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Critiques de Alain Henriet (188)
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Dent d'ours, tome 1 : Max

Après "Le Grand Duc", Yann prolifique scénariste des Editions Dupuis, continu à nous faire rêver avec une autre série avec pour thème : l'aviation.



Cette fois, l'histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale. Max Kurtzman est lieutenant dans US army. Pilote de corsair, il combat les japonais dans l'océan pacifique. Il est apprécié par ses camarades qui le surnomment gentiment "Le Polak". Mais un jour, il se fait arrêter par la Military Police.

Dent d'ours, par le biais de rétrospective, est avant tout l'histoire de trois jeunes gens : Max, Werner et Hanna. Tous les trois vivent en Pologne et la montée du nazisme parvient jusqu'au pays.

Werner et Hanna sont d'origine allemande et voit dans le partie nazi et les HitlerJugend l'occasion de réaliser leur rêve : piloter.

Max, quant à lui, rêve aussi de piloter. Mais il est d'origine juive et n'apprécie pas ce qui ce passe en Pologne.



Grande fresque historique où l'amitié et le devoir au pays s'entremêlent. Pour le moment, le premier tome inspire le lecteur qui a envie de connaître la suite mais surtout comment cette amitié va finir.

Le dessin de Henriet est assez classique et devrait intéresser les jeunes lecteurs qui aiment lire ce genre de Bd.
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Dent d'ours, tome 5 : Eva

Werner est toujours au milieu de la SS dans le but de faire échouer le projet "america bomber" qui doit raser New York. Pour cela il devait tuer Hanna, amie d'enfance mais aussi fanatique dévouée à Hitler même après sa mort. Mais il ne peut s'y résoudre.



Ce tome 5 est agréable à lire mais malheureusement on a l'impression que la situation s'est enlisée. Werner en est au même point : tuer ou ne pas tuer que doit-il faire? Hanna également, Hitler est mort mais la fierté nazie la pousse à aller au bout de ce projet insensé. Bref si le territoire contrôlé par les allemands se réduit comme peau de chagrin, et que le russes et les américains commencent à se faire la course aux scientifiques, Hanna et Werner eux ne semblent pas pressés.

Les auteurs continuent de nous faire vivre le passé des trois enfants par des retour en arrière, pas toujours dans l'ordre chronologique. On voit l'amitié et les liens forts qu'ils ont tissés entre eux, réunis par une passion : l'aviation.

Normalement on verra la fin de l'histoire au prochain tome. On se demande si tout ça va bien finir entre Werner et Hanna!
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Dent d'ours, tome 1 : Max

Max souhaite, comme ses amis Hanna et Werner, plus que tout voler. Mais l'ascension d'Hitler l'oblige à s'expatrier aux Etats- Unis avec ses parents.



Ses victoires aériennes le montrent comme un très bon pilote mais son pays d'origine, la Pologne, le désigne comme un traître.



Afin de pouvoir être libéré, un marché lui est offert...



De très belles illustrations et une couverture magnifique accompagnent une histoire tout en nuance. Les jeunes s'engagent dans les jeunesses hitlériennes afin de pouvoir apprendre à voler alors que la religion juive, puis sa nationalité condamne Max...



A lire !
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Dent d'ours, tome 2 : Hanna

A la fin du tome précédent, nous apprenions que Hanna, l'amie d'enfance de Max, était en réalité Hanna Reitsch la plus fameuse des pilotes allemandes du siècle dernier.

Entrainé par l'OSS, Max intègre donc-via un réseau de résistants polonais- un centre d'entrainement nazi afin d'éliminer son amie d'enfance.

Entre les aventures de Max, les retours dans le passé en Silésie et tous ces avions magnifiquement représentés (je pense que je vais offrir cette BD à mon père grand fan d'aviation si il en est) je n'ai pas boudé mon plaisir et je suis vraiment agréablement surprise par cette BD qui me tient littéralement en haleine.

Certes, cette histoire est une fiction, mais je trouve très convaincante la façon dont Hanna Reitsch est dépeinte.

Vite, la suite.
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Dent d'ours, tome 1 : Max

Dans cette lecture, j'ai fait la connaissance de Max. Jeune Polonais, juif qui rêve de devenir aviateur, et qui le devient. Mais pour cela il aura dû traverser l'océan.

Et alors il devient suspect....

J'ai bien aimé le dessin... surtout la couverture en fait.

