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Critiques de Adrienne Yabouza (33)
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Méchante nuit

Méchante nuit, d’un format 22 x 23 très pratique car facile à tenir en main, avec une couverture magnifique, deux éléments positifs dès le départ, est un bel album.

Grand-mère Ata s’occupe de Kétua, son petit-fils, de Bôlôlô et Dunia, ses petites-filles, depuis que leurs parents « sont partis rejoindre la case des ancêtres. » Mais, chaque soir, elle les laisse seuls pour aller à son travail. Et c’est bien connu, la nuit, toutes les peurs surgissent, surtout lorsque, comme cette nuit-là, le vent hurle fort à l’extérieur. Les enfants parviendront-ils à affronter cette Méchante nuit ?

Voilà une histoire un peu grave mais empreinte de douceur qui ravira tous les enfants. Elle est écrite par Adrienne Yabouza et merveilleusement illustrée par Virginie Rapiat. Les dessins sont magnifiques, notamment ceux représentant les paysages extérieurs.

La peur est aussi bien rendue, de même que le récit de Kétua et les rêves de Dunia et Bôlôlô. Quant aux couleurs, c’est un pur régal pour les yeux : des teintes très chaudes mêlant toutes les nuances du rouge pour l’intérieur et les visages puis des teintes plus froides, du bleu, du vert pour la nuit avec des arbres ployant sous la force du vent de des nuages courant dans le ciel sous l’effet de la tempête. Et le calme est parfaitement rendu lorsque Kétua baisse les yeux et voit le chien.

Cette histoire qui se passe dans un petit village d’Afrique, est destinée aux enfants. Elle m’a charmée et ravie. D’autre part, cet album, au niveau graphisme et couleurs, est une véritable œuvre d’art.

De superbes poules rousses ouvrent et clôturent cette Méchante nuit nous donnant une indication sur la pauvreté du sol du village mais également sur la répétition des jours et des nuits, la vie, quoi !

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Méchante nuit

Quel beau livre ! Méchante nuit, album délicat contant une histoire signée Adrienne Yabouza et tellement bien illustrée par Virginie Rapiat, publié par TuttiStori, est venu jusqu'à moi grâce à Masse critique de Babelio que je remercie, comme l'éditeur, basé à Montaud, dans l'Isère.

De temps à autre, il est intéressant de se plonger dans ce que nous proposons comme lecture aux plus jeunes. Méchante nuit pourra être lu à haute voix par un adulte, un frère ou une soeur aînée et suscitera, sans aucun doute une discussion enrichissante.

Tout commence dans un village africain avec de superbes poules rousses et une astuce savoureuse lorsque la nuit tombe. Les gallinacées étant vite couchées, c'est Ata, la grand-mère, qui attire l'attention puisqu'elle s'occupe seule de ses petits-enfants : Kétua, l'aîné, plus Bôlôlô et Dunia ses deux jeunes soeurs. le repas terminé, Ata s'en va :

« Ils restaient seuls chaque nuit.

C'était comme ça depuis que leur père vite suivi par leur mère, étaient partis rejoindre la case des ancêtres. »

Ce beau conte africain parle de la nuit et des peurs que cette obscurité qui tombe sur la Terre, engendre, frayeurs accentuées par le vent qui cause des bruits bizarres, sinistres, difficilement identifiables. Nous avons tous connu cela et, ici, c'est un chien qui va rassurer les petits.

C'est délicieux avec des dessins magnifiques, très colorés, des visages très expressifs et très beaux. La nuit est bien rendue comme les animaux qui peuplent les rêves des enfants. Kétua, au visage malicieux et tendre, est responsable de ses soeurs. Ata, grand-mère au visage buriné et doux, est soucieuse du bien-être de ses petits-enfants qu'elle doit élever et dont elle doit assurer la sécurité. Bôlôlô et Dunia sont toutes les deux belles et arborent de belles coiffures, la seconde étant plus classique alors que la première est originale.

