AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Adrienne Yabouza (33)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'histoire du chasseur







: Un album intéressant sur la tolérance.

L'auteure Adrienne Yabouza nous racontera l'Afrique, sa beauté sauvage et exotique mais aussi sa férocité sans pitié parfois.

L'aventure de Pemba Koli, jeune chasseur, nous ramènera à la dure réalité et lois des clans africains.

Tous ne se mélangent pas, on le sait, les grands lecteurs le savent, il y a des histoires terribles.

"L'histoire du chasseur" conduira les jeunes lecteurs à une chose simple, la tolérance et la fraternité.





Ce sont assurément des choses qui parleront aux lecteurs cibles de ce livre.

Un jour que Pemba Koli partira pour chasser pour sa tribu, sa flèche dépassa les limites de territoire autorisées.

Nous serons sur des problèmes de voisinage où le simple fait de poser le pied sans autorisations pourrait valoir la mort.





Le traitement graphique, ombres et couleurs, que nous connaissons déja bien de l'auteur-illustrateur Antoine Guilloppé donnera plus de douceur au propos et même un peu de séduction.



Il y aura une autre chose plus plaisante qui se greffera à celle alimentaire et elle sauvera sans nul doute la vie de notre jeune chasseur pris au piège et entouré par tout un groupe.





Un album splendide, aux vues contre-plongées et aux progressions visuelles dans la forêt africaine qui nous remettront dans le contexte de son avancée pour surprendre la proie animale.

La lumière percera comme des coups de sagaie au travers des feuillages d'ombre.

Quelle surprise nous attendra chez l'autre, au bout de cette chasse ?

Violence, certe mais aussi...



Ceci sera à découvrir.
Commenter  J’apprécie          10
La patience du baobab

Adrienne Yabouza nous livre le récit d’une Africaine naïve qui va se marier à un Blanc (non moins naïf, son coup de foudre est un peu caricatural, mais je reconnais que c’est mon point de vue…). Le récit fonctionne parfaitement sur les 100 premières pages. La naïveté de l’Africaine qui s’est trouvée un Blanc rend le récit amusant, agréable à lire et intéressant. Ensuite, je me suis un peu lassé. En particulier les difficultés qu’elle rencontre à l’ambassade n’apportent pas grand-chose, en tout cas aucune tension narrative. C’est le principal reproche que je ferai à ce livre : il n’y pas vraiment de développement romanesque, juste un récit linéaire d’une femme qui veut partir en France rejoindre son amoureux et qui nous conte les difficultés qu’elle rencontre. Vous me direz que c’est pas la première fois dans un roman qu’on trouve un scénario assez simple. La qualité stylistique de ce roman fait que cela fonctionne bien – je me répète – sur la moitié du bouquin. Mais A. Yabouza aurait pu introduire un peu plus de romanesque. Elle exploite que très peu les réticences de la mère de la narratrice qui voit sa fille partir. (Il y a peut-être de l’autobiographie dans ces passages). Le lecteur est en droit de se demander quel projet familial a la jeune mariée vis-à-vis de sa famille restée réfugiée au Congo. La narratrice a beau être naïve, le lecteur la trouve bien égoïste vers la fin du récit. L’empathie qu’il éprouve au début du texte se perd peu à peu. L’image de l’Afrique qui est donnée à travers ce texte est des plus négatives : La Centrafique n’est pas un Etat (on le savait, hélas), les Congolais ne sont très pas très accueillants (on s’en doutait aussi) et la fille mariée à un Blanc, si elle est triste de quitter sa famille qui se trouve tout de même dans une situation de détresse, ne donne au lecteur aucun élément sur les projets qu’elle pourrait avoir en France pour l’aider. Peut-être que A. Yabouza considère que cela va de soi, que western union fonctionnera à plein pot dès que Aïssatou aura mis un pied en France. Mais en tant que lecteur, j’ai trouvé qu’à force d’être naïve, la narratrice en devient bête.

Pour finir sur une note positive, il faut insister sur la qualité du style de Yabouza.
Commenter  J’apprécie          10
Un amour de parapluie

Et si un jour, votre rêve devenait réalité? Djénabou est une petite fille qui a des journées bien chargées. Elle aide son père qui est handicapé. Cependant, elle rêve d'avoir un beau parapluie. Elle a de la chance, son père les répare. Il lui en fabrique un, personnalisé et rien que pour elle. C'est le début d'une longue aventure pour Djénabou.

