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Critiques de Aimee Bender (171)
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Rose Edelstein découvre qu'elle peut connaître les émotions de la personne qui cuisine rien qu'en goutant sa préparation. Le jour de ses neuf ans, elle découvre par exemple que sa mère est triste en mordant le gâteau au citron que celle ci lui a préparé. A partir de ce moment, la vie de Rose va s'en trouver bouleverser. Elle va d'abord chercher à savoir ce qui peut contrarier sa mère. Elle découvre ensuite comment masquer son "don" pour pouvoir vivre normalement. Puis elle va s'attarder sur son frère au comportement de plus en plus étrange...



Ce livre m'a attiré dès sa sortie. Il faut dire que la couverture de ce très beau gâteau citron-chocolat avec cette ombre représentant une femme, cela pique ma curiosité ! Et puis les romans qui parlent de nourriture ont toujours tendance a m'attirer !



Et pourtant, nous avons ici un livre que l'on pourrait qualifier de spécial, d'étrange ou encore de bizarre. Déjà par l'histoire. Certe, nous découvrons dès le début du fameux talent que possède Rose : ressentir les émotions des personnes à travers la nourriture. Elle s'exerce malgré elle chaque jour et peut facilement remonter à l'origine de chaques aliments qui composent un plat. C'est assez dur pour elle de vivre au quotidien avec ce fardeau puisqu'elle n'en vient à manger à un moment que des choses industriels pour ne pas ressentir la tristesse, le desespoir ou encore la colère des autres.

Ensuite, on apprend à demi mot que les autres membres de sa famille sont eux aussi dôté d'un étrange pouvoir. Je ne vous en dirais pas plus, que ce soit sur le pouvoir en lui même ou les personnes que cela concernent, mais franchement j'ai eu du mal à y croire, à trouver tout cela crédible...



De plus, ce livre est troublant par le style employé ici : pas de guillemets ni de tiret pour indiquer un dialogue. Il peut donc être facile pour le lecteur de se perdre rapidement dans l'échange de dialogue (qui parle ? qui répond à qui ? ...). Malgré tout, passé plusieurs pages, on s'y fait et on continue ainsi la lecture.

Le livre est également morcelé en plusieurs parties et j'ai parfois eu du mal à me repérer dans le temps (Est-ce que Rose a encore 9 ans ? Est-ce qu'elle est adulte à ce moment là ?...). Bref, une impression permanente d'être légèrement perdue.



Malgré tout, ce livre se lit assez rapidement et je suis tout de même contente d'avoir découvert l'étrange histoire de Rose Edelstein.


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Je ne résumerais pas le livre, il l'a déjà été, mais j'ajoute mon impression :



Je me suis vraiment ennuyée.

Et quel dommage, sur un sujet qui aurait pu être drôle ou passionnant.

Mais je n’ai vraiment pas réussi à avoir du plaisir à le lire.

On tourne un peu en rond. On se demande pourquoi Rose ne parle jamais à ses parents, ni de ses problèmes ni de ceux de son frère, et on languit que ça finisse !



Je comprends qu’on puisse aimer ce livre, le sujet est original, les personnages assez étonnants.

Mais pour moi, un bon livre, c’est quand on ne peut pas le lâcher, qu’on y retourne même si on a autre chose plus urgent à faire. Alors que là, je m’y mettais à contrecœur pour en voir le bout !

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La singulière tristesse du gâteau au citron

Un roman très original et plein de fantaisie ; c'est d'abord le titre et la couverture qui m'ont attirée. Une sorte de roman d'initiation. Au départ, on se trouve plongé dans le quotidien d'une famille américaine ordinaire puis, petit à petit, on s'aperçoit que les membres de cette famille ont des talents surnaturels, tel le fils qui disparaît physiquement au sens propre. L'héroïne, Rose, a un palais très développé qui lui permet en goûtant des aliments de connaître et ressentir les émotions de la personne qui les a préparés. Au début, elle vit cela comme un handicap et au fur et à mesure qu'elle grandit, elle va apprendre à vivre avec et en faire une qualité. A travers cette jolie fable, on assiste au passage de l'enfance à l'adulte pour elle.

