AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alain Henriet (188)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Dent d'ours, tome 1 : Max

Octobre 1944. Quelque part au milieu du Pacifique. Porte-avion « Fighting Lady ».

Las Américains accumulent les pertes suite aux attaques des kamikazes. A bord du porte-avion, un pilote juif, citoyen américain de fraîche date, accomplit des exploits et accumule les victoires.



1930. Silésie (Pologne).

Trois enfants inséparables, Max, Werner et Hanna, se livrent à leur passion favorite : faire voler des petits planeurs en se promettant un jour d’en piloter des vrais.



1932.

En testant sa fusée, Max perd deux doigts.



1944. San Diego.

A peine le porte-avion de Max a-t-il accosté pour panser ses plaies que la police militaire vient arrêter Max Kurtzman. Tout porte à croire qu’il est un espion nazi infiltré aux USA…



Critique :



Ce scénario, qui oscille entre plusieurs époques, dû à l’incroyable imagination et documentation de Yann, traite de l’amitié entre deux gamins et une gamine habitant en Silésie polonaise. Max, le juif, Hanna et Werner, les petits aryens semblent liés par une amitié indissoluble d’autant qu’ils partagent tous les trois le même rêve : voler ! Les nazis installent un club de vol-à-voile dans le coin. Adolf Galland en personne dirige les sélections et les formations. Condition sine qua non pour s’inscrire, faire partie des jeunesse hitlériennes. Max qui a lu « Mein Kampf » ne se fait guère d’illusions quant à ce qui attend ceux qui voient en Hitler un leader. Max, étant juif, n’a aucune chance d’accéder à l’instruction au pilotage, d’autant qu’il vomit les nazis. Hanna et Werner ne se formalisent pas et ne voient qu’une chose : la possibilité d’apprendre à voler. Bon, pour Hanna, ce n’est pas gagné… Ce n’est qu’une fille après tout…



Ce scénario qui oscille sans cesse entre différentes époques, mais toujours avec les mêmes protagonistes, qui devient récit de guerre, de combats aériens, d’espionnage, thriller est une pure merveille très bien servie par les dessins ligne claire de Henriet et la mise en couleurs d’Usagi.

Voilà deux trilogies que je vous recommande d’acheter en intégrales et d’enchaîner ainsi les récits.

Commenter  J’apprécie          321
Dent d'ours, tome 5 : Eva

Sur la côte canadienne, une partie de l’équipage d’un U-Boat s’active à placer un curieux dispositif au péril de leurs vies. Les SS qui détiennent le vrai pouvoir dans le sous-marin sont prêts à zigouiller jusqu’au dernier homme pour que ce dispositif fonctionne…



Au château de Fürstenstein, Hanna, qui a miraculeusement survécu après avoir échappé de justesse à deux Lightning alors qu’elle se trouvait à bord d’un minuscule avion de liaison, passe un sale quart d’heure entre les pattes d’une espèce de SS qui l’accuse d’être une espionne à la solde de l’ennemi…

Werner est face à un dilemme : il a pour mission de liquider Hanna pour l’empêcher de bombarder New York avec une bombe sale pleine de cochonneries atomiques… Oui, mais Hanna n’est pas que son amie d’enfance ! Elle est aussi celle dont il est éperdument amoureux.



Critique :



Nous voilà plongés dans une suite où se bousculent au portillon de l’action, de l’action et encore de l’action, où l’on saute allègrement de mai 1945 dans le passé pour en savoir un petit plus sur cette histoire de dents d’ours. Yann en profite pour donner vie à des projets qui traînaient dans les cartons des savants nazis.



C’est aussi une petite leçon de jusqu’au-boutisme d’individus qui n’acceptent pas leur défaite et sont prêts aux pires exactions car, ils en sont persuadés, ils font partie de la race des seigneurs (encore que « saigneurs » me paraît plus indiqué).



Inutile de vanter la qualité graphique des dessins de Henriet même si on peut regretter qu’il n’y ait plus autant d’avions dans ces épisodes du deuxième cycle.



Les observateurs attentifs constateront que les auteurs n’ont pas oublié de montrer que les derniers défenseurs de Berlin étaient les Français de la Division Charlemagne, versée dans la 33e Division SS.



La Belge, Patricia Tilkin, dite Usagi, manie toujours aussi bien les couleurs et effectue une nouvelle fois un travail d’orfèvre au service des dessins de son compatriote.

