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Citations de Agnès Martin-Lugand (1229)


J’avais subi mon amour pour lui et le sien pour moi. Le seul cadeau qu’il m’avait fait était mes enfants qui me nourrissaient du plus beau des amours.
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Il luttait tellement pour garder le contrôle de ses émotions. Il s'interdisait de vivre depuis si longtemps, terrifié par la douleur d'amour et écrasé par les responsabilités qu'il s'imposait.

(page 113)
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Mais nous avions besoin de crever l'abcès, pour passer à autre chose. Nous devions rompre une relation qui n'avait pas eu la possibilité de commencer et qui ne commencerait jamais.

(page 81)
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- Tu vas t'en prendre plein la gueule, tu le sais, ça ?
- Toi aussi, tu m'as manqué, Judith !

(page 74)
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Edward m'avait mise sur le chemin pour me libérer d'un devoir de loyauté envers Colin. je me sentais aujourd'hui libérée de lui aussi. J'étais prête à m'ouvrir aux autres.

(page 11)
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- Ca ne collera jamais entre nous.
- Pourquoi ? Je pue de la gueule ? J'ai un truc entre les dents ?
- Non, tu n'as juste rien entre les jambes.

(page 68)
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Mon premier baiser avec Colin avait le goût de la bière.
Et si je partais en Irlande ?
Colin avait toujours en envie d'y aller, mais moi à l'époque je n'avais pas du tout envie de passer des vacances avec un coupe-vent et une polaire.

(page 18)
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Cette première journée fut une catastrophe. Il me fallut la matinée pour comnprendre le fonctionnement de ma machine à coudre, rien à voir avec ma Singer. Toutes mes piqûres boulochaient sur l'envers du tissu. Je cassai un nombre incalculable d'aiguilles, et j'appuyais toujours sur le mauvais bouton. Je n'arrêtais pas de me piquer. Plus d'une fois, je tachai le tissu avec des gouttes de sang qui perlaient à mes doigts. Il y avait aussi la surfileuse, i'apprendrais à la manier un autre jour ; je ne voulais pas davantage me ridiculiser. J'avais le sentiment de ne pas savoir coudre, commne si j'avais été parachutée là par hasard, ou plutôt par erreur.
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Tout était en place, la pédale sous mon pied et le tissu entre mes mains. Première opération, l'allumer; la lumière fut. Deuxième opération, vérifier la canette ; en place et remplie. Troisième opération, glisser mon tissu sous l' aiguille et rabattre le pied presseur ; aucune résistance. Plus qu'un geste, et c'était reparti. Mon pied s'abaissa doucement sur la pédale, et le tac-tac si particulier de la machine à coudre résonna dans la pièce. Mes mains tenaient fermement mon ouvrage, le tiraient vers l'extérieur. J'étais fascinée par l'aiguille qui entrait et sortait précisément de l'étoffe, elle for- mait un point parfait, régulier.
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Seul avantage, cela me permettait d'étrenner ma dernière robe. J'avais réussi à mettre la touche finale la veille au soir, et j'étais satisfaite du résultat. J'essayais tant bien que mal de ne pas perdre la main et d'entretenir mon doigté de couturière. Et puis, dans ces moments-là, j'oubliais tout: mon travail à la banque d'un ennui mortel, la routine de ma vie, le délitement de mon couple. Je n'avais plus l'impression de m'éteindre. Au contraire, j'étais vivante ; lorsque je faisais équipe avec ma machine à coudre ou que je dessinais des modèles, je palpitais.
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-Café?
- Il paraît que ça rend heureux...
-Ça marche avec le thé aussi, tu sais.
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Rien n'avait changé, et pourtant tout était différent.
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Je ne l’aurais jamais avoué à personne pour ne pas être prise pour une folle mystique, mais parfois j’avais la sensation que les murs de La Datcha vibraient d’excitation à l’approche du plein de vie de la saison. Le cœur aussi impatient que le mien. Cette maison vivait quand il y avait du monde (…) 
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Un soir, on se couche à côté d'une personne que l'on croit connaître. On fait l'amour avec elle, on s'endort dans ses bras. Et le lendemain, on se réveille seule, dans un lit froid, cette personne n'est plus là. Elle s'est volatilisée, sans laisser de traces. De son propre chef.

On n'est pas veuve d'un disparu.

On est la femme du disparu.
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Quand on connait la fin, pas besoin d’avoir le début, si ce n’était pour satisfaire une forme de voyeurisme.
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Après sa disparition, je ne traversais pas une minute, une seconde sans penser à lui, sans que le manque se rappelle furieusement a moi. Je travaillais, il me manquait, je m’occupais des enfants, il me manquait, je parlais à mes parents, il me manquait, je faisais mes courses, il me manquait.
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Il m’avait fallu un certain temps pour me souvenir que je devais respecter mon corps, pour le respecter moi-même et respecter mes enfants. Après la disparition de mon mari , je m’étais totalement laissée aller. Comment aurais-je pu éprouver l’envie de m’occuper de moi, de ma peau, de mon apparence ?
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Sans aucun entrain, il m’indiqua ses préférences ; j’acquiesçai sans réfléchir, je m’en moquais. J’en connaissais déjà une : les chroniques de San Francisco. Pour mon meilleur ami, Armistead Maupin avait le pouvoir de régler n’importe quel problème.
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Une page de ma vie se tournait. Il était lui, j'étais moi, nous aurions pu être nous mais c'était fini. J'étais vidée, brisée, déchirée de part en part.
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Je n’avais pas parlé à autant de monde depuis des mois. Leur gentillesse était presque dérangeante.
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