Une lecture très plaisante et enfin un roman qui sort des sentiers battus !
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Le titre de ce roman m’a beaucoup attirée, d’autant plus que j’en entendais de très bonnes critiques (j’avais écrit « trop », lapsus ?). C’est donc avec un a priori très positif que je commençai ma lecture … Lecture que j’ai finie il y a presque un mois déjà … Je mets donc du temps à écrire cette critique !



Pour commencer, j’ai beaucoup aimé Rose, une petite fille très humaine, attachante, vive qui nous fait part de réflexions assez intéressantes, qui voit la vie avec justesse. Elle est très posée, capable d’assumer des informations qui ne sont pas forcément de son âge. J’ai été moins enthousiaste pour le reste de la famille, le frère (Joseph) m’a dérangée et les parents m’ont semblés inintéressants. J’ai par contre beaucoup aimé le meilleur ami du frère, George, qui est une personne très positive, qui s’intéresse aux autres, alors que Joseph est renfermé, n’aime pas les gens, bref un duo totalement différent.



On suit leurs vies sur une quinzaine d’années, au début Rose est une petite fille de huit ans, un peu paumée en découvrant ce « don » qui lui permet de ressentir les émotions des gens en mangeant la nourriture qu’ils ont préparée. Au fur et à mesure, grâce à des expériences, grâce au temps, à la maturité etc, elle apprend à mieux apprivoiser ce « pouvoir », belle métaphore pour montrer qu’elle arrive à mieux se connaître, à mieux se trouver.



Différents thèmes sont abordés au cours de ce livre, tout d’abord évidemment la nourriture, les goûts sont décrits de façon très profonde, on a l’impression de goûter en même temps que Rose, de ressentir ce qu’elle ressent, et surtout on comprend le malaise qu’elle peut éprouver ! Avec Joseph et la mère, on aborde les relations mère / fils, un lien assez difficile relie ces deux personnages. Joseph est considéré comme la huitième merveille du monde, il ne peut être que parfait, il est son tout, cette relation m’a parfois mis mal à l’aise, surtout vis-à-vis de Rose. On parle également du thème du génie, car Joseph est considéré comme un génie, malheureusement pour lui trop introverti pour faire réellement passer ses connaissances.



Pour finir, c’est un bon roman, qui est intéressant à découvrir, cela dit avec les critiques dithyrambiques entendues, je m’attendais un petit peu à mieux. Je n’ai pas été spécialement captivée par les « super pouvoirs » familiaux, par contre j’ai bien aimé les métaphores qu’ils symbolisaient.



Le style d’Aimee Bender est agréable, on passe un bon moment à lire ses phrases, son histoire. Tout s’enchaîne de façon fluide, on a quelques rebondissements, de l’amour, de l’amitié, du bon esprit en somme.
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Plusieurs auteurs de la littérature fantastique s'unissent dans ce livre avec 19 nouvelles inédites sur le thème "zombie".



Jai toujours aimé les films d'horreur ou series sur le thème donc je ne pouvais qu'être attirée par ce bouquin.

Et bien je suis mitigée, il y a des nouvelles que jai aimé, d'autres moins, d'autres que jai eu du mal a finir dont une que j'ai trouvé hors sujet (sauf si cest moi qui n'ai pas compris :) ca peut arriver).



Moi qui d'habitude lis d'une traite un livre quand je le commence, j'ai pris mon temps avec celui là, et ai lu autre chose au milieu.



C'est une bonne distraction pour tous les fans de zombies.
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Un papillon, un scarabée, une rose

Auteure et livre inconnu donc autant dire que c'était un pur hasard de tomber sur ce livre à la médiathèque! La couverture peut donner un air enfantin mais c'est bien un livre pour adulte.



Le style est très simple et agréable à lire: j'y ai pris du plaisir tout au long de ce livre.

