœur et malgré le problème de rythme qui survient parfois, l'auteur respecte le titre de son roman en développant bien le concept de course à pied.
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Les coureurs de la fin du monde

Je soussigné, docteur Jack The Reader, Chef du Service de Médecine Légale; certifie avoir procédé à ce jour, en vertu de la réquisition du Cannibal Lecteur, à l’examen médico-légal du roman « The end of the world – Running Club » de Adrian J. Walker



Dossier n°2 du Women's Reading Club



Madame Ia Belette Cannibal Lecteur, Suite à votre réquisitoire du 22 septembre 2016, en cause j’ai l’honneur de vous faire savoir que j’accepte la mission que vous m’avez confiée.



Je jure de remplir ma mission en honneur et conscience avec exactitude et probité.



Nous avons accompli notre mission et consignons dans le présent rapport, les résultats de nos examens, observations et investigations.



Nous reprenons les éléments importants relevés au cours des examens externes et internes du roman.



Nous les commentons et tentons d’en tirer des hypothèses et/ou conclusions logiques.



Lieu où le roman se trouvait : Épicerie bien connue de moi-même



Endroit exact : placé entre une boite de cassoulet et un paquet de pâtes en promotion. Sa silhouette a été délimitée par l’équipe des sciences forensics. Le cadavre était fort blanc…



Description du roman : à température ambiante et après quelques temps, il se révèle assez lourd, la prise en main n’est pas facile, la crampe survient assez vite. Sa couverture blanche est salissante mais agréable au toucher, titre en lettrage noir, comme réalisé au pochoir et sur la couverture, une ville qui a tout d’une ville américaine.



L’objet sent bon le papier frais, les pages font un beau bruit lors de la manipulation, pas de raideurs mal placées.



L’auteur de cet acte est un certain Adrian J. Walker (note pour plus tard : vérifier une quelconque patentée avec un Texas Ranger bien connu), aidé en cela par un dénommé Hugo Thriller, grand inconnu au bataillon de mes éditions.



Nous devrons l’ouvrir afin d’en savoir plus sur le sujet. Ou demander un complément d’enquête à Sherlock !



Note du Detective Consultant : Hugo est une maison d’éditeurs ! Une maison d’éditeurs avec un S… Diantre, ils sont plusieurs à réaliser leurs crimes ! Déjà que leur collection de romans porte sur des trucs un peu chaud comme « After » ou « Beautiful bastard ».



Taille du sujet étudié : 13cm de large pour 20cm de haut (mesdames, on reste calme). Le tout fait 500 pages. Un bon gabarit, en quelque sorte, d’où les crampes lorsqu’on le manipule longtemps.



Date du crime d’édition : juin 2016, le corps commence à sentir.



Coût de l’intervention du service : 22,70€ pour la Belgique, moins de 20€ pour la France. Ai rédigé une note de service pour me plaindre des coûts prohibitifs des sujets d’autopsie dans mon Royaume.



Arme du crime : Objet littéraire identifié, composé de papier blanc et de mots constitués à l’encre noire, sans oublier une numérotation des pages, en bas. L’arme utilisée semble être des météorites ou tout autre objet volant non identifié.



Traumatismes : L’épisode de la cave est fortement déconseillé aux personnes souffrant de claustrophobie aiguë !!



Suspects : Météorites… Les services de police vérifient si ce sont les mêmes qui causèrent la destruction des dinosaures, ancienne peuplade exterminée il y a un certain temps, je dirais même plus, un temps certain !!



Note du Detective Consultant : Même l’inspecteur Lestrade serait moins con !



Arme du crime probable : Une imagination potentiellement destructrice pour imaginer pareil scénario catastrophe ! Sans oublier une personne qui n’a pas foi en l’Humain puisque tout le monde devient égoïste et ne pense plus qu’à lui ou à sa petite famille.



Modus operandi du crime : Au début, était le calme avant l’arrivée du chaos…



Edgard, Homo Sapiens Sapiens spécialisé dans le zapping télé grâce à ses pouces opposables, champion toutes catégories de l’affaissement du corps dans un divan, médaille de bronze dans la vidange de bouteilles de vin le week-end va se transformer en quelques minutes en écureuil agité dans le but de sauver sa petite famille, n’hésitant pas à défoncer la porte de l’épicerie du coin, amenant de ce fait le chaos chez cet homme égoïste qui voulait garder toutes ses provisions du magasin pour lui.



MAIS, notre brave Edgard qui fut, durant quelques minutes, le roi de la cambriole, ferme vite barrières et portes à ses voisins alléchés par l’odeur d’une cave protectrice qu’eux ne possèdent pas. Là, déjà, un premier crime est commis…



Mon épicier (étranger) n’a pas le droit d’être égoïste, mais moi, oui ! ♫ Comme d’habitu…de ♪



Le cave se rebiffe (humour de légiste)…



Cet épisode en cave-close sera traumatisant pour sa fille et elle en portera des séquelles.



Quand au sujet étudié – Edgard – s’il avait été plus sportif, moins égoïste, plus papa impliqué et moins buveur, il aurait pris les devants pour la chute des météorites !



Les autres parties de l’affaire ne seront plus en huis clos, on est dehors, au grand air, on s’affronte entre Homo Sapiens Sapiens (les bons) et ce qui semble avoir régressé au stade de l’Homo Animalus Brutalicus, sorte d’humains vivant sous terre comme des lapins mais agressifs comme des Sher-Kan affamés (les méchants, donc).



Puisqu’il faut fuir et retrouver se femme et ses deux enfants, Edgard, Homo Sapiens Divan Mal Bouffe Panse À Bière n’aura d’autre choix que de marcher et… courir durant plus de 800km tout de même. ♫ Voyage, voyage ♪



Le sujet étudié montre bien une musculature bien fichue depuis qu’il a arrêté la mal-bouffe et qu’il a bougé plus pour manger moins.



