25 avril 1945. Berlin.
Un Fieseler Storch, avion léger de reconnaissance, survole les ruines de Berlin à très basse altitude. Soudain, il est pris sous le feu d'une importante troupe de soldats soviétiques… Mais le pilote est exceptionnel ! le pilote ?
Quelques jours plus tard…
Max se réveille dans un lit d'hôpital. Il est resté plusieurs jours dans le coma. Sa préoccupation ? Sa dent d'ours a disparu… Son porte-bonheur ! Et où est passée Hanna ?
Critique :
Sacré Yann ! Dans cet album, ce petit salopiot réalise un coup de théâtre fabuleux ! Ah, le gredin ! le chenapan ! Je ne dois pas être le seul à avoir été pris de court… Mais je n'en dirai pas plus sur ce coup de théâtre.
Nous assistons à la chute du IIIe Reich et à la dernière tentative des nazis pour stopper l'avancée des alliés en négociant une paix séparée avec les Américains grâce à une de leurs armes secrètes. Bienvenue au pays des ailes volantes !
En plus du scénario plein de rebondissements, les dessins de Henriet sont toujours aussi ligne claire et précis. Les couleurs valent leur pesant d'or. Ce premier cycle se clôture, mais l'histoire se poursuit avec un deuxième cycle de trois albums.
Vous ai-je déjà recommandé d'acheter les intégrales ? Vous n'en voyez pas l'intérêt ? Et si je vous dis que vous y trouverez une vingtaine de pages du « making of » de Dent d'Ours avec des croquis et des explications quant à la genèse de cette histoire ? Oh, pas des verbiages inutiles, non ! Vraiment la conception de l'histoire dans les neurones de Yann et l'approche graphique de Henriet avec des souvenirs très personnels.
N'oubliez pas ! Achetez les intégrales ! Elles valent de coup !
Commenter  J’apprécie         2810
Ce troisième tome marque la fin du cycle de Dent d'Ours. Les Allemands ont perdu la guerre, les Russes sont aux portes de Berlin. Seuls quelques fanatiques croient encore en un revirement de situation, notamment grâce au "Projekt América-Bomber" visant à détruire New-York. Hanna qui veut sauver l'honneur de l'Allemagne est liée à ce projet. Max continue sa mission d'infiltration parmi de jeunes recrues prêtent au sacrifice ultime et l'honneur de voler auprès d'Hanna.
Alex réussira-t-il sa mission, assassiner son amie d'enfance? Hanna ne l'a-t-elle pas reconnu malgré ces longues années de séparation ?
Un cycle qui se termine en apothéose par une révélation inattendue sur le passé des trois amis d'enfance.
Une trilogie passionnante du tandem Yann-Henriet, en attendant un nouveau cycle tout aussi réussi.
Commenter  J’apprécie         124
Dans ce troisième tome, on découvre ce qui est arrivé au troisième enfant de la bande, Werner, avec une révélation surprenante qui a quelque peu relancé mon intérêt pour cette série. Par contre, le personnage d'Hanna est toujours aussi antipathique.
Cet album est un plaisir pour les yeux, notamment la superbe couverture dans les tons rouge et les planches dans les mêmes tons.
Par contre, je pensais que ce troisième tome était le dernier de la série, alors qu'il marque seulement la fin d'un premier cycle. du coup, l'histoire n'est pas terminée, ce qui est dommage.
Commenter  J’apprécie         120
Ce troisième tome, le dernier du premier cycle, est, à mon sens, un peu en dessous des deux précédents.
Attention, ça reste très bon prenant et rondement mené.
Révélations, climax...le scénario ne nous laisse pas une seconde de répit et nous abandonne sur un final qui n'en est pas vraiment un car l'annonce du second cycle est fait en bas de page.
Il y avait un twist dans l'air, je le sentais venir et quand il est arrivé, j'ai été contente que ça soit ce à quoi j'avais pensé.
Second cycle, me voila!