Je n'y connais rien en avion, mais le niveau de détail sur les appareils me donne l'impression qu'il y a une bonne documentation pour proposer quelque choses de réaliste.

Une lecture agréable, et je regrette un peu de ne pas avoir emprunter les tome 2 et 3 en même temps.
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Dent d'ours, tome 1 : Max

Une découverte intéressante que ce premier tome de Dent d'Ours.



Yann nous plonge dans la seconde guerre mondiale par le biais de l'aviation US dans le Pacifique. On y trouve Max, un pilote polonais d'origine juive, venu aux USA en 1935. En tant qu'enfant juif, les cours de planeur lui étaient interdits.



Yann distille les flashbacks sur l'enfance de Max, avec ses meilleurs amis Werner et Hanna, deux allemands aux caractéristiques aryennes indubitables. Cela leur permet d'intégrer les Jeunesses hitlériennes et de satisfaire leur passion pour l'aviation.



Max, d'abord soupçonné d'être un agent double, est (assez facilement, au final) recruté par les services secrets américains... Sa mission est dure et personnelle. Arrivera-t-il à la mener à bien? Suspense assez bien lancé, à mon avis.



Henriet aux dessins se révèle un soutien de très haut niveau pour un scénario assez linéaire mais cohérent et prenant. Mention spéciale pour l'interview de Yann en fin de volume, et qui donne un éclairage à l'ensemble tout à fait convaincant.



Une façon intéressante, novatrice en ce qui me concerne, d'aborder la seconde guerre mondiale, mais aussi le racisme, la fidélité, le dévouement, l'amitié... A suivre.
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Golden Cup, tome 3 : Des loups dans la spéciale

Rien de bien marquant dans ce tome 3: la course poursuit son rythme effréné, parsemée d'obstacles plus ou moins naturels. D'ailleurs le tir d'un missile ne semble pas inquiéter Daytona plus que cela. C'est plutôt "inhabituel" dans une course et son indifférence n'est ni très crédible, ni très cohérente.

Les bolides changent de forme et évoluent, pour s'adapter aux conditions, ce qui ajoute un attrait supplémentaire à la course, et à la bd, mais passé ce petit moment original, on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. Les péripéties s'enchaînent, le récit n'avance pas réellement hors mis la scène où Daytona est écarté de la course. Cela suffira t'il à relancer l'intérêt? La suite au prochain épisode...
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Dent d'ours, tome 4 : Amerika bomber

La suite des aventures de Werner et Hanna, alors que le deuxième guerre mondiale touche à sa fin, les derniers allemands convaincus ne s'avouent pas entièrement vaincus. Et Werner qui tente de limiter les dégâts.

Pas de grosses avancées pour ce tome qui ressemble au précédent, les surprises en moins. Pas de rebondissement, pas de nouveauté, ils sont dans la même situation. Une Hanna toujours fanatique et un peu casse-pied, et un Werner toujours naïf. Ils restent tout de même attachants. Et on se demande vraiment comment ils vont évoluer. Tout comme l'histoire, on ne sait pas ce qu'elle nous réserve.

Une lecture toujours agréable, aux très beaux dessins.
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Dent d'ours, tome 3 : Werner

Troisième tome de « Dent d’ours », qui vient clôturer un premier cycle. On s’intéresse ici au troisième larron du trio, à savoir Werner. Ce troisième tome, doté d’une très belle couverture, réserve une révélation surprenante à mi-album, mais je n’en dirai pas plus bien entendu. Toutefois, il faut bien avouer que mon intérêt pour ce cycle s’est émoussé au fil des albums, ce que la lecture du tome 3 ne fait que confirmer. Je crois que cela tient principalement aux personnages, lesquels apparaissent globalement bien peu sympathiques. Peut-être aussi que la construction des trois récits, assez similaire (avec notamment un recours systématique au flashback dans chaque récit), apparaît trop répétitive…
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Dent d'ours, tome 1 : Max

Premier tome de cette série, ayant pour personnages centraux trois enfants (deux garçons, Werner et Max, et une fille, Hanna) dingues d'aviation. L'amitié, les jeux, une gentille rivalité...sauf que l'histoire débute en Silésie dans les années trente, que Werner et Hanna sont d'origine allemande, à l'inverse de Max, qui est juif. Le choix effectué par Werner et Hanna de rejoindre les rangs hitlériens, pas par conviction, mais parce qu'il s'agit d'une condition sine qua non pour apprendre à voler, va constituer une première rupture entre eux. L'inéxorable et terrifiant enchainement des événements va conduire à leur séparation, Max préférant partir avec son père pour Philadelphie en 1935, où il deviendra pilote.



