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Critiques de Ai Weiwei (13)
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1 000 ans de joies et de peines

Emprunté à la Bibliothèque Forney- Paris- 9 mars 2024



Récit autobiographique aussi captivant que brûlant d'actualité, concernant la Liberté d'opinion octroyée ou non aux individus dans leur pays...



Je remercie les bibliothécaires de Forney d'avoir eu l'heureuse idée de mettre en avant cette publication d'un créatif peintre- sculpteur- vidéaste chinois; Cet artiste chinois contemporain, en sus de son propre parcours d'artiste engagé, souhaitait redonner vie à l'itinéraire exceptionnellement courageux et rebelle de son père, AI QUING,célèbre poète et intellectuel persécuté des années durant par Mao et son régime !



Il aura fallu que le fils, l'auteur, se retrouve, en 2011, emprisonné deux mois durant( avec ensuite 4 années de résidence surveillée) ; cause: délit d'expression, pour qu'un déclic se fasse; qu'il réalise le caractère exceptionnel de son père, les épreuves terribles endurées pendant 20 ans,où les punitions, les mises à l'épreuve, les exils dans les camps de travail aux confins du pays supportées par cet intellectuel déterminé mais modéré, un véritable " Saint laïc ", ami de Lin- Ding, et de Neruda, etc.; ce que lui et son frère, partagèrent tout jeunes, avec leur père.

(***la mère et un autre fils restèrent, ne pouvant supporter un énième transfert dans une région hostile et lointaine)



Une triple histoire: celle de la Chine des années 1930 à aujourd'hui, les mauvais traitements du Père, infligés par le régime maoïste, et enfin le prolongement de cette histoire aussi individuelle, avec le parcours et les engagements du fils, prolongeant l'esprit et les combats paternels...



Ce que l'on peut regretter, au final, c'est que cet artiste, à son tour, pour continuer à agir efficacement , doit quitter son pays, et s'installer en Allemagne ....



Le récit est abondamment accompagné de dessins de l'écrivain,et complété par deux cahiers de photographies ( *au centre de l'ouvrage)



On a la sensation très forte que cet artiste, traumatisé par les souffrances et humiliations inimaginables vécues par son père, et

auxquelles il a assisté, impuissant, l'a à la fois fragilisé et fortifié dans ses révoltes...dans son évolution intellectuelle et agissante pour les Droits de l'homme, dans le monde entier.



Ce qu'il explique fort bien dans les lignes suivantes :

"Lesbos m'a permis de comprendre comment j'en étais devenu un être incomplet, et m'a aidé à voir comment la vie d'exil qui avait affligé mon père forme aussi la vie de mon propre enfant tout comme l'ombre suit la forme. Depuis 2011, début du conflit syrien, près de 10 millions de réfugiés ont été chassés de chez eux, quittant les lieux où sont logés leurs souvenirs, perdant contact avec leur langue et leurs émotions. Lorsque la mémoire d'un individu ou d'un peuple ne peut perdurer, la tristesse qui reste est un trou noir sans fond."



Je ne veux pas omettre que l'auteur- artiste narre également abondamment son parcours artistique protéiforme. Fasciné très jeune par Marcel Duchamp...il s'en inspirera lui- même dans ses oeuvres- révolte ..



L'art provocateur de Duchamp, qui détournera la fonction originelle d'objets pour s'exprimer !



Weiwei est aussi photographe, commissaire d'exposition...



En Chine, il est une figure artistique majeure de l'opposition au pouvoir.On comprend d'autant plus aisément ses engagements absolutistes, alors qu'il a souffert de voir son père persécuté et rabaissé, empêché d'écrire et de publier...



Pour ce père admirable, et par conviction personnelle, sans oublier son amour pour son fils, à qui il veut TRANSMETTRE...l'histoire de son grand- père et l'histoire de leur pays d'origine...