Verdict du médecin légiste Jack ? Jamais je n’aurais dû commencer la découpe de ce cadavre épais en plein mois de septembre alors que j’ai toujours, durant ce mois de la rentrée, un amoncellement de cadavres à analyser pour le Challenge Américain du Dr Titine.



De plus, hérésie suprême, j’ai découpé un anglais alors que je ne devais manger que de l’amerloque… faute professionnelle grave !



Obligé de faire le rush, j’ai cavalé durant la première partie de lecture avant de ralentir le rythme pour en assurer une découpe correcte avec un rythme de croisière calqué sur la course de notre Edgard et de ses collègues d’infortune.



Certains personnages avaient plus de poids, plus de matière que d’autres, et c’est bien dommage parce que la jolie sergent Grimes aurait mérité d’être plus étoffée. Au final, elle a le rôle de préparatrice de la popote et c’est assez réducteur.



Verdict du détective Cannibal ? Signes suspects : nos personnages sont avec l’armée mais celle-ci ne possède pas le système de purification d’eau que les soldats emmènent avec eux dans les conflit (tu fais pipi dedans et à la fin, tu obtiens de l’eau pure !).



De plus, alors que l’eau est rationnée (puisqu’ils ne peuvent pas en emporter des masses dans leurs sacs à dos), le sergent Grimes fait des pâtes ! Heu ?? Non mais allo quoi ?



Hormis ces choses suspectes, le reste est addictif, un vrai page turner avec des personnages attachants (Edgard, Bryce et Harvey) mais dont certains manquaient de profondeurs (Richard et le sergent Laura Grimes).



L’auteur n’a que peu de foi en l’être humain et hélas, je ne lui donne pas tort… Tout le monde craint tout le monde et ceci est bien amené dans le récit.



Plus de règles, plus de lois, seule la survie prime et certains ne se sont pas privés de créer LEURS lois qu’ils appliquent à tous ceux qui vivent sous leur coupe. Là encore, j’ai apprécié la manière dont ce fut amené.



Dans dans ce voyage-ci, on peut dire que nos amis ont croisé des cas plus qu’étranges, de gens ayant très vite régressé au stade de la Bête Sans Empathie.



Ce qui nous fait nous interroger sur ce que nous ferions, nous, dans cette situation là.



Si la première partie est un horrible moment à passer pour les claustrophobes, la suite pourra donner quelques frissons dans la nuque, mais pas autant que « Black-out demain il sera trop tard » de Marc Elsberg qui lui foutait vraiment la trouille car plus fouillé, plus profond, plus scientifique.



Malgré tout, pas de regrets de lecture car elle n’était pas mauvaise, mais aurait gagné en qualité avec plus de profondeur dans certains personnages importants du groupe.



Edgard n’est pas un homme parfait, mais il tente de devenir un meilleur père, un meilleur homme, et c’est une bonne chose, même si elle arrive trop tard.



Je jure avoir rempli ma mission en honneur et conscience, avec exactitude et probité.



(3,5/5)


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Les coureurs de la fin du monde

Un roman post-apocalyptique riche, travaillé et fouillé. Il regorge de richesses tant sur le fond que sur la forme. Les thématiques sont nombreuses ; de la survie violente, extrême, en passant par la psychologie humaine, avide, destructrice, effrayante et chaleureuse, en finissant par des descriptions d’un réalisme saisissant, magnifiques, sombres, inquiétantes. Pendant toute la lecture, le lecteur accompagne les personnages, court à côté d’eux tout au long de leurs parcours.



Edgar est un père de famille absent, un trentenaire porté sur la boisson et la junk food. Un homme qui survit plus qu’il ne vit auprès d’une femme et de deux enfants qui s’éloignent peu à peu. Pourtant, quand un événement catastrophique détruit en grande partie le Royaume uni, Edgar n’a pas d’autres choix que d’essayer de s’occuper de sa famille. Quand en plus, ses proches lui sont enlevés, envoyés à plus de 800 kilomètres, Edgar a des prises de conscience et n’a plus le choix : courir pour les rattraper, courir pour les retrouver, courir pour ne plus être seul. Accompagné de quatre autres personnes, la traversée du Royaume uni s’annonce des plus difficiles entre les paysages ravagés et les survivants violents et affamés.



L’auteur use d’un personnage principal ; Edgar Hill, complètement éteint pour évoquer des thématiques profondes à différentes échelles ; de l’homme à la Terre. Des thématiques qui parleront à tous, qui font peur et qui font réfléchir principalement sur ce qu’est l’homme dans sa nature la plus sauvage.



La survie : des prises de conscience, le dépassement de soi…



Edgar dit « Ed » est à la base un personnage dont plus personne n’ y croit, un personnage las de sa vie, éloigné de sa famille, qui s’est ancré dans une routine sans saveur, se perdant dans l’ivresse d’alcools pour ne plus penser à rien et s’éloigner un peu plus de sa vie qu’il ne supporte plus. Un anti-héros en somme, un personnage qui ne fait pas rêvé et auquel on ne croit pas en la survie dans ce monde post – apocalyptique hostile et pourtant… Parfois, les événements les plus sombres, nous révèlent à nous – même, c’est un peu ce qui arrive à Ed. D’abord, la fuite toujours, s’enfuir de cette famille qu’il ne sait comment gérer tout en aidant d’autres à la survie et puis peu à peu, l’amour de sa famille se révèle à lui, son besoin d’eux, son besoin de les protéger. Aussi quand la famille est éloignée, Ed est prêt à tout pour les retrouver ; courir et marcher des kilomètres chaque jour, affronter les épreuves, la violence, la faim, la douleur, le froid, plus le temps passe, plus il se dépasse, se révèle plus fort qu’on ne le croit, se relève quand on le pense sur la fin, il côtoie la mort à chaque pas, s’aventure dans un environnement devenu instable et dangereux, un monde détruit qui semble avoir un effet bénéfique sur lui-même. Évidemment tout ce la est possible grâce à quatre personnages qui l’accompagnent dans ce voyage impossible.



