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Critiques de Alain Surget (256)
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La vallée des Masaï

Bon livre dans l'ensemble,histoire d'amitié exceptionnelle
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Le bal des sorcières

Une seule idée en tête pour Echalote la sorcière : être élue reine du grand bal des sorcières.

Pour y arriver, tous les moyens sont bons. Et si la solution pour gagner se trouvait dans le catalogue de vente par correspondance qu'elle a troqué contre son grimoire de magie ?

Elle teste, entre autres, la cocotte-minute chaudron magique, l'aspirateur balai à moteur, l'ordinateur grimoire magique. Mais elle va de catastrophe en catastrophe.

Comment faire alors pour gagner le concours ?



Un roman drôle.

Enrichissement linguistique garanti !
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Le bal des sorcières

Je vais vous raconter l’histoire d’Échalote. Drôle de nom, pour une drôle de fille ? Pas vraiment, puisqu’Echalote est une sorcière. Une vraie de vraie, qui fait peur aux enfants et prépare des potions dans son beau chaudron.

Oui, mais voilà, Echalote est bien triste. De toute son existence, elle n’a jamais été couronnée reine du bal des sorcières. Mais cette année, c’est décidé, elle prend sa revanche : elle l’aura cette couronne ! D’autant plus que cette fois-ci, Echalote a une arme secrète : un catalogue de vente à distance. De quoi renouveler son vieux balai, son vieux chaudron et devenir la plus puissante des sorcières. Enfin, ça c’était le plan.



Vous l’aurez deviné, rien ne va se passer comme prévu. En même temps, il n’y a qu’Echalote pour confondre un balai volant avec un aspirateur. Chaque chapitre correspond à un nouvel objet non-magique qui viendra mettre le bazar chez la sorcière. Le style est très fluide et le vocabulaire adapté au public visé, c’est-à-dire aux 7-8 ans. Les enfants vont adorer la sorcière Echalote et ses animaux de compagnie.



Retrouvez-nous sur notre site pour la critique complète.
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Le bal des sorcières

La plus laide, pour aller danser.





Depuis quelques semaines, je me prépare à un spécial Halloween, et donc mes lectures tournent beaucoup autour de monstres, de sorcières, et autres réjouissances.

Celui qui n'est pas né(e) dans le Berry, ne sait donc pas, ce qu'il rate, à moins peut-être, d'être Breton, car leurs légendes sont presque identiques aux nôtres.



En tout cas, chez nous, les sorcières sont loin d'Harry Potter, et ressemblent plus à Échalote l'héroïne d'Alain Surget.





Les sorcières sont de retour ! Voilà, une photo issue du journal Centre France, mais ne vous y trompez pas, cette vilaine sorcière, est chère à notre cœur, preuve en est, que pendant 25 ans, elle était la diva du Berry, presque aussi célèbre que le petit sorcier à lunette. Elle trônait fièrement dans son musée, dédié à la sorcellerie.

Honnêtement, je ne sais pas si elle organisait des bals, comme Échalote et ses complices, mais, si elle a perdu son musée, il lui reste sa fête, fin octobre ( ça vous dit peut-être quelque chose ?) les sorcières et monstres défilent librement sous les yeux des badauds, qui jouent à se faire peur, à Bonnu.



La grande occasion qu'attend Échalote, c'est le bal des sorcières, et cette année, quoi qu'il arrive, se sera elle la reine. Elle est prête à tout pour y arriver ! Et quand je vous dis à tous, c'est vraiment à tout. Même à échanger son vieux balai, contre un plus moderne électrique. S'il le faut, elle fera même du sport.

Son arme secrète pour arriver à ses fins ? Un catalogue de vente par correspondance. Mais, contrairement à moi, et à ma sœur, notre vilaine sorcière ne se contente pas de faire des croix sur les pages afin de montrer quel article l'intéresse. Non, elle les commande directement ! Et là catastrophe, c'est un défilé, de colis qui va arriver.