Les couleurs chaudes, rouge, ocre dès qu'il s'agit des enfants sont plus froides, bleu sombre, dès que la dessinatrice représente l'extérieur, la nuit menaçante, le grand vent et ces deux girafes, stoïques, pas très loin de la maison peu solide dont les planches s'entrechoquent sous les assauts du vent.

Rassurez-vous, la nuit africaine se termine bien puisque les poules rousses sont revenues !


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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L'histoire du chasseur

Petite immersion dans la littérature centrafricaine avec cette BD magnifiquement illustrée qui nous conte l'aventure d'un petit garçon poursuivant une gazelle, ou tout animal ressemblant.

Le conte est beau , bien écrit et les dessins sont magnifiques . j'insiste vraiment sur le graphisme qui flatte l’œil.

Comme dans tout conte, il y a une morale et celle ci est à l'image du reste du récit, poétique et surprenant.

Adrienne Yabouza est restée fidèle à son pays et nous narre ici un joli conte !
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Méchante nuit

Je remercie les éditions TuttiStori ainsi que Babelio pour leur confiance.



Avant de vous parlez de l'album relié pour enfants « Méchante Nuit« , je souhaiterais dire un mot sur les éditions TuttiStori qui publie ce dernier. C'est une toute jeune maison d'édition créée fin 2017 et située dans le Vercors près de Grenoble. Leur postulat est de faire découvrir à l'enfant la réalité du monde actuel en stimulant son imaginaire avec des contes notamment. Je tiens à souligner le fait que je suis toujours très heureux de mettre en avant des maisons d'éditions qui mettent un point d'honneur à privilégier la qualité du contenu et de la fabrication. Tuttistori fait partie de celles là. Il est temps, à présent, de vous parler du binôme qui a conçu « Méchante nuit ». Deux femmes : la première, Adrienne Yabouza qui signe l'histoire et qui est une autrice originaire de la République centrafricaine. Elle écrit en langue sango, yakoma, lingala et française et elle a déjà écrit pour les enfants avec talent. Les illustrations sont l'oeuvre de Virginie Rapiat, professeur d'Arts Appliqués depuis 1999 à l'USAAB (école supérieure d'arts appliqués de Bourgogne). Elle a pour habitude de dessiner sur papier épais bordeaux pour ses illustrations, ce qui donne sa touche personnelle dans le traitement des couleurs. Les illustrations sont soit dans les tons ocre (jaune-rouge) ou au contraire d'un bleu nuit. Elles sont magnifiques et créées un climat propice aux rêves, à l'imaginaire qui peut se déployer aussi grâce à l'histoire d'Adrienne Yabouza. Nous sommes en Afrique, dans un village où trois jeunes enfants (Kétua, Bôlôlô et Dunia) se retrouvent seuls dans leur maison, chaque nuit, car leur grand-mère travaille le soir. Ils ont perdu leurs parents. Grand mère s'occupe d'eux mais elle doit travailler. le likundü, le vent souffle dehors. Ils ont peur. Mais voici qu'un chien adorable apparaît, Kétua le fait pénétrer dans la maison.. la suite vous la découvrirez en lisant « Méchante nuit ». Un album relié jeunesse qui sonne comme une promesse aux songes, aux merveilleux. C'est une histoire très courte mais belle pour les enfants à partir de 4 ou 5 ans. Les illustrations font le reste. Ma nièce Léane, qui a 4 ans, a adoré ! Ce bel album relié jeunesse est à découvrir. A noter qu’on peut écouter ou télécharger le livre audio gratuitement sur le site des éditions TuttiStori avec un mot de passe fourni dans le livre. Une belle initiative !
Lien : https://thedude524.com/2019/..
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La patience du baobab

Une fois de plus mon challenge préféré sur Babélio m’a permis de faire une découverte inattendue, un livre que je n’aurais jamais lu autrement. Le défi de la semaine consistait à lire une auteure africaine et malgré mon immense pal, rien en stock, mais heureusement une amie m’a dépannée.