Une unicité des hommes, de l’entraide, du soutien, de l’amitié, de la confiance…



Autour de lui, des personnages aux caractères différents, unis dans l’adversité, unis dans la survie et dont les liens se soudent un peu plus chaque jour. Il y a Laura Grimes, une militaire au caractère affirmé, habituée à évoluer dans l’hostilité des hommes, un personnage fort, stable et dont la seule faiblesse semble être ses sentiments féminins, Harvey, le vieillard du groupe, un septuagénaire absolument incroyable, endurant et surprenant, une belle âme qui tient un peu ce rôle paternel indispensable parfois dans la cohésion d’un groupe, Bryce, le grand gaillard tatoué, un physique impressionnant, une tronche patibulaire, des coups de gueule prononcés et pourtant un cœur et une tendresse énorme, c’est un peu l’ours du groupe et enfin, Richard, un personnage droit, discret mais affirmé, un homme que l’on respecte et qui en dévoile très peu, il dirige un peu le groupe, négocie les décisions ou les rencontres plus ou moins chaleureuses qui se présenteront sur leur chemin.



Une nature détruite et dangereuse, des hommes perdus dans les ténèbres et la violence…



Qui dit post-apocalyptique, dit survie, dit des humains affamés, blessés, seuls ou organisés en groupe, des humains qui ont des familles à protéger, des animaux redevenus à l’état sauvage où la loi du plus fort prend tout son sens. Les descriptions précises de l’auteur sont tellement saisissantes que l’on s’imagine ce monde détruit, ravagé où les restes des bâtiments tiennent à peine debout, où les dangers se présentent à chaque vestiges anthropiques, et le plus souvent sous formes d’êtres violents, prêts à tout pour récupérer la moindre goutte d’eau, le moindre gramme de nourriture, mais aussi sous forme « naturelle », des terres devenues instables, des terres immergés par des eaux boueuses, bref un univers hostile et violent.



Et l’auteur nous raconte tout ça avec une telle aisance, on croirait qu’il l’a vécu. En même temps, c’est Ed qui nous raconte son expérience, qui nous décrit ce qu’il a vu et ressenti, l’auteur s’est imprégné de son personnage et ne nous cache rien, il y a des moments stressants, angoissants, des moments de douceur, de tendresse, des moments plus longs mais nécessaires, mais toujours on suit ce personnage, cette traversée du Royaume Uni, cette folie qui se révèle peut-être plus censée qu’on ne le croit. Une aventure extrême mais extraordinaire !



En bref, un roman prenant et plutôt addictif, un roman qui réussit à nous divertir tout en nous faisant réfléchir, un roman bien écrit et détaillé. Si vous aimez les univers post-apocalyptiques, si vous aimez la nature humaine tant dans ce qu’elle a de plus beau que dans ce qu’elle cache de plus sombre (sans être sanguinolent), si vous aimez que l’on vous raconte des histoires, si vous aimez les personnages atypiques, les personnages forts et les personnages anti-héros, alors pourquoi ne pas vous lancer ? Ce roman est un peu un condensé de tout ça, au final une belle aventure humaine au cœur de paysages froids, sombres et silencieux.



Je remercie Babelio et les éditions Hugo et Compagnie pour ce partenariat qui s’éloigne de mes genres de prédilection mais qui m’a pleinement convaincue !
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Les coureurs de la fin du monde

Les premières pages du livres m'avaient semblé lentes et complexes dans le style des phrases. Mais passé ces quelques pages, j'ai tout de suite été happée par le roman. Celui ci raconte l'histoire d'un homme commun, de classe moyenne qui s'encroute et n'aime pas sa vie. Quelqu'un qui n'est pas vraiment heureux et pas vraiment malheureux. Autant dire que quand la fin du monde lui tombe dessus, il se débrouille comme il peut avec sa famille. Ce que j'ai apprécié est que l'on sort des histoires habituelles de fin du monde , car très vite, la famille est prise en charge par l'armée. Le cœur de l'histoire n'est donc pas la survie post apocalyptique mais une course à travers le pays lorsque Ed (héros principal du roman) se retrouve séparé de sa famille et qu'il cherche à les rejoindre.

C'est aussi là que l'histoire prend tout son sens. Ed n'est pas un héros, il va essayer du jour au lendemain de courir chaque jour durant pendant plusieurs heures ( avec des pauses bien entendu). C'est donc très difficile. L'auteur réussit bien à retranscrire ce qu'une personne non prête physiquement, mais ayant la volonté d'y arriver, va devoir subir. Il sera bien sûr affublé de compagnons de voyage. Ceux ci sont assez intéressants et pour certains atypiques. La relation qui se créent entre eux durant ce voyage évolue de façon juste. L'auteur représente de façon très réaliste les réactions des personnages tout en leur gardant une part de fantaisie.

Ce livre est vraiment une lecture très agréable. Les 558 pages défilent très vite. Je n'ai pas ressenti de lenteur comme j'ai pu le lire dans d'autres critiques. Ed m'a dès fois énervée et semblé lent, mais honnêtement, ses réactions collaient parfaitement à son caractère, et au vu du challenge physique qu'il réalise au long du livre, c'est au contraire bénéfique à la réalité du personnage.

Pour conclure, c'est donc un très bon roman pour qui aime ce genre d'univers et d'ambiance. On retrouve tous les ingrédients classiques, mais bien dosés et la course contre la montre en courant est un nouvel élément qui donne du dynamisme tout le long des lignes. Un vrai plaisir à lire.
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Les coureurs de la fin du monde

Qui accusons-nous aujourd’hui ?