Échalote a dû envoûter la plume d'Alain Surget, car celle-ci, est fluide, agréable, et plein d'humour.



Les idées d'Échalote pour être élue reine du bal, sont plus extravagantes les unes, que les autres. Une fois commencé, on ne lâche plus, le livre, tant on veut connaître, non pas forcément, l'issue, (quoique) mais la catastrophe, qu'elle va encore provoquer, grâce à sa super idée. Un livre coup de cœur à mettre entre toutes les mains, dès 9 ans, (8 pour un bon lecteur


Lien : http://www.lavisdemickaeline..
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Le dernier ourson

Lu en Juillet 2019

Roman pour enfant avec un documentaire en première partie.

Belle petite histoire avec la découverte de l'ours, ce que les bergers ou les pyrénéens nous apprennent à ce sujet, sans occulter les chasseurs et le zoo.
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Le fils des loups

J'avais 7 ans lorsque j'ai dévoré ce livre. Des années après, le souvenir du plaisir procuré par cette lecture est intact !
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Le fils des loups

☼ Mon avis ☼



Le fils des loups est un livre idéal pour des enfants qui commence à lire

Les dessins sont réalistes malheureusement, ils sont parfois trop répétitif.

Ce livre s'attarde plus sur la vie des loups.

Jour après jour, on découvre leur vie et leur façon de se nourrir.

Les habitants de la ville ont une énorme colère contre les loups qui ravagent leurs animaux.

Mais Pélot va comprendre que c'est la dureté de la vie et qu'ils n'ont pas d'autres moyens pour se nourrir.

L'histoire reste touchante même si elle devrait être un peu plus détaillé.

Je la conseille plus à des enfants même si on peut l'apprécier à l'âge adulte.

Le fils des loups est une oeuvre facile à lire et est très bien adapté pour les jeunes lecteurs qui veulent débuter.



En conclusion : Ont à un début trop simple et une suite d'histoire plutôt mouvementée.

On entre rapidement dans l'univers.

Quelques touches de réflexion que ce soit pour les hommes ou pour les loups.
Lien : https://mangastra.blogspot.c..
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Le fils des loups

L'un des meilleurs bouquin que j'ai lu de ma vie, moi qui adore les loups j'ai adoré découvrir ce roman et je le relirait surement encore et encore. La façon dont les loups cohabitent avec l'enfant est tellement mignon et émouvant. Je pense que ce livre me suivra toute ma vie.
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Le fils des loups

mon petit fils de 9 ans avait ce livre à lire pendant les vacances, l'histoire est touchante mais c'est écrit de façon un peu rébarbative à mon goût, mais au fil de l'histoire on a envi de connaître la fin et c'est là que mon petit fils a versé des larmes...
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Le fils des loups

Une belle histoire pour les jeunes lecteurs.

L'enfant sauve un louveteau et se trouve recueilli et protégé par la louve.

C'est bien écrit, avec un vocabulaire soutenu et les mots issus du patois ou des traditions locales sont expliqués.

Pas avant 9/10 ans car l'évocation de la bête et des combats peut faire peur.
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Le Maître des deux terres, tome 3

Pas mal du tout !



J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette trilogie jeunesse. L’auteur, super bien documenté et surtout passionné par son sujet, nous transmet parfaitement la complexité de la civilisation égyptienne, celle qui précède juste l’arrivée du premier pharaon.



Rien n’est simple pour le jeune prince car son père vient d’être assassiné et bien sûr c’est sa fidèle amie l’Hirondelle qui sera accusée. Ce n’est pas tout, le roi de la Basse-Egypte décide de passer à l’attaque alors qu’il faut attendre soixante jours pour que le prince soit couronné roi et puisse prendre les commandes de son armée pour protéger la Haute-Egypte. Et c’est là que l’Histoire entre dans l’aventure et nous raconte une épopée extraordinaire qui défie les lois de l’époque et qui va faire de l’Egypte une grande nation dont la grandeur et les richesses ont traversé les siècles.



