Citations de Agnès Martin-Lugand (1240)
L'eau était mon élément, elle m'avait offert ma vie, elle me la retirait, il y avait une certaine logique à finir ainsi.
La mer m'avait toujours été fidèle, elle ne m'avait jamais trahi. Elle m'avait joué des tours, fais des frayeurs, mais nous nous étions toujours réconciliés.
C'est pour cette raison que je n'ai pas cherché à te retrouver, à te ramener à moi... je méritais cette condamnation et tu méritais le meilleur, le plus doux. Tu m'avais abandonné pour survivre, et j'en suis l'unique responsable.
L'esprit se rebelle, a envie de gueuler « Je suis là, ne m'oubliez pas! Pas encore. Pas déjà ! »
Mais je n'en avais pas le droit. Je ne voulais pas leur imposer la culpabilite de vivre.
On ne doit pas culpabiliser de vivre.
On doit savourer. Jouir de la vie.
Encore et encore.
Si d’aventure on me demandait « qu’est-ce que tu as?
? », je répondais qu’on s’en moquait royalement. Là n’était plus la question. La finalité était la même. Quand on connaît la fin, pas besoin d’avoir le début, si ce n’était pour satisfaire une forme de voyeurisme. Le diagnostic ne sert plus à rien. Seuls comptent le point final, et ce que l’on vit en attendant qu’il s’inscrive sur le papier.
Je m'étais dit qu'ils étaient mort en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux.
Je m'étais dit qu'ils étaient mort en riant.
Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux.
Tout avait changé, et rien n’avait changé. C’était beau, tout simplement.
Un roman bien écrit et plutôt réussi pour les amoureux des romans feel good. Mais le hic, j'ai voulu essayé ce type de roman et vraiment ce n'est pas pour moi. 400 pages sur la banalité du quotidien, de la vie professionnel. Trop réaliste. Bien écrit mais pas mon genre. À recommander que pour les amateurs de feel good autrement l'ennui pointera son nez !
On ne devrait jamais oublier le parfum des fleurs. Il a comme un goût d'enfance. Il procure une énergie paisible.
La mort permet tous les pardons, la mort aide à accepter ce contre quoi on se serait rebellé en temps ordinaire.
L’amour est un sentiment étrange, Il se décuple ,se démultiplie,il naît sans que l’on en ait conscience et sa réalité vous percute.
Doit-on, lorsque l’on est maman, se trouver en manque de mots face à la souffrance de ses enfants? Toutes les mamans étaient-elles condamnées à assister au chagrin de leurs petits, peu importe leur âge, impuissantes et dépourvues de ce pouvoir magique maternel que l’on croyait invincible?
J’avais oublié que l’attirance pour quelqu’un frappait sans prévenir, c’était peut-être le meilleur, d’ailleurs. La surprise de la rencontre que l’on n’imaginait pas, que l’on n’attendait pas, que l’on ne cherchait pas.
C'est étrange d'être heureux. Quand on s'y attend le moins. Quand on en crève, persuadé que c'est pour les autres, parce que l'on a tout raté. On ne sait pas comment le gérer, comment le recueillir. Alors, on en profite, parce que c'est déroutant de réaliser qu'à quarante-cinq ans cela nous est si peu arrivé.
J’avais oublié que l’attirance pour quelqu’un frappait sans prévenir, c’était peut-être le meilleur, d’ailleurs. La surprise de la rencontre que l’on n’imaginait pas, que l’on n’attendait pas, que l’on ne cherchait pas.
Apprendre leur existence avait réactivé ma plus grande blessure.
Il avait renié les siens, je crevais de ne même pas en avoir un.
T'avais toujours rêvé de vivre dans la routine. Je savais que certains la craignaient plus que tout, la trouvaient monstrueuse, destructrice d'amour et de désir, moi, j'étais convaincu du contraire, je l'attendais, l'espérais.
On appelle un mort un disparu.
C'est faux.
Un mort ne disparaît pas. Un mort n'est plus en vie, la nuance peut paraître subtile, mais elle est bien réelle.
J'étais simplement capable de profiter des petits bonheurs simples. C'était déjà ça, c'était déjà mieux.