Commenter  J’apprécie          280
Dent d'ours, tome 3 : Werner

25 avril 1945. Berlin.

Un Fieseler Storch, avion léger de reconnaissance, survole les ruines de Berlin à très basse altitude. Soudain, il est pris sous le feu d'une importante troupe de soldats soviétiques… Mais le pilote est exceptionnel ! le pilote ?



Quelques jours plus tard…

Max se réveille dans un lit d'hôpital. Il est resté plusieurs jours dans le coma. Sa préoccupation ? Sa dent d'ours a disparu… Son porte-bonheur ! Et où est passée Hanna ?



Critique :



Sacré Yann ! Dans cet album, ce petit salopiot réalise un coup de théâtre fabuleux ! Ah, le gredin ! le chenapan ! Je ne dois pas être le seul à avoir été pris de court… Mais je n'en dirai pas plus sur ce coup de théâtre.

Nous assistons à la chute du IIIe Reich et à la dernière tentative des nazis pour stopper l'avancée des alliés en négociant une paix séparée avec les Américains grâce à une de leurs armes secrètes. Bienvenue au pays des ailes volantes !

En plus du scénario plein de rebondissements, les dessins de Henriet sont toujours aussi ligne claire et précis. Les couleurs valent leur pesant d'or. Ce premier cycle se clôture, mais l'histoire se poursuit avec un deuxième cycle de trois albums.



Vous ai-je déjà recommandé d'acheter les intégrales ? Vous n'en voyez pas l'intérêt ? Et si je vous dis que vous y trouverez une vingtaine de pages du « making of » de Dent d'Ours avec des croquis et des explications quant à la genèse de cette histoire ? Oh, pas des verbiages inutiles, non ! Vraiment la conception de l'histoire dans les neurones de Yann et l'approche graphique de Henriet avec des souvenirs très personnels.



N'oubliez pas ! Achetez les intégrales ! Elles valent de coup !

Commenter  J’apprécie          2810
Dent d'ours, tome 4 : Amerika bomber

Werner est à New York avec Hanna. Ils sont dans un taxi lorsque l’ombre d’une aile volante géante s’abat sur eux. L’incroyable est sur le point de se réaliser… Les nazis vont lâcher sur la plus grande ville américaine une bombe sale… Mais ce n’est qu’un cauchemar. Werner a été blessé par le bombardement occasionné par une bombe de dix tonnes larguée sur la base allemande par les Britanniques. Mais où est Hanna ? A moitié nu, il court à sa recherche. Lorsqu’il la trouve, ils embarquent sur un Fiesler Storch… qui croise sur sa route deux P-38 Lightning…



Critique :



Face au succès de la première trilogie, Yann a succombé à l’envie de donner une suite à une histoire qui aurait dû en rester là pour être crédible. Il nous entraîne donc ici en pleine uchronie avec des armes secrètes nazies autrement plus puissantes que les ailes volantes et bien plus rapides. Pourtant, la guerre est pour ainsi dire achevée, ce qui n’empêche pas les plus fanatiques des SS de croire que la victoire est encore possible grâce aux nouvelles armes de leur arsenal.

On sent clairement les prémices de la Guerre Froide s’installer entre Russes et Américains. Nul doute qu’une confrontation entre les « Alliés » se prépare, maintenant que l’Allemagne semble bel et bien écrasée.

Le côté uchronique décevra certainement beaucoup de lecteurs qui tenaient à ce que « Dents d’Ours » garde un caractère « véridique » dans un contexte plausible. De plus, Max étant mort, il ne reste plus que deux protagonistes qui s’aiment mais ne partagent pas du tout les mêmes opinions politiques : Hanna tient à tout prix à respecter sa parole donnée au Führer et Werner est écœuré par les atrocités et la folie destructrice des plus bornés des nazis.



Les dessins du Belge Henriet sont toujours aussi fascinants et bien servis par la brillante mise en couleur d’Usagi.

N’ayant rien contre les uchronies, j’apprécie cette suite.

Ce quatrième album sert avant tout d’introduction au second cycle même si les auteurs nous livrent de nombreuses péripéties.

Commenter  J’apprécie          250
Dent d'ours, tome 2 : Hanna

1944. Tuchola (Poméranie).

Alors que des bombardiers britanniques Halifax lâchent leurs chapelets de bombes sur un lieu où les nazis testent leurs armes volantes les plus secrètes, un DC-3 a pour mission de larguer un agent spécial attendu par la résistance polonaise, l’Armia Krajowa. Il a pour mission de supprimer une femme… Et quelle femme ! Probablement la meilleure pilote nazie, capable de voler sur n’importe quel engin fut-il à réaction !