Je ne suis pas toujours convaincue par la littérature jeunesse qui me paraît parfois un peu trop simpliste mais ici, j’ai trouvé non seulement un vocabulaire riche, des personnages historiques bien campés et une belle aventure qui retrace un moment important de la civilisation égyptienne. Donc, pour les jeunes amateurs d’histoire, lancez-vous, c’est génial.
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Le renard de Morlange

Inspiré du lai breton de Bisclavret, de Marie de France, le Renard de Morlange s'adresse aux jeunes lecteurs à partir de 10 ans, mais un enfant qui a l'habitude de lire peut l'adopter dès le CE2.

La première partie du roman montre le Comte Renaud de de Morlange dans son quotidien : brimades et humiliations à l'encontre de ses serfs, de sa femme, égoïsme sans fond, bref, une belle ordure...

Un jour, il rencontre un ermite, installé sur ses terres sans autorisation. Renaud s'énerve, le frappe, et pour le punir de toute sa méchanceté, l'ermite le condamne à se transformer en renard chaque nuit de pleine lune, jusqu'à ce qu'il se repente.

Les premiers mois, tout se passe bien. Il découvre avec curiosité le monde la forêt du point de vue renard. Et puis un jour, sa femme, qui a remarqué ses escapades, le suit, et emporte ses vêtements, le condamnant ainsi à rester sous sa forme animale.

Et c'est la descente aux enfers pour Renaud, et en même temps, le chemin vers la rédemption qui s'ouvre enfin.

L'histoire finit bien, normal, on est en littérature jeunesse. Bonne porte d'entrée vers la littérature fantastique pour nos bouts d'choux également..

Excellente lecture pour petits et grands.
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Le renard de Morlange

bien
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Le renard de Morlange

Un moment de répit, une pause, un conte…

Je ne sais pas pourquoi j’ai acheté ce livre dernièrement, il m’a fait de l’œil, je suppose.

Et puis à force de rechercher un ouvrage qui pourrait plaire à ma fille, je m’écroule parfois dans un roman jeunesse.

Un abattage rudement bien mené (:-), je délire, voilà tout !)…



Une belle histoire, une petite épopée prenante, une interruption de violence, un besoin de douceur… Je ne vous en dirais pas plus…



Bonne lecture !


Lien : https://angelscath.blogspot...
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Le renard de Morlange

bien ! A lire des 11 ans!
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Le renard de Morlange

Au XIVe siècle, le comte Renaud de Morlange règne en tyran dans son château et dans les villages avoisinants qui lui appartiennent. Querelleur, violent, injuste, Renaud n’en fait qu’à sa volonté et ne se soucie que de sa seule personne. Personne ne trouve grâce à ses yeux : ni son épouse, la Comtesse Mathilde qu’il prive de toute joie, ni ses serfs qu’il exploite cruellement …



La suite sur mon blog...
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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Le renard de Morlange

Ne connaissant pas le roman original, je suis captivée par ce beau renard en couverture. C'est typiquement les lectures que j'aime avoir quand je veux lire des histoires simples et rapides. Une adaptation d'une histoire faisant partie des classiques scénarios des contes comme la Belle et la Bête. Le comte est horrible avec son entourage, jusqu'à être transformé en renard. Ce n'est que sous cette peau qu'il arrivera à comprendre ses torts et à devenir un homme meilleur. Mais réussira-t-il à reprendre forme humaine ? Joli graphisme allant parfaitement aux styles des contes.
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Le renard de Morlange

Nous avons découvert, à travers ce très joli roman, un livre de la collection Dyscool des éditions Nathan et nous avons trouvé que les adaptations étaient vraiment très bien faites et permet également de sensibiliser les enfants qui n'ont pas de Dys, de mieux appréhender les difficultés de leurs camarades.

