Citations de Agathe Colombier-Hochberg (149)
Il y a un facteur chance à l'origine de chaque rencontre, après on gère comme on peut ce que la vie nous donne.
" Dieu adore les imbéciles, sinon il n'y en aurait pas autant. "
Tandis qu'ils font la queue à la billetterie, on leur remet une brochure précisant qu'à Las Vegas, la formation des gondoliers est « presque plus exigeante » que celle des Vénitiens, et quelques minutes plus tard, ils sont accueillis par un gondolier en tenue typique qui se met à chanter à tue-tête, sitôt la balade commencée. Dans la Venise du Nevada, le Grand Canal fait visiblement moins de trente mètres de centimètres de profondeur et la lagune est bleu turquoise.
- Il faudra qu'on m'explique les ceintures de sécurité, ronchonne Laurent, qu'un employé vient de forcer à s'attacher.
- Regardez, s'amuse Julien, il y a un moteur électrique !
En effet, tandis que le gondolier simule de grands mouvements avec sa rame, il actionne de son pied un bouton placé dans un endroit presque invisible. Le bruit du moteur est couvert par ses vocalises et de discrètes jauges de batteries sont dissimulées à l'arrière.
La gondole circule sur des canaux intérieurs qui sont en fait des galeries marchandes jalonnées de boutiques « à l'ancienne ». Bien qu'il soit trois heures de l'après midi, il fait nuit, mais un faux ciel voûté et généreusement étoilé illumine la scène.
_ Tu dis que le Prince Charmant m'attend ? Il ferait mieux de me chercher au lieu de m'attendre comme un con! S'il est pas plus motivé que ça, c'est mal barré.
Philippe a envie d’aller le rejoindre mais la pudeur le retient. Son jeune frère demeure un mystère pour lui ; c’est étrange de connaître quelqu’un si bien et si mal à la fois.
- On l'a échappé belle ! souffle Laurent. J'étais en train de repasser dans ma tête quelques scènes de la Grande Evasion?
- Moi je pensais plutôt à Papillon, répond Julien.
- Ben voyons, s'amuse Yannis, et pourquoi pas Midnight Express ? On voit que vous n'avez pas beaucoup vécu pour imaginer les pires situations...
- On a énormément vécu ! proteste Laurent. Ne serait-ce qu'en passant nos vacances avec toi !
Ce qui compte ce n'est pas qui on épouse, c'est de qui on va divorcer.
Justement c’est peut être ça le problème. Il faut que j’arrive à me poser, à sortir du tourbillon que je me suis infligé… Il faut que je trouve quelque chose pour m’aider parce que pour l’instant, je ne m’en sors pas. Et je n’ai plus la force d’être toujours un bon petit soldat.
Ne jamais exploser quel que soit le degré de frustration. Savoir se consumer seule, jusqu'à totale désagrégation.
Quand suivre la mode revient à porter un uniforme c'est plutôt pathétique.
Je ne sais pas pourquoi on pense seulement aux enfants quand on demande comment s'est passée la rentrée. L'épreuve la plus terrible est pour les mamans.
"C'est une décision qu'Emma approuve ; cependant, au-delà de l'intention louable d'élaborer des repas équilibrés, ceux qui sont servis à son ami correspondent plutôt à l'idée qu'elle se fait d'un menu carcéral, et elle ne voit pas comment on peut reprendre goût à la vie en mangeant des plats qui n'en ont aucun."
On ne s'attarde pas sur les choses négatives, ça fait vieillir prématurément.
Un homme quitte toujours de la même manière.
Si je résume tout ce qu'on a prévu pour son retour, on va l'accueillir avec une chèvre, lui faire bouffer de la pieuvre, et lui chanter Les P'tits Papiers...
(...) mariées ou non, on est toutes les mêmes. L'insécurité ne s'envole pas parce qu'on porte une alliance.
Si je connaissais moins les hommes, je dirais que tu les choissis mal. Mais la vérité, c'est qu'ils se ressemblent tous.
La vie est un voyage solitaire et, être marié n'y change rien.
Parce que quand un mec est mignon, sympa, intelligent et hétéro, il a tellement le choix qu'il pense qu'il peut avoir mieux. Alors il te largue et effectivement, il trouve. Mieux, je ne sais pas, mais en tout cas c'est ce qu'il croit.
Puisque le mariage était un acte civil, pourquoi devait-il prendre fin dans un tribunal? Julien avait vécu comme une humiliation son passage sous un portique électronique, comme s'il était soudain devenu l'égal d'un délinquant ou d'un criminel.