Alafair Burke

Un thriller psychologique sans concession et qui balance tout sur la noirceur de l'âme humaine.



L'auteur n'hésite pas à nous plonger dans la violence qu'est le viol sous toutes ces formes, du simple attouchement au pire de tous.... Une histoire percutante où l'on entre dans l'intimité d'un couple qui va se défendre contre les attaques subies par Jason Powel accusé de viol. Sa femme Angela Powell va prendre la défense de son mari en vers et contre tout. Quitte à offusquer sa propre mère et sa meilleure amie.



Un livre à lire de toute urgence, j'ai commencé en me disant que j'allais m'ennuyer un peu, vu le rythme des premières pages. Mais je me suis laissé captiver au fur et à mesure des pages. Je me suis retrouvé plongé dans cette histoire avec l'envie d'en savoir plus jusqu'à me laisser complètement surprendre par la fin de l'histoire. L'auteur m'a sincèrement bluffé par le final.



Un couple irréprochable est un livre qui nous pousse à la réflexion et qui nous oblige à nous rendre compte que tout n'est pas Blanc ou Noir lors de ces moments difficiles à traverser.

Angela et Jason Powell ont tout pour être heureux : ils vivent dans une magnifique maison avec Spencer, leur fils de treize ans, Jason est un brillant professeur d'économie, très médiatisé, qui gagne fort bien sa vie, ils ont des amis sur lesquels ils peuvent compter... Tout semble idyllique ! Cependant tout bascule le jour où une stagiaire porte plainte contre Jason pour comportement déplacé. Quelque temps après, Jason est accusé de viol par l'une de ses collaboratrices... Angela choisit de défendre Jason coûte que coûte. Le lecteur va comprendre qu'Angela a de sombres secrets qui pourraient refaire surface et elle semble prête à tout pour éviter de voir sa vie passée s'étaler dans les journaux et sur les réseaux sociaux...

Un roman écrit de main de maître par Alafair Burke, procureure adjointe spécialisée dans la violence conjugale. Une auteure qui maîtrise parfaitement le sujet et fait vivre au lecteur moult rebondissements, revirements de situation, l'entraîne sur de fausses pistes, fait monter la pression jusqu'au dénouement.

J'ai l'impression qu'il pourrait bien y avoir une suite car d'une certaine façon la fin reste ouverte. Je remercie Babelio et Le livre de poche pour cette belle découverte. Un thriller domestique que je recommande.

Un bon thriller psycho/domestique sur le thème d'accusations de violences sexuelles, violences conjugales. Il y a pas mal de ramifications dans ce livre qui font qu'on a envie de connaître la fin.

Angela et Jason. Un couple heureux, à qui tout réussi, convoité et envié par les autres. Le bonheur. Pourtant… tout va rapidement basculé le jour où une stagiaire de Jason va l’accuser d’inconduite sexuelle. Jason nie. Angela le croit. Mais voilà, tout s’aggrave lorsqu’une autre femme dénonce Jason pour viol. Perte de repères. Doutes. Jason est-il coupable de ses accusations ? Et l’histoire se complexifie d’autant plus que l’une des deux jeunes femmes disparaît. Une policière acharnée voudra faire la lumière sur cette histoire. Ça semble simple comme ça, mais Burke nous réserve des surprises… beaucoup de surprises. Un roman qui capte l’intérêt dès les premières pages, et qui ne fait que grandir au rythme des révélations… Qui arrivent jusqu’à la dernière page. Un très bon thriller, qui garde en haleine, et dont on ne veut que tourner les pages pour connaître le fin mot de l’histoire.

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique ; je remercie les éditions Presses de la cité et Babelio pour cet envoi.