Car , même après la reconnaissance artistique, l'aisance et la sécurité relativement acquises à l'étranger, reste à jamais ce sentiment de l' Exilé, pour qui le mot " MAISON " garde un goût

amer:

"Nous avons souvent déménagé pendant mon enfance, et comme chaque déménagement exigeait ajustement et adaptation, la maison, pour moi, n'était pas un endroit où je me sentais en sécurité et ne suscitait pas un sens d'appartenance.Une maison que l'on ne peut ni protéger ni conserver ne convainc plus; la confiance et l'attachement, lorsqu'ils ne sont pas ancrés dans la mémoire, cessent aussi d'exister."



Il y aurait encore énormément à dire de ce témoignage incroyablement foisonnant et

intense , qui nous bouleverse, nous chavire, particulièrement le chemin de souffrances et de persécutions , dégradant deux décennies durant, au moins ce père bienveillant, poète reconnu et brillant lettré, qui résistera jusqu'au bout !



Très impressionnante personnalité paternelle, dans la modestie et la fidélité à toute épreuve, à ses idéaux...Tout cela excellemment rendu par un fils admiratif et reconnaissant !



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1 000 ans de joies et de peines

« Mon père avait traversé une période bien plus dure, dans laquelle tant de personnes ont payé de leur vie les propos qu’ils avaient tenus. Je ne lui avais jamais demandé ce qu’il pensait, je ne m’étais jamais demandé comment était selon lui le monde qu’il voyait de son œil valide. Je ressentis un vif regret de ce fossé désormais infranchissable entre lui et moi. C’est là, à cet instant, que l’idée d’écrire ce livre m’est venue, pour éviter à Ai Lao de souffrir un jour du même regret. » Pour son fils, Ai WeiWei remonte donc le fil du temps et relate le parcours difficile de son père Ai Qing, né en 1910 et qui a vécu et souffert, en tant que poète et intellectuel, des nombreuses réformes issues des bouleversements politiques de la Chine au cours du XXe siècle. Lui-même aux prises avec les tracasseries de l’État chinois (surveillance, censure, interrogatoires et pour finir, emprisonnement), Ai WeiWei persiste et signe de ses œuvres dérangeantes, témoignant de façon spectaculaire au monde entier de la coercition que la Chine exerce de façon constante sur ses citoyens. « Maintenant, en tant qu’ennemi public, j’étais l’égal de mon père. Avec quatre-vingts ans d’écart, dans le même pays, des infractions similaires nous permettaient de nous réunir. »

Le livre contient plusieurs dessins de l’auteur ainsi que des photos de ses expositions dans les musées des grandes capitales occidentales. J’ai été y voir de plus près sur Internet et ses créations m’ont fortement impressionnée. Intelligence, sensibilité, imagination et détermination sont au cœur de son œuvre artistique.

Un récit émouvant et confrontant, narré avec pudeur, et qui se lit d’une traite. Un compte-rendu minutieux et un constat implacable de la position des artistes et des écrivains dans la Chine actuelle qu’il vaut la peine de lire.

« L’autoritarisme craint l’art qui fonctionne sur plusieurs niveaux et avec des sens multiples. »

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1 000 ans de joies et de peines

« Sans liberté d'expression, il n'y a pas de monde moderne mais uniquement un monde barbare ».

*

Né en 1957 à Pékin, Ai Weiwei est un des artistes majeurs de la scène artistique indépendante chinoise, il est le fils de l’écrivain et grand poète chinois Ai Qing, catalogué droitiste, violemment critiqué lors de la Révolution culturelle.



C’est durant son incarcération en 2011 – quatre-vingt-un jours de détention secrète, considéré « ennemi de l’état », puis libéré et assigné à résidence quatre ans - qu’Ai Weiwei se décide à écrire ses mémoires – livre qu’il dédie à ses parents et à son fils.



Ai Weiwei revient sur l’histoire de son père, l’enfermement subi quatre-vingt ans auparavant, l’histoire de sa famille et celle de la Chine sur tout un siècle.



L’année de naissance de l’artiste est la période de la campagne antidroitière lancée par Mao Tsé-Toung.

Les souvenirs d’une époque tumultueuse où les turbulences et l’engouement politiques entravaient tout espoir de culture libre. Une époque « (…) dans un monde qui ne cessait de basculer ».

« En Chine, toutefois, le destin des hommes est trop souvent formé par des forces politiques supérieures et non par les choix individuels ».