Ambroisine se marie avec Pierre, venu exprès avec ses parents et des amis à Bangui en Centrafrique. Leurs deux meilleurs amis, Aïssatou et Rémi tombent amoureux au premier regard, enfin surtout Rémi. Ils décident rapidement de se marier à leur tour, mais au niveau administratif c’est la croix et la bannière. De plus les rebelles arrivent à Bangui pour un énième coup d’Etat, Aïssatou et sa famille doivent s’exiler au Congo voisin. Les difficultés administratives redoublent et la jeune fille désespère de pouvoir un jour se marier et surtout aller rejoindre ensuite son mari.



L’histoire est linéaire et sans rebondissement, trop lisse. J’ai attendu jusqu’au bout qu’un grain de sable enraye cette mécanique bien huilée, mais aucune surprise. Le coup de foudre de Rémi n’est pas très crédible, raison pour laquelle j’attendais un dérapage qui n’est pas venu. Qu’il soit tombé amoureux pourquoi pas, mais qu’il décide de se marier aussi vite et fasse preuve d’une telle patience face aux lenteurs de l’administration, c’est quand même peu crédible pour une fiancée qu’il n’a vue que durant deux jours. J’imaginais le pire pour notre héroïne, mais on est dans une histoire d’amour de style conte de fées. Dommage d’ailleurs que le roman se termine avec l’arrivée de la jeune fille en France, j’aurais bien aimé en savoir plus sur sa découverte de ce pays



Si l’intrigue et la personnalité d’Aïssatou relèvent plus de la littérature jeunesse, la langue de l’auteure est vraiment savoureuse et dépaysante. Elle a gardé de nombreuses expressions africaines et l’orthographe qui va avec. Les mots étrangers sont traduits en fin de chapitres, ce qui est un peu gênant pour la fluidité de la lecture. J’ai beaucoup aimé certains mots comme « Nouillorque » où Obama achète des sandales pour sa Michèle ou l’espace « chaînegaine » pour lequel Aïssatou attend son visa.



Au-delà de la naïveté de l’héroïne, les problèmes de violence politique sont soulevés ainsi que la condition d’exilés. Les Africains sont aussi racistes entre eux et la famille d’Aïssatou n’est pas particulièrement bien reçue au Congo où la population n’apprécie pas plus les immigrés que les pays européens. Là aussi c’est très dommage que cette thématique soit à peine effleurée, j’aurais voulu en savoir plus sur ce sujet très actuel. L’auteure souligne aussi la corruption qui règne aussi bien en Centrafrique qu’au Congo où il faut donner des pots de vin pour obtenir quelque chose. Je trouve que ce livre donne une image assez négative de l’Afrique. dans l’ensemble.
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La pluie lave le ciel

Dans La Pluie lave le ciel, Adrienne Yabouza, usant d’une ironie féroce qui au départ amuse, nous prend dans les filets de la farce pour mieux nous sensibiliser à la condition des femmes en République centrafricaine, en particulier en ce qui a trait aux violences sexuelles, le ton se faisant de plus en plus grinçant au fur et à mesure que nous passons de la réélection du président M’Mollo M’Mollo à sa fuite suivant le coup d’État orchestré par les rebelles. Lu en une journée, ce petit roman de moins de deux cents pages m’aura dérangée plus que ce à quoi je m’attendais, considérant que l’auteure a connu la réalité qu’elle décrit.
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La défaite des mères

Oh mais quelle déception... le résumé m'avait énormément tenté, vous imaginez bien, une histoire de femmes en Afrique, mais je n'ai finalement pas du tout accroché.



J'ai trainé ce roman (pourtant court) pendant des semaines. Je n'ai pas aimé la narration, que j'ai trouvé décousue. Certes, il y a un effet recherché par les auteurs, mais qui de mon côté ne m'a pas convaincue du tout.

Il y a beaucoup d'humour et de dérision dans ce roman, entre des rois et des empereurs mégalos, des hommes qui se transformelt en crocodiles, etc. Mais il y a aussi des choses beaucoup plus sombres comme le sida, des assassinats ou des viols.



