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Critiques de Aimee Bender (171)
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Détenir un pouvoir particulier, ou un don exceptionnel est toujours quelque chose de difficile à gérer. C'est le cas de Rose qui n'a que 9 ans qui grandit en plus dans une famille un peu "éclater" en tous les cas où l'on ne communique pas énormément. Forcément Rose se trouve bizarre, se sent différente! Comment va-t-elle réussir à s'en sortir?

J'ai beaucoup aimé suivre cette fillette "dans sa tête" puisqu'elle se parle à elle même n'ayant personne à qui s'adresser.

un bon moment de lecture!
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Un papillon, un scarabée, une rose

Je me suis ennuyée. Si les premières pages m'ont accroché avec une grande puissance, la suite n'a pas été à la hauteur : c'est lent, répétitif, on tourne en rond. En dehors de la narratrice, Francie, et encore ça aurait pu être plus approfondi, les personnages sont survolés et je n'ai pas réussi à m'intéresser à eux. D'ailleurs, je ne suis pas certaine que Francie ce soit beaucoup intéressé à eux non plus, en dehors de sa cousine qu'elle semble adorer. Et il ne se passe tout simplement rien. C'est dommage, l'écriture était intéressante et le sujet très important.
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Un papillon, un scarabée, une rose

Aimant particulièrement les titres poétiques et un peu long, je m’étais arrêtée sur l’étrange roman d’Aimee Bender, La Singulière Tristesse du gâteau au citron. Et j’avais découvert une histoire à la fois géniale et complètement bizarre (la fin m’avait tout de même moyennement convaincue, néanmoins impossible d’oublier ce roman tellement inclassable). Alors, lorsque j’ai vu Un papillon, un scarabée, une rose, le nouveau roman très attendu de l’Américaine Aimee Bender, je me suis demandée où allait bien pouvoir me conduire cette histoire, et un peu frileuse, je ne me suis pas lancée. Mais j’ai fini par me laisser convaincre de le lire par ma collègue Valérie (toujours de bon conseil).



Et il faut dire que le roman commence très fort, par une scène mémorable (que je ne vais évidemment pas vous dévoiler, hein). Francie a huit ans lorsque sa tante, enceinte jusqu’aux yeux, la recueille. Sa mère ne peut plus s’en occuper, sa dépression est trop profonde et elle doit être hospitalisée. Francie se retrouve donc à l’autre bout du pays, avec une toute petite cousine qu’elle va chérir et couver toute sa vie. L’histoire pourrait presque s’arrêter là. Mais Un papillon, un scarabée, une rose est un roman d’Aimee Bender, il faut donc un peu d’étrange… Francie, lorsque sa maman décide de l’envoyer chez sa tante, va d’abord passer un petit moment chez sa baby-sitter. C’est là qu’elle va voir un des papillons de la lampe de chevet se décoller, prendre vie et finir dans son verre d’eau. Ce sera la première des petites incongruités qui vont rythmer la vie de Francie.



Moins étrange que La singulière tristesse du gâteau au citron, ce second titre d’Aimee Bender se lit comme on ouvrirait une petite parenthèse poétique. Il a en tout cas laissé une trace d’inexplicable dans ma mémoire et confirme qu’Aimee Bender est une autrice inclassable.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Rose a 9 ans, et lorsque sa mère lui prépare un gâteau d'anniversaire citron-chocolat, elle commence à percevoir un don inconcevable auparavant : celui de ressentir les émotions et l'état d'esprit du cuisiner de ce qu'elle mange. Elle tente d'aiguiser ce don, mais seule ce n'est pas simple. Rose va donc être aidée par Georges, un ami de son frère. Ce dernier est assez fermé sur lui-même et peu enclin à la conversation, que ce soit avec sa famille, à l'école ou ailleurs. Dans ce roman enfantin qui traite finalement de sujets sérieux comme l'adultère, la confiance en soi, les émotions et l'enfance, l'autrice parvient à nous embarquer avec elle grâce à la belle écriture qu'elle emploie.
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Un papillon, un scarabée, une rose

Souvent on choisit de lire un livre sans avoir lu la quatrième de couverture parce qu'on connait très bien l'auteur ou la maison d'édition, ici c'est tout simplement parce que j'adore sa traductrice : Céline Leroy.