Le sujet de la maladie mentale n'est pas toujours facile à aborder mais il est bien décrit, avec des émotions, une simplicité et pas de manière caricaturale. Est évoquée également avec brio la crainte que cette maladie puisse être héréditaire: il y a une forme de magie mise en avant où l'on ne sait pas si Francie est également malade ou pas.

La relation familiale est également le cœur du sujet avec l'amour mère/fille même à distance, l'amour d'une famille qui se substitue à l'absence maternelle tout en gardant la bienveillance.

Le sujet est également complet avec le regard de cette petite fille qui s'accroche à des détails du quotidien qui pourraient être futiles aux y eux d'un adulte mais pas dans celui d'une enfant de 8 ans.

Aucune fausse note de relevée dans ce livre qui fut un véritable régal du début à la fin!!



Belle découverte de ce roman!!!!

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La singulière tristesse du gâteau au citron

C’est un « grand moment de solitude » pour Rose, le jour où, fêtant ses neuf ans et dégustant un morceau de son gâteau d’anniversaire – citron et glaçage au chocolat noir – elle réalise avec effroi qu’il a un goût de … vide ! Pourtant, ses parents et son grand-frère Joseph l’ont beaucoup apprécié cette pâtisserie : une constatation qui va plonger la petite fille dans un profond sentiment d’angoisse et d’isolement …



Le lecteur fait la connaissance d’une famille réduite à quatre personnes et vivant à Los Angeles. Les parents de Paul (le père) sont tous deux morts. Lana (la mère) n’a plus que la sienne – de mère – Elle vit au loin et ne leur rend jamais visite … La principale – et fâcheuse – caractéristique des deux adultes est de se disputer régulièrement et leurs deux enfants en ont pris leur parti depuis bien longtemps …



En grandissant, Rose (la narratrice) va se rendre compte qu’elle n’est pas la seule – à la maison – à être porteuse d’une « singularité » inexplicable : il en va de même pour Joseph et leurs parents (mais je ne vous dirai pas lesquelles, non, ce serait trop facile ! À vous de le découvrir en lisant cette histoire !)



Un roman déroutant, où se mêlent poésie et fantasmagorie. Une intrigue peu banale (voire un peu « magique ») qui s’éclaircit lentement, au fil du récit. Une sorte de conte de fée des temps modernes, allégorie joliment mise en page par une écrivaine à l’imagination on ne peut plus débordante !
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Un papillon, un scarabée, une rose

C est toujours délicat de faire une critique d un livre que l on a du mal à finir la lecture

j ai ete emballé par la couverture de plus ce livre validait un challenge avec des animaux sur la couverture

je n est pas du tout adhere à l histoire et suis vraiment passé à côté ce qui est sur c'est que je ne suis pas convaincue par les apparitions donc

A bientôt pour une critique plus positive d un des nombreux livres de ma PAL

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La singulière tristesse du gâteau au citron