Que s'est-il passé? Rêve ou réalité? Nous accompagnons Djénabou dans son rêve ou son entrée dans la quatrième dimension. Dans un monde que ne renierait pas une Alice au pays des merveilles. Un monde où la nature est riche. Une nature qui sait se faire douce pour accueillir une inconnue. Une intruse. Une invitée?

Un amour de parapluie est une belle leçon de résilience. C'est un beau livre pour les plus de trois ans qui aborde le thème de la réalisation des rêves. De la confiance en soi. Du destin. Il faut aller au bout de ses rêves et y croire pour atteindre son but. C'est un superbe livre pour l'apprentissage de la lecture. Un livre d'éveil aussi aux dessins superbes de réalisme. Des croquis qui sont exécutées avec des couleurs fortes et des pastels. Un régal pour les yeux des enfants. C'est un livre qui fait une part belle à l'imagination débordante des enfants.

Un amour de parapluie est une histoire qui se lit facilement. Comme un conte. Comme une délicate narration où le rêve fleurit au fil des mots pour devenir un beau récit qui fera voyager les enfants dans un monde enchanteur où se trouve un amour de parapluie.
Commenter  J’apprécie          10
Biaka, sauvée !

TROUVER SA PLACE.

Biaka. Une enfant qui vient au monde, une petite qui s’étonne de tous ces villageois à la peau noire. La sienne est t-elle de la même couleur ? Ou sera t-elle blanche et donc différente ? Pour elle aussi, la peau sera obscure. Comme celle de ses parents, comme celle de sa famille. La voilà rassurée de ne pas être différente.



AU DELÀ DU RIVAGE.

La guerre tournoie autour du village. Le danger se profile, s’invite dans les maisons paisibles. Il faut fuir, ne pas rester. La petite Biaka est projetée dans un autre pays, une autre culture. Et c’est là toute la beauté de cet album. Un livre qui questionne autrui, la venue d’une petite fille à la peau noire, au dialecte autre que celui parlé dans la classe qu’elle rejoint. Sa crainte est encore une fois la couleur de son épiderme, la peur sous jacente de ne pas être acceptée.



L’album permet d’évoquer avec l’enfant la question de l’immigration. Des réponses pas toujours aisées à formuler. Pourquoi les nouveaux de la classe ne parlent pas notre langue, pourquoi sont-ils différents physiquement. Et d’autres questions que formulent les petits. L’histoire s’offre un graphisme sublime, aux couleurs terre, brique, ocre.



A lire.

A partager.
Lien : https://hubris-libris.blogsp..
Commenter  J’apprécie          10
La patience du baobab

[...]je ne sais pas trop quoi penser de ce roman. Il y a certains aspects que j’ai beaucoup aimé, d’autres qui m’ont perturbé et l’histoire elle même ne me parle pas vraiment.



J’ai beaucoup aimé certains passages qui offrent un regard à la fois critique et plein d’humour sur la société. Aïssatou, nous parle à la première personne, elle nous parle de sa vie, de ses amour, mais aussi de la société qui ne tourne pas rond. Du décalage entre les Blanc et les Africains, notamment dans le démarches administratives et j’ai trouvé cet aspect du livre agréable, intéressant et très plaisant à lire. [...]

Mais finalement ce qui m’a vraiment dérangé dans ce livre c’est l’histoire d’amour autour duquel se construit tout le roman. Je n’y ai pas crus un instant.[...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
Commenter  J’apprécie          10
La patience du baobab

Un pur roman d'amour sur fond de guerre, climat de peur des rebelles, une belle histoire entre aïssatou et Rémy. Le combat d'une femme "noire" contre l'administration "blanche" pour partir vivre avec son amour. Un beau livre qui permet de s'evader, de voyager . Une belle Écriture fluide parsemée d'expressions africaine, un beau roman.
Commenter  J’apprécie          10
L'histoire du chasseur

Voici un conte africain qui semble être hors du temps. Il y a moins de magie dans celui-ci que dans d’autres. Il saura vous toucher. Pemba est un garçon courageux et travailleur. Dengbé, la gazelle, lui fera vivre une aventure lourde d’enseignement. Une femme fait un geste de bonté qui transforme la perception du monde pour Pemba.