On met trop peu en avant le travail des traducteurs et pourtant il est primordial. Sans eux nous serions cantonnés à nos frontières, nous ne quitterions jamais notre pays par le pouvoir de l'imagination (sauf si vous maitrisez une autre langue mais techniquement je doute que vous en parliez une cinquantaine ou même une dizaine). Sans les traducteurs, les auteurs ne pourraient pas prouver que la fiction transcende les nationalités, que la littérature est universelle. Ainsi je tiens à commencer cette chronique en remerciant les traducteurs et notamment la fabuleuse Céline Leroy.



Maintenant parlons un peu du nouveau roman d'Aimee Bender publié aux éditions de l'Olivier (excellente maison d'édition qui publie d'immenses auteurs particulièrement en littérature américaine puisque c'est une de mes littératures de prédilection).



En lisant ce roman j'ai retrouvé l'âme d'autres histoires que j'ai tant aimé, si vous avez aimé Dites aux loups que je suis chez moi (Carol Rifka Brunt), Les règles d'usage (Joyce Maynard) ou encore Ma mémoire est un couteau (Laurie Halse Anderson), alors vous allez adorer cette petite pépite qui se lit avec plaisir et qui nous touche profondément.



Ce livre raconte l'histoire d'une fille puis d'une femme et de son rapport avec sa mère. Une mère souffrant de maladie mentale, une mère qui n'aura pas su être le roc, le pilier que toute personne a besoin dans sa vie. Une mère qui, dans son absence, guide quand même les pas de sa fille. Ce roman met aussi en avant un savant mélange entre le réel et l'imaginaire, entre la cruelle réalité et le côté parfois fantastique/étrange de la vie.



Portée par ce texte, j'ai ressenti une profonde et belle empathie pour Francie, pour son parcours, pour ses pensées et ses doutes. C'est un personnage auquel on s'attache, auquel on s'identifie aussi par moment, que l'on suit avec émotion et qu'on accompagne jusqu'au bout. Malgré les thèmes difficiles abordés au cours du roman, j'ai trouvé qu'il était aussi illuminé d'une lueur perpétuelle d'espoir .



En définitive, Aimee Bender est une romancière talentueuse qui réussit à harmoniser des sujets essentiels avec une atmosphère fantastique et poétique remplie d'espoir. C'est une parfaite métaphore de la vie.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Le jour de ses neuf ans, Rose Edelstein mord avec délice dans le gâteau au citron préparé pour l'occasion. S'ensuit une incroyable révélation : elle ressent précisément l'émotion éprouvée par sa mère, alors qu'elle assemblait les couches de génoise et de crème. Sous la douceur la plus exquise, Rose perçoit le désespoir. Ce bouleversement va entraîner la petite fille dans une enquête sur sa famille. Car, chez les Edelstein, tous disposent d'un pouvoir embarrassant : odorat surpuissant ou capacité de se fondre dans le décor au point de disparaître. Pour ces superhéros du quotidien, ce don est un fardeau. Chacun pense être affligé d'un mal unique, d'un pouvoir qu'il faut passer sous silence. Comment vivre lorsque les petits arrangements avec la vérité sont impossibles ? Comment supporter le monde lorsque la moindre bouchée provoque un séisme intérieur ?



Comme le singulier gâteau de Rose, les livres d'Aimee Bender sont recouverts d'un succulent glaçage, fait d'humour et de fantaisie. Dans ce texte plein de charme, proche des films de Wes Anderson, elle met l'imagination au pouvoir et prouve qu'elle est l'un des auteurs les plus originaux du paysage littéraire américain.