Rose Edelstein est une petite fille de neuf ans qui mène une existence ordinaire, des parents comme tout le monde bien qu’ils soient distants et communiquent peu, un frère Joseph du genre solitaire voir asocial car il n’a qu’un seul ami, Georges. A part ça, rien d’alarmant. Cette année-là, Rose va fêter ses neuf ans. Elle ne s’attend à pas grand-chose si ce n’est une tarte au citron comme chaque année. Elle a vu juste, dès le matin de son anniversaire, sa maman met la main à la pâte pour lui préparer son gâteau préféré : une tarte au citron toute simple mais elle devient extraordinaire quand c’est sa mère qui lui prépare avec amour. Sauf que le jour de ses neuf printemps, la tarte de citron n’a pas la même saveur que d’habitude. Une réaction tant inattendue se produit, une sensation désagréable comme l’amertume et l’acidité du parfum d’un zeste de citron dans la bouche. Une cuillérée de gâteau et c’est un mélange de sentiments négatifs qui prennent vie en elle. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive, c’est la première fois qu’elle se retrouve face à une telle situation. En croquant dans cette tarte au gout spécial, elle est capable de ressentir les sentiments éprouvés par sa maman au moment de la préparation. Drôle d’impression pour elle. Un autre jour, elle se rend à la boulangerie avec Georges pour retenter l’expérience. Ça ne loupe pas, ça recommence de plus belle. Elle est capable de ressentir les émotions des personnes qui ont préparés les gâteaux et en une bouchée, elle reconnait l’origine et la provenance des ingrédients utilisés. Elle comprend qu’il lui suffit de manger un aliment pour lui provoquer un séisme d’émotions à l’intérieur. Lorsque les émotions sont agréables, elle arrive à les supporter mais parfois c’en est de trop pour elle alors elle fond en larmes. Elle trouve une alternative et trouve refuge dans les plats industriels qui lui apportent un peu de réconfort. Peu à peu, elle va apprendre à maitriser et à utiliser son don à son avantage. Elle ne sera pas au bout de ses surprises quand elle va découvrir qu’elle n’est pas la seule à posséder quelque chose de spécial. Son frère est capable de disparaitre en se fondant dans un objet et son grand-père avait un odorat surpuissant. Domptera-t-elle le talent dont-t-elle a hérité ?

Une lecture attrayante par sa couverture et son titre, je pensais bien que la nourriture et les émotions auraient une place centrale dans ce roman. J’ai bien aimé cette lecture même s’il ne se passe pas grand-chose et que le récit est long. J’ai eu l’impression parfois de lire et relire un même passage pour en revenir à la même conclusion mais j’ai quand même voulu aller au bout de ma lecture. J’ai été très déstabilisée par l’absence de guillemets qui marque les dialogues, cela rend aussi la narration longue et compacte. A première vue, il n’était pas facile de distinguer quel personnage s’adressait à quel destinataire. Du haut de ses neuf ans puis de ses douze ans, les paroles et les réflexions de Rose sont avancées pour son âge. Ça ne doit pas être facile pour son âge de supporter d’endurer quelque chose qu’elle n’a pas choisi mais au lieu de porter son talent comme un fardeau elle en fait une force.

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Un papillon, un scarabée, une rose

J'ai beaucoup aimé ce livre ! on est dans la tête de cette jeune fille, et de cet enfant observant sa mère dépressive, les adultes qui la prennent en charge et le monde avec sa grande singularité. La sensibilité de la jeune fille narratrice est impressionnante, et on ne sait jamais si elle-même ne va pas partir dans le meme vertige que sa mère.
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Après avoir découvert le magnifique jeu « The Walking Dead » de Telltale, j’ai voulu essayer d’écrire un petit texte sur les zombies, juste pour m’occuper. C’est finalement devenu un pavé de 600 pages. X) Enfin bref, du coup, j’ai redonné leur chance aux horribles morts-vivants avec qui je n’avais pas un bon feeling et, quand je suis tombée sur ce recueil, dans lequel l’auteur Joe Hill a participé, je me suis laissée tenter.



Autant dire que les nouvelles sont inégales, il y en a même un où j’ai cherché le zombie, mais certaines sont réussies et font leur effet. On passe par plusieurs genres et thèmes comme la dystopie, la religion, l’horreur, l’apocalyptique, même du romantique ! Je ne vais pas résumer chaque nouvelle (il y en a quand même dix-neuf) mais juste mentionner celle qui m’a le plus marquée : « Les gosses et leur jouet », l’histoire est terrible et la fin glaçante ! Pour conclure : une bonne lecture. 🧟‍♀️
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La singulière tristesse du gâteau au citron

« C’est arrivé pour la première fois un mardi après-midi, par une chaude journée de printemps dans les plaines d’Hollywood, alors qu’une brise légère soufflait de l’océan et agitait les pétales des pensées aux yeux tuméfiés que nous venions de planter dans les jardinières. »

Rose va avoir neuf ans, mange une bouchée du gâteau d’anniversaire préparé par sa mère et le trouve … infect ! Car submergeant le goût des aliments, de qualité, il y a le goût de l’amertume de la pâtissière, de tous les sentiments contrariés qu’elle refoule pour continuer à faire bonne figure …



Ainsi commence « La singulière tristesse du gâteau au citron » (j’adore ce titre, tellement évocateur de l’atmosphère du livre), histoire d’une petite fille accablée par un don surprenant, incroyable au sens propre du terme et qui ne tarde pas à lui rendre la vie au quotidien (seuls les aliments confectionnés industriellement s’avèrent comestibles) plutôt difficile.