Cet album est imprimé et non découpé. Cela permettra à bon nombre de parents et d’établissement de l’acheter sans peur pour sa durée de vie face aux petites mains. Le style d’Antoine Guilloppé est très reconnaissable. Des aplats de deux couleurs (noir et vert) sur fond blanc sont toujours magnifiques. Le texte et les illustrations nous emportent dans l’histoire. L’ensemble est rehaussé par l’utilisation de motifs africains pour les vêtements des deux personnages clés.

Cet album est une belle découverte.

Commenter  J’apprécie          00
La patience du baobab

[...] Quelques heures de vol séparent la Centrafrique de la France, quelques minutes ont permis à Rémi de rencontrer Aïssatou et d’en tomber amoureux, quelques secondes de peur ont suffi à celle-ci et sa famille pour décider de s’exiler en République du Congo. Il faudra bien plus que des secondes, des minutes et des heures pour qu’Aïssatou puisse enfin découvrir la Bourgogne et ses vins.



Livre court pour long voyage, La patience du baobab n’est pas le récit d’une adaptation, d’une intégration ou d’un exil. C’est une parenthèse douce-amère. Un moment d’entre-deux. Aïssatou offre ses pensées, ses rêves, ses espoirs et ses mots, les derniers, sur le continent africain.





La fraicheur



« C’était la bordellerie ordinaire à l’aéroport. »



Les couleurs des boubous font rougir les mots d’une langue locale fraiche et riche. Et c’est pétillante de naïveté et de mots français africains qu’Aïssatou m’embarque. Il fait chaud, j’ai soif, la poussière des pots d’échappement recouvre la mienne, de peau. Pas de temps à perdre, dans La patience du baobab, deux mariages se préparent.



De l’amour qui occupe Aïssatou, comme son amie Ambroisine, qui se marie dès les premières pages, le lecteur n’aura que le concentré : la vie, sans romantisme et sans fleurs. Seulement les rendez-vous d’ambassade, les jugements supplétifs, les papiers tamponnés, le crédit de téléphone chez Orange, et les minutes d’attente, sur le perron de la maison, là où ça capte.



Les mots de l’auteure sont à l’image de la philosophie qu’elle transmet : dans la joie, l’ironie et la souffrance, le temps, toujours, fait son chemin : demain, après tout, n’est qu’un bâton sur un cahier d’écolier.

[...]
Lien : https://www.startingbooks.com
Commenter  J’apprécie          00
La patience du baobab

Un feel-good à l'africaine, mêlant humour et tendresse : Aïssatou, une jeune Centrafricaine nous livre son parcours du combattant pour quitter Bangui. Il faut dire qu'elle est tombée amoureuse d'un français, tout blanc, de Bourgogne. Et l'administration n'est pas trop pressée de voir cette jeune femme prendre son envol pour rejoindre Rémi.

Une écriture typique tellement agréable et une vision constamment optimiste, voilà de quoi faire du bien au moral. On rit, on se bat et on est impatiente, autant qu'Aïssatou, au fil des pages. Un petit bonbon littéraire sucré "un peu un peu".
Commenter  J’apprécie          00
La patience du baobab

Un roman offert dans le cadre de la Masse Critique.

Merci à Babelio et aux éditeurs pour leur envoi.



Ce roman, court et agréable à lire est vraiment très intéressant, riche en culture. On découvre la culture africaine et comment elle est parfois confrontée avec dureté et difficulté avec la culture "blanche". On constate avec ce roman combien les obstacles sont nombreux et également combien les frontières sont grandes entre nos deux continents. Un bon roman pour comprendre certaines de nos différences et des combats à vivre chaque jour pour certains.



Les personnages sont attachants, nous les découvrons très vite. Ainsi, nous trouvons très vite nos marques et pouvons rentrer dans l'histoire.

Néanmoins, je me suis tout de même un peu ennuyée pendant cette lecture. Mais je le recommande tout de même pour l'ouverture culturelle et le plaisir de découvrir une belle histoire d'amour.
Commenter  J’apprécie          00
L'histoire du chasseur

Merci à Babelio et aux éditions de L'Elan Vert pour la lecture de ce très bel album. Quelle joie lorsque je l'ai reçu, moi qui suis une inconditionnelle d'Antoine Guillopé. Alors, oui je vais être totalement de partie pris, j'ai beaucoup aimé cet album (ou ce conte?).