Mais voilà, l'histoire de femmes promise n'est pas vraiment au rendez-vous. Nous en voyons bien sûr, mais nous les effleurons sans avoir énormément de détails.
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L'histoire du chasseur

Le jeune Pemba Kali vit dans un petit village à l'orée d'une forêt généreuse et profonde. Pemba Kali n'a peur de rien et s'aventure dans la forêt avec son arc et ses flèches dans l'idée de chasser afin de ramener aux personnes de son village de quoi se nourrir. Sa patience est récompensée quand il aperçoit la gazelle Dengbé. S'ensuit une course poursuite, « Dengbé s'enfuit à la vitesse de ses quatre pattes. Pemba Kali la poursuivit à la vitesse de ses deux jambes ». Cette poursuite l'amène jusqu'en territoire ennemi. Fait prisonnier, une jolie jeune fille aux yeux de gazelle prend sa défense et le libère. Pemba Kali n'a pas eu la gazelle Dengbé mais maintenant une autre gazelle occupe ses pensées ;-).



Un album magnifique avec une écriture sensible et poétique « le soleil faisait le fier dans le ciel, mais les branches des arbres retenaient sa lumière ». Les illustrations d'Antoine Guilloppé sont sublimes. Au moyen d'un fond blanc, il joue avec un graphisme blanc, noir et vert insérant des couleurs pour des détails comme le short rouge du jeune chasseur, un papillon orange… Mention spéciale à la double page en noir et blanc où Pemba Kali court à la poursuite de la gazelle et on voit la gazelle qui court dans sa tête.

Un album qui ravira les enfants dès 4/5 ans.

Un grand merci à Babelio et à la maison d'édition l'Elan vert pour cette jolie découverte.

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Le mal de mer

"C’est comme ça, sous le ciel bleu de Bretagne, alors que l’océan montait une fois de plus, il y a eu un coup de foudre… Entre une femme très noire et un homme très blanc."

Dans un petit port breton, Aïssatou et Erwan tombent amoureux au premier regard. Mais la famille d’Erwan juge l’amoureuse "trop noire". Où trouver une île pour s’aimer en paix ?

Les très jolies illustrations colorées de Philippe Sternis font beaucoup pour le charme de ce minuscule livre (complété page de gauche en FALC, facile à lire et à comprendre, par des pictogrammes) : les amoureux sont mignons comme tout, les parents d’Erwan ont l’air pincé à souhait, il fait beau temps belle mer…

Ce qui m’a déplu par contre, ce sont des petits détails de l’histoire : les parents d’Aïssatou apparaissent, mais eux, on ne connaît pas leur avis. Ceux d’Erwan restent confire dans leurs préjugés racistes sans qu’on voit d’évolution - et Erwan est un dragueur lourdingue il faut bien l’avouer, avec son secret contre le mal de mer… !

Challenge ABC 2022/2023

Challenge Globe-Trotter (République centrafricaine)
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La patience du baobab

La patience du Baobab d’Adrienne Yabouza est un véritable chef d’œuvre parmi la littérature africaine. Aïssatou, notre héroïne va devoir acquérir la patience du baobab pour rejoindre la France et obtenir des documents officiels qui lui permettent de rester sur le territoire français. Inspirée sans doute de la propre vie de l’auteure, ce livre m’a fait méditer sur ma propre expérience. Je penserais à ce personnage qui malgré les épreuves de la vie, a tenu bon.
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La patience du baobab

Je remercie Masse Critique, Babélio et les éditions L'aube pour l'envoi de ce roman. L’Afrique est un sujet sur lequel j'ai assez peu lu, ceux qui me connaissent savent mon gout porté vers la Chine, que voulez vous on ne se refait pas !

Quoiqu'il en soit, j'ai bien aimé ce petit roman qui se lit vite et qui est plein de fraîcheur. Ce livre retrace le parcours d'Aïssatou jeune africaine tombée sous le charme d'un français, Rémi, de leur mariage dans un pays secoué par des événements instables, puis du long parcours administratif pour obtenir un visa et venir vivre en France avec son mari, quasiment un an, une éternité quand on s'aime !