On suit Rose et on la voit grandir au milieu d’une famille où tout ne va pas très bien, même si le père ne semble pas se rendre compte du trouble de sa femme et des difficultés du fils aîné, Joseph : celui-ci est peu sociable au point de n’avoir qu’un seul ami, le charismatique George, et il lui arrive de disparaître mystérieusement.



« La singulière tristesse du gâteau au citron », avec ses touches d’étrangeté et le décalage qu’elles provoquent, interroge à sa manière le fond des choses et des gens. Un roman original et subtil, qui m’a captivée !
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Le jour de ses 9 ans, la mère de Rose lui a préparé son gâteau préféré : celui au citron avec un glaçage au chocolat. Irrésistible. Mais quand Rose le goûte, il a un goût particulier, inhabituel : le goût des émotions et sentiments qui agitaient sa mère en le préparant ! Et Rose va vite se rendre compte que désormais, tous ses repas vont fonctionner sur le même mode : à percevoir toutes les émotions, visibles ou cachées, du cuisinier, et même leurs causes ! Au fil du temps, ce don va s'affiner, elle pourra deviner la provenance de chaque ingrédient, percevoir l'émotion de celui qui l'a récolté ou préparé, etc. Du coup, elle va passer pas mal de temps à trouver des façons de contourner les repas ou, au moins, d'en réduire leur impact (repas industriels, etc.). Mais suite à un épisode paroxystique qui la mène à l'hôpital, elle n'ose en parler à personne, hormis à Georges, l'ami de son frère, et cache à tous ce don.



Ca a l'air chouette, hein, raconté comme ça ?! Sauf qu'en vrai, ce roman est nettement plus ennuyeux que ça, parce que le don de Rose, qui en théorie est mis en avant et le centre du roman, n'est en fait qu'une toile de fond vaguement évoquée de loin en loin... Le thème réel est la vie ordinairement plan-plan d'une enfant puis d'une adolescente et enfin d'une jeune adulte en famille, avec un frère un peu bizarre et des parents caricaturalement normaux. Environ 40 pages avant la fin, tout se met en place pour que ça devienne enfin passionnant... Dommage, c'est la fin !



A part ça, l'écriture est fluide et agréable, si ce n'est cette manie des auteurs modernes, depuis quelque temps, de ne plus écrire normalement les dialogues, mais de les inclure dans le récit, soit avec des points virgules entre deux répliques, soit, comme ici, en allant simplement à la ligne, mais sans distinguer les dialogues du récit, ce qui complique voire entrave la lecture et parfois la compréhension sans rien leur apporter. On entre très peu finalement dans la psychologie des personnages, même si on la survole en permanence, ce qui ne leur donne pas une épaisseur de ouf, et c'est dommage.



En bref : un thème qui aurait pu être passionnant, au final un livre pas franchement désagréable mais vaguement ennuyeux, très bavard (il aurait pu raconter la même chose en 3 fois moins de pages, voire encore moins !), qui rate son véritable thème-cible, donc plutôt hors-sujet même s'il fait de temps en temps une incursion du côté du sujet. Dommage.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