J’ai beaucoup aimé cette histoire tout à fait singulière, avec ses personnages attachants et fantasques. Sous la fantaisie, une fine observation des caractères et des situations rend la lecture agréable et captivante une fois accepté l’étrangeté des faits !
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Un papillon, un scarabée, une rose

Voici un roman qui m'a accompagné dans mon insomnie. Fortement attirée par la couverture simple mais efficace. Je vais essayer de faire une chronique sans trop en dire pour ne pas gâcher la surprise.

Francie 8ans comprend vite que sa mère à un problème, sa façon d'être, ses gestes, sa manière de parler. Les médicaments ne suffisent plus et elle voit sa mère placer en hôpital psychiatrique. Elle est confiée à sa tante.. Le récit alterne entre passé et présent dans la tête d'une petite fille de 8ans et celle de la jeune femme qu'elle est devenue 20ans après.

Francie n'a qu'une hantise devenir folle à son tour.. La folie est ce héréditaire ??.

L'auteure explore le pouvoir des souvenirs, certaines expériences de l'enfance qui forgent l'adulte demain. Elle revient sur trois moments, trois événements qui vont marquer sa vie, hallucinations ou faits réels ?

Un roman très poignant, poétique, magique, une plume délicate qui explore un sujet pas évident : la question de la folie et des répercussions sur l'entourage du malade.

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Un papillon, un scarabée, une rose

L’écrivaine californienne, et enseignante en écriture créative, se réclame d’une forme de « réalisme magique », qui interroge le réel et le rend plus tangible. Comme dans « Un papillon, un scarabée, une rose », son troisième roman.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Un recueil de nouvelles intéressant. Pour une fois, j’avoue que j’ai apprécié la plupart des textes. Les codes zombies sont souvent bien respectés et certains écrits sont surprenants… Humour noir, gore, ambiance garantis !
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Entre légèreté et étrangeté,

l'héroïne évolue de l'enfance à la période jeune adulte.

D'une première partie (les 2/3 du livre) qui effleure à peine le sujet évoqué par le titre, parsemé que quelques passages sympas (exposé avec dégustation de chips !!!! :) ) et de pas mal de longueurs

Le dernier tiers du livre à l'inverse est beaucoup plus exaltant et rebondissant, et s'enchaîne bien avec la première partie.
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L'Armée des morts : Une anthologie zombies

Un livre qui se sera fait un plaisir de me faire découvrir toute une belle liste d'auteur dans ce genre. Néanmoins, comme tous les recueils, certaines nouvelles sont excellentes tandis que d'autres... Ben on aurait pu s'en passer.

Un bouquin que j'aurais apprécié moyennement. Je m'attendais à quelque chose de nettement plus violent mais dans l'ensemble, cela se lit plutôt bien.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Rose, 9 ans, découvre qu'elle est capable de ressentir les émotions des gens en goûtant les plats qu'ils ont préparés.

Or, ce qu'elle découvre, notamment au sujet de sa mère, n'est pas facile à accepter pour une petite fille de son âge. Alors, la seule façon pour elle d'échapper au trop plein d'émotions est la nourriture industrielle confectionnée froidement par des machines sans âme.

Certes, ce n'est pas bon mais c'est moins lourd à digérer!

Elle découvrira par la suite que son frère aussi possède un don étrange...

C'est un roman étonnant qui nous décrit le difficile passage à l'âge adulte: soudain, on comprend mieux les gens, on devine des choses insoupçonnées, on voudrait disparaître tout à coup parce que le quotidien est un peu pesant.

Beaucoup de non-dits, de silences, d'échanges à demi- mots entre Rose qui déchiffre de mieux en mieux le monde qui l'entoure, le frère intellectuel très introverti qui s'échappe régulièrement de sa chambre, la mère qui vaque à ses occupations, le père qui ne peut mettre un pied dans un hôpital et la grand-mère qui envoie par la poste tous les objets de sa maison, façon pour elle de se libérer en attendant la mort.

Monde un peu étrange.

Ce livre ne m'a pas déplu mais je n'en recommanderais pas forcément la lecture: il faut avouer que l'on s'ennuie vite car il ne se passe pas grand chose. Tout est dans l'atmosphère un peu pesante et triste de cette maison silencieuse où les gens se croisent, se devinent et se perdent aussi...




Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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La singulière tristesse du gâteau au citron

J'avais choisi ce livre pour sa jolie couverture et son titre énigmatique : comment un gâteau au citron pourrait-il être triste ? Eh bien, tout simplement lorsque la personne qui l'a confectionné est elle-même triste ! C'est ce que découvre Rose le jour de son anniversaire : lorsqu'elle mange un aliment, elle ressent les émotions de la personne l'ayant préparé. Evidemment, c'est la panique, et elle mettra plusieurs années à s'y habituer, à trouver des stratégies d'évitement. Imaginez, pour une enfant, le fardeau que cela doit être. Surtout lorsqu'il s'agit des émotions de sa maman, que l'on préférerait ignorer...



Pourtant, ce roman est bien plus que cela, et on va de mystère en mystère : pourquoi le père de Rose est-il incapable d'entrer dans un hôpital ? Pourquoi et comment Joe, le frère de Rose, disparaît-il pendant des heures ? On y trouve aussi des histoires d'amour, pas forcément conventionnelles ni abouties - je voudrais vous en dire plus mais je préfère vous laisser la surprise !



L'écriture est sublime, j'ai tellement été happée par ce roman que j'en ai lu la moitié durant un trajet en train. Les descriptions sont très visuelles, et les émotions ressenties par Rose à travers la nourriture sont prenantes.



On suit les personnages pendant plusieurs années, ce qui est très intéressant au niveau des dynamiques de relation : Rose et son frère (avec cette terrible distance entre eux), Rose et le garçon qu'elle aimait enfant, Rose et sa mère, les parents de Rose... C'est incroyablement réaliste, plein des joies et des tristesses de la vie.



Pour tout vous dire, j'ai coupé une partie du résumé ci-dessus, car je trouve qu'il gâche le plaisir des découvertes que nous faisons à la fin du roman. Heureusement, je l'ai lu en ebook et j'ai donc eu la surprise ! Ce roman est un véritable coup de cœur, et je vous le conseille vivement.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Ce roman est singulier : Rose, une petite fille ressent en mangeant les émotions des gens qui ont cuisiné ce qu'elle a dans l 'assiette. Et cela commence par le gâteau au citron de sa mère. Quelle tristesse elle ressent, c'est déroutant. Bientôt on s'aperçoit que dans cette famille très spéciale, le grand frère a aussi un don, il se fond dans l'univers matériel qui l'entoure. Il devient la chaise sur laquelle il est assis. Il disparaît donc de plus en plus longtemps et revient très épuisé. Au fil du temps Rose va découvrir que son père aussi a une particularité...



Le style du roman ne permet pas de le classer dans le fantastique même si le don des personnages aurait permis cela.

Un roman très agréable à lire, qui n'a pas l'amertume du citron, mais la légèreté de la mousse au citron.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Un tres joli roman ... sur le passage de l'enfance, l'adolescence a l'age adulte .

Un peu de melancolie, un peu d'onirisme ...
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La singulière tristesse du gâteau au citron

J’ai souhaité lire ce roman dès que je suis tombée sur sa couverture aux couleurs attrayantes. La lecture du résumé de l’éditeur n’a fait qu’accroître cette envie. J’aurais peut-être davantage dû me fier aux avis de mes compères bloggeurs…



MON RÉSUMÉ

Le jour de son neuvième anniversaire, Rose goûte au gâteau préparé par sa mère et se découvre un don tout à fait nouveau : elle parvient à décrire avec minutie toutes les émotions ressenties par sa mère lors de la préparation du gâteau au citron. Et cela n’est pas spécifique à ce gâteau, ni à sa maman ! Ce don est universel, elle ne saurait y échapper. Dès qu’elle goûte de la nourriture, elle peut remonter la chaîne alimentaire jusqu’à savoir si telle laitue de son hamburger est bio, ou si le cuisinier qui a haché le persil était en colère. Mais ce don devient vite un fardeau, et pour y échapper, Rose se réfugie dans la nourriture industrielle plus "neutre".