Critique :



Yann poursuit son scénario avec, cette fois, au centre de l’aventure, Hanna. Hanna qui a su s‘imposer dans le milieu très machiste de l’aviation grâce à ses incroyables talents de pilote. Elle représente un danger considérable pour les bombardiers alliés qui cherchent à anéantir la base nazie où l’on règle les armes volantes qui doivent assurer aux fidèles d’Adolf, le petit moustachu végétarien buveur d’eau claire, la victoire finale. Très bien documenté, l’auteur a su créer une fiction qui, à défaut d’être vraie, est rendue plausible par son talent… Magnifiquement épaulé, une fois de plus, par Henriet qui redonne à la ligne claire toutes ses lettres de noblesse. Quant aux couleurs, elles contribuent largement à mettre en valeur paysages, personnages et machines.

Commenter  J’apprécie          250
Dent d'ours, tome 2 : Hanna

Un tome 2 dans la veine du premier, c'est-à-dire très bon. On découvre un peu plus l'histoire des trois amis, Max, Hanna et Werner. Si le premier opus s'attachait plus particulièrement à l'histoire de Max, émigré aux Etats-Unis, ce tome 2 nous fait découvrir un peu plus le caractère bien forgé d'Hanna et de son emprise sur ses jeunes compagnons.

Mêlant habillement les flashbacks sur la jeunesse des trois personnages principaux et les scènes de cette fin de seconde guerre mondiale dans laquelle Hanna et Max, dans des camps opposés, occupent un rôle prépondérant.

Alors que le troisième Reich vit ses derniers jours et jette ses dernières forces dans une bataille vouée à l'échec, les Américains veulent terminer cette tuerie le plus rapidement possible. Hanna, pilote hors-pair mène désormais les pilotes de la Luthwaffe et les essais de nouvelles armes de destruction pouvant affaiblir l'ennemi américain. Max, quant à lui, est désigné pour une mission : supprimer Hanna.

Toujours aussi passionnante, cette bande dessinée de qualité se suit avec plaisir. Les planches de Henriet sont magnifiques et mettent en valeur un scénario aux nombreux rebondissements signé par le talentueux Yann. Une équipe de choc au service d'une histoire bien ficelée. En route pour le tome 3!
Commenter  J’apprécie          250
Dent d'ours, tome 1 : Max

Masse critique : joli cadeau que cette bande dessinée reçue ce jour.

C'est en admirant sa splendide couverture, joliment rétro, que l'on découvre ce livre, elle donne, toutes affaires cessantes, l'envie d'en déguster l'histoire.

Celle-ci nous entraîne sur le Pacifique à bord d'un porte-avions. Soudain une attaque de kamikazes survient et les pilotes, surpris, ont à peine le temps de décoller. C'est dans cette situation de panique que l'on fait connaissance de Max, surnommé " Le Polak", une tête brûlée qui ne renonce jamais devant l'ennemi. Mais ce jeune pilote à une histoire et c'est cette histoire qui va le mener à prendre bientôt une cruelle décision.

Quelques années avant la guerre, en Silésie vivaient trois enfants passionnés d'aviation. Max, le juif polonais, Hanna et Werner d'origine germanique. Le nazisme allait alors les séparer.

Dans ce premier tome et cela dès le début, je me suis retrouvé bien des années plutôt lorsque je dévorais les aventure de Buck Danny. Le gamin que j'étais alors, adorait les histoires de guerre, je suis devenu plus pacifiste avec l'âge et la guerre ne m'intéresse plus que par les dommages qu'elle peut causer aux êtres qui ont le malheur de croiser son chemin. C'est en cela que ce livre est passionnant, outre des dessins de très bonne qualité, on suit à l'aide de flashbacks l'histoire de ses trois protagonistes à qui la guerre va, encore une fois, bouleverser les existences.

Un très bon premier tome qui m'a fait mettre aussitôt les prochains dans ma liste de lectures.
Commenter  J’apprécie          250
Dent d'ours, tome 6 : Silbervogel

A quelques encablures du château de Fürstenstein, deux corps décharnés s’extraient péniblement de la fosse où les nazis les avaient abattus pour qu’aucun témoin ne survive.