Un homme délaissant sa famille pour quelques verres de whisky, s’empâtant devant la télévision à l’aube de l’achèvement de la première moitié de sa vie… et pourtant un homme combattant, courageux et dévoué !



Comment peut-on accepter que cet homme, qui a eu le bonheur de connaître une vie si paisible soit aujourd’hui traîné devant nos tribunaux ? Et pourquoi ? Pour une horrible accusation de manquement à ses devoirs de mari et de père !



En vérité je vous le dis : cet homme ne mérite pas tant de vindicte car qui sommes-nous pour juger des interrogations qui le tourmentent? Qui sommes-nous pour jeter la première pierre alors que ces questionnements nous taraudent également ?



Je vous rappelle, Madame le juge, que l’Homme, de par sa nature et son évolution, ne cesse de s’interroger sur son devenir et sa place dans la société. Que le bonheur n’est qu’un fil ténu qui peut céder à tout instant et que le sens de la vie qui obsède l’accusé n’est que le reflet de nos propres vicissitudes !



Qui n’a pas, un jour, pensé à tout quitter pour partir vers une autre existence ? Qui n’a pas, une nuit, rêvé à une vie différente, loin de tout ce que nous avons mis tant d’années à construire ?



La vie est une quête. Le chemin que nous suivons est jalonné d’écueils. Sommes-nous si insensibles que nous ne soyons pas à même de le comprendre ?



Cet homme que vous voyez là, Mesdames et Messieurs les jurés, est un homme brisé. Brisé d’avoir tant couru. Brisé d’avoir combattu la folie humaine. Brisé par ce combat inégal perdu d’avance : Un combat contre lui-même et contre un cataclysme. Un combat que nous n’aurions su, nous non plus, remporter…



Alors, me direz-vous… qui doit être jugé aujourd’hui ? Qui devons-nous placer dans le box des accusés afin de satisfaire notre soif de justice ? Pas cet Armageddon qui n’est, somme toute, qu’un événement mineur dans l’univers.



La réponse est simple…nous la connaissons tous, elle est en nous…



C’est l’Humanité que nous devons accuser ! Je vous parle de l’Humanité et de la vacuité de ses vies. Je vous parle du prix que nous donnons à notre existence. Je vous parle de cette course perpétuelle sur une route qui nous mène inéluctablement vers une fin certaine. De cet acharnement que nous mettons à vivre, coûte que coûte. De cette volonté de remporter la bataille alors que nous ne sommes que poussière dans une équation trop complexe !



Je veux un monde qui comprenne l’importance de notre insignifiance. Je veux un monde qui soit conscient de sa fragilité et qui oublie son trop grand orgueil !



Le jour où ce vœux sera exaucé, ce jour là, Madame le Juge, Mesdames et Messieurs les jurés… l’Homme aura remporté la bataille.



Je vous laisse méditer sur ces quelques mots, Mesdames et Messieurs les jurés. J’en appelle à votre discernement… et à votre humanité.
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Les coureurs de la fin du monde

En Ecosse, Edgar est un père de famille qui a un peu de peine à assumer son rôle. Sa femme Beth vient de mettre au monde Arthur qu’elle allaite et doit s’occuper également de la petite Alice âgée de deux ans. Un jour, un cataclysme est annoncé par les médias : une météorite doit percuter la Terre. Les habitants sont priés de se mettre à l’abri au plus vite. Disposant d’une cave, Edgar s’y enferme avec toute sa famille après y avoir stocké quelques bouteilles d’eau minérale et de la nourriture pour une quinzaine. De moins chanceux que lui tambourinent à sa porte, mais il ne leur ouvre pas. Parviendra-t-il à réchapper de la catastrophe annoncée ?

« The end of the world » est le premier tome d’un thriller présenté sous forme de feuilleton. Il se passe assez peu de choses dans ce premier épisode en dehors d’un huis clos assez oppressant. La mise en route de l’histoire et la présentation du décor et des personnages sont tout ce qu’il y a de laborieux. Le lecteur sent beaucoup trop que l’auteur « tire à la ligne » comme on dit ! Le style est quelconque, la narration très délayée et la traduction semble parfois manquer un peu d’élégance. Cette méthode consistant à offrir un épisode gratuit pour inciter le lecteur à se procurer la suite semble atteindre ici ses limites. Pour vraiment passionner, il aurait fallu un autre traitement de cette histoire, quelque chose de plus rythmé, de plus punchy, de moins lent et de moins statique.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Les coureurs de la fin du monde

Décidément, je crois que je prends de plus en plus goût à la science-fiction, à toute cette littérature qui pose comme question initiale « Et si… ? ». J’ai préféré Station Eleven, mais The End of the World Running Club est également très prenant. Les cinq cents pages ont défilé sous mes doigts comme les kilomètres sous les pieds d’Edgar. Contrairement à d’autres lecteurs, je n’ai pas ressenti de longueurs. Notamment parce que finalement, ils se mettent à courir assez tardivement dans le livre, la première moitié du roman étant essentiellement focalisée sur la vie d’avant, la semaine passée à se protéger dans la cave, l’organisation à la caserne et le début de leur voyage (qui ne se fait pas en courant).



Edgar Hill est un personnage touchant bien que parfois agaçant par son caractère un peu mou. A 35 ans, il est loin d’être parfait. Mari et père absent, il se laisse dériver dans une vie qui ne lui convient pas. Il boit un peu trop, se laisse aller et se complaît dans des excuses bidons, du genre « être papa de deux enfants, c’est beaucoup de travail, je n’ai pas de temps pour moi » alors que Beth, sa femme, fait plus que sa part dans leur vie de famille. J’ai aimé les critiques qu’il fait de nos sociétés de consommation, de cette dictature de la vitesse et de la performance.

