Citations de Ai Yazawa (285)
Dis, Hachi. Je voulais que tu restes à mes pieds quitte à te mettre un collier autour du cou. Mais je me faisais peur à moi même,lorsque je pensais ainsi. Et c'est pour ça que, volontairement, je laissais une certaine distance entre nous.
" Dis Hachi,
On dit que c'est lorsqu'on perd quelqu'un, qu'on comprend a quel point cette personne était importante.
Je pense qu'on s'en rend vraiment , lorsqu'on est amené a leur faire face à nouveau
Si je revois tout le monde, je me ferai cajoler de nouveau
Ça me ait tellement peur que je n'ose pas bouger d'ici"
Je voulais vivre un amour heureux, romantique et dramatique comme au cinéma. L'été de mes 17ans, je suis devenue une femme. Et j'ai compris que les hommes n'étaient pas si doux que ça, mais tout est relatif... Ce soir là, dans la douce saveur du bonheur, je me sens fondre...
Les fleurs ça fane vite alors je profite qu'elles soient encore fraîches pour en faire bon usage c'est tout. Mais toi, tu ne faneras jamais, Ren.
Fixer quelqu'un dans les yeux, c'est aussi se regarder en face soi-même (Reira Serizawa)
Dis, Hachi
Le ciel est imprégné de poussière d'étoiles
Cette nuit encore, il est terriblement ébouissant
Même maintenant, quand je vois des choses qui brillent
ça ma fait penser à Ren
Dis, Nana...
Il ne suffit pas de tirer un trait sur nos erreurs
Et nos blessures pour qu'elles disparaissent
Ma ville natale est une ville ni grande, ni petite, entourée de montagnes. Ce n’est ni un village, ni une métropole et elle n’a aucun intérêt touristique. Je suis la cadette d’une famille de trois enfants. Délaissée par des parents ni riches, ni pauvres, j’ai grandi peu à peu. Et je vais bientôt quitter le lycée et cet état banal de lycéenne.
Je ne connais pas ma ville natale. Je n’ai jamais vu le visage de mon père. Et celui de ma mère, je l’ai oublié. Je suis arrivée dans cette ville de bord de mer à l’âge de quatre ans. Et j’ai grandi sous les réprimandes de ma grand-mère, gérante d’un petit restaurant. Maintenant, je vis d’un petit boulot tout en entretenant un morceau de rêve.
La première fois que j'ai passé un concours, j'avais cinq ans. C'était pour entrer dans une école primaire attaché à une prestigieuse université. Ce qui m'avait attristée c'était d'avoir déçue ma mère plus que d'avoir échoué au concours.
Pourquoi je pleure ? C'est plus fort que moi, j'ai le cœur qui éclate. cette main qui était dans la mienne sans que je me sois rendu compte de rien, en réalité, j'aurais aimé continuer à la serrer pour toujours.
Les nuits où les ténèbres t'assaillent et où tu ne trouveras pas le sommeil... Regarde donc le ciel et souviens toi, quelque part en ce vaste monde il y a quelqu'un qui t'aime, il y a quelqu'un qui a besoin de toi, sois en certaine.
Personne n'est vraiment seul sans ça, on ne pourrait pas rester en vie.
Orion, Pégase... Cassiopée, Céphée...
Quand la grande ourse se montrera au milieu de ces constellations
où me trouverais-je ?
dans quelle direction devrais-je aller ?
Mais c’est quoi le bonheur ? Cette chose qu’on cherche à trouver en sacrifiant ce que nous avons de plus cher ?
Peu à peu, je me rendais compte qu’elle non plus, elle n’était pas réellement libre. Dans ce monde aux libertés restreintes, ce n’est pas évident d’affirmer notre libre arbitre. C’est un combat quotidien.
On dit souvent que dans la vie, il faut parfois repartir à zéro ... Mais tout être humain vit sur l'amoncellement des choses qu'il a accomplies dans son passé, alors ce n'est pas si facile. On ne peut pas dire que c'est comme casser un tas de briques et le reconstruire. Peut-être qu'il faut se donner le mal de continuer à construire sa vie pour finir par atteindre son idéal ...
Même s'il obtient ce qu'il veut en allant jusqu'à sacrifier une chose à laquelle il tient, l'être humain ne peut pas être heureux. Parce que le bonheur n'est pas matériel. C'est plus une question d'état d'esprit.
Si on ne croit pas en son potentiel, rien ne se produit.
A cette époque, je me disais que je ne voulais plus jamais tomber amoureuse. Mais cette nuit-là, tout en priant pour ton bonheur, j'ai pensé que malgré toutes les blessures et malgré toute la douleur que ça peut provoquer, je voulais rêver une nouvelle fois et aimer quelqu’un de tout mon cœur...
Je ne suis pas un ange...
Mais pour toi, je le deviendrai!
Dis, nana. Si, par exemple, nous avions été un couple d'amoureux, une étreinte aurait-elle suffi à faire disparaître ma tristesse ? Ou alors, est-ce que toute personne porte en elle cette solitude, telle un fardeau ?