Le colonel Donovan, commandant de l’OSS se pose non loin de là pour rencontrer la résistance polonaise. Il souhaite s’entretenir avec Wolinski du ZZW, la résistance polonaise communiste. Celui-ci a un contact dans le château en la personne d’un scientifique allemand. Cet homme tente de ralentir autant que possible la mise au point et l’utilisation du Silbervogel, un avion incroyable capable de bombarder New York. Le temps presse car les troupes spéciales russes hantent déjà la région.



Saboter le Silbervogel, c’est aussi le but que s’est fixé Werner. Pas facile pour lui quand on sait que c’est sa copine d’enfance, dont il est amoureux, fervente nazie, qui est supposée le piloter pour une mission sans retour.



Les services secrets britanniques, à l’affut des communications des nazis, interceptent un message très inquiétant venu d’un sous-marin nazi au large de la côte canadienne. Les nazis préparent un sale coup alors qu’ils sont foutus. Mais quoi ?



Critique :



Yann termine en beauté ce deuxième cycle de « Dent d’Ours » avec des rebondissements en cascade servis par les talents conjugués de Henriet au dessin et de Usagi aux couleurs. Un petit clin d’œil à Blake & Mortimer puisqu’on les retrouve au cœur de l’interception des messages et de leur déchiffrage par les services secrets britanniques. De l’excellente BD.



Une fois encore, je vous recommande l’intégrale qui se voit agrémentée d’une vingtaine de pages de « making of » très intéressantes quant aux révélations concernant la conception de la série.

Commenter  J’apprécie          240
Dent d'ours, tome 2 : Hanna

Deuxième tome de la bd qui raconte l'amitié exceptionnelle de trois enfants Hanna , la fillette intrépide , et Werner et Max les deux garçons ,

Ils habitent la Silésie dans les années 30 , à ce moment la Silésie est polonaise

Et puis l'histoire s'emballe avec l'arrivée au pouvoir d'un certain Hitler , qui finira par annexer la Silésie , qui corsetera la société dès le plus jeune âge , en créant le mouvement des jeunesses hitlériennes .

Mais Max est juif et les persécutions contre les juifs commencent , son rêve de devenir pilote comme ses deux amis Hanna et Werner ne peut se réaliser

Max part aux États Unis , là où on ne persécute pas les juifs , il croit ne jamais revoir ses amis d'enfance Hanna et Werner mais c'est sans compter sur les soubresauts de l'histoire

L'histoire qui va le faire devenir l'ennemi juré de ses anciens amis

Hanna , le garçon manqué va devenir une pilote d'avion émérite , sera connue des services secrets américains , pour qui elle représente une cible à abattre

Une bd passionnante , le graphisme est de grande qualité , la documentation sur la technologie des avions de guerre très poussée ,

A recommander à tous les passionnés de cette période



Commenter  J’apprécie          190
Dent d'ours, tome 1 : Max

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, ma cousine m'a passé une pile de BD de toutes sortes pour 'survivre' au confinement et celui là a attiré mon regard car un avion que je trouve parmi les plus beaux de l'histoire est sur la couverture : le fameux Corsair.

De plus, le gamin tient dans la main un planeur en bois, mon père est président d'un club d'aéromodélisme...je me suis dit que je me devais de tester cette série.

Je ne savais pas à quel point cette BD devait me plaire. Les périodes et les contextes m'intéressent particulièrement et puis, il y a le vol à voile.

Quand j'étais ado, j'ai fait plusieurs stages de cette discipline dans un des centres les plus renommés de Belgique.

Et bien, cette BD m'a fait l'effet d'une madeleine de Proust. Pas au niveau du contexte (Dieu merci!) mais dans la pratique du vol, des brevets, du 'baptême' après le premier vol solo, de l'euphorie de celui-ci... Bref, ça m'a fait sourire de nostalgie en repensant à ces moments déjà lointains.

Fin de la parenthèse autobiographique.

L'histoire est intéressante, prenante et donne l'envie d'en savoir plus. le contexte est riche et bien rendu et la narration sur deux époques est bien dosée.

Le dessin est efficace et bien fait (mention spéciale pour les représentations d'avions...ah, le B17, un autre de mes préférés)

Bref, bonne pioche, et maintenant la suite.

Commenter  J’apprécie          150
Dent d'ours, tome 2 : Hanna

Ce deuxième tome se situe dans la continuité de la fin du premier, où Max recevait pour mission de tuer son amie Hanna Reitsch, devenue une icône du régime nazi.