L'auteur a un style très imagé et c'est un bonheur de la lire, de faire connaissance avec son beau pays et ses habitants ainsi que de leur sagesse. Un bon moment de lecture.
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La patience du baobab

J'ai commencé ce livre sans vraiment me rappeler de quoi il parlait. Je l'ai lu assez vite, pas parce que j'étais passionnée par l'histoire mais juste parce que c'est un livre qui se lit facilement. J'ai trouvé l'histoire trop simple, elle ne m'a pas emballé. Les personnages sont trop plats, lisses. Certaines choses arrivent trop vites.



Il y avait seulement deux intérêts à lire ce livre. Le premier était ce que l'on pouvait apprendre de la République Centrafricaine, les divers conflits, la dureté de la vie et l'habitude presque constante de voir un malheur arrivé. On voit aussi la fuite vers un autre pays où finalement on ne trouve pas sa place car on est jamais à cent pour cent issu de ce pays d'accueil.

Le deuxième intérêt était le langage. L'auteur a fait conserver ses "fautes" de français, fautes qui sont en fait dû à son français africain. Il y a donc plein de mots très inventifs et vivants, une syntaxe qui est mouvante. La langue est donc très vivante.



Un gros flop pour moi
Lien : https://labullederealita.wor..
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L'histoire du chasseur

Un très bel album jeunesse qui met en scène un conte africain. On suit un jeune chasseur qui part dans la forêt tropicale et poursuit une gazelle de ses flèches. Le conte est plein de poésie et pas excessivement explicite. La poésie est mise en valeur par les dessins qui sont assez élusifs, avec les détails portés plus sur les paysages que sur les personnages, les rares touches de couleur étant concentrées pour mieux frapper l’imagination.



L’illustrateur, Antoine Guilloppé est aussi celui qui a dessiné le magnifique album “pleine jungle” en papier découpé et on retrouve la même esthétique dans les dessins de la forêt équatoriale, des crocodiles dormant dans les rivières avec une ambiance très onirique et des jeux de lumière très recherchés. Les illustrations donnent une autre dimension au conte en mettant en valeur son côté spirituel et c’est une très belle collaboration.

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Méchante nuit

La méchante nuit, où le ciel ou une pintade du ciel s'amuse à pondre un gros œuf.

La méchante nuit, où la grand mère part user un peu plus les doigts, peut être même un peu plus son cœur.

La méchante nuit, où un jour la grande Maladie avait emmené papa et maman rejoindre la case des ancêtres.

Comment affronter la méchante nuit quand on est un petit garçon et qu'on doit rassurer ces petites sœurs ?

Bien sûr qu'on a un peu peur, mais le petit matin finit toujours par arriver avec son lot de surprises et d'humour.

Le petit matin est toujours un peu blanc et il reste toujours la terre fatiguée ...

C'est poétique mais pas hermétique.

C'est beau mais pas niais.

Une nuit africaine comme une autre pour nous apprendre un peu la nuit ailleurs que dans nos villes !



Merci à Babelio et aux éditions Tuttistori pour cette belle découverte.
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Une poupée pour maman : Poupée Akua-ba

Adjoa est une petite fille qui nous raconte l’histoire de sa maman qui n’arrivait pas à avoir un bébé. Sur les conseils de son mari, elle est allée voir un sculpteur qui lui a confectionné une poupée. Elle en a pris soin et elle a ainsi réussi à être enceinte et à avoir une petite fille.

Cette belle histoire nous permet de découvrir une œuvre d’art africaine, la statuette féminine Akua-Ba, statuette de la fécondité fabriquée au Ghana. On en apprend ainsi un peu plus sur la culture africaine, ses croyances et ses traditions.

J’ai beaucoup aimé ce récit tout en douceur. On ressent la bienveillance du père d’Adjoa envers sa femme. Les dessins et les couleurs font ressortir la tendresse et l’amour filiale au sein de cette famille.

Les deux dernières pages de l’album racontent la légende de laquelle est tirée cette histoire ainsi que les traditions artistiques associées.