Un récit intime - l’histoire de sa jeunesse dans les camps de travail chinois avec son père dans la province du Heilongjiang « la petite Sibérie » jusqu’à son exil en Europe - où il se confie et met en évidence de façon forte la défense de la liberté d’expression et la puissance révolutionnaire de l’art, et aussi témoigne de la vie dans un régime totalitaire et l’impact sur son œuvre, ses provocations, son combat continu contre le pouvoir dominant écrasant les pensées et les sentiments individuels.

Un récit où il conte aussi ses rencontres avec différents artistes, ceux qui l’ont inspiré tels que Marcel Duchamp, Andy Warhol…et également l’impact incontournable de l’Internet sur son œuvre.

« Il faut une raison pour s’exprimer, mais la raison, c’est de s’exprimer ».

Une lecture qui révèle combien le passé, l’histoire de son pays et de sa famille, ont conditionné les choix de l’artiste, militant, opposant au régime chinois.



« La liberté provient des sacrifices que l’on fait pour l’obtenir ».



Ai Weiwei, un destin hors norme, un artiste contemporain – extravagant et subversif - connu mondialement pour ses œuvres révolutionnaires, une figure de l’engagement contre la répression de la liberté d’expression et le contrôle idéologique.

Un artiste qui réveille les consciences et souligne l’immortalité de l’art.



Des extraits des poèmes de son père Ai Qing parsèment tout le cours du récit, ainsi qu’un aperçu de ses œuvres d’art, dessins, photographies.



Autobiographie bouleversante – depuis la Chine de Mao Tsé-Toung jusqu’à nos jours.

Un ouvrage plaidoyer pour les droits de l’homme.



« Mille ans de joies et de peines,

Dont ne reste la moindre trace

Hommes qui vivez, profitez de la vie

N’espérez pas que la terre en gardera le souvenir »

*

Un grand merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour cet ouvrage dense et fort intéressant que j’ai apprécié, reçu dans le cadre de Masse critique.

*

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Notre humanité

L'auteur/artiste est un opposant de longue date du régime chinois. Résolument engagé dans la lutte contre la crise mondiale des réfugiés et des migrants (politiques, climatiques, économiques), il a voyagé dans 23 pays et recueilli des dizaines de témoignages. « Laisser les frontières façonner notre pensée est incompatible avec les temps modernes. » (p. 36) Dénonçant l'indifférence des dirigeants et du grand public, il en appelle à la responsabilité de tous, rappelant que tout homme doit pouvoir aspirer librement à toutes les chances qu'offre l'existence. « C'est un problème créé par les humains, c'est donc à nous de le résoudre. » (p. 74) L'humanité est une et unique, en dehors de toutes les considérations fallacieuses de race ou de nation : elle mérite d'être protégée, défendue, revendiquée comme un bien commun. « C'est le moment de remettre en question l'humanité telle qu'elle est aujourd'hui et la manière dont nous considérons les réfugiés. Font-ils partie de nous ? Sommes-nous prêts à reconnaître que nous faisons partie du problème ? » (p. 22) Pour Ai Weiwei, l'inaction ou le fait de détourner les yeux sont aussi graves que de tenir le fusil qui menace et oppresse. Ses prises de position combattent l'hostilité grégaire vis-à-vis de ceux qui quittent tout dans l'espoir d'une vie meilleure. Il faut en finir avec la méfiance et ne pas déshumaniser les migrants : ayant tout perdu, il ne leur reste précisément que leur humanité. « Les gens qui ont peur des migrants, parce qu'ils manquent de connaissance et, par conséquent, de compréhension de l'humanité, m'inspirent beaucoup de compréhension. » (p. 12)