Le livre présente un classique de la littérature jeunesse qui est en fait une sorte de réécriture du "Lai du Bisclaveret" de Marie de France, mais l'originalité réside dans la présentation du livre qui est adaptée aux lecteurs dyslexiques. une manière agréable d'entrée dans les écrits fantastiques pour les plus jeunes.
Lien : http://lescoupsdecoeurdecmet..
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Le renard de Morlange

L'histoire se passe au Moyen-Âge en Lorraine. le comte Renaud de Morlange possède un grand domaine avec un château dans une immense forêt. Il montre un coeur dur envers ses vassaux et se montre cruel envers ses paysans et sa femme. Un jour, dans la forêt, il rencontre un vieil qui lui demande d'être moins dur avec les gens. Il refuse et le vieillard lui jette un sort ! La vie du comte bascule et ce sera ainsi à chaque nuit de pleine lune. Comment va-t-il se débrouiller ? M.D



L'histoire se passe au Moyen Âge. le Comte de Morlange possède un grand domaine avec un château dans une immense forêt. Il est dur avec son peuple et il est très jaloux envers sa femme qu'il empêche de sortir du château . .

Un jour, dans la forêt, il rencontre un vieillard qui lui demande d'être moins cruel avec ses gens. le conte refuse et le vieil homme lui jette un sort. A chaque nouvelle pleine lune, le comte se transformera en renard ! Il vit les jours de pleine lune dans la forêt, surmontant tous les dangers.

Le comte pourra-t-il lever cette terrible malédiction ?



Je n'ai pas aimé ce livre car je n'ai pas apprécié le style graphique et j'ai trouvé la fin sans surprise.

L'intérêt du livre est qu'il fait réfléchir sur les conséquences de nos actes.

Le caractère du héros est cruel et violent

Je recommande ce livre à ceux qui cherchent un livre facile à lire.

N.D

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Le renard de Morlange

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du Renard de Morlange d'Alain Surget, ou un récit que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avant que les éditions Nathan ne me l'envoie inopinément. Je les en remercie par ailleurs chaleureusement car j'ai passé un joli petit moment de lecture avec ce très court roman qui s'apparente plus à un long conte à dire vrai.



La réédition de ce livre jeunesse m'a permis de découvrir une collection de chez Nathan, j'ai nommé Dyscool, dont je salue grandement l'initiative, à savoir faciliter la lecture aux jeunes et moins jeunes dyslexiques ainsi qu'aux malvoyants à l'aide d'une grande taille de police agréable à lire, avec une forme des caractère ronde et claire qui ne fatigue résolument pas les yeux, et d'une pagination extrêmement aérée qui simplifie la tâche à notre vue parfois vacillante. Personnellement, pour moi qui doit porter des lunettes depuis que je suis enfant et qui adore lire, ça m'a fait énormément plaisir de pouvoir reposer mes mirettes constamment ou à tout le moins la plupart du temps plissées afin de se concentrer et avancer dans des lectures généralement conséquentes avec un ravissant petit ouvrage qui a tout pour donner envie, et ce même aux récalcitrants qui ont l'impression que la lecture n'est pas une activité faite pour eux, que ce soient pour des raisons de santé ou d'origine sociale. Vous l'aurez compris, cela fait déjà un bon point pour cette nouvelle (ou plutôt devrais-je dire "dernière" au vu de la date de parution) édition du Renard de Morlange.