MON AVIS

L’histoire m’a d’emblée séduite lorsque j’ai lu le résumé de quatrième de couverture, et j’avais hâte de voir comment elle serait exploitée. Et bien, justement : elle n’est absolument pas exploitée. Je m’attendais à ce que Rose se serve de son don pour aider les gens autour d’elle, pour les consoler, les réconforter, pour devenir altruiste. Au lieu de quoi, elle s’enferme dans un monde de solitude totalement désespérant. Je ne me suis absolument pas attachée à la protagoniste qui nous conte elle-même son histoire, et l’ai même trouvée profondément antipathique. Le mot est fort, mais c’est véritablement ce que j’ai ressenti. Enfant, ses mots semblaient trop adultes, son vocabulaire inadapté à une gamine de son âge. Adulte, ses réactions me paraissaient puériles. Le livre retrace le passage de Rose à l’état adulte, et j’ai pourtant trouvé que sa narration et son comportement manquaient cruellement d’évolution.

Le comportement de Joseph paraît profondément antisocial à Rose, mais que dire du sien ? Peu d’amis, des parents avec lesquels elle entretient une relation très distancée, un frère quasiment toujours absent… Le manque de complicité avec qui que ce soit alentour est assez flagrant. La seule nuance que j’apporterai provient du personnage de George, que j’ai adoré. L’attrait qu’il suscitait chez Rose m’a été communiqué, sans que je sache pourquoi. Il n’est décrit physiquement que très brièvement, mais j’ai aimé son attitude, sa façon d’épauler et de protéger Rose. Seul son mariage m’a évidemment dérangée, tout comme l’indifférence de Rose à cette annonce. Ce qui me fait d’ailleurs dire que Rose, capable de sentir les émotions des autres, est elle-même incapable d’en ressentir en-dehors de son envie pressante de retourner à ses huit ans. Une protagoniste fade, sans intérêt, en dehors de sa particularité mise en avant ici.



L’intrigue est à mon goût assez mal menée. Longue. Bancale. J’ai été dérangée par le manque de ponctuation des dialogues. L’histoire aurait vraiment pu donner quelque chose de très sympa, si seulement elle avait eu plus d’envergure. Au lieu de quoi, je l’ai trouvée sans intérêt, tout comme la protagoniste. J’ai vogué au gré des pages en cherchant le sens de la diégèse : où l’auteur souhaitait-elle m’emmener ? Sur quoi se focaliser ? Mais non, décidément, cela va dans tous les sens, et dans aucun à la fois. Au début, l’on croit qu’il faut suivre le parcours (initiatique ?) de Rose attentivement. Puis, l’on croit à une péripétie à la suite de l’annonce de la liaison de sa mère avec un autre homme, chose qu’elle découvre à travers la culpabilité et le bonheur d’un plat préparé. La dernière partie du roman se concentre sur Joseph. On attend des révélations qui ne viendront jamais. Idem pour le père : en refermant le livre, l’affaire des hôpitaux n’est toujours pas résolue. Un récit inachevé.



EN CONCLUSION

Je pensais d’abord attribuer un 12 à ce roman, et puis la fin si insatisfaisante m’a fait revoir ma note à la baisse. Je me suis posée une question centrale : est-ce que je pourrais le recommander ou l’offrir à un ami ? Non. Et c’est à partir de 10 qu’un livre se passe de mes recommandations. La moyenne tout de même, car malgré tout j’ai eu envie d’aller jusqu’au bout de ma lecture. J’attendais quelque chose qui n’est jamais arrivé. J’espèrais beaucoup plus de ce livre, je dois ainsi avouer que je suis légèrement surprise de voir figurer sur mon exemplaire "Prix du meilleur roman des lecteurs de Points". Si quelqu’un parmi vous a apprécié cette lecture, n’hésitez pas à venir la défendre !
Lien : http://carnetparisien.wordpr..
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La singulière tristesse du gâteau au citron



Rose, petite fille de neuf ans a une particularité : quand elle mange, elle perçoit la personnalité de celle ou celui qui a cuisiné !