L’auteur ne tente pas de nous faire croire que cet individu quelque peu bedonnant va se transformer en coureur en deux jours. Non, pour Edgar, courir est un supplice de tous les instants. Mais être séparé de sa famille aussi comme il va s’en rendre compte. C’est donc ce puissant moteur qui va le jeter sur les routes d’Angleterre. Avec lui, on va connaître l’espoir, l’abattement, la fatigue, le courage, le désespoir.

Ses compagnons sont tout aussi réalistes et attachants, notamment Bryce, « l’ours » comme dirait la fille d’Edgar, ou Harvey, le vieil homme au sourire facile et au pas léger, ou encore Laura Grimes, militaire de son état, qui va peu à peu abandonner sa carapace d’autorité et de sévérité. Avec eux, il va connaître l’amitié et une vraie entraide.



Au cours de leur périple, ils feront des rencontres qui, comme on peut s’en douter, seront parfois très bonnes, parfois très mauvaises, chacun tentant de survivre selon ses moyens. Ils vont dont côtoyer la solidarité comme l’horreur et seront confrontés à des dérives qui arriveraient probablement en cas de fin du monde connu : tyrannie des plus puissants, des mieux armés, folie religieuse, etc.



Les rebondissements de l’histoire s’enchaînent avec fluidité et nous sommes rapidement capturés par cette ambiance sombre et inquiétante, pourtant Adrian J. Walker nous offre également un roman très visuel, parfois presque contemplatif avec de nombreuses images de ce panorama dévasté : tours déchirées, villes pulvérisées, zones inondées, nouveaux reliefs... Certes, cela doit être encore plus fort à visualiser lorsque l’on connaît le Royaume-Uni, mais ce paysage post-apocalyptique est très bien décrit.

Quant à la fin, elle ne tombe pas dans le travers du happy end et elle est plutôt bien trouvée, mais je ne vous en dis pas plus.



Attirée par le titre, j’ai découvert un bon roman post-apocalyptique qui, par ses personnages bien campés, m’a embarquée dès les premières pages pour une course désespérée à travers un Royaume-Uni hostile.
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Les coureurs de la fin du monde

Excellent roman ! En premier lieu, je tiens directement à le dire !

Nous avons le droit ici à une course post-apocalyptique vers l’espoir. Un roman qui aborde énormément de thèmes et qui est très riche en action malgré la narration à la première personne du singulier. Car certes, le point de vue reste limité, mais vu l’ambiance démentielle, cela a dû permettre à l’auteur de garder un certain contrôle sur son récit et au lecteur, cela lui permet de suivre les cours de choses sans trop se perdre.

Cependant, l’immense réussite aurait été pour moi d’écrire ce roman à la troisième personne et de se libérer de certaines barrières.

Mais il est vrai aussi que la narration d’Edgard, le personnage principal, est très bonne. Le style est très, très addictif.

Les thèmes sont donc nombreux des relations humaines, à la psychologie, de la survivance à la mort, de la prise de conscience (elles sont nombreuses en fait) à la course à pied (c’est bête, mais ce livre me donne envie de courir), de la place du père à l’amour tout simplement.

J’ai aimé les passages où l’auteur vilipende notre société de consommation, j’ai aimé les passages où il dépeint les émotions humaines, les passages où il décrit le Royaume-Uni après la chute des météorites ou astéroïdes. Les descriptions sont saisissantes, très réalistes, très cinématographiques.

Ce roman ferait un excellent film.

Les personnages sont très attachants, car ils nous ressemblent concrètement. L’auteur n’use d’aucun artifice pour exagérer ces derniers. Ils sont. Ils vivent. Ils survivent. C’est tout.

Edgard est un anti-héros qui n’a rien demandé… Bon en même temps dans ce roman, je crois qu’aucun des personnages n’ait demandé à attraper des cailloux venus de l’espace en pleine tronche.

L’intrigue en elle-même est simple dans le sens où ce roman n’est pas un thriller. Non, ce roman est une belle aventure (effroyable, mais belle quand même) et une aventure humaine avant tout !



Si vous aimez les mondes post-apocalyptiques, si vous aimez les lectures addictives, si vous aimez courir, alors ce roman est fait pour vous !
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Les coureurs de la fin du monde

Dans un monde post-apocalyptique, on voyage avec Edgar,on affronte, on court ,car notre herosnfera tout pour retrouver sa famille.

On est loin de la noirceur pour ce genre de roman, au contraire c est un roman plein d espoir et de vie.

Pourcfaire court, l auteur signe un excellent roman.
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Les coureurs de la fin du monde

Pas de longue réflexion au sujet de ce livre, juste mon ressenti. Je l'ai terminé hier soir alors que je ne le voulais pas. J'en voulais plus ! Je n'ai pas vu le temps passé et j'ai dévoré ce bouquin. C'est un véritable page-turner.

La seule chose qui me chagrine c'est ... pourquoi ils n'utilisent pas des vélos ? ;)
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Les coureurs de la fin du monde

The End Of The World Running Club est un roman en deux temps. La première partie se consacre traditionnellement à la mise en place de l’environnement de l’histoire et des personnages, mais c’est également l’occasion pour l’auteur, Adrian J. Walker, de les plonger rapidement dans la situation anormale qui va bouleverser leur monde, même le monde. En effet, cette première partie démarre sur les chapeaux de roue par l’apocalypse, une pluie de météorites sur le nord de l’Angleterre, dévastant tout. A la lecture de ce passage, on ne peut s’empêcher de penser aux événements astronomiques récents comme la vision d’un météorite dans le sud de la France l’été dernier.



La seconde partie est la conséquence de la première, un long road movie à pieds au cours de laquelle le héros cherche à rejoindre sa famille en parcourant 900km en moins de 15 jours à pieds. On pourrait alors s’attendre à un roman, lent, poussif, une sorte de Sur la route de Jack Kerouac en plein apocalypse; mais Adrian J. Walker a eu l’intelligence de ne pas sombrer sur cet écueil. A de nombreuses reprises, l’écriture m’a fait penser à un livre de Stephen King : l’évolution psychologique du personnage face à l’épreuve qui tiendrait de Marche ou crève de Stephen King, la description du monde transformé, défiguré, comme pour La tour sombre, et bien sûr les rencontres, bonnes et mauvaises.



