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Critiques de Alan Grant (54)
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Mazeworld

Un classique des comics/romans graphiques indépendants américains.



En Angleterre, un homme condamné à la pendaison se retrouve dans le Mazeworld lorsque la trappe se dérobe sous ses pieds. Sa cagoule de pendu reste coincée sur sa tête et, dans ce nouveau monde fantastique, la figure du cagoulé est celle du résistant. On tente donc de le recruter. L'ancien meurtrier devient alors révolutionnaire.



Mazeworld est un univers à l'esthétique inspirée des Aztèques et l'Égypte antique. Le peuple y vénère le labyrinthe, dans réel que symbolique. Les illustrations, dans la veine réaliste, réussissent à nous faire vivre une culture chimérique mais d'une richesse surprenante.



L'univers et le dessin sont la force de cette BD dont l'histoire elle-même est plutôt oubliable : quelque chose à mi-chemin entre L'Incal et John Carter.
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Batman Arkham : L'Épouvantail

Anthologie des aventures les plus marquantes de l'épouvantail, ennemi de l'univers de Batman allant des origines du personnage à ces différentes évolutions au fil des différents âges.



Bon recueil pour découvrir et comprendre le personnage de l'épouvantail, universitaire spécialisé en psychologie et dans l'étude des peurs qui use de drogues et divers tactiques psychologiques pour exploiter les peurs de ses adversaires.



Le personnage de l'épouvantail pose des questions sur la peur et sa gestion et se veut le reflet de Batman qui cherche à inspirer la peur chez les criminels pour les inciter à ne plus commettre de crimes.
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Batman the Dark Knight Detective 7

Je voulais essayer les Batman de Louise Simonson et... disons qu'ils sont très typiques des comics DC des années 90. Trop de textes inutiles, des intrigues en papier mâché. On a ici un Batman plutôt fade, un peu ridicule même.



J'évite normalement la période, mais j'essaie de découvrir les trop rares autrices de comics et.... voilà.
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Secret Origins Special  #1 )

Comic d'une soixantaine de pages de 1989, dirigé par un jeune Neil Gaiman.



On y voit une équipe de journalistes s'installer à Gotham pour tenter d'interviewer les célèbres vilains de Batman. Ils croient que les médias les ont déshumanisés, portant la population à accepter docilement qu'un justicier s'occupe régulièrement de leur cas à coup de baston. Batman apparaît dans leur chambre au milieu de la nuit pour les en dissuader, ce qui les pousse à persister.



Ce préambule (par Neil Gaiman) est un prétexte pour le reste du comic.



Nous avons donc droit à une entrevue avec le Pingouin (par Alan Grant) et une entrevue de Two-Face (par Mark Verheiden). Sans être mauvais, le lecteur d'aujourd'hui n'y trouvera rien d'extraordinaire. Peut-être en 1989... Je ne connais pas l'état du canon de l'époque.



Puis, le clou du comic, l'origine de Riddler (par Neil Gaiman). On y rencontre un vieux Riddler, complètement dépassé par l'état actuel de Gotham.



Vous voyez, 1989, on est en plein "Dark Age of Comic books". Suite à Frank Miller et Alan Moore, les comics deviennent de plus en plus sombres et violents. Un personnage comme le Riddler (le Sphinx en France) en a beaucoup souffert parce que ce n'était pas vraiment un personnage adaptable à tout cela. Gaiman anticipait donc ici les comics des années 90.



Le Riddler, donc, est nostalgique de l'époque où lui et le Joker pouvaient semer la pagaille à Gotham sans se sentir obligé de tuer qui que ce soit. Le Joker s'est adapté, mais pas lui. Ce qu'il veut, c'est challenger l'intellect de Batman. Montrer son intelligence à Gotham. Pas... devenir un simple terroriste sans intérêt. La soif de sang, ce n'est pas le Riddler.



C'est un bel hommage au Silver Age et une critique pertinente de la décennie de comics qui allait suivre.



Et bien évidemment, le Riddler ne laisse rien échapper sur son origine, sauf sous forme d'énigmes dont nous n'aurons jamais la réponse.
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Secret Origins Special, tome 1

Comic d'une soixantaine de pages de 1989, dirigé par un jeune Neil Gaiman.