Il est parachuté en Pologne sous une fausse identité et, aidé par des résistants polonais, réussit à approcher Hanna.

Comme dans le premier album, des flash back nous expliquent l'origine de la dent d'ours qui a donné son nom à la série.

Les dessins, classiques et soignés, sont toujours de grande qualité également.

J'ai toutefois trouvé certains éléments de l'histoire relativement invraisemblables, et le fait que ce tome soit centré sur Hanna, qui n'est pas vraiment sympathique, m'a un peu refroidie.

J'attends donc de voir comment sera le troisième tome, impression mitigée pour le moment.
Commenter  J’apprécie          150
Dent d'ours, tome 1 : Max

Pendant la bataille du Pacifique, un pilote américain, Max dit "le polak" est arrêté pour trahison et se voit proposer un marché par les services secrets.

Il se souvient alors de son enfance en Silésie polonaise dans les années 30, avec ses amis Werner et Hannah. Passionnés d'aviation, ils rêvaient tous les 3 de devenir pilotes et s'étaient juré une amitié éternelle. Mais à l'époque il fallait être membre des jeunesses hitlériennes pour apprendre à voler, et si Werner et Hannah étaient d'origine allemande, Max, lui, était juif.



J'ai beaucoup aimé cette BD sur fond de seconde guerre mondiale.

Les dessins sont classiques, soignés, un brin rétro, tout-à-fait le style que j'apprécie. La couverture donne déjà un bel aperçu de la qualité de l'ensemble si vous voulez vous faire une idée.

Quant au scénario, il est passionnant et ce premier tome ouvre des perspectives intéressantes pour les 2 suivants, que je ne vais sans doute pas tarder à lire.
Commenter  J’apprécie          150
Dent d'ours, tome 1 : Max

La seconde guerre mondiale, un sujet que l'on connait bien en bande dessinée. Et l'aviation n'a de cesse de faire rêver et de faire naitre sur les planches des héros.

C'est l'histoire de trois gamins avant que tout cela commence. Trois petites têtes blondes qui ont la tête dans les nuages, à bord d'un avion. L'un est juif, les deux autres allemands... On sait tous alors ce qui va se passer. Ils ont fait le serment d'être amis pour la vie mais la guerre en aura décidé autrement.

Une histoire touchante bien que souvent exploitée. Le tout manque donc cruellement d'originalité mais reste agréable à lire. Max est un gamin émouvant qu'on a plaisir à suivre dans ses choix difficiles que provoque la guerre.

Les dessins sont légers, agréables mais très classiques avec un coté enfantin certain. Les couleurs sont saupoudrés d'une couche sépia. Pour faire vieille photo?
Commenter  J’apprécie          130
Dent d'ours, tome 4 : Amerika bomber

La fin historique de la guerre est proche et les Allemands jouent leurs dernières cartes...mais ce sont des atouts!

Déjà dans les tomes précédents, l'histoire passait doucement dans l'uchronie mettant en scène des avions et autres aéronefs n'ayant, dans la réalité, jamais dépassé le stade de projet.

Ici, il s'agit du Silbervogel de Sänger et Bredt.

C'est toujours très intéressant et bien mené mais je trouve que maintenant que l'histoire du trio d'ami est dévoilée, les relations entre les personnages principaux sont moins prenantes et virent plutôt dans le mélo.

A suivre!
Commenter  J’apprécie          120
Dent d'ours, tome 3 : Werner

Ce troisième tome, le dernier du premier cycle, est, à mon sens, un peu en dessous des deux précédents.

Attention, ça reste très bon prenant et rondement mené.

Révélations, climax...le scénario ne nous laisse pas une seconde de répit et nous abandonne sur un final qui n'en est pas vraiment un car l'annonce du second cycle est fait en bas de page.

Il y avait un twist dans l'air, je le sentais venir et quand il est arrivé, j'ai été contente que ça soit ce à quoi j'avais pensé.

Second cycle, me voila!
Commenter  J’apprécie          120
Dent d'ours, tome 6 : Silbervogel

Russes et Americains se rapprochent du dernier bastion nazi. Pour les SS c'est la dernière chance de lancer le projet "America Bomber" grâce au silbervogel que doit piloter Hanna. Pendant que Werner aide les scientifiques à quitter la base encerclée, Hanna se sent prête à accomplir son devoir.



Ultime tome pour cette série qui se passe en Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale. Un thème de l'amitié qui perdure malgré les années et surtout malgré les orientations politiques différentes.