C’est une belle découverte pour moi que cet album tiré de la collection Pont des Arts. J’ai très envie de lire d’autres ouvrages issus de cette collection en espérant qu’il me fasse voyager à travers d’autres cultures.
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La pluie lave le ciel

La république des Murmures connaissez vous?

sI vous souhaitez en savoir plus découvrez ce petit chef d'oeuvre

Une découverte de l'Afrique un peu spéciale je vous l'accorde

C'est très plaisant à lire des réflexions sur la politique la vie la considération des femmes , beaucoup de sujets de societe sont traités avec humour c'est très sympa à lire

Je vais lire un autre roman de cet auteur dés que possible.
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La patience du baobab

La patience du baobab nous raconte l'histoire d'Aïssatou, jeune femme centrafricaine, tombée amoureuse et mariée à un français, qui souhaite de le rejoindre en France.

Grosse déception pour moi. C'était simple, trop naïf, sans aucun rebondissement. Je ne comprends pas le but ni l'intérêt de ce roman. Peut-être en littérature jeunesse j'aurais été plus indulgente, et encore..

Je déconseille

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La patience du baobab

Je m’attendais dans ce roman à découvrir une partie de l’Afrique mais aussi au récit de la découverte d’un nouveau pays par une personne venant d’un pays très éloigné, au temps d’adaptation que cela demande, au mélange des cultures que cela peut créer.

En fin de compte, ces étapes ne seront pas racontées dans ce livre puisque la narratrice, qui tombe amoureuse d’un français fou d’elle et qui se marie avec lui quelques mois plus tard connaît des difficultés administratives inconcevables (complètement hallucinantes vu qu’elle s’est mariée par amour à un français et a des papiers en règle, mais qui doivent être bien réelles pour beaucoup de personnes) pour pouvoir enfin avoir son visa pour la France et rejoindre son époux. Elle devra donc attendre longtemps, extrêmement longtemps avant de vivre avec lui pour de bon et c’est surtout au récit d’une attente amoureuse difficile auquel nous assistons (d’où le titre). Mais aussi à la narration caustique de toute une série de magouilles.



Car Adrienne Yabouza adopte durant tout ce roman un ton à la fois très naïf (en décrivant les petits choses du quotidien et l’amour), qui devient même trop fleur bleue parfois et très satirique à la fois, à d’autres moments. Cette ironie vise les blancs et leurs attitudes néocolonialistes mais pas seulement, loin de là, car elle fustige également les noirs qui se comportent de même pour monter à certains hauts grades, le piston généralisé, la corruption parmi les élus de Centrafrique et les ambassadeurs qui tentent toujours d’avoir des pots de vin, les noirs qui cherchent à arnaquer les blancs jugés forcément fortunés, même à tort. À plusieurs reprises on voit bien que noirs ou blancs, comme elle le répète, l’Homme se comporte toujours de même, que ce soit en bien ou en mal, et que les réfugiés sont souvent mal vus, que ce soit au Congo (la narratrice est centrafricaine) ou en France, même lorsqu’ils n’ont d’autres choix que de fuir la guerre entre les rebelles cherchant le pouvoir à tout prix et un gouvernement le cherchant tout autant.

Pas d’issue au rejet, aux profiteurs du malheur des autres si ce n’est l’amour et l’espoir, c’est le message de ce livre.
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La patience du baobab

Un livre qui m'attendait pour valider dans un challenge.

J'aime beaucoup Adrienne Yabouza qui nous parle admirablement de l'Afrique

On s'y croirait . Les dictons africains qui émanent ses récits sont plein de sagesse et nous font réfléchir.

Les réflexions sur les Blancs sont bien sympatiques et sont très réalistes.

En bref une lecture très agréable qui m'a emporté à des milliers de kilomètres

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La défaite des mères

la voici

Un petit livre qui nous parle de l Afrique de Bokassa plus particulierement

Une histoire sympa racontée avec humour par une jeune africaine

Ce livre est trop court trop d'évènements se succèdent en si peu de pages je me suis un peu perdue dans les faits historiques.



Une histoire ponctuée de dictons africains et français qui donnent le sourire et plein de bon sens

Un livre décevant par rapport à ce qui est dit en quatrieme de couverture
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