Ce livre se présente sous la forme d’un petit pavé de 500 pages qui peut être inconfortable à tenir pour une lecture prolongée, aussi recommanderais-je d’opter pour la version numérique. Cependant, si les pages sont nombreuses, le style d’Adriam J. Walker étant parfaite de fluidité, elles vont rapidement tourner.



Un très bon livre de science-fiction sans grand artifice technologique mais qui dépayse tant le héros que le lecteur.
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Les coureurs de la fin du monde

Pour commencer par les points positifs, l’histoire est très addictive. Impossible de lâcher le livre tant il y a de l’action et aussi l’envie de connaitre la fin qui nous prend aux tripes. Ce père de famille va-t-il réussir à retrouver sa femme et ses deux enfants partis pour prendre un bateau en direction d’un changement de vie ? Des moments de stress assez oppressants sont très bien retranscrits. Le côté familial apporte une touche d’émotion allégeant le récit.

Le point négatif qui m’a le plus gêner et le manque d’informations sur la fin du roman. Je peux comprendre le choix de ne pas tout dévoiler afin que le lecteur imagine de lui même certaines choses, mais là on dirait plutôt un travail bâclé. Qu’est ce qui a frappé la Terre ? Pourquoi les habitants n’ont ils été prévenu que quelques heures à l’avance ? Pourquoi l’électricité et toutes les ondes (radio, télé, téléphone) ont été coupées ? Et ainsi de suite. Pour moi c’est trop simple de faire le choix de ne pas rentrer dans les détails pour ne pas trop en dire. Il manque quand même quelques données importantes afin que le lecteur puisse de lui même assembler les pièces du puzzle. Quelques longueurs au milieu, 150 pages de moins c’était préférable. Certains personnages ne sont pas assez détaillés et manquent de caractère. On suit surtout Edgar, Bryce et Harvey.

Pour conclure, un bon moment de passé avec Edgar mais j’ai préféré Silo de Huges Howey dans le style post apocalyptique.
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Les coureurs de la fin du monde

Un livre lu en moins de huit jours avec une histoire palpitante pendant les 3/4 de l'histoire, la fin est moins rythmée ce qui lui retire une étoile. Livre très facile à lire.
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Les coureurs de la fin du monde

Chronique de ma co-blogueuse Geneviève:



J'ai reçu ce livre à la fin du mois de janvier, parmi plusieurs autres envois d'Hugo et Cie. Le volume imposant du livre (558 pages imprimées sur un papier épais, laissant ainsi croire qu'il en comporte au moins 800) m'a incitée à le conserver pour mon voyage dans les Antilles à la mi-février. Comme j'adore les polars et les thrillers, je me suis dit que ça occuperait bien le temps passé dans l'avion et mes journées à la plage.



Et oh! que je n'ai pas été déçue. Dès les premières pages, l'écriture d'Adrian J. Walker a su me séduire. Rapidement, son style m'a fait penser à Stephen King (principalement à Brumes et à La peau sur les os) : un rythme lent où l'action est décrite avec un mélange de découragement et d'espoir par le personnage principal. Des sentiments fort à propos quand on pense qu'Edgar et sa famille font partie des rares survivants de la pire catastrophe naturelle que la Terre ait connue et qu'ils n'ont aucune idée de ce que l'avenir leur réserve.



En plus du style d'écriture, j'ai apprécié le personnage d'Ed, un antihéros comme on en voit peu. Père de famille plutôt médiocre, souffrant de désillusion autant que d'embonpoint, il apprend au fil des minutes à prendre les décisions qui - il l'espère - lui permettront de survivre et de retrouver les siens. Car ce roman nous rappelle avant tout à quel point l'équilibre social dépend des ressources disponibles et comme tout cela est précaire. L'auteur développe des personnages complexes qui usent de divers moyens de survie et il explore les aspects les plus sombres comme les plus lumineux de la race humaine.



J'ai également aimé que pour une fois, l'action se déroule ailleurs qu'aux États-Unis. Après tout, ils n'ont pas le monopole de l'apocalypse. Retrouver l'Écosse que j'ai visitée en voyage de noces il y a sept ans faisait du bien (on aime toujours reconnaitre les lieux où se déroule l'action non?), tout en me faisant découvrir d'autres coins de la Grande-Bretagne que j'ai pris plaisir à ajouter à ma liste de destinations.



Ce n'est pas un livre qui se lit rapidement. Les longues descriptions des lieux et des états d'âme du personnage principal, ainsi que ses relations avec les autres survivants font que j'ai régulièrement dû faire des pauses afin de tout digérer. Je vous accorde que la présence de la mer à mes pieds était un incitatif aux arrêts assez puissant.



Je vous suggère très fortement cette lecture. Je suis fort reconnaissante à Hugo Thriller pour la découverte de cet auteur. J'irai certainement chercher ses deux autres romans.


Lien : http://letempsdlire.blogspot..
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Les coureurs de la fin du monde

Le livre est épais (558 pages), dense et captivant. Il ne faut pas ergoter sur la vraisemblance. Le genre (science-fiction et post-apocalypse) est basé sur l’imagination pas sur la crédibilité des faits. Et question imagination, on est bien servi dans ce roman ! Certes quelques fils de l’intrigue restent en l’air, notamment tout ce qui concerne les Sauveurs. Peut être pour laisser la porte ouverte à une éventuelle suite.