On y voit une équipe de journalistes s'installer à Gotham pour tenter d'interviewer les célèbres vilains de Batman. Ils croient que les médias les ont déshumanisés, portant la population à accepter docilement qu'un justicier s'occupe régulièrement de leur cas à coup de baston. Batman apparait dans leur chambre au milieu de la nuit pour les en dissuader, ce qui les pousse à persister.



Ce préambule (par Neil Gaiman) est un prétexte pour le reste du comic.



Nous avons donc droit à une entrevue avec le Pingouin (par Alan Grant) et une entrevue de Two-Face (par Mark Verheiden). Sans être mauvais, le lecteur d'aujourd'hui n'y trouvera rien d'extraordinaire. Peut-être en 1989... Je ne connais pas l'état du canon de l'époque.



Puis, le clou du comic, l'origine de Riddler (par Neil Gaiman). On y rencontre un vieux Riddler, complètement dépassé par l'état actuel de Gotham.



Vous voyez, 1989, on est en plein "Dark Age of Comicbooks". Suite à Frank Miller et Alan Moore, les comics deviennent de plus en plus sombres et violents. Un personnage comme le Riddler en a beaucoup souffert parce que ce n'était pas vraiment un personnage adaptable à tout cela. Gaiman anticipait donc ici les comics des années 90.



Le Riddler, donc, est nostalgique de l'époque où lui et le Joker pouvaient semer la pagaille à Gotham sans se sentir obligé de tuer qui que ce soit. Le Joker s'est adapté, mais pas lui. Ce qu'il veut, c'est challenger l'intellect de Batman. Montrer son intelligence à Gotham. Pas... devenir un simple terroriste sans intérêt. La soif de sang, ce n'est pas le Riddler.



C'est un bel hommage au Silver Age et une critique pertinente de la décennie de comics qui allait suivre.



Et bien évidemment, le Riddler ne laisse rien échapper sur son origine, sauf sous forme d'énigmes dont nous n'aurons jamais la réponse.
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Batman Arkham : L'Épouvantail

Dans cette nouvelle anthologie, Batman affronte son adversaire le plus terrifiant : le maître de la peur Jonathan Crane alias l'Epouvantail. Depuis sa première apparition en 1941 à nos jours, suivez le parcours du super-vilain à travers 8 histoires qui vous plongeront dans la psychologie de ce personnage traumatisé dès l'enfance et qui va exorciser ses démons par le crime.



Ce qui fait la force de l'univers Batman, c'est selon moi les adversaires du héros. Si ce n'est leur charisme indéniable, ils sont aussi dotés d'une psychologie vraiment intéressante qui s'est complexifié au fil des décennies et des scénarios… une évolution vraiment intéressante à suivre. La collection « Batman Arkham » est donc idéale pour découvrir ou redécouvrir les nombreuses Némésis du chevalier noir, miroirs déformés du héros le renvoyant à ses propres contradictions.
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Batman Arkham : L'Épouvantail

Il n'empêche que l'on passe une nouvelle fois un très bon moment avec cette lecture édifiante qui réhabilite un super vilain assez mal connu, finalement ! Un volume très conseillé !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Joker vs The Mask

Certes, ce n’est pas forcément de l’inoubliable dans le monde des comics. Mais ces cross-over ont été conçus pour ce qu’ils sont, des récits assumés & déjantés chacun à leur niveau. Ils ne faudra pas forcément le mettre sous le yeux de jeunes lecteurs, surtout pour sa seconde partie (Lobo/Mask).
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Joker vs The Mask

Ce Joker Vs The Mask est un album qu’on attendait pas forcément mais qui nous met une vraie claque. Les fans authentiques de Lobo (dont votre humble serviteur fait bien évidemment partie) ne peuvent que sauter au plafond en découvrant une nouvelle histoire du mec plus ultra en français, et l’ensemble est au final l’occasion pour les jeunes fans du batverse de découvrir aussi bien les racines comics du Mask que ce personnage singulier qu’est Lobo.
Lien : https://www.actuabd.com/Joke..
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Batman Arkham : Le Pingouin

Un très bon ouvrage sur le pingouin, une compilation de divers épisodes allant de 1941 à 2013. On y retrouve des inédits mais aussi des histoires classiques qui ont fait la renommée de ce personnage (l'affaire du pingouin, Pingouin triomphant, Brutes...)
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Batman Arkham : Le Pingouin

L’anthologie Batman Arkham : Le Pingouin nous donne un échantillon des aspects du Pingouin, et permet au lecteur d’en suivre les pas, de ses blessures à sa manière de tenter de les réparer, y compris par des voies illustrant ses mécanismes psychiques à l’œuvre.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Batman Arkham : Le Pingouin



On passe toutefois un bon moment à cette lecture !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Silver Surfer : Thanos Quest

Je souhaitais lire ce volume Epic Collection depuis un bout de temps car il constitue une sorte de prequel à la mini-série The Infinity Gauntlet.