Le scénario est bien mené, c'est agréable à lire. Le dossier en fin d'album et quelques recherches sur internet m'ont appris que beaucoup de personnages et d'éléments sont réellement historiques. Jusqu'au prototype du silbervogel que l'on croirait sorti tout droit d'un roman de science-fiction.

Le dessin est resté très égal tout au long de la série. Tres agréable et joliment colorisé.
Commenter  J’apprécie          120
Dent d'ours, tome 4 : Amerika bomber

Hanna doit piloter l'avion chargé de bombe qui explosera sur New-York, Amerika Bomber. Elle apprend la mort de Max avec tristesse mais cela n'infléchit pas ses idées. Dans cet album, on ressent bien l'embrigadement et le fanatisme des soldats SS, prenant la place de l'histoire personnelle du trio dont le précédent volume se faisait la part belle.
Commenter  J’apprécie          120
Dent d'ours, tome 3 : Werner

Dans ce troisième tome, on découvre ce qui est arrivé au troisième enfant de la bande, Werner, avec une révélation surprenante qui a quelque peu relancé mon intérêt pour cette série. Par contre, le personnage d'Hanna est toujours aussi antipathique.

Cet album est un plaisir pour les yeux, notamment la superbe couverture dans les tons rouge et les planches dans les mêmes tons.

Par contre, je pensais que ce troisième tome était le dernier de la série, alors qu'il marque seulement la fin d'un premier cycle. Du coup, l'histoire n'est pas terminée, ce qui est dommage.
Commenter  J’apprécie          120
Dent d'ours, tome 3 : Werner

Ce troisième tome marque la fin du cycle de Dent d'Ours. Les Allemands ont perdu la guerre, les Russes sont aux portes de Berlin. Seuls quelques fanatiques croient encore en un revirement de situation, notamment grâce au "Projekt América-Bomber" visant à détruire New-York. Hanna qui veut sauver l'honneur de l'Allemagne est liée à ce projet. Max continue sa mission d'infiltration parmi de jeunes recrues prêtent au sacrifice ultime et l'honneur de voler auprès d'Hanna.

Alex réussira-t-il sa mission, assassiner son amie d'enfance? Hanna ne l'a-t-elle pas reconnu malgré ces longues années de séparation ?

Un cycle qui se termine en apothéose par une révélation inattendue sur le passé des trois amis d'enfance.

Une trilogie passionnante du tandem Yann-Henriet, en attendant un nouveau cycle tout aussi réussi.

Commenter  J’apprécie          124
Dent d'ours, tome 1 : Max

Un enfant, un petit planeur dans les mains regarde des avions américains passer dans un ciel bleu turquoise: très belle première de couverture.

Octobre 1944, au milieu du Pacifique, le "Polak" Max, est prêt à décoller pour se battre pour la première fois contre les kamikazes qui approchent et malgré la panique sur le porte-avions parvient à se poser.

Depuis toujours, les avions l'ont passionné. Jeune, avec deux camarades Hanna et Werner, ils s'amusaient à faire voler leur planeurs et rêver d'être pilotes. La violence nazie va les séparer.

Mais , à l'arrivée du porte-avions, Max est interpellé et accusé d'être le nazi Werner Königsberg un espion. Il a une chance de s'en sortir, en acceptant une mission.



J'ai aimé cette BD: son graphisme simple, beau et très expressif, ses magnifiques couleurs, ses cinq dernières pages avec les croquis au crayon gris de Henriet et les explications de Yann sur la réalisation de l'album.



Un grand merci à Babélio et aux Editions Dupuis pour cette magnifique découverte qui me donne envie d'aller regarder du côté des BD que je n'ai pas beaucoup fréquentées jusqu'ici je dois dire.

Mais d'abord, c'est avec plaisir que je vais lire la suite de cet album qui a reçu le prix Saint Michel 2013 du meilleur scénario, le prix BD des collégiens au festival d'Angoulême 2014 et le prix des Pilotes de Chasse des Ardennes.
Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alain Henriet (395)Voir plus

Quiz Voir plus

Drôles de bestioles !! 🐊 🐱

Dans ma ferme, j'avions des robins.

des commis durs à l'ouvrage
des vêtements plus ou moins rapiécés
des moutons à poil laineux

12 questions
232 lecteurs ont répondu
Thèmes : ancien français , animaux , bestiaire , vocabulaire , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}