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Citations de Albert Londres (381)


Voilà ! Je rêve encore chaque nuit de ce voyage au bagne. C’est un temps que j’ai passé hors la vie. Pendant un mois, j’ai regardé les cent spectacles de cet enfer et maintenant ce sont eux qui me regardent. Je les revois devant mes yeux, un par un, et subitement, tous se rassemblent et grouillent de nouveau comme un affreux nid de serpents. Assassins, voleurs, traîtres, vous avez fait votre sort, mais votre sort est épouvantable ! Justice ! tu n’étais guère jusqu’à ce jour, pour moi, que la résonance d’un mot ; tu deviens une Déesse dont je ne soutiens plus le regard. Heureuses les âmes droites, certaines, dans le domaine du châtiment, de donner à chacun ce qui lui appartient. Ma conscience est moins sûre de ses lumières. Dorénavant, si l’on me demande d’être juré, je répondrai : Non !
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- De quoi qu’ça parle, vos petits carnets, monsieur le pasteur ?
- De bonnes et vraies choses. Que la vie n’est pas tout et que l’on peut être très heureux après.
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Beaucoup d’entre nous vont au mal parce qu’ils ne soupçonnent pas le bien.
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Le Guyanais qui va se promener prend son fusil comme nous notre parapluie. C’est l’habitude.
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– Vous avez des projets ?
– Attendre la mort, proprement.

Il n’eut pas un mot de plainte, pas un mot d’espoir.
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J’ai une petite fille de dix ans. Voyant un monsieur dans le salon, elle se dit : « C’est un ami de papa. » Elle va vers Ullmo : « Bonjour, monsieur », et elle lui tend la main. J’entends ma petite fille qui crie : « Papa ! le monsieur pleure. » J’arrive, les larmes coulaient le long des joues d’Ullmo. « – Eh bien ? lui dis-je. Je compris. « – Pardonnez, fit-il, voilà quinze ans qu’on ne m’avait tendu la main. »
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Le bagne n’est pas une machine à châtiment bien définie, réglée, invariable. C’est une usine à malheur qui travaille sans plan ni matrice.
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Le bolchévisme n'est pas l'anarchie, c'est la monarchie, la monarchie absolue, seulement le monarque, au lieu de s'appeler Louis XIV ou Nicolas II, se nomme Prolétariat Ier.
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L'homme ne doit plus exister en tant qu'homme, mais en tant qu'atome de la communauté.
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C'est malheureux, dit un Breton qu'emballe le spectacle, on casque deux cent cinquante mille balles à un cheval pour minutes et demie, et on donne des briques à des hommes qui en font plus que les chevaux.
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Mais j'aime Sofia pour des raisons beaucoup moins saines. Nuit et jour, on y goûte une telle ivresse de l'insécurité que l'on est perpétuellement sous le coup délicieux d'un vertige.
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En vous disant tout à l'heure que, sans la Macédoine, il n'y aurait pas de comitadjis, je vous ai donné une opinion. Il en est une autre, celle des Serbes : sans les comitadjis, il n'y aurait plus de Macédoine.
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Une erreur, que l'on ne peut plus commettre dès que l'on a mis le pied en Russie, est de considérer le bolchévisme comme un parti politique. Ce n'est pas un parti politique, c'est une ordre monacal. [...] Ici la vocation est supprimée, il suffit de naître et l'on est tonsuré.
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Albert Londres
Les asiles ont des crédits d’avant-guerre. On ne va tout de même pas faire de frais pour les loufoques ?
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Les « malades » docteur ne manquent pas d’asiles ils manquent de soins.
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Je fus contre Gandhi parce que sa méthode était mauvaise et sa tyrannie morale insupportable. Heureux les hommes qui sont assez poètes pour croire que le bonheur accourt quand on l'appelle et qu'on a tout pour rien, la liberté pour une chemise en khaddar ! Non ! C'était vraiment trop bon marché ! L'Inde est riche et peut payer plus cher. L'indépendance ne s'achète pas au rabais.
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Samul était un native. Quelqu'un qui n'a pas entendu ce mot, native, de la bouche d'un Anglais n'a pas la moindre idée de l'intonation de mépris. On dirait que, pour l'Anglais, d'abord il y a l'Anglais, ensuite le cheval, ensuite le Blanc en général, ensuite les poux, les puces et les moustiques, et enfin le native ou indigène.
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Parlons de Fiume. L'Italie, l'Italie entière, du bout de la botte à la cime des Alpes, veut Fiume. Elle le veut d'un désir brûlant. Les lenteurs de la décisions ne sont plus pour elle une attente, mais un tourment.
Fiume attend son sort. Sera-t-elle italienne ou du royaume des Slaves du Sud ?
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De quoi s'agit-il ?
Il s'agit de vous montrer à l’œuvre, en plein centre de l'Europe, à quarante-huit heures de chemin de fer du campanile de la gare de Lyon, une organisation révolutionnaire plus forte que l’État dont elle dépend.
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Je pense que chez nous, quand on est vieux, on vous cache et qu'ici on vous montre.
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