On connait mieux l’adaptation ciné maintenant, avec Thanos qui s’est emparé des gemmes d’infinité. The Infinity Gauntlet conte l’opposition à Thanos de tout ce que l’univers comporte de super héros et autres êtres cosmiques.

Ici cette quête de Thanos s’inscrit au sein de la série consacrée au Surfeur d’Argent, personnage surpuissant mais extrêmement tourmenté, ancien héraut de Galactus. Un vrai héros romantique. Dès qu’il s’agit de Thanos, Jim Starlin n’est pas loin, et effectivement il est à la manœuvre sur le scénario.



Dès le début, on nous montre que le Surfeur a buté Thanos dont il ne reste qu’un squelette. Ok, c’est réglé. Il part dans le cosmos et se fait coincer dans une ville où il perd ses pouvoirs et où on ne rigole pas avec la loi ni avec l’administration. Voilà notre cher surpuissant obligé d’aller au pôle Emploi local pour tenter des tas de boulot pour lesquels il n’est pas taillé. Il finit SDF et il déprime. Jim Starlin adore mettre ses héros face à des difficultés « du quotidien » contre lesquels tous les pouvoirs cosmiques ne servent à rien.



Puis on insère les épisodes de Thanos Quest proprement dit, dans lesquels on voit Thanos s’emparer d’une gemme après l’autre, moins par la puissance (les porteurs des gemmes le valent bien sur ce plan) que par la ruse, la fourberie, la stratégie. Dans ces domaines il est inéluctable (clin d’œil).

Une fois équipé du Gant, invincible, il joue au chat et à la souris avec le Surfer. Ce dernier comprend vite qu’il ne peut rien tout seul et se lance dans une course pour alerter les héros de la Terre.



C’est du tout bon. Je ne connaissais du Surfer que les épisodes de sa naissance dans la série Fantastic Four et sa propre série de Stan Lee et John Buscema. Celle-ci est plus récente. Je la trouve un ton en dessous de la « Lee-Buscema » qui est un chef d’œuvre, mais le potentiel du personnage, sa puissance aussi bien que sa tendance à la détresse, est bien exploité.

Je lirai probablement la suite.

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Batman - Knightfall, tome 5

Cette saga est vraiment incroyable. Épique. Excellente. Je n'ai pas d'autres mots, mais il m'a relancé dans les comics Batman que je n'avais plus lu depuis pas mal de temps. Je vais m'en procurer encore. Et encore. Et encore.... Ce sont 5 tomes qui se lisent trop vite malheureusement...
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Jeremiah Harm

Je n’aime pas trop les mercenaires qui tapent avant de discuter et qui se la joue assez sympa pour sauver le monde. Jeremiah Harm est une bd typiquement bourrine où il faudra laisser son cerveau de côté. Cela peut parfois faire du bien ou parfois, cela peut nous abrutir.



Le manque d’imagination des auteurs est criard dans ma mesure où ils puisent de toutes leurs forces dans l’existant sans se creuser les méninges. Je n’aime pas là encore ce procédé. Cette lecture n’apporte rien. Certes, l’humour et la violence seront au rendez-vous dans la traque des trois plus grands aliens dangereux de la galaxie.



Au niveau du graphisme, le dessin est plutôt laid. N’ayons pas peur des mots pour désigner une situation ressentie. C’est fouillis et brouillon. Le rendu est loin d’être impeccable.



En conclusion, c’est assez dispensable.
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Jeremiah Harm

C’est de manière spectaculaire qu’Ayoma, Dak Moira et Brume S'Maze s'évadent de la prison orbitale d'Ovoide Caustica. Afin de remettre la main sur les trois dangereux terroristes, les gardiens du pénitencier décident de libérer un autre détenu : Jérémiah Harm ! Cette traque ayant pour enjeu la sauvegarde de l’univers aboutit dans les quartiers chauds de New York, là où se trouve l'Eclat Basal, convoité par le trio sanglant.