L'histoire nous emporte sur les traces de Pemba Koli, jeune chasseur sans peur, à la poursuite de Dengbé la gazelle. Lui, si bon chasseur, aucune de ses flèches ne parvient à l'atteindre. Et de forêt en rivière, le voilà au milieu du village de Kenga, ennemi de toujours du village de Pemba...



Cette histoire sur fond de tolérance, de respect et un zeste d'amour est servie à merveille par les illustrations en noir et blanc, ponctuées de couleurs (comme dans son album Ma Jungle). Mais ici point de découpes laser! ce qui ne retire en rien à la beauté des illustrations.



De toute façon, pour les découpes lasers, je me suis rattrapée avec son dernier album "Pleine Neige".



Commenter  J’apprécie          00
L'histoire du chasseur

Un grand merci à Babelio et aux Editions L’Elan vert pour cet album jeunesse reçu dans le cadre de la Masse Critique jeunesse.



Afrique. Pemba Koli est un jeune garçon qui n’a peur de rien. Il part chasser seul avec son arc et ses flèches, en pleine forêt, là où les autres de son village n’osent pas s’aventurer…



L’histoire de cet album est signée Adrienne Yabouza, pour le texte, et Antoine Guilloppé, pour les illustrations.



Le texte est beau, presque poétique, bien rythmé. On est dans la forêt avec Pemba Koli, à attendre tranquillement qu’une proie arrive.



Mais ce qui m’a surtout plu, ce sont les illustrations. Antoine Guilloppé (que j’ai eu la chance de rencontrer) est un illustrateur de talent.



Je suis fan de ses albums Pleine lune, Pleine Neige et Plein Soleil (éditions Gautier-Languereau), que je vous invite à découvrir ! La découpe au laser est impressionnante et les livres sont poétiques et délicats.



Pour en revenir à L’Histoire du chasseur, Antoine Guilloppé a travaillé, comme à son habitude, avec le noir et le blanc, couleurs bien tranchées. Mais cette fois-ci, on a aussi du vert et quelques pointes de couleurs. Le vert pour la végétation. C’est minimaliste, mais foisonnant de détails. On prend le temps de regarder les illustrations, et bien souvent, on découvre des choses que l’on n’avait pas vu au premier coup d’œil.

On a droit à de très belles doubles pages. Ce que je regrette, c’est qu’il n’y ai pas découpes au laser dans cet album, il aurait été encore plus beau !
Lien : https://wp.me/p63dHl-4AU
Commenter  J’apprécie          00
Co-épouses et co-veuves

La position de l'écrivaine est originale. Née en 1965, Adrienne Yabouza a d'abord appris à lire en français, langue dont elle ne maîtrisait pas le vocabulaire. Ayant dû abandonner l'école rapidement, elle reprend le chemin de l'alphabet à 40 ans en apprenant à lire et écrire dans sa langue maternelle, le sango.

Son ouvrage, elle l'a d'abord écrit en sango, puis traduit en français avec le soutien d'un ami breton. Elle réussit un style très oral, truffé de mots sango qui ajoutent leur piment à la réalité locale.

Les deux héroïnes sont co-épouses. Le mari meurt brusquement. Celles qu'on appelle aussi "rivales", les co-veuves, vont s'unir d'une belle amitié. Elles n'accepteront pas leur destin, en l'occurence un cousin du mari qui tente de les spolier de tous leurs biens. Une usurpation abusive certes, mais loin d'être exceptionnelle.

Adrienne Yabouza vit actuellement en Bretagne où elle a obtenu le statut de réfugiée politique. Le roman, truculent de gaîté et de vie, évoque aussi la corruption latente.
Lien : https://www.facebook.com/tra..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Adrienne Yabouza (67)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz autour du livre "Le Combat d'Hiver" de Jean-Claude Mourlevat

Quel est l'élément qui invite Bartoloméo et Milena à fuir de l'orphelinat ?

la consoleuse
la lettre apportée par Basile
l'amour entre les deux jeunes personnes

10 questions
613 lecteurs ont répondu
Thème : Le combat d'hiver de Jean-Claude MourlevatCréer un quiz sur cet auteur

{* *}