L'autre caractéristique de cette histoire d'antan qui m'intéressait immensément, c'est son cadre : la folle quête initiatique vers un retour, pour ne pas dire une découverte et appréhension totale, à l'humanité de Renaud de Morlange se déroule en Lorraine, ma région adorée. Ça peut sembler n'être pas grand chose dit comme ça mais pour moi, le simple fait que le récit se passe dans mon petit coin de Grand Est (enfin, je ne suis pas mosellane, encore moins messine, mais vosgienne - quelle importance, on fait tous partie de la même famille après tout !), cela compte énormément et change pour ainsi dire carrément tout ! J'exagère sans doute un tantinet mais, histoire de parler un peu plus sérieusement, j'adore en apprendre plus sur les anciens ducs et seigneurs de Lorraine, sur le mode de vie et la hiérarchie sociale d'autrefois, sur le passé entre autres glorieux de ma contrée au fil de mes lectures, surtout lorsque cela se produit de manière aussi impromptue ! La surprise n'en est que plus agréable et délectable à mon sens. Et puis, quand on connaît déjà le territoire qu'une intrigue nous fait explorer, on se repère immédiatement, on parvient de suite à se représenter mentalement le paysage visuel - quoique, le jour où j'ai dévoré telle une louve affamée ce récit, j'ai fait une splendide balade en forêt déodatienne donc autant vous dire que j'avais un sacré bon équivalent de la forêt de Renaud-renard juste sous mes yeux ébahis et qui ne lassent jamais de cette superbe vue... Bref, c'est comme si l'on était à la maison ! Ce qui était doublement mon cas à ce moment-là, comme j'aime encore une fois à m'en vanter (promis, j'arrête dès à présent de radoter comme une vieille grand-mère). En ce qui concerne la légende du Renard de Morlange, même si celle-ci a été inventée de A à Z par l'auteur et ne se base donc probablement pas sur des faits réels, ou fort s'en peut, je remercie infiniment cette dernière d'avoir rendu un si belle hommage à notre terre sacrée des mirabelles (cette appellation provient à 100% de mon imagination farfelue, merci de ne pas en tenir compte) avec ce que je considère être digne d'une authentique fable venue tout droit des temps anciens pour nous enchanter et nous emporter dans une bulle temporelle absolument magique.



Néanmoins, ce à quoi je ne m'attendais véritablement pas et qui m'a tout bonnement conquise, envoutée, exaltée, fait vibrer (bref, vous visualisez le tableau) et que je ne peux que vigoureusement approuver, c'est la dimension profondément humaine de cette histoire de châtiment divin et de cheminement vers une bien meilleure version de soi-même, respectueuse d'autrui et de ses droits. S'ajoute à cela un rapprochement très intelligent qu'Alain Surget réalise entre nous, pauvres fous et mortels, êtres à quatre pattes, et les merveilleuses créatures que sont les animaux et qui permet à icelui de véhiculer par le biais de son œuvre un fabuleux et nécessaire message, une ingénieuse et somptueuse morale axée sur la déférence, l'ouverture d'esprit et la bonté dont nous devons faire preuve les uns envers les autres, que ce soient envers nos semblables hommes et ou femmes ou vis-à-vis des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Avec Le Renard de Morlange, le romancier nous inculque en effet une leçon mémorable de savoir-vivre et de décence. Il nous rappelle qu'il faut être apte un jour à se mettre à la place du plus petit et du plus humble et que nous sommes tous, SANS EXCEPTION, dignes de l'estime d'autrui, que tout un chacun a sa place sur cette Terre et qu'il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur, qui qu'il soit. Cela peut paraître évident mais, pour une multitude de personnes, essentiellement des hommes soit dit en passant (je n'ai pas peur de clasher, moi, madame !), ce n'est pas encore le cas - et pour ce qui est de certains spécimens particulièrement affolants (je ne cite personne tant cela me semble gros comme une maison - et encore, ces figures de proue de la stupidité crasse et de l'ignominie sont loin d'être les seules, il y en a une pléthore de phénomènes comme ceux-là éparpillés sur la nature), cela ne leur rentrera sans aucun doute jamais dans le crâne. C'est fort malheureux, n'est-ce pas ? Et encore, le mot est faible... Pour en revenir à mon propos, je confirme qu'une petite piqûre de rappel de ce genre en ce qui concerne notre nature intrinsèquement humaine, cela fait toujours le plus grand bien !