Le personnage principal a beau arborer le logo de Delcourt sur le front dès la couverture, ce one-shot est bel et bien une production de Milady Graphics, le nouveau label des éditions Bragelonne. Par le biais de cette collection, l’éditeur ne se cantonne donc plus dans la fantasy, car, après avoir livré le très bon récit super-héroïque Black Summer, il s’attaque ici à une histoire de science-fiction riche en testostérone.



Trois vilains qui veulent détruire la Terre et un gentil qui va essayer de la sauver… euh non … en fait, il est encore plus méchant que les autres et n’en a finalement rien à cirer de l’avenir de notre planète, mais bon, il va quand même tenter de mener à bien sa mission en les arrêtant. Au niveau de l’originalité de l’intrigue, il faudra donc repasser, tout comme pour la finesse. Keith Giffen (Lobo) et Alan Grant (Judge Dredd) ne font effectivement pas dans la dentelle et proposent un scénario essentiellement basé sur l’action. Les motivations de ce mercenaire au langage minimaliste, qui tire avant de réfléchir, sont d’ailleurs accessoires : seule compte l’accumulation d’affrontements violents, mais non dépourvus d’humour. Cette aventure riche en hémoglobine ne réserve certes que peu de surprises, mais le lecteur ne s’ennuie pas pour autant, car, même si les deux scénaristes ont beau se défouler sans se prendre la tête, ils ont suffisamment de bouteille pour proposer un comics distrayant et amusant.



Les cinq épisodes de cette saga sont dessinés par deux auteurs brésiliens. Les trois premiers sont l’œuvre de Rael Lyra (Dragonlance, X-Men), tandis que les deux derniers sont de Rafaël Albuquerque (Fear agent, Superman/Batman). Si la mise en images est assez plaisante et l’ambiance en parfaite adéquation avec l’histoire, le changement de style entre le graphisme plus fouillis du premier et le trait plus épais du second est tout de même dérangeant.



Idéal pour les amateurs de récits dynamiques qui veulent se distraire sans se faire mal au cerveau !
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Batman - Knightfall, Tome 4

Voici donc déjà l’avant-dernier volume de cette imposante saga publiée entre 1993 et 1995, qui inspira Christopher Nolan pour son long métrage The Dark Knight Rises.



Le premier tome abandonnait le Dark Knight, la colonne vertébrale brisée sur le genou de ce vilain qui est d’ailleurs magistralement interprété par Tom Hardy au cinéma : le terrifiant Bane ! Le deuxième volet proposait la fin de « Knightfall », avec le remplacement de Bruce Wayne par Jean-Paul Valley dans le costume de Batman, ainsi que les premiers épisodes de « Knightquest: The Search », qui voyait un Bruce Wayne en fauteuil roulant se rendre sur l’île de Santa Prisca à la recherche du Dr Shondra Kinsolving et du père de Tim Drake. Le tome précédent livrait non seulement la suite de « Knightquest: The Search », mais surtout la saga « Knightquest : The Crusade », qui relate ce qu’il se passe à Gotham durant l’absence (et le rétablissement) de Bruce Wayne.



Cette nouvelle brique édité par Urban Comics contient les épisodes Batman #508-510, Batman: Shadow of the Bat #24-27, Detective Comics #674-675, Legends of the Dark Knight #59-61 et Robin #7 et continue sur la lancée du volet précédent. Pour rappel : Les scénaristes ont profité de l’incapacité de Bruce Wayne pour enfiler son costume de chauve-souris sur les épaules de Jean-Paul Valley, alias Azrael, qui poursuit ici sa croisade en tant que nouveau Batman de Gotham City. Le but des auteurs est clairement de proposer un héros beaucoup plus sombre et plus violent, totalement dans l’air du temps. Le début des années 90 est en effet marqué par la popularité de super-héros beaucoup plus borderline tels que le Punisher ou Wolverine. La défaite de Bruce Wayne face à Bane permet à Gotham City de sombrer dans la violence et de créer un environnement particulièrement propice à la création d’un Batman aux méthodes beaucoup plus expéditives. Ce nouveau Batman qui inquiète ses proches, arbore également un nouveau costume plus high-tech et plus menaçant.