’ai lu ce roman après avoir vu une critique élogieuse de ce dernier sur les Inrocks. « La singulière tristesse du gâteau au citron » a tout comme son titre un doux parfum d’ineffable. Aimée Bender nous raconte la destinée de la famille Edelstein à travers les yeux de Rose, petite fille qui deviendra jeune fille mais en conservant son pouvoir magique des plus étonnants. Une famille pas comme les autres en somme. Le style est agréable, elle a le don de rendre extraordinaire des petits moments du quotidien et derrière cette légèreté apparente se cache une véritable acuité quand au devenir d’une famille rongée par le mensonge même si, au demeurant, on y ressent également beaucoup d’amour. L’originalité du sujet est un des points forts indéniables de ce livre qui malgré tout possède quelques faiblesses comme cet aspect répétitif des situations rencontrées par Rose et une certaine linéarité de l’histoire qui peut conduire à une forme d’ennui. Je reste pour ma part plus circonspect que véritablement convaincu par cet ouvrage qui, au demeurant, est malgré tout très attachant notamment grâce aux personnages du frère de Rose et de Georges particulièrement riches. La fragilité, la perte de l’innocence, la différence, la mort autant de thèmes soulevés par ce qui constitue un beau roman à défaut d’être un grand roman.
Lien : https://thedude524.com/2013/..
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La singulière tristesse du gâteau au citron

"Vous tentez le coup, vous passez pour une folle furieuse, et il ne vous reste plus que la clandestinité."

Cette phrase résume à elle seule tout le livre. Elle arrive tôt dans l'histoire, mais nous permet de mieux cerner cet étrange roman!

Nous suivons la jeune Rose, qui à l'âge de 9 ans, se découvre le don de capter les émotions et ressentis des gens à travers la nourriture qu'ils préparent.

Mais comment vivre avec cette lourde charge? Comment en parler à sa famille? Comment être comprise et acceptée par ses amis?

Et au-delà de ces questions liées à n'importe quel enfant/ado, l'auteur nous parle aussi des non-dits et de secrets de famille.



BREF

Un roman tout en douceur et en pudeur.

À lire!
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Ces temps-ci je lis beaucoup de nouvelles : après les trolls, voici les zombies ! Dix-neuf nouvelles pleines de gens qui reviennent d'entre les morts, qui en veut ? Ici pas d'horreur pour l'horreur, chaque auteur apporte sa propre perspective sur les morts-vivants, et à une exception près la dite perspective est intéressante. Évidemment c'est une lecture un peu plombante, mais en fin de compte je n'ai pas regretté le temps que j'y ai passé !
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La singulière tristesse du gâteau au citron

L'univers un peu loufoque du livre est intéressant : le personnage principal ressentant les émotions des gens à partir de la nourriture.. mais l'histoire ne décolle pas vraiment et semble un peu tourner en rond. Dommage!
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Si vous êtes un dévoreur de livres et si le roman contemporain est un genre que vous avez explorez du Nord au Sud mais surtout, si, trop souvent, à la lecture d’un nouveau volume votre mémoire peut le rattacher à un autre, ou que pire, le sujet vous en rappelle tant d’autres : lisez sans plus attendre "La Singulière tristesse du gâteau au citron" de Aimee BENDER !



C’est original, mais pas seulement,

C’est léger en apparence,

C’est émouvant aussi,

C'est différent mais encore,

C’est improbable mais pas gênant,

C’est déstabilisant en partie,

C’est morbide quelque fois,

Et c’est philosophique tout du long !



La description du support de cet écrit vous la trouverez sur la quatrième de couverture et en tête de cet article. Néanmoins, à mon sens, l’essentiel de ce livre réside dans la manière particulière qu’il effleura, touchera ou bouleversera votre «ça», votre «moi» et votre «sur-moi».

Et alors là, soyez en sûr, vous en extrairez sa substantifique moelle ...