L'histoire est très prenante, instructive même, les dessins réussis (coup de chapeau pour les scènes de combats aériens), bref, vivement la suite...d'autant que les trajectoires des trois protagonistes, qui appartiennent désormais à des camps opposés, semblent vouées à se croiser de nouveau, une dizaine d'années après leur séparation.
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Dent d'ours, tome 3 : Werner

Ah ! quel final ! Et quelle histoire... une grosse révélation en milieu de lecture et une fin au combien spectaculaire.

Par contre cette fois, je ne me suis pas laissée pollué par l'Histoire, je suis restée sur le côté romanesque et j'ai beaucoup apprécié.

J'aime aussi beaucoup le dessin.

C'est la fin d'un premier cycle, je vais certainement rapidement partir à la découverte du second.

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Dent d'ours, tome 6 : Silbervogel

Je n'ai pas pu résister à l'appel de la lecture de la suite de la précédente trilogie. Je me suis donc procuré les trois derniers, pour clore cette histoire d'amitié improbable sur fond de deuxième guerre mondiale. Cette critique concerne donc les trois volumes « Amerika bomber », « Eva » et « Silbervogel ».

Cette BD peut être conseillée de mon point de vue à des lecteurs jeunes qui ne savent plus grand chose de la deuxième guerre mondiale en tant que guerre.

On y retrouve tous les protagonistes de cette histoire aérienne. Cela commence bizarrement comme une uchronie, ainsi que le laisse supposer la couverture que je juge finalement trompeuse. Cela se poursuit ensuite plus classiquement avec un retour dans la réalité de cette fin de conflit mondial et des scènes aériennes assez fortes mettant en scène les Messerchmitt 262 « schwalbe » opposés aux P38 « lightning »

J'avoue avoir moins accroché que précédemment, sans bien comprendre pourquoi. Objectivement, le travail graphique est toujours aussi bon. La recherche historique autour de cette course aux armes nouvelles est évidente et il faut saluer cet effort qui permettra aux jeunes lecteurs d'appréhender ces faits largement ignorés aujourd'hui. Il ne manque plus que Wernher von Braun pour compléter la galerie de personnages ayant alimenté cette folle course aux armements. D'autant que ce Prussien Sturmbannführer SS était né en Pologne et que le HQ de l'opération Amerika Bomber semble se situer non loin de Breslau, comme le montrent les petits drapeaux piqués sur une carte murale symbolisant les miettes de l'armée allemande face à la progression des « alliés ».

Bref, tout tourne autour du projet « Riese » et du château de Furstenstein, de l'utilisation des prisonniers des camps de concentration pour construire ces complexes plus ou moins secrets dont les objectifs réels, toujours mystérieux aujourd'hui, sont dans ce roman graphique la réalisation d'une super fusée censée sauver l'honneur du IIIe Reich vaincu.

Je crois en parcourant une seconde fois les planches que ce chassé-croisé entre les trois héros m'a un peu déboussolé et que quelques passages légèrement manichéens ont un peu gâché la fête des couleurs, bien que l'ensemble graphique soit sensiblement plus sombre que la trilogie initiale, chaos final de 1945 oblige.

Il me restera sans doute la dernière planche, très belle, d'Hanna (Reitsch) tellement seule dans un Berlin ravagé.

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Dent d'ours - Intégrale, tome 1

Très belle bande dessinée autour de l’aviation pendant la deuxième guerre mondiale. Centrée sur un trio amoureux dont on peut affirmer qu’ils ont comme point commun d’être des êtres humains entiers, aux caractères bien trempés.

Après, leurs différences sont de celles qui vont forcément les séparer à cette époque : Polonais et Allemands, Juifs et Chrétiens . . .

Les trois parties portent les noms des trois héros : Hanna, Max et Werner mais j’avoue avoir trouvé que c’est la jeune femme qui, dès le tome 1, est la grande réussite de cette BD. C’est du féminisme sur fond de batailles aériennes. La suite ne dément pas cette impression, une héroïne de fiction hors norme émerge de cette trilogie.

Ses deux prétendants sont difficilement identifiables visuellement mais on apprend au cours de l’histoire que c’est un parti pris de scénariste (et quel parti pris . . . ). Doublement si l’on considère leurs différences citées plus haut et leur ressemblance morale ainsi que la place similaire qu’ils occupent dans le cœur de la vraie héroïne de ce roman graphique.