Si l’idée n’est pas forcément mauvaise, les missions de ce nouveau protecteur de Gotham ne sont malheureusement pas extraordinaires. D’un psychopathe nommé Abattoir à l’Homme Corrosif, en passant par un couple d’Argile, deux malades de la gâchette et une bande de punks, les ennemis du nouveau Darknight manquent cruellement de charisme. De plus, la plupart des intrigues sont inutilement tirées en longueur sur plusieurs séries en parallèle, ce qui les rend encore moins attractives. Mais, le but de ces affrontements est bien évidemment de poursuivre le développement psychologique de ce personnage qui sombre progressivement dans la folie. Entre ses pulsions meurtrières, ses hallucinations, son conditionnement et le poids qui consiste à endosser le costume de Batman, les auteurs dépeignent un héros violent au comportement assez psychotique, qui ne suscite aucune empathie auprès du lecteur. Si le but est probablement de créer un personnage tellement détestable, incitant ainsi le lecteur à vouloir le retour du véritable Batman, l’envers de la médaille est que le lecteur ne s’attache jamais véritablement au personnage. Le but est évidemment d’accentuer la différence entre le plus grand détective de Gotham et ce justicier ultra violent qui n’arrive pas à tromper le lecteur, ni son entourage. Le vide créé par l’absence du véritable Batman se retrouve encore accentué par l’absence d’Alfred et de Robin. Tout n’est évidemment pas à jeter. Je pense par exemple à la question finale – « Batman doit-il tuer les vilains ? » – que pose inévitablement ce basculement du Chevalier Noir du côté encore plus obscur de la force. Je pense également aux nouvelles positions du commissaire Gordon et de l’agent Bullock par rapport à ce héros plus expéditif, mais au final cela fait tout de même beaucoup de pages pour pas grand-chose… même si cela demeure divertissant.



Et le retour tant attendu de Bruce Wayne me direz-vous… car le lecteur n’attend évidemment qu’une seule chose : virer ce misérable ersatz de Gotham City ! Et bien, il faut attendre la fin de cet imposant volume pour découvrir la conclusion de l’histoire concernant le Dr Kinsolving et Jack Drake. La fin de ces aventures étant bien évidemment ponctuée par la guérison miracle de Bruce Wayne et son retour à Gotham City.



Dans ce tome on a donc à nouveau le choix entre une ville de Gotham sans héros attachant ou des aventures de Bruce Wayne au sein d’un environnement qui fait forcément regretter la ville de Gotham. La publication parallèle des épisodes de « Knightquest: The Search » et de « Knightquest : The Crusade » permet donc surtout de donner envie au lecteur de revoir le véritable Batman à Gotham, mais également de montrer le rétablissement de Bruce Wayne durant cette absence.



Il reste tout de même à espérer que ce retour de Bruce Wayne à Gotham City puisse quelque peu relever le niveau de cette saga, surtout que la première confrontation entre Bruce Wayne et Jean-Paul Valley en fin d’album se révèle légèrement décevante.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Judge Dredd - Les affaires classées, tome 5

Il est incorruptible, il est sans pitié, il est juge, juré et bourreau, il est la loi : Judge Dredd est de retour dans le cinquième tome des "Affaires Classées", série de Delirium qui remet au goût du jour les premiers exploits du juge de Megacity One. Au programme : les chapitres d'entre 1980 et 1981 réunis dans 392 pages toujours aussi percutantes !


Lien : https://www.actuabd.com/Judg..
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Judge Dredd : Heavy Metal Dredd

Comme le dit la première histoire (une chanson façon comédie musicale des années 50), le Judge Dredd est un authentique héros de rock'n'roll. Enquêteur, juge et bourreau, il écume méga-city pour lutter contre le crime sous toutes ses formes.Et effectivement, le crime dans Mega-City prend des formes assez ... curieuses que je ne détaillerai pas ici (je vous en laisse le plaisir délicat - comme avec le grand Arsoli).Bon, l'humour n'est pas forcément fin, mais je trouve à cette société où le pouvoir policier devient clairement fasciste certains accents de vérité contemporaine qui font froid dans le dos, et ajoutent beaucoup d'intérêt à la lecture.

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Batman - Black & White, tome 2

Comme dans le premier tome, les histoires présentés ici sont en noir et blanc, ce qui donne un petit côté années trente. Certaines d’entre elles sont sombres comme dans le film de 1989, d'autres sont plus humoristiques comme la série des années soixante. Par contre, je suis étonné qu'il n'y ai pas beaucoup de critiques de cette anthologie sur le net. Cette lecture m'a tout de même permis de passer un bon moment.
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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