C'est le premier livre d'Alafair Burke que je lis et la quatrième de couverture m'a appris qu'elle était la fille de James Lee Burke ; cet auteur est pour moi un des très grands auteurs américains vivants, tous genres littéraires confondus. J'ai souri en constatant que la « vraie » fille de J. L. Burke porte le même prénom que la fille adoptive de Dave Robicheaux, le personnage principal de la série que je préfère. Alafair Burke connaît son sujet : elle a été juge dans une cour d'appel, procureure-adjointe à Cleveland, spécialisée dans les affaires de violences domestiques ; elle a aussi assuré la liaison avec la police et elle intervient souvent comme commentatrice juridique pour les médias. de plus, si elle ne pratique plus le droit, elle l'enseigne toujours.



N'empêche ! au début, j'ai craint le pire : toute cette histoire me semblait un peu trop dans l'air du temps et j'avais peur d'être embarquée dans des situations mille fois rencontrées… Ce n'est pourtant pas le cas. Le prologue de ce roman en quatre parties nous plonge directement dans l'action. Une narratrice à la première personne, harcelée depuis douze jours par des journalistes, tente d'ignorer l'inspectrice de police qui frappe à sa porte. Elles se sont déjà rencontrées et Angela pense que l'inspectrice veut parler à son mari, Jason. En fait, elle veut savoir où était Jason la veille au soir… et Angela, sans même savoir de quoi il retourne, va mentir pour protéger son mari. Le lecteur comprend que Jason est harcelé par une femme, Kerry Linch, que celle-ci a disparu, que Jason et Angela ont un fils, Spencer, que Jason a une avocate, Olivia Randall, qu'Angela a eu affaire à la police douze ans plus tôt, et que l'inspectrice tente de la mettre en garde : son mari pourrait les entraîner dans sa chute, Spencer et elle. Angela appelle son mari au travail : « Je t'en prie, dis-moi que tu n'as pas fait ça à cause de moi ». Beaucoup de renseignements dans ces quatre pages, mais il faudra attendre la page 306 pour en revenir à cette étape-là du récit... Dans le premier chapitre qui nous renvoie une douzaine de jours avant le prologue, Angela apprend de la bouche même de son mari qu'une stagiaire l'a accusé de sexisme et qu'elle est allée se plaindre auprès d'un collaborateur de Jason. Ni l'un ni l'autre ne prennent l'histoire trop au sérieux, mais quatre jours plus tard, Rachel, la stagiaire, porte plainte contre Jason. Nous sommes page 24.



Et puis, alors que vous pourriez avoir l'impression d'avoir déjà lu cette histoire, Alafair Burke dévoile un élément qui touche Jason, ou Spencer, ou Angela, ajoute ou retranche quelque chose, donne une explication sur un point obscur et vous entraîne là où vous n'aviez pas prévu d'aller. Il y a beaucoup de secrets dans ce couple ! Le narrateur à la troisième personne qui suit l'enquêtrice, Corrine Duncan, ignore des éléments que connaît le lecteur, mais vient confirmer ses certitudes ou infirmer ce qu'il avait pris pour une vérité. Le memo qu'Olivia, l'avocate de Jason, verse au dossier, ainsi que les courriels qu'ils échangent éclairent aussi la situation d'un jour nouveau. Ainsi les personnages se trouvent petit à petit poussés dans leurs retranchements et les secrets finissent par refaire surface.



J'ai bien aimé ce roman qui présente une intrigue finalement complexe, contrairement à ce que pourrait laisser croire le début. Les personnages nous sont dévoilés peu à peu et ils se révèlent pleins de contradictions. Qui croire ? Tous mentent à un moment à ou à un autre, même Angela, si convaincante. Jason, séduisant, talentueux, charismatique, engagé et amoureux de sa femme est-il vraiment un harceleur, voire un prédateur sexuel ? Qu'est-il donc réellement arrivé à Angela il y a douze ans ? Rachel fabule-t-elle, a-t-elle exagéré ? Et Kerry ? amoureuse ? vénale ? L'opinion que j'avais des personnages s'est modifiée au fil des révélations. En plus de la trame de l'enquête très bien menée et de la progression des tractations inhérentes à la justice américaine, cette histoire fait écho au mouvement #metoo et à #balancetonporc. Les difficultés qu'éprouvent les victimes quand elles portent plainte, les immédiates suspicions auxquelles elles sont confrontées se trouvent particulièrement bien rendues. La sensibilité et la grande expérience de l'inspectrice Corrine Ducan, son attitude si différente de celle de certains de ses collègues masculins mettent en lumière les préjugés qui perdurent. Le portrait qu'elle dresse des victimes, sa compréhension de leurs hésitations, des demi-vérités par lesquelles elles essayent de se protéger, de se « préparer à ne pas être crues », sa compassion, sa pugnacité en font le personnage le plus attachant du roman.