Fille d’un avocat et d’une femme au foyer, elle a un grand frère, qui lui aussi a une particularité singulière…

Oups, elle perçoit que sa maman a un amant !

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La singulière tristesse du gâteau au citron

ne fois n'est pas coutume, aujourd'hui je vais vous parler d'un livre pour en dire du mal. Reçu dans le cadre de la "ronde des poches", un swap littéraire minimaliste (chacun n'envoyant d'un seul et unique livre de poche) organisé par Armalite, ce roman avait pourtant tout pour me plaire à première vue, à commencer par un pitch original et intrigant. Jugez plutôt.

En mangeant une part du gâteau d'anniversaire de ses neuf ans, la jeune Rose découvre que son sens du goût s'est développé de façon stupéfiante. En effet, en plus des sensations habituelles, elle peut dorénavant "goûter" l'humeur et les sentiments des personnes ayant préparé les plats qu'elle déguste. Son gâteau d'anniversaire a donc goût de citron, de chocolat, mais plus encore du vide par lequel s'exprime la profonde dépression de sa mère.

Plutôt alléchant vous en conviendrez (c'est d'ailleurs le cas de le dire) et pourtant je n'ai pas aimé ce livre, je m'y suis même ennuyé et j'ai du me faire violence pour le lire jusqu'au bout. En y réfléchissant un peu la raison m'est apparu assez évidente, je n'aime pas le personnage principal et ses réactions me sont incompréhensibles. Jamais au grand jamais je n'aurai réagi comme elle a un tel "don/malédiction" inattendu/e, et ce, même aussi jeune. En effet, dés qu'elle comprends ce qui lui arrive, notre héroïne n'a plus qu'un seul but, éviter le plus possible les nourritures cuisinées par les humains, au profit de celles "usinées" et... rien. C'est quasiment la seule réaction à ce qui lui arrive dont elle fera preuve au cours du roman, avec celle, instinctive, de cacher sa particularité à ses proches. J'ai rarement vu un personnage aussi absent de sa vie, et dont la seule ambition semble être de se laisser porter par le flot. Pourtant il y aurait eu des tas de façon différentes de réagir, ne serai-ce que celle d'apprendre à cuisiner soit-même pour ne pas s'introduire systématiquement dans l'intimité des autres ou bien celle de tenter d'agir à son échelle sur les sentiments des gens, de les faire aller mieux puisqu'on n'ignore plus rien de leur mal-être. Mais non, Rose préfère les faux-semblants et les caches-misère qui lui permettent de vivre au plus proche du banal plutôt que de tenter d'utiliser son "don" d'une façon ou d'une autre. C'est un choix et l'évolution du personnage partant de ce postulat suit un chemin logique et cohérent, simplement je n'ai pas pu m'empêcher de me dire, au fur et à mesure des pages, que l'auteur passait à côté d'une possibilité de récit bien plus passionnante en choisissant cette direction et ça m'a gâché ma lecture.
Lien : http://ioionette.blogspot.fr..
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La singulière tristesse du gâteau au citron

Un livre poétique, parfois drôle, souvent doux. Malgré mes appréhensions, je me suis rapidement plongée dans l'histoire de Rose et de son sens du goût sur-développé. Un roman qui se lit d'une traite, malgré quelques petites longueurs parfois.



Les personnages sont intéressants, l'auteur tisse les relations et l'intrigue avec beaucoup de finesse. Un livre tranquille, à lire pour se détendre.
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La singulière tristesse du gâteau au citron

C'est un livre que j'ai eu du mal à aborder... les dialogues notamment sont mal ponctués ; ils ne commencent pas par un "tiret", comme c'est traditionnellement le cas... La situation est singulière : une adolescente arrive à déceler les émotions à travers la nourriture qu'elle mange. L'idée était intéressante au départ, mais n'a pas été bien exploitée je pense dans ce livre... Par la suite, c'est le frère qui disparaît sans laisser de traces, mais je ne vais pas tout vous raconter... je vous laisse découvrir...
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