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La singulière tristesse du gâteau au citron

C'est léger, facile à lire, et distrayant. Il s'agit d'un livre distrayant et amusant. Parfait pour un livre de vacances, la couverture rend bien sur la serviette de plage.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

De ce livre, je n’ai toujours entendu que des louanges. Très bien écrit, attachant, sortant de l’ordinaire, une histoire hors du commun avec des personnages complexes. Fabuleuse histoire, donc. J’ai rêvé de le dévorer dès l’instant où j’ai vu sa couverture (et pourtant, je n’aime pas les gâteaux au citron). J’ai voulu savoir pourquoi une telle gourmandise pouvait nous rendre si triste. Ce qu’il y avait derrière. Mon libraire m’a alors confié un secret : cette petite fille, en mangeant, ressent les émotions du cuisinier. Je me suis immédiatement dit : c’est génial, il faut absolument que je lise ce livre ! J’ai attendu sa version poche (éditions Points), puis il m’a attendu un peu sur une étagère. Le temps de s’appréhender, j’imagine. Le temps de faire connaissance.



Quand j’ai enfin décidé de le lire, ce livre m’intriguait déjà un peu moins. J’avais l’impression de déjà savoir ce que j’allais lire, comme si l’attente m’avait transporté dans cet univers particulier où un gâteau peut nous rendre triste. Un univers où en mangeant un gâteau, nous ressentons le vide qui remplit le cuisinier. Mais je me suis lancée. J’ai voulu savoir.



Première chose : oui, ce livre est très bien écrit. Les phrases sont belles, le style est léger, le texte est fluide. C’est un peu comme de l’eau, on se laisse transporter par les mots, la ponctuation nous mène là où l’on ne s’y attend pas tel un courant surprenant. J’ai aimé la plume d’Aimee Bender. Voici un point primordial. En effet, je constate une nouvelle fois qu’aimer l’écriture d’un écrivain ne veut pas forcément dire aimer ses écrits. Une petite nuance qu’il ne faut pas prendre à la légère.



Oui car, étonnement, je n’ai pas aimé ce livre. Pour être même tout à fait sincère avec vous, je ne suis pas parvenue à le terminer. J’ai abandonné à la fin du neuvième chapitre (oui, vous avez bien lu). Et ce pour deux raisons :



Tout d’abord, j’ai eu cette étrange impression de tourner en rond. 9 chapitres, 76 pages, et j’ai cru avoir tout lu. Je n’apprenais plus, j’avais déjà tout lu. La nourriture a un goût d’émotions. Partout. Personne ne comprend, personne ne cherche à savoir. La nourriture à un goût d’émotions, point.

Ensuite, et c’est surtout ça qui a gêné ma lecture, l’histoire est écrite à la première personne. Nous devenons donc une petite fille de 9 ans, qui fête d’ailleurs son anniversaire au début du livre et qui, avec son gâteau au citron, s’aperçoit que sa mère est malheureuse. Nous sommes une petite fille de 9 ans, mais rien dans sa façon de penser, de décrire, de raconter, ou de parler, n’est cohérent avec l’âge du personnage. Elle pense trop bien : les phrases sont compliquées, elle comprend parfaitement chaque émotion que ressent les personnes qui l’entourent. En soit, ce n’est pas plausible. J’ai trouvé tout ça improbable, pas du tout crédible. Comment une petite fille de 9 ans pourrait penser comme ça ? Un exemple : quelle petite fille penserait : « Joseph communiquait parfois avec moi, de la même façon que le désert produit une fleur de temps en temps » ? Alors encore une fois je le dis, c’est une belle phrase, c’est très bien écrit. Mais ce n’est pas crédible.



Alors peut-être que j’y accorde beaucoup trop d’importance. Sans doute d’ailleurs. Mais je ne sais pas apprécier une lecture qui n’est pas plausible. Lire du heroic fantasy ou du fantastique ne me dérange en rien (j’adore ça même !) mais il faut une certaine cohérence au livre. De même, un livre de Musso ou de Lévy avec quelques rebondissements qui sortent de l’ordinaire, ça ne me dérange pas. Tout est cohérent, tout est écrit de manière à ce que ça s’intègre à l’histoire et aux personnages. Ici, si la façon d’écrire pourrait s’intégrer à l’histoire, elle ne colle pas avec le personnage.
Lien : http://mondedepapier.wordpre..
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