« N'importe qui pourrait être réfugié, y compris vous et moi. La crise dite des réfugiés est une crise humaine. » (p. 11) Plutôt que de défendre son bien et de s'accrocher à des avantages plus ou moins mérités, il faut s'investir dans la juste répartition des richesses et placer la dignité humaine au-dessus de tout. « La frontière n'est pas à Lesbos. Elle est dans notre esprit et dans notre cœur. » (p. 36) Ai Weiwei enjoint le lecteur à passer à l'action et à interpeler les décideurs politiques et autres dirigeants, surtout via Internet qui est un formidable contre-pouvoir quand il est dument manipulé, mais aussi par la créativité et l'art. « Le pouvoir a très peur de l'art et de la poésie, car l'art peut défendre les droits les plus essentiels. » (p. 45) La lecture de ce recueil d'extraits d'interviews et de prises de parole est dérangeante, car elle met précisément face à nos propres privilèges et à notre angoisse de les perdre.
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1 000 ans de joies et de peines

Cet essai autobiographique nous raconte l’histoire familiale de l’artiste Ai WEI WEI et également l’histoire contemporaine de la Chine que je connaissais assez mal. Tout commence avec l’histoire du père, Ai Qing, poète qui va être l’une des nombreuses victimes de la politique de Mao lors de la révolution culturelle. Ai Wei Wei grandit alors dans un camp de travail chinois auprès de son père.



La relation pudique entre père et fils est très émouvante. Ai Wei Wei va lui-même vivre ce destin d’artiste persécuté qu’avait connu son père, en subissant l’emprisonnement. Tous les évènements difficiles ou tragiques sont décrits avec justesse sans jamais tomber dans le pathos.



J’ai également apprécié que le lecteur ait le privilège de suivre le chemin artistique de l’auteur et ainsi mieux comprendre son œuvre et son travail. Le livre est d’ailleurs parsemé de dessins inédits de l’artiste et de quelques photos. C’est un essai indispensable pour découvrir l’artiste contemporain majeur qu’est Ai Wei Wei.



Ai Wei Wei a rédigé en réalité ses mémoires en cadeau à son fils, quelle chance de pouvoir les lire également !

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Dans la peau de l'étranger

Ce manifeste est intéressant mais n'apporte pas grand chose de plus par rapport aux autres textes déjà existants. Je pense que j'ai peut-être un avis quelque peu biaisé, n'étant pas une fan du personnage en lui-même que je trouve trop égocentrique et provocateur.

Mais il reste néanmoins intéressant et important de parler du sujet des migrant et de leur situation difficile.
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1 000 ans de joies et de peines

   Grâce à Babelio et sa masse critique et les éditions Buchet-Chastel, j'ai pu recevoir ce bel ouvrage, bien illustré de la biographie de AI Weiwei, artiste chinois que je ne connaissais pas. 

Présenté comme une biographie de l'artiste, plasticien et multi-art, Ai Weiwei, l'ouvrage se découpe en 2 parties majeures :

prenant son origine dans l'histoire familiale, Ai Weiwei nous raconte l'histoire de son père, Ai Qing, artiste chinois reconnu, écrivain et poète qui voulant défendre la liberté de l'art, s'est heurté à la politique dictatoriale de son époque. Il raconte la vie heurtée de son père et de sa famille, exilé de lieux en lieux, de plus en plus reculé, persécuté pour être catalogué de droitiste et d'opposant à Mao-Tsé-Toung. C'est la période pré et pleine "Révolution culturelle" présentée dans les faits par ses victimes. Une période obscure et inerte. 

La deuxième partie commence dès que le jeune Ai Weiwei se retourne sur ses propres réflexions sur l'art et sur ces débuts. Ai Weiwei prend son envol aux Etats-Unis où il réussi à aller étudier. La distance, les Etats-Unis et leurs valeurs lui permettent enfin de s'exprimer. 

Ai Weiwei défend alors très tôt les idéaux que son père a tenté de défendre : la liberté des artistes et ancre son art dans cette volonté de provoquer. 

Bilan amplement positif  : Un ouvrage intéressant, accompagné d'illustrations : photos d'époque, photos de presse, illustrations et une biographie engagée à l'image de l'artiste. 








Lien : https://passeuredelivres.ove..
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1 000 ans de joies et de peines

Livre reçu dans le cadre d'une masse critique.

Je connais mal Ai Wei Wei, c'est pourquoi j'avais sélectionné ce livre. Cette autobiographie m'a permis de mieux cerner l'artiste qu'il est et son importance dans le monde de l'art. Artiste contestataire, il est très important en Chine où il a fait de nombreux projets, mais aussi très surveillé par les autorités. Mais il continue son combat pour la liberté coûte que coûte.