Les planches sont soignées, lumineuses, c’est un plaisir de parcourir ces pages. Les avions sont bien dessinés, même s'il y a plus de Lancaster de B17 et de Mustang que de Me 109 (Pourtant Galland apparaît).

Le scénario en lui-même est assez bien ficelé et les rebondissements tombent justes. On évite presque le pathos habituel lorsqu’on évoque cette période historique en se recentrant assez systématiquement sur les faits historiques en lien avec la ligne scénaristique : la résistance polonaise, les bombardements alliés massifs, les armes secrètes du Reich, la Luftwaffe bien sûr.

Une jolie BD donc.

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Dent d'ours, tome 5 : Eva

J'ai un peu l'impression qu'en voulant faire une suite (qui -pour l'instant-

n'apparaît pas si nécessaire) aux trois premiers tomes, les auteurs se sont dit: "et si on faisait une seconde trilogie"... Bonne idée sur le papier. Sauf qu'il faut remplir trois tomes avec -au final- peu d'éléments si on s'en tient aux liens qui unissent Max, Werner et Hanna... d'autant que Max n'est plus là.



Les auteurs ont essayé d'élargir le propos: on va au Canada, pour la pose d'EVA, la sonde qui doit guider l'aile volante qui doit amener la bombe atomique au-dessus des USA. On va du côté des Ricains et des Russes qui avancent et temporisent, principalement préoccupés par récupérer les scientifiques. On va un peu du côté de Berlin, dans les heures qui ont précédé le suicide d'Hitler. Puis on retrouve Hanna qui sait tout des horreurs nazies, mais décide d'aller jusqu'au bout de sa promesse. Autour d'Hanna, quelques hommes gravitent, et Werner-Max-Werner semble de plus en plus falot. C'est -en tout cas- fort décousu.



On se concentre donc sur Hanna... sur une personnalité complexe, assez semblable à ce qui fut observé lors de la chute du IIIè Reich. Des hommes et des femmes se rendant compte qu'ils ont tout perdu, tout ce en quoi ils ont cru s'écroule, et plutôt que d'avouer qu'ils se sont fourvoyés (cf. les entretiens d'un psychiatre américain avec les prévenus du procès de Nuremberg), ils se mettent des oeillères et s'enfoncent de plus en plus dans le déni. Je suppose que c'est ce que les auteurs veulent faire... mais c'est mal amené (àmha).



Il y aurait eu un gros coup à jouer dans cette seconde trilogie sur l'avancée (très calculée) des troupes US et russes, en concordance avec la capture des cerveaux allemands capables de créer une bombe A. Continuer à se centrer sur Max, Werner et Hanna me semble une erreur. Même les flashbacks n'apportent plus rien au récit. On a l'impression d'une Hanna allumeuse, et parfois on ressent un décalage entre l'âge supposé des enfants et la teneur de leurs propos, sur Mein Kampf, les pogroms, la montée du nazisme...



Cela dit, on retrouve parfois un peu de souffle épique. Les dessins comblent le manque de scénario. Comme pour l'atterrissage du "mille pattes", ce transport de troupes allemand.



Autre bémol: la couverture annonce un carnet en fin de tome avec des "informations"... et ce sont juste 8 pages de croquis... c'est sans doute intéressant pour le fan, pour l'apprenti dessinateur... mais moi, j'aurais aimé un dossier historique sur ce qui est vrai et ce qui est fictif dans le récit.
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Dent d'ours, tome 5 : Eva

Un cinquième tome qui traine un peu en longueur. Rien de nouveau par rapport au tome précédent. Rien n'a avancé. Hanna veut toujours mener à bien le dernier projet d'Hitler et Werner veut toujours l'en empêcher, sans la tuer si possible.

Même la relation entre eux deux n'a pas évolué. Il y a pourtant des flash back assez nombreux pour nous raconter leur enfance. Mais au final on ne comprend pas Hanna. Ni qui elle aime, ni si elle soutient vraiment les nazis. Elle a un discours ambivalent pour les deux. Si bien qu'on s'y perd. Werner est un peu naïf, assez attachant mais on a parfois envie de le secouer.

La lecture est d'autant plus difficile parce qu'on est noyé par des détails sur l'aviation, des noms d'avions avec leurs particularités, des essais... Au bout du cinquième tome à lire de suite c'est un peu fatiguant. On ne s'y perd que plus.

On se laisse tout de même embarquer par le récit, attendant comment toute cette histoire va finir. Suite et fin dans le prochain épisode.

