Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise, est pour ainsi dire mort : ses yeux sont éteints.
N'essayez pas d'être un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur.
Si l'on ne péche pas du tout contre la raison, on n'arrive généralement à rien.
Une vie tranquille et modeste apporte plus de joie que la recherche du succès qui implique une agitation permanente
La religion se vit d'abord comme angoisse. Elle n'est pas inventée mais essentiellement structurée par la caste sacerdotale s'octroyant le rôle d'intermédiaire entre ces êtres redoutables et le peuple; fondant ainsi son hégémonie. Souvent le chef, le monarque, ou une classe privilégiée, selon les éléments de leur puissance et pour sauvegarder leur souveraineté temporelle, s'associent les fonctions sacerdotales. Ou bien, entre la caste politique dominante et la caste sacerdotale, s’établit une communauté d’intérêts.
Politiquement, je suis encore un Vésuve qui crache du feu.
(...) c'est la personne humaine, libre, créatrice et sensible qui façonne le beau et qui exalte le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’imbécillité et d'abrutissement.
On sait aujourd'hui qu'Einstein n'est jamais parvenu à combiner les champs électrique, magnétique et gravitationnel au sein d'une théorie satisfaisante du champ unifié ; cependant, il fut le premier physicien à explorer cette voie, en insistant tout particulièrement sur l'importance qu'il y avait à rechercher l'unification des forces de la nature. Et, encore une fois, son travail a profondément modifié la manière dont les physiciens conçoivent, de nos jours, la réalité.
(Préface des frères Bogdanoff)
Pour nous autres Juifs, la Palestine n'est pas une simple affaire de bienfaisance ou de colonisation, c'est un problème d'importance centrale pour le peuple juif. La Palestine n'est pas avant tout un refuge pour les Juifs d'Orient, c'est l'incarnation du sentiment national de communauté de tous les Juifs, se réveillant à nouveau. Est-il nécessaire, est-ce le moment d'éveiller et de renforcer ce sentiment de communauté ? A cette question, je crois devoir répondre par un oui sans conditions, non seulement par sentiment spontané, mais aussi pour des motifs basés sur la raison.
Jetons un bref coup d’œil sur le développement des Juifs allemands dans les cent dernières années. Il y a encore un siècle, nos devanciers, à de rares exceptions près, vivaient dans le ghetto ; ils étaient pauvres, privés de droits politiques, séparés des non-juifs par un rempart de traditions religieuses, d'usages extérieurs de l'existence, et de prescriptions limitatives légales, réduits dans leur développement intellectuel à leur propre littérature ; le puissant mouvement qui depuis la Renaissance avait soulevé la vie intellectuelle européenne ne les avait atteints qu'à un degré relativement faible. Mais ces hommes, vivant modestement, auxquels on ne prêtait que peu d'attention, avaient un avantage essentiel sur nous : chacun d'eux appartenait par toutes les fibres de son cœur à une communauté, dans laquelle il se fondait, dans laquelle il se sentait compter comme un membre de pleine valeur, qui n'exigeait de lui rien qui fût en opposition avec sa manière de penser naturelle. Nos devanciers d'alors étaient passablement opprimés physiquement et intellectuellement, mais au point de vue social ils se trouvaient dans un équilibre moral enviable.
Ensuite vint l'émancipation. Elle offrit soudainement à l'individu des possibilités de développement insoupçonnées ; les particuliers obtinrent rapidement des situations dans les couches sociales et économiques les plus élevées de la société. Ils s'étaient assimilés avidement les acquisitions souveraines que l'art et la science occidentales avaient créées. Ils participèrent avec une ardeur brûlante à leur développement en créant eux-mêmes des valeurs durables. Ce faisant, ils adoptèrent les formes extérieures d'existence du monde non-juif, se détournèrent en proportion croissante de leurs propres traditions religieuses et sociales, acceptèrent des mœurs, des façons, des opinions n'ayant rien de juif. Il semblait qu'ils allaient se fondre totalement dans les peuples qui les hébergeaient, de beaucoup supérieurs numériquement, mieux organisés au point de vue de la culture et de la politique, en sorte qu'après quelques générations il ne resterait plus aucune trace visible du peuple juif. Une dissolution complète inévitable du peuple juif paraissait inévitable en Europe Centrale et Occidentale.
Mais il en fut tout autrement. Il semble qu'il y ait des instincts de nationalités, différentes par la race, qui s'opposent à une fusion de cette nature. L'adaptation des Juifs à la langue, aux mœurs et même en partie aux formes religieuses des peuples européens au milieu desquels ils vivaient n'a pas pu parvenir à étouffer ce sentiment d'être des étrangers, qui sépare les Juifs de leurs hôtes européens. C'est sur ce sentiment spontané que repose, en dernier ressort, l'antisémitisme, et c'est pourquoi on ne peut pas faire disparaître celui-ci par des tracts, aussi bien intentionnés qu'ils soient.
Je ne veux pas croire que la lune cesse d'exister lorsque plus personne ne la regarde.
Un être humain est une partie du tout que nous appelons "Univers"... une partie limitée dans le temps et dans l'espace. Il fait l'expérience de lui-même, de ses pensées et de ses sentiments comme séparés du reste - une sorte d'illusion de sa conscience. Cette illusion est comme une prison pour nous, nous limitant à nos désirs personnels et à n'avoir de l'affection que pour les quelques personnes qui nous sont les plus proches. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion afin d'embrasser toutes les créatures vivantes, la totalité de la nature et sa beauté.
Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise, est pour ainsi dire mort ; ses yeux sont éteints.
Plusieurs fois par jour, je me rends compte à quel point ma propre vie intérieure et exterieure repose sur le dur labeur de mes semblables, à la fois vivants et morts, et avec quelle gravité je dois m'employer à donner en retour autant que j'ai reçu.
Qu'est-ce qu'un auteur scientifique ?
Réponse : Le croisement entre un mimosa et un porc-épic.
Il n'y a que deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle.
Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito.
Quel but en soi devrions-nous choisir pour nos efforts?
Serait-ce la connaissance de la vérité ou, pour parler en termes plus modestes, la compréhension du monde expérimental grâce à la pensée logique cohérente et constructive?
Serait-ce la subordination de notre connaissance rationnelle à quelle autre but, disons par exemple, "pratique"?
La pensée elle même ne peut résoudre ce problème.
C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu
La folie est de faire la même chose, encore et encore, en espérant des résultats différents.
Un être humain est une partie du tout que nous appelons "Univers"... Une partie limitée dans le Temps et dans l'Espace.