Ai Wei Wei se raconte, raconte sa famille. Son père était un poète ennemi du peuple qui a vécu une bonne partie de sa vie dans des camps de rééducation.

Les oeuvres de Ai Wei Wei montrent le pouvoir de l'art. Très intéressant.
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1 000 ans de joies et de peines

On ne se laisse pas impressionner par la taille de l'ouvrage ! La vie d'Ai Wei Wei est un vrai roman, avec ses moments tragiques et ses réussites. L'artiste prend le temps d'inscrire son destin dans l'histoire de la Chine, donnant ainsi des repères précieux au lecteur qui serait peu au fait des drames vécus par ce pays dans l'immédiat après-guerre.

Si Ai Weiwei est aujourd'hui un immense artiste plasticien, il est aussi un grand écrivain qui n'oublie pas de rendre hommage au poète exigeant et réputé que fut son père.
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1 000 ans de joies et de peines

Une autobiographie bouleversante.
Lien : https://www.nouvelobs.com/cu..
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1 000 ans de joies et de peines

Dans le passionnant Mille Ans de joies et de peines, Ai Weiwei, l'un des plus grands artistes plasticiens et documentaristes de notre époque, revient sur sa vie tout entière marquée par la poigne de fer du régime chinois.
Lien : https://www.lepoint.fr/cultu..
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Notre humanité

Ai Weiwei est un artiste qui s'illustre dans divers domaines : sculpture, installation, photographie... Figure très puissante de l'art contemporain, il fut détenu plusieurs mois en Chine en raison de ses actions et prises de position. Réalisateur d'un documentaire, Human flow sur la crise migratoire, le contenu de ce petit recueil compile des remarques, des réflexions tirées d'articles et d'entrevues d'Ai Weiwei sur ce sujet.



65 millions de réfugiés sur les routes ou dans des camps, c'est le terrible chiffre qui masque les individualités, qui fait qu'on n'entend parler que des réfugiés et beaucoup moins d'humanité. Ai Weiwei insiste sur cette idée que nous faisons tous partie de cette humanité : "N'importe qui pourrait être réfugié. Y compris vous et moi. La crise dite des réfugiés est une crise humaine." "Nous formons une seule et même humanité, telle est ma conclusion. Si l'un d'entre nous est blessé, nous sommes tous blessés. Si l'un d'entre nous est joyeux, nous sommes tous joyeux."



Tâche ardue que chroniquer ce genre de livres, qui parfois semble être empli de bons sentiments, qui d'autres fois cite une phrase frappée au coin du bon sens. Et pourtant, ce bon sens fait tellement défaut : "Nous sommes tous des êtres humains. Nous devons chercher à nous faire du bien, à nous aider les uns les autres, plutôt qu'à nourrir la haine." "L'histoire nous apprend que l'ignorance est le point de départ des plus grandes tragédies"



Ai Weiwei, réveille nos consciences un peu endormies, anesthésiées à la COVID qui est le principal sujet pour ne pas dire le seul de nos conversations et préoccupations. Ce n'est pas toujours facile à lire, car forcément, ça nous titille sur nos actions, nos propos, nos plus profonds questionnements sur l'accueil et l'aide aux plus démunis, à ceux qui ont tout quitté. Chacun se (re)mettra en question.



"Si les barrières servent à nous diviser, il est important de se rappeler que les êtres humains sont tous fondamentalement les mêmes. Certains sont plus privilégiés que d'autres, mais ce privilège s'accompagne de la responsabilité d'en faire davantage."



"Nous sommes tellement gâtés par la vie contemporaine que nous oublions ceux qui sont encore dans la souffrance et la douleur, et qui ont besoin d'aide."
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Dans la peau de l'étranger

Dans la peau de l’étranger (Actes Sud) mêle éléments autobiographiques et réflexions sur l’art, mais se veut avant tout un manifeste pour tous ces hommes, femmes, enfants en souffrance, forcément, car « les gens qui vont bien restent chez eux », écrit-il en refusant les distinctions « migrants économiques/réfugiés politiques ».
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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