Au fond, les seuls petits "bémols" que j'ai relevés avec ce livre, les "regrets" que j'éprouve personnellement de mon côté, concernent dans un premier temps la cruelle atténuation (je préfère utiliser ce mot-ci plutôt que celui de "manque" qui serait totalement injuste dans le cas présent) de l'identité et de la personnalité des protagonistes de cette histoire. Ou plutôt, ce qui m'a en réalité extrêmement frustrée car je ne tiens certainement pas à être mauvaise langue, c'est le fait que l'auteur n'ait fait le travail qu'à moitié au niveau de l'élaboration de leur caractère à chacun. Je m'explique : si, d'un côté, leur comportement est digne des parfaites figures stéréotypes des histoires moyenâgeuses (le seigneur sans pitié, la damoiselle en détresse, le fringuant amant et rival, le monarque magnanime mais souvent bourru), de l'autre, leur façon de penser et de se percevoir soi-même et les uns les autres est à proprement parler visionnaire, bien en avance sur leur époque. J'ai immensément goûté cette facette-là de nos personnages-types mais je regrette amèrement qu'Alain Surget ne soit pas allé plus loin, notamment en étoffant le passif de chacun et en leur donnant ainsi une réelle consistance et singularité. Très honnêtement, je trouve cela tout ce qu'il y a de plus dommage parce que Le Renard de Morlange avait in fine le potentiel pour devenir un roman-fleuve historique unique en son genre avec une histoire bien plus approfondie, épique et bouleversante. Le fait que ce véritable petit trésor en soit réduit in the end à une simple comptine pour enfants me navre sincèrement. Peut-être que je vois trop grand pour un mignon petit récit qui recèle déjà bien des qualités et qui fait parfaitement le job auprès de sa cible éditoriale principale mais au vu des connaissances de l'auteur en ce qui concerne la géographie, l'Histoire de sa région mais aussi le langage que l'on tenait en ce temps-là, il y avait moyen de faire beaucoup fort et marquant. Ce n'est là que mon humble opinion, je ne cesserai jamais de vous le rappeler. D'autre part, je déplore la quasi (je me montre extrêmement gentille en employant ce mot-là car en réalité, pour parler franchement, il n'y a qu'une maigre illustration en fin d'ouvrage pour contenter nos pupilles) absence d'illustrations pour agrémenter le récit qui auraient justement permis d'égayer ce dernier et de le rendre d'autant plus vivace, dynamique, prenant et attrayant que le trait de crayon de Philippe Mignon est absolument charmant. Il suffit de voir l'adorable, exquise couverture de cet ouvrage pour le comprendre. En clair, cette inexistence flagrante d'ambition dans le cas du Renard de Morlange m'a sans conteste déçue, je ne vous le cache pas. L'ancien Renaud de Morlange n'aurait sûrement pas approuvé cela et, pour une fois, j'aurais été bien d'accord avec lui...



Pour conclure, je dirais que Renard de Morlange est une très jolie petite histoire que je suis bien heureuse d'avoir découverte, même si, en tant que lectrice adulte, mes exigences sont clairement insatisfaites. Mais afin de tempérer mon propos car je n'apprécie pas du tout le ton précieux que je suis en train de prendre à l'heure où j'écris ces lignes, je suis persuadée que la petite fille que j'étais aurait adoré vivre une aventure aussi palpitante et périlleuse qu'est celle d'un goupil au fin fond des bois. Et ce qui est encore plus certain, c'est que j'aurais largement préféré étudier Le Renard de Morlange en cinquième plutôt que l'abrutissant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux Yvain ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes, ou l'un des titres que je peux me targuer d'avoir tout bonnement détesté en matière de lecture scolaire ! J'achèverais donc cette chronique en assertant sans trop pouvoir me tromper que la plume d'Alain Surget constitue une excellente porte d'entrée vers l'univers indéniablement extraordinaire de la lecture et ce peu importe notre âge et les horizons desquels nous provenons !
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