À noter également de nombreuses digressions intéressantes sur des sujets variés : les croyances, la vie en couple, la famille, l’exercice physique, le retour à la nature, le progrès…

Malgré le titre non traduit, c’est un excellent roman, rythmé et haletant.
Lien : http://ray-pedoussaut.fr/?p=..
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Les coureurs de la fin du monde

Arthur fait ses dents et Ed son père le promène en le berçant. Ils sortent de la maison où dorment encore Beth, sa femme et Alicia, sa fille. Dehors tout est calme, anormalement calme, même la petite épicerie du coin de la rue n’a pas ouvert ses portes. Ed se précipite pour voir ce qu’il se passe. L’épicier lui tient des propos incohérents et lui dit de s’en aller, complètement paniqué.

Ed se rue sur l’édition du journal du matin, et ce qu’il lit va l’anéantir : « Restez chez vous, ne sortez pas, barricadez-vous dans les sous-sols. Une catastrophe est imminente ».



C’est ce qu’Ed va faire, il récupère dans l’épicerie des packs d’eau et retourne chez lui en courant. Il réveille Beth et Alicia, réunit des affaires de première nécessité, des boites de conserve, des couvertures et se met à l’abri avec toute sa famille dans la cave de sa maison.



Quand les premiers voisins frappent aux portes et aux carreaux, ils font semblant de ne pas les entendre. Et soudain des bruits fracassants, des cris, puis ………. Plus rien !



Combien de temps vont-ils devoir tenir dans cette cave. Si Ed ne s’était pas pris une cuite la veille, il aurait été beaucoup plus efficace pour mettre sa famille à l’abri pour quelques temps de plus, des packs d’eau supplémentaire, plus de nourriture, plus de confort. Ed n’a jamais été ni un mari, ni un père, très présent.



Quinze jours se passent, ils n’ont plus rien à manger ni à boire, quand des bruits au-dehors se font entendre. Serait-il temps de sortir ?



Que dire de ce roman, aucun mot n’est assez fort pour exprimer tout ce que l’on a pu ressentir au cours de la lecture. De la peur bien sûr, mais pas que, on a beaucoup de tendresse pour Ed, qui, devant une catastrophe se rend compte de tout ce qu’il n’a pas été, de ses lacunes, de la tristesse de sa vie.



Quand il se retrouve séparé de sa famille, après s’être engagé comme volontaire au sein de leur groupe de survivants, il se rend compte, de tout ça, mais il est peut-être trop tard.



Va effectivement, comme annoncé sur la quatrième de couv, s’en suivre une course contre le temps, contre les kilomètres. Mais résumer cette histoire à ça, c’est très réducteur, car ce n’est pas l’histoire d’une course, c’est l’histoire d’un homme qui va, accompagné de quelques compagnons, tout tenter pour rejoindre les siens.



Ils vont rencontrer d’autres survivants, dont certains très surprenants, et c’est là qu’on se rend compte de toute la dimension de l’être humain, de tous ses paradoxes. Combien on peut devenir mauvais ou bon dans la souffrance, quand l’esprit s’est retranché au plus profond de soi pour échapper à la réalité.



Une histoire extraordinaire, faite de sentiments poussés à l’extrême, et l’on se reconnaitra sans doute un peu dans chacun des personnages. Jusqu’où pourrions-nous aller pour retrouver ceux que l’on aime. On ne le sait certainement pas nous-même.



Ed, lui non plus ne le savait pas, il va le découvrir.



Une lecture à emporter absolument cet été, elle vous régalera et vous laissera comme un baume sur le cœur.


Lien : http://onirik.net/The-End-of..
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Les coureurs de la fin du monde

The End of the World Running Club est une histoire telle que je l'attendais.

Dans le genre "fin du monde" j'ai été totalement comblée car une fois n'est pas coutume, nous suivons à la fois le début de l'apocalypse mais aussi le parcours de survivants dans ce monde bouleversé, très différent de ce qu'il était avant que les météorites aient percuté la Terre.



Dès le commencement, l'inconnu rythme le récit. On y suit Ed, se réveillant d'une gueule de bois avec un sentiment d'irrégularité dans ce qui l'entoure. Et pour cause, peu de gens savent qu'un cataclysme planétaire est sur le point de se dérouler sous leurs yeux. Donc, Ed est face à ce que l'on peut qualifier de "calme avant la tempête". Cette sensation étrange qui nous dit qu'il se passe quelque chose sans savoir quoi exactement.



Et puis, la mémoire lui revient et il temps de réagir même s'il est déjà trop tard. L'apocalypse est déjà en marche mais la priorité est de mettre sa famille à l'abri.

Ainsi, on est tout aussi perdu qu'Ed vis-à-vis des événements puisque rien n'a pu être anticipé. La peur de ne pas survivre fait place au pragmatisme qui permet à Ed et sa famille de se réfugier dans leur cave.

Seulement là où j'ai commencé à apprécier le style de l'auteur c'est que ce dernier ne fait pas relater simplement des faits, il nous octroie plusieurs aspects en matière de fin du monde.

Dans un premier temps, les survivants sont très vite pris en charge par l’armée et la survie s’organise.

Ensuite arrive ce pourquoi l’histoire a lieu d’être : courir pour survivre. Courir pour rejoindre sa famille.

Cependant, il faut attendre plus de la moitié du roman pour que les choses progressent dans ce sens et donc pour comprendre le pourquoi du « running club ». Mais en soi, c’est une bonne idée imaginée par l’auteur.



Malgré tout, dès lors que la course contre la montre démarre, certaines scènes viennent alourdir un récit déjà dense à la base. L’auteur ne nous épargne aucun détails que ce soit sur le Royaume-Unis anéanti ou les relations entre les personnages.

Ainsi, on ne peut que regretter trop de longueurs assez ennuyantes. C’est bien pour cela que l’analyse de l’histoire dans sa globalité est positive mais pas exceptionnelle. Seulement, 100 pages de moins n’auraient pas été de refus.