Les dessins sont sublimes. Les personnages très agréables.
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Golden Cup, Tome 5 : Le baiser du dragon

Daniel Pecqueur ne sait plus quoi inventer pour terminer sa série, ou la renouveler. Cela en devient ridicule et incohérent. Il part dans un tas de directions différentes pour alimenter son histoire, qui cette fois, va tenter de trouver du crédit chez les Chinois. Il intègre une paasable histoire de pègre, liée de près ou de loin à la cours. De toute façon on s'en moque, l'intérêt n'est plus là, la lassitude s'est installée et on finit par lire sans se soucier de ce qu'on lit, si on parvient toutefois à ne pas fermer le tome.

C'est bien dommage car le sujet semblait intéressant mais l'auteur n'a pas su, à mon avis, exploiter l'univers qu'il avait réussi à mettre en place dès le premier tome. Des choix scénaristiques loin d'être judicieux ont fini d'embourber cette série dans une incohérence et une inutilité qui ne lui font pas honneur et qui sont loin de ce qu'il peut produire de mieux.
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Dent d'ours, tome 4 : Amerika bomber

La base secrète nazie a été réduite en poussière par une frappe américaine. Werner et Hanna s'en sortent indemnes mais pour Hanna ce n'est pas la fin de sa mission et pour Werner ce n'est pas la fin des ennuis.



Ce quatrième tome ouvre un nouveau cycle où Hanna semble toujours aussi déterminée, pour l'honneur de l'Allemagne nazie, à faire exploser une bombe nucléaire sur ses ennemis américain. Werner, chargé par les américains d'empêcher cela, aura bien du mal à mettre ses sentiments de coté. Leur long passé d'amitié ne peut pas être rayé ainsi.

Un ensemble tout aussi charmant, avec un duo de héros touchant. Un peu en dessous des premiers quand même passé la révélation sur le trio d'amis.
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Dent d'ours, tome 2 : Hanna

L’histoire est dans le prolongement du premier tome, le dessin est toujours aussi soigné, les scènes de combats aériens assez réalistes… Je dois pourtant avouer avoir moins accroché sur ce second volet de « Dent d’ours ». Probablement car le personnage central est ici Hanna, jeune femme certes belle, mais impitoyable, furieusement exaltée sur le plan idéologique, et donc particulièrement dangereuse. Il me reste désormais à découvrir la conclusion de cette trilogie, centré autour du troisième larron de l’intrigue, Werner.
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Dent d'ours, tome 3 : Werner

Alors que Max est convalescent après son accident d'avion, Hanna se rend auprès du furher. Ordre lui sera donné de lancer le project A visant les Etats Unis. Mais Max n'a pas abandonné l'idée de l'en empêcher. Leur camp sont radicalement différent et pourtant l'amitié de l'enfance les unis encore!



Ce troisième tome est rondement mené. Nous savons enfin l'histoire de Max et Werner. Je ne dévoile rien bien sur! On avait comme une petite idée mais j'avoue ne pas avoir été déçue.

La fin n'en est pas vraiment une, et nous laisse un petit gout d'inachevé. Bien sur nous reverrons surement nos héros pour un cycle suivant. Et alors ils devront faire un choix entre leur amitié de l'enfance, qui a été tellement forte, ou leur conviction politique.



Le dessin est joli, clair. Les couleurs avec l'utilisation du brou de noix donne un petit coté sépia et donc retro qui est sympa.
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Golden Cup, tome 3 : Des loups dans la spéciale

La course continue! Et les petits tracas qui vont avec aussi mais Daytona ne baisse pas les bras. Il a un don. Ce n'est surement pas la jalousie de Caruso, son ex-patron, qui va l'empêcher de poursuivre l'aventure de sa vie.

L'enquête de Borano avance. Il s'est fait incorporé dans la Golden Cup car les ravisseurs de Kelly y participent aussi. D'ailleurs il ne tardera pas à les retrouver.



Au final l'affaire de l'enlevement de Kelly est plus complexe qu'il n'y parait même si il semblerait que les histoires ne se croiseront pas vraiment.

Quelques clichés deviennent un peu lour ds sans être particulièrement drole. Je trouve que le gros Caruso, bête et incapable, dominé par sa soeur qui lui fournit aisement des armes de destruction massive est lassante. Il ne semble être là pour fournir des embuches sur le parcours de la Golden cup. Mais ce n'est pas vraiment convaincant.
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