Commenter  J’apprécie         120
Immersion directe dans l'action avec un minuscule coucou qui se pose dans Berlin assiégée par les Russes. Hanna est aux commmandes bien sûr. Direction le bunker du führer... L'action revient ensuite "à la normale", c-à-d que les auteurs réimposent leur rythme assez lent, entrecoupé de flashbacks. A ce sujet, j'ai trouvé qu'il y avait moins de flashbacks relatant la jeunesse du trio d'amis, moins bien amenés (c'est mon ressenti, uniquement). J'ai également eu quelque difficulté à me positionner dans la succession des événements des 10 premières pages.
On découvre ce que je pressentais depuis le début, ce qui fait que le coup de théâtre tombe un peu à l'eau en ce qui me concerne. Tous les blondinets se ressemblent... Max est en fait mort en fuyant la Silésie et c'est Werner qui a pris sa place pour partir aux USA, après avoir tué un camarade des Hitlerjugend. La psychologie des personnages de ce troisième tome n'est pas un point fort. J'ai eu aussi beaucoup de mal à accepter les motivations et les actions des protagonistes.
Hanna sait dont (via la dent d'ours en pendentif) que ce jeune pilote est un imposteur. Elle ne le dénonce pas. Elle le prend même comme copilote pour piloter les "ailes", dernière arme secrète du Reich, et mener à bien le "Projekt A". Ce projet, dernier coup de poker des dignitaires allemands, doit amener les USA à négocier un statu quo , vu qu'il ne s'agit de rien de moins que de larguer une bombe atomique sur New York. Hanna, lucide sur la défaite et les abominations nazies, s'accroche à ce projet de manière insensée. de nouvau les rouages psychologiques d'Hanna sont difficiles à admettre.
Le tome se termine trop vite, à mon goût, sur une non-fin. J'ai du mal à penser que l'on termine un cycle... Je n'avais pas vu les pages défiler. C'est à la fois positif et négatif. Positif car cela montre que les auteurs arrivent à capter, captiver, le lecteur. Négatif aussi car cela montre que le tome est parfois un peu creux, manquant de tonus et d'intrigue. Les planches sur les combats aériens et les vols d'essai se succèdent pour le plaisir des yeux, mais n'apportent rien au récit.
Sans doute le plus faible des trois tomes.
Commenter  J’apprécie         30
Le mélange de combats et d’expérience juvénile trouvent leur juste milieu dans ce troisième tome, livrant de façon convaincante un des meilleurs divertissements du moment !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Le premier cycle de Dent d'ours se clôture de façon magistrale et... radicale !
Lire la critique sur le site : Auracan
Werner conclut en beauté ce premier cycle de Dent d'ours.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Et ça ne te dérange pas de chanter à tue-tête : "Le sang juif jaillira sous mon couteau" ?
- Bah! Ce ne sont que des sottises... Des rodomontades ! Les chants patriotiques sont toujours sanguinaires! L'hymne français, par exemple... "Qu'un sang impur abreuve nos sillons !" Ce ne sont que des mots.
- Le livre "Mien Kampf",ça aussi, ce ne sont que des mots ! Je sais bien que tu n'es pas comme eux mais... Tu es trop naïf, Werner ! Allez ! Oublie-moi... Retourne rejoindre tes amis et continue à chanter gaiement avec eux !
- Impossible ?...La Flugkapitan pourrait se poser sur un mouchoir de poche !
- Un mouchoir ? Je doute qu'il en reste ! Les berlinoises en ont trop besoin pour pleurer !
- A quoi bon?... Tu vois, Werner, cette fois, tes amis nazis nous ont convaincus ! Mon père et moi nous quittons définitivement la Silésie !
- "Mes amis" ?... Tu sais bien que la politique ne m'intéresse pas, Max ! Je me suis inscrit aux "Hitlerjugend" uniquement pour avoir l'autorisation de voler ! Sans l'inscription au parti, impossible de piloter ne fût-ce qu'un simple cerf-volant !
Je vous ai pourtant dit que je ne crains ni les anciens dieux païens ni les nouveaux. Je ne crains personne.
Ce sera notre talisman secret à tous les trois. Maintenant nous sommes unis sur la tête du Dieu ours! Vous êtes à moi et je suis à vous !... à jamais.
-"quasiment"?
-scheisse! je déteste ce genre d'adverbe!