Et puis, cette fin était telle que je l’attendais. Elle est cohérente avec le reste et me convient très bien. Cette incertitude sur l’avenir avec tout de même une note d’espoir n’est que louable de la part de l’auteur.



Au-delà de la trame principale, c’est aussi un développement de la psychologie du protagoniste – Ed - qui rend bien plus réaliste ce récit.

Il a une réelle évolution qui me plaît beaucoup et qu’il n’est peut-être pas si simple de cerner de prime abord. C’est en partie pour cela que l’auteur nous aide souvent à faire la rétrospective des comportements passés, et ce afin de nous rendre compte de ce qu’Ed est devenu maintenant.



Je pense que chacun aurait une réaction qui lui est propre face à la fin du monde et la perte d’êtres chers mais Ed est souvent détestable tout en l’appréciant pour le chemin accompli. De savoir jusqu’où il est capable d’aller pour sauver les siens. Franchement, je n’aurais pas imaginé meilleure descente aux enfers que la folie dans laquelle il sombre. Ces jours passés de restriction, de fatigue ne font que renforcer sa volonté.



Concernant mon appréciation du livre, tout ne m’a pas spécialement plu mais c’est surtout l’extrême des situations et les recours radicaux qui ne m’ont pas séduite.

Dans ces cas là, j’ai trouvé une inhumanité et une facilité d’action trop désinvolte. Le meurtre de sang froid n’ayant jamais été quelque chose que je cautionne même par désespoir de cause.



Je vous parlais de plusieurs aspects de la fin du monde tout à l’heure. En fait, les personnages sont amené à faire des rencontres au cours de leur périple avec à chaque fois des réactions différentes face à des interlocuteurs qui doivent surmonter l’apocalypse. C’est ce que j’ai aimé dans le récit et paradoxalement, ce sont ces parties qui ralentissent le rythme.

Mine de rien, l’auteur nous introduit d’autres façons de survivre et nous montre toutes les facettes d’une humanité au bord du gouffre.



En bref, un bon livre apocalyptique que je vous recommande.

Je remercie les éditions Hugo & Cie pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique Babelio.
Lien : http://melimelobooks.blogspo..
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Les coureurs de la fin du monde

Tout d'abord, je tiens à remercier Hugo Roman et Babelio pour cette magnifique découverte. Ce livre, je l'ai vu, je l'ai voulu, tout simplement. Entre la couverture que je trouve magnifique, le titre qui annonce clairement du post-apocalyptique, et la quatrième de couverture, je savais que j'allais l'aimer, et ça n'a pas raté!



On va suivre Edgar, un mari et père de famille désabusé par sa vie. Bien qu'il aime sa famille, il n'arrive pas a apprécié la vie à ses côtés. Mais, le jour où la Terre se voit bombardée par une pluie de météorites il va peu à peu se rendre compte de la chance qu'il avait de vivre aussi paisiblement. Suite a cette catastrophe et après plusieurs semaines coincés dans leur cave, Ed, sa femme et leur deux enfants vont être secouru par l'armée. Ils vont vite déchanter quand ils vont se rendre compte que l'armée à également subi de grosses pertes tant matérielles qu'humaines. Bien vite, les quelques soldats encore sur pieds vont demander des volontaires pour différentes expéditions de ravitaillement. Ed, se porte volontaire. Mais, lorsqu'il reviendra un jour d'une de ces expéditions, la caserne se révèlera vide. Tous les survivants ont été évacués. Commence alors, pour Ed et ses quelques compagnons d'infortune, une longue course remplies d'obstacles, de remords, de culpabilité... pour tenter de rejoindre les bateaux qui sont censés les ramener à la civilisation.



J'ai vraiment adoré ce livre. L'auteur m'a complètement happée dans cette histoire où le réalisme est tel que l'on se voit voyager avec Ed. J'ai eu envie de lui hurler dessus quand il était exécrable, de l'encourager lorsque ses forces l'abandonnaient, me suis imaginée courir à ses côtés et vivre son épuisement... J'ai vraiment été transportée dans ce monde post-apocalyptique, où, pour une fois, on vit le drame avec nos personnages. Car oui, si j'aime ce genre, généralement, on retrouve nos personnages quelques années, siècles après une catastrophe planétaire. Ici, même si l'on s'appuie surtout sur l'après, on aperçoit brièvement l'avant catastrophe et l'on vit cette pluie de météorites absolument glaçante. Rajoutons que les descriptions très détaillées nous permettent de visualiser cet univers dévasté. Un très bon point donc pour l'ambiance et l'univers. Si je devais comparer l'ambiance à une série, je crois que je pencherais pour "The Walking Dead", les zombies en moins. J'ai souvent pensé à cette série en parcourant ce livre.



Concernant les personnages, je dois avouer que j'ai eu du mal avec Edgar. Au début, j'en avais l'image d'un gros plein de soupe geignard, jamais satisfait de rien, qui ne pense qu'à boire et manger. Mais, au fil du livre, de son histoire, il évolue, mûrit, et je me suis vraiment attachée à lui. J'ai également énormément apprécié ses compagnons. Tous très différents. Peut-être stéréotypés au premier abord mais bien vite ils se révèlent bien plus complexes.



La plume de l'auteur m'a énormément plu. J'ai noté quelques maladresses (mais, peut-être est-ce simplement un problème de traduction ?), mais l'ensemble est fluide, dynamique. Aucun temps mort ne se fait ressentir, aucune longueur. A peine reprenons-nous notre souffle en même temps que nos personnages qu'une autre tuile leur arrive.



En conclusion, "The end of the world - Running Club" est un très bon thriller post-apocalyptique. Nous découvrons au fil des pages l'effrayante décadence d'une humanité privée de son confort. Je ne peux que vous le conseiller si vous aimez les thrillers, les univers décharnés, ou si, tout simplement, vous voulez suivre l'histoire d'un homme prêt à courir 800 kms en quelques jours pour retrouver sa famille...
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