Un roman bien construit qui met le doute au lecteur, qui induit des changements et des revirements de situation. Jusqu'à la fin, on se demande si le mari est coupable et enfin, la vérité apparaît. Très bon thriller psychologique.

Résumé : Angela Powell a tout pour être heureuse : son mari Jason est l’auteur d’un best-seller et également un brillant professeur d’économie qui défend avant tout l’égalité salariale et l’étique en entreprise, son fils Spencer est brillant et sage. Ils sont très aisés, et vivent dans une très belle maison à New-York. Pourtant, ce bonheur apparement se délite le jour où une jeune femme, en stage dans l’entreprise de Jason, accuse ce dernier de l’avoir agressée sexuellement. Rapidement une deuxième femme se joint à elle, mais pour l’accuser cette fois de viol. Où est la vérité dans ces affaires ?

Il faudra tout l’obstination de Corinne Duncan, enquêtrice au sein de l’Unite Spéciale des Victimes pour faire toute la lumière sur cette enquête.



Mon avis : on ne va pas se mentir, il s’agit d’un thriller domestique tout ce qu’il y a de plus classique. Une famille heureuse en apparence qui tremble et perd ses repères après une accusation grave. Le mari cache des choses à sa femme, lui jure qu’il est blanc comme neige avant d’avouer par petites touches. La femme qui cache également de son côté de sombres souvenirs. En bref, personne n’est aussi parfait qu’en apparences.

Malgré tout, il se lit vite et bien. Je ne m’attendais pas à ce final, même si le déroulé de l’histoire est assez banal. Et comme à chaque fois, la même question qui me revient : pourquoi les personnages s’obstinent à dissimuler des éléments alors qu’une fois que la police s’en mêle, tout va forcément se savoir ? J’aurais aimé que le fils, Spencer ait une place un peu plus important, en effet il a plus le rôle d’une plante verte. Vite lu, il sera également vite oublié. Au suivant !

J'ai lu les 450 pages d'une traite... si si et en plus, l'auteur m'a bien bernée, je n'ai rien vu venir !

si vous voulez des mystères, des personnages ambivalents, certains attachants, d'autres beaucoup moins et bien vous allez être servis.

Le début est banal et ça monte crescendo... sans se douter une seconde de la tournure que ça prend !



Si j'étais Alafair Burke, j'écrirai illico la suite....

Régalez-vous bien....Très bonne lecture

L’auteure, qui a été procureure avant de suivre les traces de son père (James Lee Burke) dans l’écriture de polars, nous plonge d’une main de maître dans les détails légaux de l’affaire et, surtout, dans le calvaire d’Angela.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..

Ppppffff.....que dire de ce livre ?? La couverture m'a interpelée, le résumé m'a attirée et finalement j'ai été déçue !! Même pire je me suis ennuyée !!



Un thriller bien écrit, nous sommes embarqués dans l'histoire de Jason, brillant prof d'économie accusé de harcèlement sexuel puis de viol....avant de nous perdre dans l'histoire de sa femme, Angela, qui, lorsqu'elle était ado a été kidnappée avant de revenir 3 ans plus tard avec un fils !!!



L'histoire s'englue dans l'enquête un poil brouillon, des flashbacks ennuyeux.....enfin je n'ai pas été convaincue !



Vite lu, vite oublié !!